samedi 26 octobre 2019

FESTIVAL PROG EN BEAUCE VII – LE 26 OCTOBRE 2019 – PIERRES (28)


Par principe autant que par nécessité, je m'efforce toujours de rédiger mes récits de concerts dans les jours qui suivent l'événement afin d'omettre le moins de détails possible. (je rappelle qu'à la base, je rédige depuis toujours mes récits pour soutenir ma mémoire et ce, bien avant l'ère d'internet !) Or, avant de relater mes impressions sur cette bien belle édition du festival Prog en Beauce, des devoirs familiaux en province m'ont écarté de mon ordinateur durant assez de temps pour m'imposer un certain recul. Les projecteurs ont refroidi, la poussière est retombée, la salle a été balayée et les avis (dithyrambiques) exprimés ; au final cette attente m'a paru opportune. Car ce festival a fait l'objet de tellement de commentaires enthousiastes, que relater objectivement mes impressions sur les artistes en devenait délicat. En effet, cet événement associatif est particulièrement entouré de bienveillances, d'amitiés, de solidarités, de volontariats, de complicités, ce qui lui donne un côté humain et affectif appréciable.
Une mise en perspective s'est donc imposée; il ne s'agit pas de comparer ni de dénigrer mais de transcrire mes émotions personnelles, sans omettre de préserver les proportions. Par bonheur, mon statut de simple auditeur a cet avantage sur les chroniqueurs de me permettre une expression dénuée de toute portée, néfaste ou bénéfique. Car cette septième édition du festival Prog en Beauce est aussi mon dernier festival d'une année qui aura été à nouveau riche en découvertes musicales et en émotions (année qui est d'ailleurs loin d'être finie !).
Pour me paraître attrayante, une affiche de festival doit me proposer, sur une seule scène, une dose variable de découvertes et une dose d'artistes plus ou moins confirmés. A ce titre, PeB VII répond à ces deux critères. La scène unique permet bien aux artistes de s'exprimer dignement à tour de rôles. Je ne pouvais pas ignorer l'existence de NINE SKIES qui avait fait l'objet de très nombreuses alertes, bombardées (h)ardemment par leurs amis sur notre microcosme de progeux via facebook, mais cependant je n'avais pas encore eu l'occasion d'écouter. ALBION et CLEPSYDRA m'étaient complétement inconnus (eh oui, je confesse volontiers ne pas parvenir au faîte de l'actualité de notre univers prog et d'ailleurs je n'en ai pas vraiment envie ; je préfère les belles surprises au gré des festivals ou des invités). Enfin, la tête d'affiche est occupée par MYSTERY, qui m'avait déjà séduit lors du Night of the Prog l'an dernier.
A l'instar de ces dernières années, c'est à Pierres, un patelin d'Eure-et-Loir jouxtant Maintenon, que tout ce beau monde est de nouveau réuni. Le maire maintient la mise à disposition de sa salle des fêtes communale ; elle est aménagée pour l'occasion en auditorium. Sans être exceptionnelle, son acoustique s'avérera correcte ; elle m'a paru en tous cas suffisante pour apprécier les artistes, avec une sonorisation qui fut dans l'ensemble plutôt bien équilibrée, puissante mais pas assourdissante. D'ailleurs, le port de mes protections auditives fut davantage une précaution qu'une nécessité.
La météo clémente permit à notre microcosme de se retrouver dehors à chaque moment propice afin de débattre et de partager nos émotions. La disponibilité des artistes et celle des organisateurs accentua encore l'intérêt de ces pauses bienvenues.
Ajoutons à tout cela que la bonne bière locale servie à la pression pour un coût raisonnable ne pouvait que me satisfaire.
Le maire, entouré de l'équipe organisatrice du festival prononce une courte allocution, suivie de celle de l'Amiral. Le tout rendant un légitime hommage à tous les volontaires qui ont permis de perpétuer cet événement musical beaucoup trop rare sur le sol français. Dans un bel état d'esprit, un hommage est rendu aux autres festivals de rock progressif établis en France ; Crescendo, Rock au Château, ProgSud. Mais trêve de bavardages, place est ensuite laissée à la Musique !

