Le concert de LEPROUS au Cabaret Sauvage a bouleversé
l’ensemble du public qui avait eu la chance d’y assister. En ce qui me
concerne, ce fut au moins l’un de mes meilleurs concerts de l’année, peut-être
même Le meilleur. Conscients d’avoir vécu un grand moment de musique, nous nous
attendions à devoir attendre de longs semestres avant de revivre une telle
expérience en compagnie de ces formidables scandinaves. L’annonce inespérée de
leur retour si proche ne permit aucun doute quant à notre détermination à
prendre l'engagement de nous aventurer dans cette profonde banlieue parisienne. Nous ne fûmes manifestement pas les seuls puisque le concert de ce soir est complet !
Au comble de notre bonheur le matin-même du concert, nous
apprîmes que Leprous est désormais à l’affiche du Midsummer festival à
Valkenburg (Pays-Bas) qui se tiendra le 20 juin prochain ! Une nouvelle
date cochée donc d'une croix rouge.
Reste à cibler la destination du jour, et à faire fi
de mes précédentes réticences…
L'Empreinte est un auditorium municipal érigé à la fin
de l’année 1999, composé notamment de deux salles ; celle qui accueille le
concert de ce soir peut accueillir 400 personnes. L’autre, 150. Ces vingt
dernières années j’ai souvent été tenté de m’y rendre, attiré par de nombreux groupes
de rock (du metal au rock progressif).
Pourtant habituellement prêt à traverser l'Europe pour voir mes artistes
préférés, l'accessibilité de cette salle située à 45 kilomètres de Paris s'est
toujours apparentée à une aventure compliquée.
Son accès est soi-disant facilité par la proximité de
la gare du RER D. En effet, si le trajet est relativement long (90 mn de bus,
tram et RER), l'aller peut être sympathique à condition de disposer
d'une marge de temps suffisante. Mais s'agissant du retour, c'est une autre
affaire… Passé une certaine heure, à moins d’écourter la soirée, le trajet
s'annonce plus aléatoire, avec d'hypothétiques trains et noctambus. Quant au
déplacement en voiture, c’est inverse ; en semaine, se rendre sur le site
à l’heure où beaucoup de salariés rentrent chez eux, nécessite la prise en
compte d’une circulation très encombrée, voire carrément bloquée. (Je viens de tester cette option à mes
dépends…) En revanche, une fois arrivé, une grande aire de stationnement
gratuit est relativement proche. (Mais je garantis que cette prétendue
proximité peut paraître très relative lorsque vous devez faire ce trajet sous les
hallebardes glaciales d’une pluie tempétueuse…) Le retour en fin de soirée est toutefois
rendu agréable par la disparition des importuns de la route. Alors certes, vous
me diriez qu’il me reste la marche à pieds ; oui c’est cela, bien sûr, mais un
parcours d’une quarantaine de kilomètres, soit environ 9 heures de marche,
n’est pas franchement de nature à me faire rêver, ni pour l’aller, ni pour le
retour…
Bref, cet auditorium me semble décidément peu
attractif, sauf à réveiller mes vieux fantasmes relevant de la science-fiction
en envisageant la téléportation. La présente expérience n'aura pu que me
confirmer mes craintes…
Et c’est bien dommage car une fois à l’intérieur, il
est vraiment très agréable. Un spacieux vestibule nous sépare de la salle ; il
accueille l’échoppe de produits dérivés. A l’intérieur, un vaste bar permet de
se désaltérer à prix modiques. La scène me parait relativement large, elle est assez
surélevée pour permettre un certain confort visuel. L'acoustique s’avérera excellente, à condition toutefois que le supposé ingénieur du son du groupe
soit à la hauteur (...).
Arrivés dans les circonstances susmentionnées, pile à
l’heure du début de concert de Maraton, nous manquâmes probablement un titre du
programme.
