Grâce à la ténacité et la passion de Thomas,
Jean-Michel et leurs compagnes respectives, ce beau festival continue d'exister
en dépit de bien des désillusions, des renoncements et, heureusement, des
espoirs maintenus. Sans cette maudite Pandémie, cette huitième édition aurait
dû se tenir le 20 octobre 2020. Reportée au 23 octobre 2021, elle fut de
nouveau reportée à ce 22 octobre 2022. De surcroît, j'ai bien failli manquer cette
édition pour des raisons personnelles ; je n'ai pu m'y engager que le 2 octobre
dernier ! A force de persévérance et de patience, le microcosme de fidèles
mélomanes s'est ainsi à nouveau réuni pour notre culte commun. Ce sera mon
cinquième et dernier festival de la belle année musicale 2022.
La biographie du site PROG EN BEAUCE nous indique que
la première édition s'est jouée "à
guichet fermé" le 26 octobre
2013 dans la petite salle "Rive
Droite" de Nogent-Le-Roi. Les trois années suivantes, le festival a
trouvé un lieu plus spacieux à Villemeux-sur-Eure. Depuis le 29 octobre 2017,
il se tient désormais dans la salle Maurice Leblond de Pierres, en partenariat
avec la municipalité.
C'est à cette occasion que j'ai assisté à ce festival
pour la première fois ! Il s'agissait pour moi surtout de revoir LAZULI. Depuis,
je réserve cette période du calendrier pour l'événement. Je n'ai toutefois pas
été en mesure d'assister à l'édition 2018, ce qui m'a privé d'anticiper ma
dévotion pour MOSTLY AUTUMN. La VIIème édition en 2019 a confirmé mon
intérêt pour cet événement. Puis, dans un contexte encore pandémique, l'organisation
du PeB a eu toutefois l'énergie de réunir les affamés de musique, le 23 octobre
2021, pour une soirée de concerts avec LAZULI en tête d'affiche ; ce fut encore
une soirée très réussie !
La musicothérapie, c'est important. Les amis aussi. Ces
rendez-vous constituent une belle occasion de les retrouver, parfois venus de
loin. Pour parfaire ses retrouvailles, il est des traditions qui se respectent
et s'inscrivent dans la durée ; pour la deuxième fois consécutive, un déjeuner
au restaurant du coin (non, je ne dirai
pas lequel ! la carte est un pur régal, mais l'endroit dispose de peu de places
!) permet d'entamer l'après-midi dans les meilleures conditions ! Notre microsociété
vient d'ouvrir une nouvelle parenthèse salvatrice dans ce monde de brutes, pour
échanger avec passion nos découvertes, nos émotions musicales, nos objectifs de
concerts et festivals… L'organisation tient à cet égard à rappeler qu'un des nôtres
a disparu cet été ; un hommage à Eric Bouillette (Nine Skies) est brièvement
rendu.
Cette VIIIème édition éveille la curiosité,
elle reste internationale et attractive en présentant quatre groupes venus respectivement des Hauts-de-France, de Finlande,
de Pologne, et de Grande-Bretagne. Trois groupes sont déjà montés sur les
planches devant moi ; ma découverte du
jour viendra de l'Est !
Points communs à l'ensemble de la soirée, le fond de la
scène est occupé d'un écran disponible pour tous les groupes pour présenter
images et illustrations. Le dispositif d'éclairage leur a permis une équitable
répartition des moyens.
(Ouverture
des portes 14h30)
AMARTIA [15h40-16h25]
AMARTIA est un groupe de rock français (Lille), mais
anglophone, d'abord fondé en tant que quatuor à l'aube du nouveau millénaire
par Vincent Vercaigne (guitares,
chœurs, claviers, programmation), Marielle Duroule (chant), Nicolas Sion
(basse), et Vincent Duparcq (batterie, percussions). Leur premier album
intitulé "Maïeutics" est
sorti en 2002.