NINE SKIES (env. 15h45-16h40). Ce groupe français, fut à l'origine un duo fondé à Nice en 2012, par Eric Bouillette (guitares et piano) et Anne Claire Rallo (claviers). Un premier mini-album intitulé "Dark Void" paru en 2013, leur permit de débuter une petite notoriété dans les milieux spécialisés.
Je l'indiquais en préambule, à force de messages, de notifications et d'alertes diverses Nine Skies avait fini par me paraitre disposer d'une solide expérience scénique et musicale. En fait, le groupe actuel se présente pour la toute première fois ensemble sur scène ! En perspective de leur nouvel opus ("Sweet Grips" est en prévente à leur échoppe) Nine Skies s'est étoffé au fil du temps autour d'Eric Bouillette (guitares et piano) et d'Anne-Claire Rallo (claviers), entourés désormais d'Alexandre Lamia (guitares, claviers), Alienor Favier (chant), David Darnaud (guitares), Bernard Hery (basse) et de Fab Galia (batterie). (Bien d'autres musiciens sont invités sur l'album, mais c'est une autre histoire).
Bref, après cette annonce d'Eric, je m'empresse d'adapter mes paramètres d'appréciations. Il s'agissait donc d'allier ma curiosité naturelle à une nécessaire bienveillance au regard de leur légitime angoisse inhérente à cet événement. Au travers de ce prisme, j'ai ainsi pu distinguer de belles valeurs telles que celles démontrées par Eric Bouillette et Alexandre Lamia en particulier. Nonobstant ces talents individuels, sur l'ensemble de la prestation je n'ai pas su trouver la porte qui m'aurait permis d'accéder à davantage d'enthousiasme. Mais fort heureusement pour eux, un public plutôt ravi se charge volontiers de me suppléer afin d'encourager ces musiciens indéniablement prometteurs.
Le concert se clôt en acoustique en me caressant dans le sens du poil, par une succession de titres légendaires de Camel, Yes, Wilson…
PROGRAMME
Burn my Brain, Return Home, Season of Greed, Catharsis, Sweetheart Grips, Soldiers of Shame, Fields of Perdition et Way Back.
Compilation acoustique : Never Let Go, Roundabout, Blood on the Rooftops, Hope Leaves, Drive Home, Blackbird.

Je décide de les soutenir en leur achetant ce "Sweet Grips", chaudement conseillé par des amis bienveillants. Il est vrai que son enregistrement fut agrémenté de quelques invités de renom. L'écoute de ce double-CD dans mon salon sera pour moi l'occasion de m'assurer de leur potentiel.