MARATON [20h00-20h25]. Ce groupe de rock progressif norvégien,
fondé en 2010, comprend Fredrik Bergersen-Klemp
(chant), Jon Vegard-Næss (guitare), Frank Røe (batterie), Vegard Liverød (basse), et Magnus Johansen (claviers). Je n'avais jamais
entendu parler d'eux mais il semble que le groupe se soit déjà placé au cœur
d'une polémique. Ils ont dénoncé la similitude de l'image de couverture de leur
monoplage paru en février 2018, "Blood
Music" (deuxième titre sur "Meta"),
avec celle de l'album "Bad Liar"
paru six mois plus tard, en novembre 2018 d'un autre groupe appelé Imagine
Dragons. Seule la coloration est différente. Maraton a pourtant acheté l'œuvre
d'un artiste appelé Beeple-crap, mais n'a aucun droit exclusif sur la photo... Ils
n'ont eu d'autre choix que de constater qu'ID avait aussi bon goût qu'eux…Voilà
pour la petite histoire…
Leur premier opus "Meta", paru le 26 avril 2019 est présenté ce soir. Mais, alors
que je n'étais pas encore arrivé dans la salle, Maraton a attaqué la soirée par
"Almost Human" un titre
paru en monoplage le 4 décembre dernier.
Durant les vingt-cinq minutes accordées au groupe, l’éclairage
est demeuré relativement sombre et aucun autre fond de scène qu’un M majuscule
n’est venu agrémenter la prestation. La scène était un peu réduite par le
dispositif des groupes suivants, mais les musiciens ne m’ont pas paru en
souffrir. Sauf peut-être le chanteur très agité qui est venu s’ébattre parmi
l'auditoire pour mieux le haranguer, se roulant même à mes pieds.
Je ne suis pas sûr que le type chargé de la sonorisation
soit susceptible de prétendre au titre d’ingénieur, car outre la nécessité de
porter des protections auditives pour contrer la puissance excessive, la perception
des instruments et de la voix ne fut pas toujours aisée. Et c’est bien
regrettable car la musique pop-rock de ces vikings m’a séduit par les
alternances de rythmes spasmodiques, saccadés et de mélodies finement ciselées.
Des caractéristiques qui ne sont pas sans rappeler les titulaires de l’affiche
de ce soir, voire même aussi, en filigrane, Muse pour certaines harmonies… Le
chanteur Fredrik Bergersen est très charismatique et enthousiaste ! Franchement,
j’ai beaucoup aimé et le public aussi, compte tenu de l’ovation finale.
A tel point que lorsque je me suis rendu à leur
échoppe (plus tard en fin de soirée), leur stock de CD était inopinément épuisé.
Tant pis pour eux. Mais tant mieux pour ma tirelire…
Six titres issus de leur premier opus :
PROGRAMME
:
Almost
Human (monoplage, 2019)
Change
of Skin (Meta, 2019)
Mosaic
(Meta, 2019)
Altered
State (Meta, 2019)
Seismic
(Meta, 2019)
Prime
(Meta, 2019)
Spectral
Friends (Meta, 2019).
KLONE [20h40-21h30]. Je pensais ne jamais avoir croisé le
parcours de ce groupe français. Récemment, par le biais de discussions sur les
réseaux sociaux, j'avais apprécié surtout leurs quatre derniers opus et, dans
une moindre mesure leur répertoire antérieur à 2012. C'est en débutant mes
recherches pour rédiger le présent récit que je me suis aperçu que KLONE figure
déjà dans la liste des concerts auxquels j'ai assisté ! Ils étaient invités par
Orphaned Land, le 7 novembre 2013 au Divan du Monde. Dans le cadre de leur
tournée "The Dreamer's Hideaway",
leur concert fut alors aux deux tiers basé sur le passé sombre et brutal de
leur répertoire. Seuls deux titres étaient issus du récent opus qui venait de
marquer un virage vers des sonorités sensées être plus accessibles à mes
oreilles… De cette époque seul le batteur a été remplacé mais en revanche leur
musique s'est singulièrement adoucie, en particulier au niveau du chant, tout
en demeurant lourde pour nous faire percevoir une profonde mélancolie. Leur
musique qui évoquait Gojira, Panthera ou Almighty, évoque désormais davantage des
sonorités proches de Black Sabbath ou d'Anathema.
Initialement formé en 1995 à Poitiers, sous le nom SOWAT,
le groupe prend un premier virage en 1999 en se renommant KLONE. Il se compose
actuellement de Guillaume Bernard (guitare,
depuis 1995), Yann Ligner (chant, depuis
2004), Enzo Alfano (basse, depuis
peu…ou Jean-Étienne Maillard depuis 2006 –infos
contradictoires, à vérifier-), Aldrick Guadagnino
(guitare, depuis 2012) et Martin Weill
(batterie, depuis 2019).
Leur septième opus (en faisant abstraction des deux
monoplages) "Le Grand Voyage"
est paru en 2019, il accentue le virage entamé en 2012 vers les atmosphères
mélancoliques du rock progressif.
Pour cette deuxième partie de soirée, le responsable
de la sonorisation fut beaucoup plus compétent ; un son puissant mais profond
et limpide. Idéal pour entendre distinctement les complaintes du chanteur
accompagnées par les musiciens très présents dans les harmonies.
Un éclairage à peine plus clair que pour Maraton,
laissait l'évidence au fond de scène constitué d'une image mouvante reprenant
la couverture du dernier opus. La scène n'est encombrée d'aucun autre outil que
ceux nécessaires, ce qui permet au bassiste et aux guitaristes de se mouvoir
sans retenue.
Leur prestation ne me semble pas comparable à
l'impression que j'avais ressentie en 2013. Ici leur musique me parait bien
plus convaincante, la puissance et les harmonies sont maitrisées. Yann Ligner ne
hurle plus, sa voix ne dispose pas d'une tessiture extraordinaire mais elle est
posée, son timbre est profond. Son chant n'en est que plus obsédant. Les autres
musiciens ont conservé leur efficacité et leur vigueur.
La réaction du public ne se fait pas attendre, et le
groupe bénéficie de belles ovations entre les titres. A cet égard je trouve
regrettable que Yann ne cherche pas davantage de complicité avec son public
francophone. Il me parait déjà regrettable que les textes ne soit pas en français
(avis politiquement incorrect que
j'assume totalement), je trouve donc dommage de se priver d'un minimum de
communication. Tout juste a-t-il brièvement évoqué leur précédent concert dans
cette salle. Mais, bon, le concert est réussi et l'auditoire acclame légitiment
cette prestation qui en appelle d'autres…
Très logiquement dans leur démarche actuelle, les huit
titres interprétés ce soir ne remontent guère avant l'année 2012. Quatre titres
sont issus du dernier opus.
PROGRAMME
:
Yonder
(Le
grand voyage, 2019)
Rocket
Smoke (The Dreamer's Hideaway, 2012)
Breach
(Le
grand voyage, 2019)
Sealed
(Le
grand voyage, 2019)
Grim
Dance (Here Comes the Sun, 2015)
Immersion
(Here Comes the Sun, 2015)
Nebulous
(Here Comes the Sun, 2015)
Silver
Gate (Le grand voyage, 2019).
LEPROUS [22h00-23h40]. C'est fort heureusement dans la même
configuration qu'en novembre dernier que nous retrouvons le groupe norvégien qui
a été fondé en 2001 par Einar Solberg et Tor Oddmund Suhrke. Je rappelle donc
qu'Einar Solberg (chant, claviers,
depuis 2001) et Tor Oddmund Suhrke
(guitares, chœur, depuis 2001), ont finalement été rejoints par Baard Kolstad (batterie, depuis 2014), Simen Børven (basse, chœur, claviers
occasionnel, depuis 2015) et Robin Ognedal
(guitares, chœur, depuis 2017). Le violoncelliste canadien Raphael Weinroth-Brown est toujours présent sur
cette tournée (il contribue aux activités
du groupe depuis 2017).
