vendredi 14 février 2025

ARCHIVE - Le Zénith (Paris 19) – les vendredi 14 et samedi 15 février 2025.

C'est assez rare pour être souligné, voilà des artistes anglais francophiles. En tous cas assez reconnaissant envers notre public pour le dire, le répéter et le prouver par des tournées qui n'omettent jamais de passer par nos villes provinciales françaises, ainsi que Paris. La comparaison peut paraitre mesquine et non appropriée, mais au regard des tournées européennes précédentes, ils semblent plus populaires chez nous que chez eux ; décidément nul n'est prophète en son pays…

Bref, "Classic Albums Live Tour 2025" proposent plusieurs villes étapes mais certaines ont le privilège d'accueillir le groupe pour deux dates ! Pour notre bonheur, Paris en fait partie ; le premier jour est consacré à l'évocation de "You All Look the Same to Me" (paru le 12 mars 2002) et de "Noise" (paru le 23 mars 2004). Puis le samedi, dédié à "Controlling Crowds I-IV" (paru en deux volets les 30 mars et 19 octobre 2009).

Le groupe fait savoir : "Ce sera une expérience unique pour nous, jouer les quatre albums en concert sera une joie et un voyage extraordinaire. Nous avons tellement évolué en tant que groupe depuis que nous avons enregistré ces albums, c'est une opportunité de revisiter les chansons que tant de nos admirateurs aiment, et de les présenter en concert d'une manière que nous n'aurions pas pu faire auparavant. Ce seront des concert très spéciaux, dans une salle que nous aimons et dans une ville que nous portons dans nos cœurs". Le site nous informe que le collectif, originaire du Sud de Londres, interprétera les quatre albums classiques dans leur intégralité pour la toute première fois lors de deux concerts à Paris, au Zénith.

Dès le 18 avril 2024, compte tenu de ma récente conversion (novembre 2023), nous nous sommes procurés nos Sésames pour les deux jours parisiens, option fosse. Mais dans un élan généreusement prosélyte, ma P'tite Fée a flanqué le virus à Julien, mon fils cadet.

Nous nous présentons ainsi tous trois à cette première soirée, dans un Zénith plein comme un œuf (La fosse était réputée au complet depuis quelques semaines, des places assises ont encore été récemment vendues).

MON CONTEXTE. Ces Anglais occupent une place un peu particulière dans mon univers musical. Je les ai connus un peu tardivement, par le biais de conversations sur un forum musical, vers la fin des années deux mille, sans avoir été réellement séduit (doux euphémisme). Histoire de ne pas mourir idiot, un peu obligé donc, je suis allé les voir une première fois en concert au Zénith de Paris, le 30 octobre 2015. Cette première expérience ne m'avait pas convaincu du tout ; j'aurais volontiers abandonné l'affaire. Mais, c'était sans compter avec l'obstination de la ma P'tite Fée qui ne comprenait pas mon étanchéité au phénomène. Dans une démarche de bienveillance et de don de soi, j'ai donc postulé de nouveau en me rendant à la Seine Musicale le 16 mai 2019, mais hélas sans que mon sentiment n'ait davantage évolué. Toujours aussi dévoué corps et âme, par courtoisie j'accompagne cependant Madame une troisième fois au Palais Omnisport de Bercy le 24 novembre 2023, et là… Halleluja ! (ici) La Porte s'ouvra enfin. Il faut dire que nous étions idéalement placés, dans un confort visuel et auditif absolu.

Le Bélier que je suis a ensuite dû accomplir quelques efforts d'introspection active, pour reconnaitre que ces musiciens possèdent un certain don pour emporter leur auditoire, tout au moins en concert. Attention hein, l'écoute de leurs disques me semble encore aléatoire. Si je me suis plus ou moins adapté aux sons électro-technoïdes, je demeure très allergiques aux sonorités dites "trip-hop", rappeuses, qui demeurent quoi qu'il en soit inscrit dans leur gène, c'est leur ADN. A l'inverse, beaucoup de titres m'emportent très haut ; en gros, tout ceux qui se rapprochent de l'univers du rock progressif qui me rappellent PINK FLOYD ou ANATHEMA. A cet égard, leur récent opus "Call to Arms & Angels" paru le 29 avril 2022 me parait vraiment très réussi.


BREF RAPPEL BIO. ARCHIVE fut fondé en 1994 par Darius Keeler (53 ans, claviers, effets sonores, échantillonnages) et Danny Griffiths (54 ans, claviers, effets sonores, échantillonnages). Depuis que Darius Keeler et Danny Griffiths ont rencontré Dave Pen, puis Pollard Berrier, puis Maria Q, ARCHIVE se définit comme un "collectif" et non comme un groupe ; cette définition sémantique de leur collaboration vise sans doute à ménager les susceptibilités entre les artistes, mais quoiqu'il en soit nous avons bel et bien devant nous un authentique groupe de rock composé de huit musiciens, recrutés au fil de ses tournées et enregistrements.

Autour de ce duo, nous trouvons ce soir Steve Barnard (57 ans, batterie depuis 2001), Dave Pen (47 ans, guitare, chant depuis 2004), Pollard Berrier (46 ans, chant, guitare depuis 2005), Jonathan Noyce (53 ans, basse, claviers depuis 2007 ex-JethroTull et ex-GaryMoore), Mike Hurcombe (guitare depuis 2014).

Les voix féminines font l'objet de mouvement d'effectifs que certains parmi les anciens admirateurs déplorent. Maria Q (chant, chœurs depuis 2001) et Holly Martin (chant depuis 2015), qui étaient encore présentes en 2019, disposaient en effet d'un charisme et d'une voix différente. Pour ma part, je retrouve avec plaisir Lisa Mottram (chant, depuis 2022) ; sa grâce, la fragilité exprimée par son timbre de voix me séduisent.


JOUR 1 : vendredi 14 février.

Nous présentons dans une des files d'attentes (la moins longue, en petits futés) quelques minutes avant l'ouverture.

Ouverture des portes à 18h30

Nous parvenons à nous placer dans les premiers rangs. Situation satisfaisante moins pour mon confort que pour celui de ma P'tite Fée qui évitera la présence de géants pour obstruer son champs de vision ! Nous sommes ainsi casés au pied du pupitre de Pollard, au centre gauche, donc. Il restera à patienter jusqu'au début de la prestation d'un premier groupe, ce qui est notre première surprise du soir.

Je pensais à tort que la soirée serait exclusivement consacrée à un programme a priori déjà bien chargé…

BLACK DOLDRUMS [20h00-20h30]. https://blackdoldrums.bandcamp.com/

Méconnaissant totalement l'existence de ce trio, je consulte a posteriori leur biographie. J'apprends ainsi que BLACK DOLDRUMS est, à la base, un duo originaire de la banlieue Nord de Londres, composé de Kevin Gibbard (chant, Guitare) et Sophia Landers (batterie). Ils évoluent dans le registre "shoegaze". Mais qu'est-ce donc ? Renseignement pris, "la musique shoegazing est caractérisée par l'usage significatif d'effets de guitare, et de mélodies vocales indiscernables se mêlant à un son créatif (?) de guitare". D'autres qualificatifs fleurissent à propos de leur univers, comme " psychwave " ou encore "une forme contemporaine de post-punk gothique, à la psychologie sombre" …Toujours est-il que pour ce soir au moins, le duo s'est adjoint un bassiste, sans doute Matt Holt.

Un premier album, "Dead Awake" est paru le 11 mars 2022. Un récent album "In Limerence" est paru le 18 octobre 2024.

Bon, les présentations étant faites, je ne vais pas tourner autour du pot ; leur musique m'a semblé dépressive mais supportable tant que l'auditeur n'y cherche pas de valeur technique particulière, rien de "créatif". Or, mes oreilles formées à une certaines exigence de complexité mélodique n'ont pas trouvé là de quoi satisfaire mes envies, et je me suis donc assez vite ennuyé ; des accords basiques à tous les niveaux, basse, batterie, guitare. Ce n'est pas insupportable, juste …lassant. Heureusement pour ces joyeux drilles (pas un sourire, les pauvres semblent vraiment proches du suicide), ils auront bénéficié d'une bonne sonorisation, d'un éclairage correct et aussi d'un public bienveillant. Heureusement pour nous, la prestation n'aura duré qu'une demi-heure.

PROGRAMME
(à déterminer)


ARCHIVE [21h00-23h10]

En dépit de la réelle révélation que m'a apporté leur concert de novembre 2023, je ne peux cependant pas prétendre me ranger parmi les admirateurs inconditionnels d'ARCHIVE. Ainsi, le programme rétrospectif de cette soirée, et donc la mise à l'écart notamment du dernier opus, pouvait me laisser craindre quelques retours d'impressions mitigées.

Cette prestation m'a pourtant bel et bien séduit. Bien davantage que les premières auxquelles j'avais assistées, mais toutefois un peu moins que celle de Bercy (novembre 23). En effet, les voluptés familières à ma progosphère ont, cette fois, logiquement laissé davantage de place aux aspects plus électro ; ce qui a créé quelques séquences de nature à me laisser perplexe. Heureusement, nous avons évité le pire, qu'aurait constitué une évocation trop appuyées de ce qui est convenu d'appeler la "musique (?) urbaine". Non, au lieu de cela, nous avons eu droit à un amalgame désordonné des titres les plus légitimes selon moi, issus des années 2002 à 2004.

Mon emplacement m'a cette fois permis de bien observer la partition du guitariste, Mike Hurcombe positionné discrètement au fond de la scène. J'ai ainsi pu davantage mesurer son talent, réaliser l'importance de ses interventions, dans un univers il est vrai submergé de sons synthétiques.

Les deux claviers, maitres du jeu, ne semblent pas se regarder, mais supervisent l'ensemble, chacun avec sa personnalité. A notre gauche, Darius Keeler est le plus exubérant et agité, outre sa partition dont il s'acquitte avec maitrise, il sort fréquemment de son périmètre pour gesticuler aux rythmes du batteur comme pour accentuer sa frappe, tel un chef d'orchestre ! A notre droite, Danny Griffiths est plus introspectif, concentré et statique.

Si les claviers constituent une pièce maitresse à cette musique, le chant est un élément déterminant. Dave Pen le personnage écorché vif, révolté, et Pollard Berrier le personnage apaisant, mélancolique, se partagent magnifiquement l'essentiel du répertoire. Cependant, je reste séduit par le chant plaintif, mélancolique, puéril de Lisa Mottram qui apporte sa fausse fragilité dans cet univers tourmenté. Je dis "fausse" fragilité car durant le refrain de "Pulse", comme un cri de détresse, son phrasé a été réellement répété de très nombreuses fois, et non pas mis en écho ; ce qui nous a tous impressionné ; le public en a ovationné la performance.

Le batteur et le bassiste s'acquittent efficacement de la redoutable mais essentielle responsabilité de garantir la ponctualité de cet ensemble tumultueux.






La sonorisation m'a semblé parfaitement équilibrée, chacun des huit pupitres furent constamment audibles, et elle fut cependant suffisamment puissante pour entretenir une humeur festive. L'éclairage est savamment ordonné pour les atmosphères alternativement festives, sombres ou mélancoliques ; les illuminations par le bas et par le fond de scène ont largement contribué aux ambiances inquiétantes et/ou oniriques, en ciblant les pupitres ou au contraire en créant des ombres.

Sans surprise, les chansons qui m'ont le plus emporté furent "Again" et "Fuck U", mais bien d'autres tels que "Waste" furent d'irrépressibles tourbillons, dont mes muscles endoloris se souviennent encore au moment de la présente rédaction. Sans oublier les moments de grâce et apaisés.

Ma P'tite Fée fut inaccessible durant tout le concert, sur son nuage ; agitée, désarticulée, hors sol. Son sourire béat masquait pourtant une frustration anecdotique, celle ne pas avoir entendu d'autres titres encore ; ceux des albums forcément exclus de la démarches annoncée. Sourire béat aussi sur le visage de mon Julien, pour qui le concert de ce soir fut exceptionnel en tous points. Voilà un fan assumé.

Nous étions entourés d'un public hétéroclite, heureux et volontairement abandonné aux mélodies ensorcelantes. Je fus impressionnés et humble de constater la connaissance des paroles souvent chantées par les admirateurs visiblement complices. Je ne pouvais cependant pas m'empêcher d'imaginer que la plupart d'entre eux ne réalisent certainement pas qu'au-delà de la notoriété de leur groupe favori, il existe un monde parallèle et pas si éloigné, dans lequel ils pourraient tout autant s'épanouir (je parle du rock progressif bien sûr, constitué de tellement de groupes talentueux mais méconnus). Mis à part un ou deux resquilleurs "pousse-toi-de-là-que-je-m'y mette" contre lesquels il fallait s'imposer d'office, aucune bousculade cependant.

ARCHIVE me semble avoir perçu ce soir encore combien il est manifestement admiré par le public parisien, dont les acclamations bruyantes semblaient réclamer encore davantage, même après un concert de cent trente minutes !

F Contrairement à l'annonce promotionnelle de la tournée, ce n'est pas l'intégralité des quatre albums qui sera interprétée.

PROGRAMME - JOUR 1 : Noise & You All Look the Same to Me

Des deux albums, sont présentés seize titres ; huit issus des onze de "Noise" et huit parmi les quatorze de "You All Look the Same to Me".

  1. Get Out (Noise, 2004)
  2. Numb (You All Look the Same to Me, 2002)
  3. Sleep (Noise, 2004)
  4. Noise (Noise, 2004)
  5. Love Song (Noise, 2004)
  6. Meon (You All Look the Same to Me, 2002)
  7. Now and Then (You All Look the Same to Me, 2002)
  8. Finding It So Hard (You All Look the Same to Me, 2002)
  9. Fool (You All Look the Same to Me, 2002)
  10. Conscience (Noise, 2004)
  11. Waste (Noise, 2004)
  12. Pulse (Noise, 2004).

RAPPEL :

  1. Goodbye (You All Look the Same to Me, 2002)
  2. Again (You All Look the Same to Me, 2002)
  3. Hate (You All Look the Same to Me, 2002)
  4. Fuck U (Noise, 2004).

 

Cette soirée ne pouvait pas tomber dans l'oubli, et je me rends à l'échoppe pour offrir à mon fils le (très joli) t-shirt (35€) de la tournée, ainsi qu'un patch (10€) pour ma P'tite Fée.


JOUR 2 : samedi 15 février.

Nous arrivons approximativement au même niveau que la veille dans une des files d'attentes quelques minutes avant l'ouverture.

Ouverture des portes à 18h30

Cependant, nous sommes placés un peu plus éloignés de scène (à cinq ou six rangs), mais dans le même secteur et un très bon confort de champs de champs de vision ! Nous sommes ainsi casés au pied du pupitre de Darius Keeler, à gauche, donc. Si la fosse est réputée pleine, les gradins sont moins remplis que la veille. Je ne comprends toujours pas cette politique de vente des emplacements…

On constate alors que la première partie sera identique à celle d'hier.

Anecdote amusante assez rare de la vie en fosse. Je l'ai déjà raconté, le public d'ARCHIVE est globalement respectueux et sympathique. Mais il y a toujours le resquilleur, l'impoli, le sans-gêne qui se permet d'arriver tard et qui pense malgré tout disposer du droit de s'incruster devant ceux, petits et grands, qui ont attendu patiemment avant lui. La plupart du temps, on se laisse faire, agacé mais résigné. Cette fois, un type assez baraqué vient se planter devant une fille de taille inférieure ; Elle ne se laisse pas faire, et assez rapidement un mouvement solidaire s'instaure en sa faveur. Le mec, qui feignait ne pas comprendre, est porté fermement vers l'arrière. En participant à cela on se dit que la société n'est pas totalement perdue !

BLACK DOLDRUMS [20h00-20h30]. https://blackdoldrums.bandcamp.com/

Serait-ce l'effet de répétition ? Le fait est qu'avec ma P'tite Fée nous apprécions mieux la prestation, cette fois. Non pas que les musiciens aient été touchés par la Grâce entre temps, car les éléments demeurent très basiques. Ce serait plutôt notre état d'esprit qui était sans doute plus ouvert et moins impatient que la veille. Oui ce trio délivre un rock sombre plutôt efficace et entrainant ; mais on l'imagerait mieux dans un club.

Petite anecdote ; les sourires qui faisaient tant défaut hier, étaient présent ce soir, les musiciens semblaient soulagés, en particulier la jolie Sophia.

ARCHIVE [21h00-23h05]

Une bonne première demi-heure m'a emporté avec un réel bonheur. L'album "Controlling Crowds" montraient ses meilleurs atouts. Le titre "Bullets" que j'attendais avec une impatience non dissimulée, n'a pas déçu, puissamment enivrant. Ensuite, les cadences entrainante et mélodies entêtantes m'ont convaincu de la pertinence de ma présence à cette seconde soirée. Petite anecdote, je n'ai pas reconnu Dave Pen immédiatement car, habituellement ébouriffé vers l'avant, il avait cette fois tiré ces cheveux en arrière. Mais sa voix et son allure ont rapidement confirmé le personnage !