CLEPSYDRA (17h30-18h35). Ce quintet fut fondé en 1990 dans une Suisse encore trop peu encline à entendre du rock progressif ; si peu que le groupe mit sa carrière en suspend après "Alone" un cinquième opus paru en 2001. Mais une clepsydre c'est mieux qu'une horloge suisse car celle-ci n'a pas besoin d'être remontée ; une bienheureuse résurrection eut lieu en 2012.
Ainsi, CLEPSYDRA put notamment venir sur les planches d'une scène française, à l'occasion de la 2ème édition du PeB, en 2014. Le groupe revient donc ce jour pour une seconde apparition en Beauce, actuellement composé de Luigi Biamino (guitare), Pietro Duca (batterie), Philip Hubert (synthétiseur), Aluiso Maggini (chant) et Nicola de Vita (basse).
J'étais parvenu à ne pas écouter leur musique en préalable, c'est donc avec des oreilles autant curieuses que bienveillantes que je me positionne dans les premiers rangs. Je suis très vite séduit par cette musique néo-prog dont les sonorités me rappellent immédiatement celles des premiers Marillion (période Fish).
Mais c'est surtout la voix d'Aluiso qui me sidère d'emblée ; son timbre évoque souvent celui de Michael Sadler (Saga), parfois Fish et même (si j'ose dire) certaines intonations de Freddy Mercury. (Soit dit en passant je m'étonne que Philip, le clavier, arbore fièrement un t-shirt du groupe Between the Buried and Me dont un vociféraptor hors catégorie tient le prétendu rôle de chanteur...). Dommage qu'il se cache un peu trop souvent derrière son pupitre ; c'est fâcheux surtout pour les photographes, mais aussi pour le public. Cela ne me dérange pas qu'il lise tout ou partie de ses paroles ; j'ai toujours été en admiration incrédule face aux chanteurs qui mémorisent autant de textes. Il m'arrive parfois de fâcheuses amnésies passagères, je serais donc bien mal placé pour lui jeter la pierre. Cependant, il me semble qu'un p'tit prompteur discret nuirait moins à son charisme. Bon cela étant dit, cette précaution ne l'empêche pas de s'exprimer avec une tessiture qui l'amène dans de beaux aigus et avec une éloquence touchante, notamment sur Moonshine on Heights.
Fort heureusement, CLEPSYDRA ne s'enferme pas dans ses références ; les musiciens maîtrisent à merveille les critères de sensibilité et d'émotions propres au rock progressif, avec lesquels ces p'tits suisses parviennent à surprendre et ensorceler leur auditoire. Si les parties de guitares et de claviers me semblent cependant assez convenues, en revanche les parties syncopées de batteries et de basse m'ont tout particulièrement intéressé.
Durant plus d'une heure, qui m'a semblé passer trop vite, nous aurons écouté huit titres, dont quatre extraits de "The Gap", dernier album paru cette année.
PROGRAMME
When the Bells started ringing (The Gap, 2019)
The Storyteller (The Gap, 2019)
The Father (Alone, 2001)
4107 (Hologram, 1991)
The Spell (The Gap, 2019)
Millenium (The Gap, 2019)
Moonshine on heights (More Grains Of Sand, 1994)
The Missing Sparks (Fears, 1997).
C'est avec une grande satisfaction que je me procure leur dernier opus que je m'empresse de faire dédicacer par Luigi Biamino et Aluiso Maggini. La concurrence est rude actuellement dans leur créneau mais je leur souhaite de sortir de leur confidentialité qui m'avait caché leur existence jusqu'à ce jour. A suivre…

ALBION (19h15-20h50). L'histoire de ce quintet polonais me semble confuse. Il aurait été fondé en Pologne peu avant 1994, mais aurait connu de longues périodes d'inactivité et des dissensions internes. Jerzy Georgius Antczak (guitares) et Pawel Konieczny (basse) en seraient finalement les seuls survivants. La ténébreuse Anna Batko (chant) était présente sur les deux premiers opus, Survival Games (1994) et Albion (1995). Finalement, aujourd'hui ces trois-là sont entourés de, Grzegorz Bauer (batterie), et Radoslaw Czapka (claviers). Ces deux derniers n'étaient pas présents sur le dernier album "You'll be mine" paru en 2018.
S'agissant d'une nouvelle découverte pour moi, je m'étais abstenu de préparer mes oreilles, même si j'avais été averti par de bonnes âmes d'un potentiel intéressant. Le charme opère rapidement, leur style neoprog est profondément sombre. A cet égard, l'atmosphère me semble se rapprocher davantage des sonorités mélancoliques d'Anathema que des sonorités lumineuses de Pendragon. Cette impression est sans doute accentuée par le mystère qui se dégage d'Anna, la chanteuse d'un aspect franchement gothique, pieds nus, toute vêtue de noir, son visage constamment masqué par une longue chevelure toute aussi sombre.





Les soli magnifiquement inspirés et enivrants du talentueux guitariste, Jerzy, accentuent la beauté des chansons. C'est sur "Hell" et "Motyl" que j'ai apprécié le plus sa sensibilité. Pawel, le bassiste, semble particulièrement appliqué et investi ; il chante les chansons sans être doté de micro. Quant au clavier et au batteur, ils assurent correctement leur partition qui ne leur laisse guère d'espace d'expression évidente. Une sonorisation limpide et réverbérante met opportunément en valeur la voix d'Anna au timbre juste, mais elle me semble souffrir d'un manque de charisme. Elle semble apeurée (ses textes étaient étalés à ses pieds) et introvertie ce qui la rend troublante et touchante. Ce n'est qu'à la fin qu'elle dévoilera son visage avec un sourire trahissant son soulagement.