Ce concert prolonge la tournée promotionnelle pour
leur sixième album "Pitfalls",
paru le 25 Octobre 2019. Voilà ainsi la huitième occasion qui m'est offerte de
les voir sur scène en plus de dix années. Symptôme notable de mon état d'esprit
à leur égard : sur la tournée "Pitfalls"
je les aurai donc vus quatre fois (Raismesfest, 15/09/19 ; Cabaret Sauvage, 12/11/19
; Empreinte, ce soir ; et Midsummer, 20/6/20). Seul Steven Wilson pourrait se
vanter de m'avoir ainsi attiré sur une même tournée !
Soutenu par une acoustique excellente, le titulaire de
la console nous a délivré une sonorisation excellente, quoiqu'un peu puissante.
Mais mes protections auditives ont aisément corrigé le tir. En tout état de
cause, comme disait le fêlé (et pas que
du tympan) Ted Nugent : "If it's
too loud, you're too old".
L'éclairage nous a semblé plus lumineux qu'à l'automne
dernier ; Einar aura probablement dû entendre les plaintes des photographes !
En fond de scène, un écran, pas très actif, diffusait de rares images, le plus
souvent celle de la couverture de "Pitfalls".
L'espace de la scène semble toujours trop étroit pour
ces vikings particulièrement expansifs et agités mais je les ai déjà vus se
contenter de moins que ce dont ils disposent ce soir !
Au travers de ses entretiens et de ses chansons on peut
entrevoir une partie de la personnalité d'Einar, qui me parait touchante.
Derrière sa robustesse de viking se cache un être extrêmement sensible. Cette
sensibilité perceptible à l'écoute des chansons devient évidente en le voyant
s'exprimer sur scène. Avec une tessiture remarquable et un timbre puissant, il parvient
à manifester toute une gamme de sentiments, le plus souvent mélancoliques ou
dépressifs il est vrai. Mais, si ses textes sont souvent le reflet d'un vécu,
il n'oublie pas qu'il doit son salut notamment à son public. Son aisance à
dialoguer avec son auditoire s’accroît au fil des tournées, et on sent bien
qu'il cherche à établir un lien (bien que relatif) de complicité. Ce soir il a
fait mine d'accepter la sollicitation d'un admirateur du premier rang qui
voulait entendre un titre des débuts du groupe ; quelques notes jouées avec son
clavier ont enthousiasmé les admirateurs les plus exigeants et fait sourire Tor,
son vieux complice. Mais le temps imparti est trop court pour s'attarder à
sonder les avis, et je comprends que la sollicitation de ses cordes vocales est
telle qu'il ne pourrait perdurer au-delà d'un délai raisonnable...
Comment rendre compte d'une telle prestation qui (comme d'autres, bien sûr) se vit
davantage qu'elle ne se raconte ? Certes c'est cependant la redoutable vocation
de tout journaliste à qui je laisse tout l'art de le faire avec les détails
requis. De mon très modeste point d'écoute, je ne peux qu'affirmer que le
cadre, les participants (musiciens et auditoire), l'atmosphère ; tout a contribué
à faire de cette soirée un nouveau moment exceptionnel, après celui de
novembre. Difficile de comparer les deux événements ; il reste à Leprous trois
dates avant la fin de cette tournée. Une période avec ses avantages (maîtrise
totale des titres) et ses inconvénients (une
à peine perceptible usure naturelle et légitime au regard des dates de cette deuxième
tournée européenne ; entre le 8 et le 1er mars inclus, ils ne
s'accordent que quatre dates de repos, les 16, 23, 27 et 29). A l'instar de
Monsieur Steven Wilson, leur exigence de la perfection est telle que je peine à
distinguer d'hypothétiques erreurs. Ici comme lors de mes autres récits,
j'assume ma part de subjectivité, je persiste à me complaire dans l'univers de
Leprous. Certains m'ont fait observer à l'issue du concert au Cabaret que le
groupe avait failli sur tel ou tel point, mais je ne m'en étais même pas aperçu
car totalement subjugué et emporté par l'émotion. Tout comme ce soir. Mon
exposé n'ayant d'autre objectif que d'inscrire mes modestes impressions pour ne
rien omettre avec le temps, je laisse à mes lecteurs potentiels le soin de se
laisser tenter pour aller vivre l'expérience Leprous lors de leur passage dans
nos contrées.