Leur discographie présentait quatre albums aux
influences variant du rock progressif au métal atmosphérique, quand j'ai
assisté à leur concert lors du Raismesfest, le 14 septembre 2008. J'étais encore laconique dans mes récits de
l'époque, mais j'indiquais : "Ces
chti jouent un rock progressif accrocheur. La chanteuse Britta a du coffre, les
musiciens talentueux, et leur album "Délicately" est sans doute à
découvrir. A suivre. http://www.myspace.com/amartia".
Cyril Carrette accompagnait déjà Vincent Vercaigne. Ce troisième album "Delicately", est paru le 1er
décembre 2008.
Avec son sixième opus empreint d'une ambiance plus
apaisée et atmosphérique, AMARTIA semble s'ancrer dans la scène progressive ; "Daylight Beauty" est paru le 12 mars 2021. Vincent Vercaigne (guitares, chœurs), est actuellement
entouré de Cyril Carrette (claviers),
Amandine Duwooz (chant), Sébastien Descarpentries (basse, percussions), et
Quentin Daumal (batterie,
percussions).
Est-ce un réglage de sonorisation inadapté, ou est-ce
le timbre de la chanteuse ; toujours est-il que j'ai peiné à percevoir le
chant. Pour le reste, les musiciens m'ont convaincu de leur talent pour nous
livrer une musique douce, sombre et envoûtante. Mon impression ressentie en
2008 semble globalement se confirmer ce soir, même si je n'ai pas retrouvé mon
enthousiasme pour le chant. A mon humble avis, il gagnerait en originalité en français,
mais AMARTIA demeure un groupe à suivre assurément.
Huit titres dont cinq
issus de "Daylight Beauty" (2021), une de The Beast Within
(2021), une de Marionette (2021) et une de Delicately (2008).
PROGRAMME
Lose Control (Daylight Beauty,
2021)
Dancing Light (Daylight Beauty,
2021)
Fortunée (The Beast Within...,
2017)
Child's Eye (Daylight Beauty, 2021)
NDE (Marionette, 2006)
Please Tell Me (Daylight Beauty,
2021)
Old Man and the Sea (Daylight
Beauty, 2021)
Rain's End (Delicately, 2008).
OVERHEAD [17h-18h25]
https://overheadband.bandcamp.com/music
Fondé en Finlande en
1999, ce quintet se compose actuellement d'Alex Keskitalo (chant et flûte), Jaakko Kettunen (guitare), Ville Sjöblom
(batterie, choeurs), Janne Katalkin (basse),
Jere Saarainen (claviers). Grâce à
une fabuleuse trilogie d'albums studio : "Zumanthum" (2002), "Metaepitome"
(2005) et "And We're Not Here After
All" (2008), ils se sont vite bâtis une solide réputation dans le
milieu prog. De clubs de rock, en festivals à travers l'Europe, en passant par
des lieux prestigieux comme le palais du Roi Soleil à Versailles, ou le
légendaire Spirit of 66 en Belgique, ils ont acquis une bonne maitrise de la
scène.
Ils ne cachent pas leurs influences qui passent par
des géants du prog classiques comme PINK FLOYD, GENESIS, JETHRO TULL et KING
CRIMSON. Cette fusion aboutit à des mélodies bien construites, des voix claires
parfois éraillées, des atmosphères calmes et contrastées, des arrangements raffinés,
sophistiqués, mélangés à d'étranges séquences psychédéliques et électroniques.
Sans oublier de superbes parties instrumentales, en particulier à la guitare
avec Jaakko mais aussi à la flûte avec Alex.
Un sixième opus est attendu pour mars prochain ; le
cinquième album "Haydenspark"
est paru le 15 novembre 2018.
Pour ma part, je ne les ai découverts qu'en hiver
2019, alors que l'affiche du Festival à Loreley mentionnait ces finlandais à la
date du 20 juillet 2019. Les écoutes
préalables en boucles de leurs disques m'ont sans doute permis d'accrocher
immédiatement à leur prestation scénique très efficace. Nous regrettions déjà
de ne pas les avoir connus plus tôt ! Puis, nous avons eu grand plaisir à les
revoir cet été lors du Festival Crescendo le 22 aout 2022. A chaque fois, nous avons pu constater de surcroit leur
amabilité, leur accessibilité, ce qui les rend très attachants.