Toutefois, la sélection des chansons prévues étaient de nature à me laisser craindre ce qui est arrivé ; de trop larges segments accordés à leurs influences urbaines. Lorsque le rappeur Jimmy Collins (24vision), un blond personnage de petite taille, apparait sur la scène pour "Quiet Time" je réalise que je vais passer un moment crispant. Je ne m'y ferais jamais ; cette façon méprisante de parler de manière saccadée exprimée avec des allures simiesques… Bien qu'accompagnée par des instruments, cela ne me semble pas correspondre à de la musique. Pis, tant qu'à être là, il enchaine avec "Bastardised Ink" qui me parait tout aussi navrant. Visiblement je devais être un des seuls de l'assemblée à me sentir mal à l'aise pendant ces périodes, car l'ambiance semble monter d'un cran. Je me sens seul.

Fort heureusement le monsieur finit par s'écarter pour laisser ARCHIVE exprimer une humeur plus poétique en présence de la belle et émouvante Lisa Mottram sur "Collapse/Collide". Il aura de nombreux moments de pure beauté, tels que notamment "Come On Get High" ou " Chaos ".

Le reste du concert sera pour moi une succession de moments absolument divins, interrompus par des segments urbains du plus mauvais gout. Décidément, ARCHIVE restera pour moi un groupe à part, que je saurai toujours apprécier … mais partiellement.

Nonobstant, calmé par ces ruptures malheureuses et inopportunes, j'ai pu ainsi me concentrer sur les talents individuels et confirmer leur maitrise de leurs jeux respectifs. Je n'oublie pas leurs supports ; l'ingénieur du son doit être d'un excellent niveau pour produire de tels sons avec un tel équilibre ! Je n'ai eu aucunement besoin de protection auditive et pourtant la puissance était là, mais juste maitrisée. Le chef éclairagiste dispose d'un talent remarquable également. Les couleurs, les nuances et les ombres, tout est parfaitement mis en valeur. C'est du grand Art !

Cet ensemble produit un rappel final toujours aussi chaotique que le reste, à savoir un début somptueux "Pills", avant une chute dans les méandres rappées "Lines", avant de revenir à la douceur avec "The Empty Bottle", "Remove", puis de s'engager en crescendo vers un maelström étourdissant "Dangervisit". Enorme sensation finale, vraiment.

Je me sens agacé et frustré car franchement le concert de ce soir aurait pu me paraitre encore supérieur à celui d'hier, qui était déjà d'un haut niveau, mais j'ai malheureusement été refroidi par le choix d'interprétations qui demeure bien entendu du ressort des artistes, mais qui ne me convient pas. A chacun sa came.

PROGRAMME - JOUR 2 : Controlling Crowds & Controlling Crowds IV

De ces albums, sont présentés vingt titres ; treize issus des dix-sept de "Controlling Crowds" et sept parmi les onze de "Controlling Crowds IV".

  1. Controlling Crowds (Controlling Crowds, 2009)
  2. Bullets (Controlling Crowds, 2009)
  3. Kings of Speed (Controlling Crowds, 2009)
  4. The Feeling of Losing Everything (Controlling Crowds IV, 2009)
  5. Blood in Numbers (Controlling Crowds IV, 2009)
  6. Quiet Time (Controlling Crowds, 2009)
  7. Bastardised Ink (Controlling Crowds, 2009)
  8. Collapse/Collide (Controlling Crowds, 2009)
  9. Clones (Controlling Crowds, 2009)
  10. Words on Signs (Controlling Crowds, 2009)
  11. Whore (Controlling Crowds, 2009)
  12. Come On Get High (Controlling Crowds IV, 2009)
  13. Chaos (Controlling Crowds, 2009)
  14. Razed to the Ground (Controlling Crowds, 2009)
  15. Funeral (Controlling Crowds, 2009).

RAPPEL :

  1. Pills (Controlling Crowds IV, 2009)
  2. Lines (Controlling Crowds IV, 2009)
  3. The Empty Bottle (Controlling Crowds IV, 2009)
  4. Remove (Controlling Crowds IV, 2009)
  5. Dangervisit (Controlling Crowds, 2009).


 


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