® Marc Auger

Je profite de MA tribune pour réitérer une nouvelle fois mon opinion au sujet de la langue chantée. "Motyl" est chantée en polonais et, sur le fond comme sur la forme, j'ai adoré. Je ne comprends toujours pas pourquoi trop de groupes français s'obstinent à chanter en anglais au prétexte spécieux que le rock fut, est, et sera anglais. Rien que dans la sphère Prog, Lazuli est là pour nous démontrer l'art et la manière de chanter dans sa langue natale des textes intelligents. RanestRane, PFM le font aussi.

Pendant plus d'une heure et demie, ALBION nous aura délicieusement bercé de sa musique sombre, mélancolique et envoutante, avec quinze titres, dont trois extraits de de "You'll be mine" album paru en 2018 et deux inédits à paraitre dans un prochain opus. Deux autres titres tirés de "Ego, Georgius" du premier des deux albums solo de Jerzy terminent le concert.
PROGRAMME
Sarajevo (Albion, 1995)
Shadow (Albion, 1995)
Children's Rhyme (the indefinite state of matter, 2012)
Airborne (the indefinite state of matter, 2012)
Shout (Survival Games, 1994)
Doubt (You'll be mine, 2018)
Does anybody count (You'll be mine, 2018)
Turks Fruit (Broken Hopes, 2007)
Motyl (wabiac cienie, 2005)
Angel (Broken Hopes, 2007)
Love Meant All (album à paraitre)
Alternative Love (album à paraitre)
Hell (You'll be mine, 2018),
Don't need you de Jerzy Antczak (Ego, Georgius, 2014)
Waltz de Jerzy Antczak (Ego, Georgius, 2014).

Dur d'épeler mon prénom à une polonaise !



L'achat de "You'll be mine" leur dernier opus à l'échoppe s'impose avec évidence, et je peine vraiment à m'abstenir de dépenser davantage. Dédicaces et séances photos achèveront de me convaincre de tout l'intérêt que je devrai leur porter à l'avenir ! Je leur souhaite d'oublier les querelles qui ont failli leur coûter leur existence (des membres sont partis pour créer un autre groupe dont le nom est leur anagramme, NOIBLA…). Ils méritent mieux que leur confidentialité actuelle.



MYSTERY (21h35-23h55). Groupe canadien (je préfère dire québécois !) fondé en 1986 par le multi-instrumentiste Michel St-Père (Guitares, chœur), désormais entouré de François Fournier (Basse Guitare, chœur, depuis 2008), Sylvain Moineau (Guitares, chœur, depuis 2012), Jean Sébastien Goyette (Batterie, chœur, depuis 2013), Jean Pageau (Chant, flute traversière, claviers, depuis 2014), et Antoine Michaud (claviers, depuis 2014).
Mon intérêt pour Mystery avait pourtant bien mal débuté. Lorsque je les ai découverts à Loreley ce 14 juillet 2018, je ne les connaissais pas du tout, et ils passaient juste après un groupe que je ne nommerai pas par décence mais qui m'avait profondément ennuyé. Durant les premières minutes, je me souviens avoir eu du mal à m'imprégner de leur musique certes néoprog mais qui m'avait paru d'abord peu séduisante… Fort heureusement leur charisme et leur talent ne tardaient pas à me séduire. Les rythmes et les mélodies m'ont emporté jusqu'à les applaudir finalement à tout rompre. Leur opus "Lies and Butterflies" venait de paraître, je l'ai acquis sans hésiter ; depuis il passe plus souvent qu'à son tour sur mon lecteur de salon ! C'est donc avec un réel plaisir que je les retrouve ici pour une seconde fois !
Plus d'un an après, je retrouve les mêmes sensations, accentuées par la proximité avec la scène. Je vérifie à leurs mines qu'ils sont sincèrement heureux de partager leur musique ; leurs sourires et leurs propos dans un français typiquement québécois me procurent tout simplement du bonheur, qui est amplifié par une musique qui me semble paradoxalement à la fois joyeuse et mélancolique.