Le maintien durable du violoncelliste Raphael
Weinroth-Brown au sein du groupe, avec lequel l'entente me semble parfaite, serait
de bon augure tant sa présence et ses interventions constituent un apport à
la qualité intrinsèque des morceaux. Malgré trois claviers sur scène, il
parvient à imposer ses sonorités si particulières qui vous prennent aux tripes.
De surcroît, il n'hésite pas à venir à l'avant de la scène comme pour mieux
asséner ses coups d'archet. En musicien complet, il assume également la partie
de clavier sur un titre.
Au-delà des multiples observations techniques qui
pourraient être soulignées, ma p'tite Fée m'a justement fait remarquer l'étonnante
guitare à huit cordes dont se sert Tor Oddmund Suhrke. Du coup, en curieux nous
avons fait des recherches pour identifier l'instrument. Il utilise des guitares
Aristides
depuis quelques années. Issues d'une société néerlandaise qui fabrique des "guitares à partir de leur propre formule
secrète, un matériau synthétique appelé Arium". Sur scène, il s'agit
du modèle appelé 080S dont les frettes
sont disposées en éventail. C’est la première guitare qu'il a spécialement
conçue pour lui. (source : https://www.musicradar.com/news/me-and-my-guitar-leprouss-tor-oddmund-suhrke?fbclid=IwAR2JkVcrI6-jk0P3dEq-8lxfcFa9SL-jRdC3f7zKwQmD1hQxzsTUCJ-mvbs).
La réaction du public autour de moi importait peu tant
j'étais sur mon nuage, mais je crois bien pouvoir affirmer que la force des
esprits réunis était tout particulièrement puissante et communicative. Les
sourires ébahis des admirateurs déjà convaincus et des novices venus découvrir
cette perle du monde progressif étaient de toute évidence la preuve que LEPROUS
est déjà capable d'émerveiller, mais a vocation à devenir encore plus fabuleux.
Ils sont encore jeunes, l'avenir leur appartient.
Les titres du programme maintiennent légitiment six titres
phares de leur dernier opus. Mais la liste diffère légèrement de celle de
novembre, avec l'insertion de Stuck, The Valley, The Flood, MB. Indifferentia,
The Price et Slave. Le râleur de service, rôle dans lequel je confesse me
vautrer trop souvent, pourrait se plaindre de l'absence de "Golden Prayers" déjà écarté en
novembre, mais bon, je n'ai pas boudé pour autant mon plaisir. Tous les titres
furent source de bonheurs intenses, et je souligne tout particulièrement "Alleviate" et davantage encore
"Distant Bells" qui m'a
fait perdre le sens des réalités, ma tête dans le sac-à-poussières et les
neurones explosés. Est-ce bien raisonnable, à mon âge ?
PROGRAMME
:
Below (Pitfalls, 2019)
I Lose Hope (Pitfalls, 2019)
Stuck (Malina, 2019)
The Valley (Coal, 2013)
The Flood (The Congregation, 2015)
From the Flame (Malina, 2019)
Observe the Train (Pitfalls, 2019)
Alleviate (Pitfalls, 2019)
MB. Indifferentia (Bilateral, 2011)
Distant Bells (Pitfalls, 2019)
RAPPEL
The Price (The Congregation, 2015)
Slave (The Congregation, 2015)
The
Sky is Red (Pitfalls, 2019).
Nous nous attardons en bavardages avant de quitter les
lieux. Ce qui me permet d'approcher Raphael Weinroth-Brown, qui m'a paru très
timide et d'une douceur étonnante, alors que sur scène il dégage une telle
conviction avec son violoncelle. Je me suis permis de lui adresser les
compliments mérités pour sa participation à cette tournée. Les membres de
Leprous se faisant désirer, nous avons dû mettre les voiles afin de rentrer à
une heure acceptable pour ce jour de semaine.