Les billets d'entrée laids (des
vulgaires feuilles A4 avec un code barre), mais je ne me plains pas de mon
placement (zone sud en rangée basse, catégorie 2) ; je suis en face de la scène
sur une première rangée de sièges (personne pour se mettre debout devant moi).
Certes, c'est loin de la scène, mais bon de toutes façons au Stade de France on
est vite loin … Cette soirée revêt en outre une importance particulière pour
moi, mon fils cadet âgé de huit ans et demi (neuf en juillet), m'accompagne
pour son baptême du Feu ! Mais ce n'est pas le plus jeune, son voisin a cinq
mois de moins !!!
GOJIRA [19h00-19h30] : Ce groupe français classé dans le death/trash metal, ne parvient pas davantage à me séduire sur scène que par leur production. Ils me font l'effet de brutes épaisses. Je n'arrive pas à déceler de mélodie, ni de technicité particulière ; juste un vociraptör en guise de chanteur et une artillerie assourdissante et sans intérêt. Désolé pour eux, mais de toutes façons, il semble bien qu'ils se passent très bien de mon soutien puisqu'ils jouissent déjà d'une certaine estime dans le public.
Programme :
Oroborus
The Heaviest Matter of the Universe
Backbone
Flying Whales
L'Enfant Sauvage
Vacuity
THE KILLS [19h50-30h30]
: Groupe américano-britanique qui m'était inconnu jusque là. Ce couple
homme/femme jouerait du "garage-rock", d'après les spécialistes … Une
erreur de casting à mon avis pour cette grand'messe du metal. Je ne conserverai
pas un souvenir impérissable de cette musique qui m'a paru insipide.
Programme :
No Wow
Future Starts Slow
Heart Is a Beating Drum
Kissy Kissy
Pull a U
Black Balloon
Pots and Pans
Fuck the People.
Les sièges encore inoccupés pour les premières parties sont cette fois tous occupés et la partie centrale est bondée ! Reste bien de l'espace sur les côtés mais on peut dire de Metallica a fait le plein aujourd'hui. Je m'en réjouis car je n'aurais pas parié dessus en début d'année !
METALLICA [21h20-22h20]
: Après ce petit apéritif, somme toute (soyons positif) de nature à aiguiser
notre appétit, Les images et le son du film culte (le Bon, …) déclenche une
clameur justifiée ; enfin le début des bonnes vibrations !
Immédiatement, on reconnaît les
premières note de "Hit the Lights"
tant la sonorisation s'avère excellente ! Rarement entendu une telle qualité de
son au Stade de France !
Les trois autres titres des
années antérieures à 1986, me rendent heureux je les adore tous. Puis "Hell and Back" un titre extrait des
sessions d'enregistrement de leur dernier opus mais qui, n'étant pas inspiré du
feu de Dieu n'avait pas été retenu.
Vient le moment attendu ; la
reprise du "black-album". Idée originale, il est repris dans l'ordre
exactement inversé de l'opus ! Cela ne me dérange pas ; chacun des titres étant
parfaitement autonome ! Pas une faille, un vrai bonheur intégral.
Fin de cette belle parenthèse,
avec "Battery" il rappelle que nous sommes dans le monde du metal pur
et dur, celui qui ne passe pas ou peu sur les ondes ou dans les médias !
"One" permet au groupe
de placer une touche spectaculaire à un concert plutôt conventionnel sur la
forme (juste trois écrans diffusant les images des musiciens, pas ou très peu
d'images) en faisant claquer quelques pétard et s'élever quelques flammes.
Enfin, comme sur la dernière
tournée, c'est "Seek & Destroy"
qui clôt le concert ; les projecteurs du stade étant rallumés, et les ballons
estampillés étant lancés dans la foule ravie.
Les musiciens, généreux et ravis de partager leur émotion avec le public, semblent avoir du mal à quitter la scène du Stade. Remerciements et dons divers n'en finissent plus de retarder la sortie du reste du public encore présent pour ne rien rater de cette communion. Cette fin n'en est pas vraiment une, tant je suis certain que je les reverrai une dix-septième fois ! … and nothing else matter !
Programme :
Hit the Lights
Master of Puppets
No Remorse
For Whom the
Hell and Back
The Struggle Within
My Friend of Misery
The God That Failed
Of Wolf & Man
Nothing Else Matters
Through the Never
Don't Tread On Me
Wherever I May Roam
The Unforgiven
Holier Than Thou
Sad But True
Enter Sandman
Seek & Destroy.
Je n'ai pas acheté de tshirt ; en revanche j'ai acheté une
pisse d'âne imbuvable (soit disant de la bière) pour pouvoir emporter le verre
50cl spécial "Metallica au Stade de France". Franchement la classe :
tout noir avec le serpent.
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