En étant positionné dans les premiers rangs, le
premier titre m'a fortement inquiété pour la suite du concert car la sonorisation
était manifestement très mal réglée. La voix et la flûte étaient inaudibles.
Fort heureusement, le son a ensuite été amélioré, sans toutefois atteindre
l'excellence. Ce regrettable incident aurait pu me gâcher le plaisir mais, plus
grave encore, empêcher d'autres mélomanes de connaitre leur musique pourtant si
entrainante et mélodique. Il faut croire que les astres n'étaient pas alignés
en leur faveur aujourd'hui, car le titre "Dawn" a été interrompu par une coupure d'électricité bien
inopportune. Mais il en fallait davantage pour démotiver les musiciens qui ont
repris le cours du concert au fil du retour des éléments (d'abord le son, puis
les lumières). L'éclairage quant à lui était correct, la luminosité a permis
quelques beaux clichés pour les chasseurs d'images.
J'avoue bien volontiers ne pas être objectif en
parlant de ce groupe, j'aime leur musique à la fois mélodique, puissante, irrésistible
et éclectique. Décidément, d'une manière plus générale, force est de constater
que ces scandinaves persistent à nous séduire toujours davantage par leur
magnifique diversité et leur talent ; je pense bien sûr notamment à THE
WINDMILL, THE WOBBLER, OAK, THE FLOWER KINGS, LEPROUS, OPETH, GASPACHO, SOEN, ALL
TRAP ON EARTH, PAIN OF SALVATION, ANEKDOTEN, … et je ne cite que le milieu du
rock progressif (je pourrais citer aussi mes favoris dans le metal !).
En dépit des déplorables aléas techniques, OVERHEAD a
obtenu une très enthousiaste ovation du public ; en écoutant çà et là les
commentaires, bon nombre des spectateurs ne connaissaient pas ces vikings mais
ils ont été conquis. Non plus de manière barbare comme leurs ancêtres mais avec
poésie et harmonie !
Huit titres ont permis au groupe de présenter un extrait
de leur discographie ; un titre de
l'album à paraitre (mars 2023), deux
titre de l'album le plus récent "Haydenspark"
(2018), un de "And we're not here after all"
(2008), et quatre du magnifique
"Metaepitome" (2005).
PROGRAMME
Haydenspark (Haydenspark, 2018)
Metaepitome (Metaepitome, 2005)
Butterfly's Cry (Metaepitome, 2005)
Point Of View (Metaepitome, 2005)
Gone Too Far (Haydenspark, 2018)
Tuesday That Never Came (à venir,
2023)
To The Madness (and we're not here
after all, 2008)
Dawn (Metaepitome, 2005).
Montage du concert (sans le premier titre car la sono n'était pas au point)
Après avoir assistés à trois concerts en festival,
nous aimerions bien les voir en concert, en tête d'affiche bien sûr. Mais pour
cela il faudra peut-être nous rendre assez loin…
A l'échoppe nous retrouvons Jaakko accompagné de sa
charmante et souriante compagne, déjà à ce poste au Crescendo il y a deux mois ;
ils commencent à nous reconnaitre, à force. Il faut dire qu'il est très présent
sur Facebook ; ça aide ! Nous lui achetons le dernier né ; l'enregistrement du
concert de cet été au Crescendo. Nous lui exprimons notre vœu de les voir chez
eux à Helsinki, mais pour l'instant il n'y a pas de date fixée… Avant cela, on
se salue et nous donnons rendez-vous au lendemain, car lui et sa Belle seront
également au concert de Marillion ! (note
a posteriori : nous les approcherons de nouveau, spectateurs dans la fosse !)
