lundi 8 avril 2024

JUDAS PRIEST et SAXON - Zénith (Paris 19) - le lundi 8 avril 2024.

Metal Masters Tour 2024

TERGIVERSATIONS. Ces deux groupes anglais ont largement contribué dans les années 80 à entretenir ma passion pour ce genre musical durant mon adolescence. Comme JUDAS PRIEST le chante opportunément, pour moi ils demeurent les "Defenders of the Faith". Ces héros d'antan survivent malgré les aléas du temps ; défections avec ou sans retour, poids des ans… Cependant, compte tenu de l'évolution de mon oreille ces dernières années, je confesse m'en être quelque peu éloigné pour errer davantage vers les atmosphères plus feutrées du rock progressif.

Je confesse avoir ainsi tardé à me procurer le Sésame pour ce concert. