mardi 13 octobre 2009

PORCUPINE TREE – Olympia – le mardi 13 octobre 2009.

 

Robert FRIPP : 19h30

Robert FRIPP est sans aucun doute un grand monsieur, qui maîtrise parfaitement son art. Je le respecte et apprécie ses qualités, mais honnêtement je me suis ennuyé pendant son concert. Il ne m'a pas séduit, voilà tout.

 

PORCUPINE TREE : 20h30

Un an après avoir assisté à leur concert londonien, à six jours près (le 19/10/08), je les revois pour la huitième fois. (eh oui, j'aime et pourtant je compte !). J'avais fait le pari que le groupe pouvait séduire ma sœur et le cousin de ma femme ainsi que mon fiston (9 ans) ; PARI REUSSI ! Ils ne connaissaient pas ou peu ; ils sont tous sortis heureux et ça c'est la classe !!

Satisfaction quasi totale, en dépit d'une sonorisation excessivement et inhabituellement forte pour PT. L'interprétation intégrale du CD1 de "The Incident", qui a constitué le premier volet, m'a confirmé dans ma conviction que The Incident est une réussite. L'alternance des atmosphères déjà superbes en studio est magnifiée en concert par les images.

Dix minutes d'entracte et hop c'est reparti !

Pour la seconde partie, j'ai fait la grimace lors l'amputation des "Russia on Ice" et "Anesthetize" en assemblant le début de l'une avec le milieu de l'autre ! Mais heureux de réentendre des titres de In Absentia en particulier "Trains" (je sais on y a droit un peu trop souvent, mais cela ne retire rien au plaisir de l'écouter en concert … et puis SW n'y a pas cassé sa corde de guitare cette fois !). La mélancolie de "Lazarus", l'angoissant "Strip the Soul/.3", la belle ballade avec "Normal", et puis ce surprenant "Bonnie The Cat" qui n'est pas sans me rappeler Roll the Bones de Rush.

La soirée m'a transporté bien loin des tracas quotidiens, tant l'invitation au rêve fut forte.

Public enthousiaste dans cet Olympia complet depuis une quinzaine de jours ! Tiens, en parlant du public ; j'étais assis en second rang de mezzanine centrale face à la scène (quasi-idéal, donc) et devant moi légèrement sur ma gauche siégeaient les parents de Steven Wilson et un type qui pourrait bien être son frère tant il avait le même profil. Allez une petite anecdote ; en sortant de nos rangées respectives, la maman de Steven trébuche à la première marche. Ma soeur l'aide à se maintenir. Elle s'empresse de dire "thank you, I'm the mom !" ; elle est fier de son fils, la maman !

Autre présences, les membres de Marillion et de Ange.

T-shirt à 25 seulement mais pas très beau, donc pas acheté.

 

PROGRAMME

ACTE 1 ("The Incident" en entier, 15 titres):
Occam's Razor
The Blind House
Great Expectations
Kneel and Disconnect
Drawing the Line
The Incident
Your Unpleasant Family
The Yellow Windows of the Evening Train
Time Flies
Degree Zero of Liberty
Octane Twisted
The Séance
Circle of Manias
I Drive the Hearse.

ACTE 2 :
The Start of Something Beautiful (Deadwing, 2005)
Russia on Ice (première partie seulement) (Lightbulb Sun, 2000)
Anesthetize (part 2: 'The Pills I'm Taking' seulement) (Fear of a Blank Planet, 2007)
Lazarus (Deadwing, 2005)
Strip the Soul (fin enchainée avec ".3") (In Absentia, 2002)
.3 (deuxième partie seulement) (In Absentia, 2002)
Normal (Nil Recurring, 2008)
Bonnie the Cat (The Incident, 2009).

RAPPEL
The Sound of Muzak (In Absentia, 2002)
Trains (In Absentia, 2002).

dimanche 4 octobre 2009

PROGRESSIVENATION 2009 – Le Zénith – 04/10/2009.