MILLENIUM [19h-20h25]
F http://www.millenium.art.pl/strony/sklep_a.htm
FRAMAURO groupe précurseur de Millenium, fut fondé à
Cracovie (Pologne) en 1996 par le multi-instrumentiste Ryszard Kramarski. Ce premier projet fut
rebaptisée Millenium en 1999. Ryszard Kramarski
(claviers, guitares) est actuellement entouré de Piotr Płonka (guitare), Krzysztof Wyrwa
(basse), Grzegorz Bauer (batterie,
percussion), et Dawid Lewandowski
(chant). Ce dernier vient d'intégrer le groupe depuis peu.
Le dernier opus "Tales From Imaginary Movies" est paru le 5 septembre 2022. Une quinzaine d'autres albums studio l'ont
précédé, mais il m'est difficile d'en distinguer le nombre parmi une
discographie ponctuée de mini-albums, de récapitulatifs et d'enregistrement de
concerts.
Je ne connaissais pas du tout ces polonais, ce
festival me donne donc l'occasion de les découvrir. Ils sont apparentés au
mouvement néo-progressif, mais je considère qu'ils ont abandonné leur véritable
originalité en délaissant leur langue maternelle. Désormais anglophone,
MILLENIUM accumule les albums en démontrant certes de belles ambiances
mélodiques mais sans révolutionner le genre. C'est l'impression que je retiens
de leur prestation qui, en quatorze titres, a permis de passer en revue sept
albums de leur discographie de 2000 à 2022. Grâce à une sonorisation correcte,
leur musique m'a semblé plutôt agréable à entendre, sans toutefois me paraitre
bouleversante. Le chanteur, récemment intégré au groupe, a fait ce qu'il a pu
avec l'aide d'un prompteur, mais fatalement cet outil n'était pas de nature à
développer son charisme. Les soli de guitare et de clavier montrent parfois
un bon niveau et tentent de briser une certaine monotonie. Sensation de monotonie
peut-être en partie entretenue par des séquenceurs et boites à rythmes et
peut-être aussi un manque d'unité… Bref l'ensemble ne m'a pas ému outre mesure.
Heureusement pour eux, une bonne partie du public
semble les avoir suffisamment appréciés pour leur accorder une belle ovation. Belle
récompense pour une groupe peu habitué à la scène ; une trentaine de concert en
22 ans. C'est leur première prestation en France, et même leur première
prestation hors de Pologne, semble-t-il ! Accordons-leur des circonstances
atténuantes, donc.
Des quatorze titres, trois sont issus du dernier opus "Tales From Imaginary Movies" (2022), deux de "The Sin" (2020), un de "The Web" (2019), un de "Ego" (2013), un de "Exist" (2008), deux de "Interdead" (2005), un de "Deja Vu" (2004), deux de "Reincarnations" (2002), et un de "Vocanda"
(2000).
PROGRAMME
Higher than me (Reincarnations,
2002)
Visit in Hell (Vocanda, 2000)
When I fall (Ego, 2013)
A World full of Spies (Tales From Imaginary Movies, 2022)
Light Your Cigar (Reincarnations,
2002)
Madman (Interdead, 2005)
A Comedy of Love (Tales From
Imaginary Movies, 2022)
Name on the sand (The Web, 2019)
Gluttony (The Sin, 2020)
Demon (Interdead, 2005)
Envy (The Sin, 2020)
Drunken Angels (Deja Vu, 2004)
Embryo (Exist, 2008)
Tales from imaginary Movies (Tales
From Imaginary Movies, 2022)
ARENA [21h35-23h20]
Arena a été fondé
en 1995 à Virginia Water (Surrey, Royaume-Uni), par Clive Nolan, le claviériste de PENDRAGON et
SHADOWLAND, et Mick Pointer, le
batteur original de Marillion (de 1979 à 1983).