L'énergie que déploie le chanteur multi-instrumentiste Jean Pageau particulièrement charismatique pour mimer ses paroles n'est pas sans rappeler un certain H. Il alterne avec grâce et sensibilité ses outils d'expression ; micro, bien sûr mais aussi flûte traversière, et claviers (fixe et portable). Sa voix juste, dotée d'un timbre poignant et d'une belle tessiture, captive autant l'auditoire que les soli de Michel St-Père (et ce n'est pas rien de le dire !). Bien sûr, ce dernier ne ménage pas sa guitare pour montrer qui est le patron ; ses soli sont magnifiques par leurs sensibilités et leurs mélodies. Les autres musiciens ne sont pas moins impliqués. Le clavier Antoine Michaud s'agite comme un diable dans un bénitier et chante les paroles comme s'il était dans l'auditoire. Le bassiste affiche sur son t-shirt sa référence pour Rush et il peut car sa dextérité m'a souvent impressionné, quand il ne s'exprime pas sur un petit synthétiseur ou au micro pour placer quelques bonnes paroles.




Bref tout ce beau monde semble complice et animé d'une ferveur réjouissante. Par exemple Jean fait mine d'écraser une larme sur le splendide solo final de Michel sur "Looking for Something Else". MYSTERY exprime avec conviction leur conception d'un néoprog planant qui invite son auditoire à s'évader pour un voyage auditif dont on revient avec le sourire !
Durant deux heures vingt, nous aurons eu droit à treize titres dont cinq magnifiques extraits de "Lies and Butterflies" leur dernier opus.
PROGRAMME
Delusion Rain (Delusion Rain, 2015)
Something to Believe In (Lies and Butterflies, 2018)
The Scarlet Eye (Beneath the Veil of Winter's Face, 2007)
The Willow Tree (Delusion Rain, 2015)
The Sailor and the Mermaid (Beneath the Veil of Winter's Face, 2007)
Shadow of the Lake (Destiny?, 1998)
Looking for Something Else (Lies and Butterflies, 2018)
Dare to dream (Lies and Butterflies, 2018)
Where Dreams Come Alive (Lies and Butterflies, 2018)
Through Different Eyes - I) When Sorrow turns to Pain (One Among the Living, 2010)
Through Different Eyes - II) Apocalyptic Visions of Paradise (One Among the Living, 2010)
Through Different Eyes - III) So Far Away (One Among the Living, 2010)
Through Different Eyes - IV) The Point of No Return (One Among the Living, 2010)
Through Different Eyes - V) The Silent Scream (One Among the Living, 2010)
Through Different Eyes - VI) Dancing with Butterflies (One Among the Living, 2010)
A Song for You (Delusion Rain, 2015).
RAPPEL :
Chrysalis (Lies and Butterflies, 2018)
The Preacher's Fall (Beneath the Veil of Winter's Face, 2007).




Je leur fait dédicacer "Lies and Butterflies" que j'avais ramené à cet effet, mais j'ai tenu à les encourager en achetant "Delusion Rain" à l'échoppe.
MYSTERY avec ma P'tite Fée et nos p'tits suisses favoris

Voilà cette septième édition est finie ; j'imagine dans les esprits des organisateurs ce mélange de soulagement et de mélancolie. Personnellement, j'aurais apprécié que des musiciens s'entendent pour une réunion impromptue afin de jouer tous ensemble, en laissant la part belle à l'improvisation, un peu à l'instar de ce que le Crescendo arrive à faire, mais je suppose que cela impliquerait une envie de part et d'autre… Ce sera pour une autre fois ? Mais tout s'est bien passé, le public s'évapore dans la nuit et il faut déjà songer à tout remettre en place. Je continuerais volontiers à débattre de nos impressions avec les musiciens et les mélomanes encore présents mais la fatigue et la route en perspective me poussent à quitter les lieux… Sans doute pour y revenir, car la huitième édition a déjà une date attribuée ; avis aux mélomanes, ce sera le samedi 24 octobre 2020 !