D'abord je souligne l'excellente organisation de ce mini festival. L'intervalle entre les groupes invités n'était que d'un quart d'heure, j'ai trouvé la sonorisation bonne pour tous. Placé au centre droit à une dizaine de rangs de la scène, j'ai toutefois souffert de l'excès de basse/batterie pour Dream Theater. Parti au fond de la salle pour le rappel, j'ai constaté que le son était bien meilleur étant placé en retrait.

THE UNEXPECT : 18h30, les sept québécois (un violon, un clavier, une basse, un batterie, deux guitares/grogneurs et une chanteuse) déboulent sur scène. Ceux qui cherchent l'originalité sont ici servis. Comme son nom l'indique ce groupe brouille les standards du genre. Mais quel genre d'ailleurs ? On peut résumer leur style par " musique metal / éxpérimentale / death / progressive". Impressionnants ces colosses chevelus ! Personnellement, je n'apprécie guère les grognements, mais je dois admettre que l'originalité des compositions et le côté déjanté des musiciens attire l'attention. Servis par une bonne sonorisation, chaque pupitre a pu exprimer les facettes variées de ce groupe prometteur qui a su conquérir une bonne partie du public. Ravis de l'accueil parisien ils quittent la scène à 19h00.

BIGELF : 19h15, intro avec la BO de Star Wars. Ces quatre californiens viennent nous rappeler les origines seventies du rock progressif. Coincé entre ses deux orgues Hammond, le chanteur Damon Fox semblait en effet tout droit sorti du passé avec son allure. Ce groupe m'a agréablement surpris, même s'ils ne constituent pas une révélation hallucinante. Soulignons l'apparition de Mike Portnoy qui est venu remplacer le batteur sur un titre, apportant ainsi son soutien à ce groupe qui semble avoir ses faveurs. Cette apparition a renforcé l'intérêt du public qui lui a accordé une belle ovation à son départ de scène à 19h45.

OPETH : 20h05. Avec ces suédois je remets toujours mes paradoxes en évidences. Je n'apprécie que très modérément (euphémisme) les grognements et pourtant avec eux j'arrive à ne retenir que leurs magnifiques mélodies, le talent des musiciens, et les facéties de M Akerfed. En outre, il a eu le culot de débuter la prestation par un morceau très calme, ce qui a pu dérouter ceux qui découvraient ce soir. Pour le coup la sono était tout simplement excellente ; chaque pupitre était audible. Après un programme trop court à mon goût, le groupe part, sous les ovations des connaisseurs, à 21h05.
- Windowpane
- The Lotus Eater
- Reverie/Harlequin Forest
- April Ethereal
- Deliverance
- Hex Omega 


DREAM THEATER : 21h35. L'apothéose de la soirée en ce qui me concerne, même si je considère que les basses étaient surpuissantes. Remarquez cela aurait pu bien tomber, j'admire tout particulièrement JMyung ; toujours aussi discret et pourtant quel talent ! Idem pour la batterie dont chaque claquement de grosse caisse venait traumatiser tous mes outils de perceptions. Rien à reprocher à ce groupe que je vois pour la septième fois et qui, décidément maîtrise toujours aussi parfaitement son art. La sonorisation à mon avis déséquilibrée (perçue de mon rang) a masqué trop souvent la voix de James, et globalement je ne peux que partager le sentiment de trop peu. 1h25, quand on a connu "an evening with …" et quand on attend tant d'autres interprétations, c'est forcément frustrant. Quant à John Petrucci, toujours aussi excellent, sa crinière retrouvée, je l'ai trouvé vieilli, tout ridé …Pas vous ? On en est tous là, un jour où l'autre me direz vous !
Quant aux éternels détracteurs qui prétendent dénoncer l'excès de démonstration de ces musiciens talentueux, et auxquels bien malgré moi je n'ai pu m'empêcher de penser pendant ce concert, je leur dis qu'il n'y pas de mal à se faire du bien. Leur style penche désormais davantage vers le metal que le prog et cette tendance se marie bien avec leurs denses partitions qui n'interdisent toutefois pas les passages en finesses. Moi j'aime en tous cas !


- A Nightmare To Remember
- The Mirror
- Lie
- A Rite of Passage
- Jordan Rudess Keyboard Solo
- Wither
- The Dance Of Eternity
- In The Name of God

~~~Rappel~~~

- The Count Of Tuscany