La plupart des paroles du groupe sont écrites par Nolan,
bien que Pointer ait contribué aux paroles de Sirens et d'autres morceaux des
deux premiers albums. Alors que les premiers albums s'inspirent du rock
progressif traditionnel, la discographie montre une évolution qui les pousse à
davantage de puissance, d'originalité et de musicalité, s'approchant ainsi du
progmetal ; ce qui n'est pas pour me déplaire ! Avec "The Visitor" enregistré en 1998, le groupe confirme son statut
de groupe majeur dans leur genre. D'ailleurs, aujourd'hui encore ses titres
sont fréquemment repris en tournée !
Pour ma part, je ne me suis vraiment intéressé à ARENA
qu'en 2015, soit bien longtemps après PENDRAGON que je persiste à préférer
malgré tout.
Les deux cofondateurs Clive Nolan (claviers et chœurs, depuis 1995), et Mick Pointer (batterie, depuis 1995), sont
désormais entourés de John Mitchell
(guitares chœurs, depuis 1997), Kylan Amos
(basse, depuis 2014), et Damian Wilson
(chant, depuis 2020).
"The Theory
of Molecular Inheritance" est paru officiellement ce 21 octobre 2022, mais je l'ai déjà
écouté maintes fois avec un plaisir toujours renouvelé ; on retrouve les
ingrédients traditionnels du groupe auxquels s'est ajoutée une voix que
j'estime encore supérieure à celles de ses prédécesseurs (sans vouloir minorer leur réel talent). J'apprécie le timbre, la
puissance, l'éloquence et on devine même en studio le charisme naturel du
personnage.
Etant placé en fosse, à quelques rangs de la scène à
laquelle je fais face en son centre, la sonorisation m'a semblé parfaite,
chaque pupitre étant perceptible. Bel éclairage et fond de scène identiques au
dispositif que j'ai pu observer à Oslo la semaine dernière.
Je vais cette fois rester bref sur mes impressions
issues de ce concert car elles seraient similaires à celles exprimées sur le
concert d'Oslo. En effet, la seule différence notable c'est le remplacement,
pour le rappel, du titre "Solomon"
issu de "Songs From the Lion’s Cage"
(1995) (durant lequel Damian était
venu fendre le public), par "Enemy
Without", un cinquième titre issu de "The Visitor" (1998).
Damian s'est cette fois abstenu de se jeter sur la foule ; j'imagine qu'il a
compris la leçon (même les vikings n'avait pas pu le soutenir !!).
Autre similarité, l'enthousiasme que suscite la
musique d'ARENA sur son public. Les norvégiennes étant peut-être un peu plus démonstratives
!
ARENA a interprété
dix-sept titres, dont cinq de The Visitor, (1998), trois de The Theory of Molecular Inheritance, (2022), trois de The Seventh Degree
of Separation, (2011), un de Pride, (1996), un de Immortal ?, (2000),
un de Contagion, (2003), un de Pepper's Ghost, (2005), un de The Unquiet Sky, (2015),
et un de Double Vision, (2018).
PROGRAMME
Time Capsule (The Theory of
Molecular Inheritance, 2022)
Rapture (The Seventh Degree of
Separation, 2011)
How Did It Come to This? (The
Unquiet Sky, 2015)
The Butterfly Man (Immortal ?,
2000)
Paradise of Thieves (Double Vision,
2018)
The Equation (The Science of Magic) (The
Theory of Molecular Inheritance, 2022)
A Crack in the Ice (The Visitor,
1998)
Salamander (Contagion, 2003)
(Don't Forget to) Breathe (The
Visitor, 1998)
RAPPEL
Enemy Without (The Visitor, 1998)
Crying for Help VII (Pride, 1996).
Cette belle 8ème édition du festival se
termine avec les sourires des artistes (tous très disponibles) et des mélomanes,
qui avaient eu la bonne idée d'être présents. Mais la route nous attend, et
nous devons écourter nos discussions toujours aussi passionnées.
La 9ème édition est d'ores et déjà fixée au
calendrier 2023. Mon petit doigt me dit qu'il y aura encore de belles annonces…
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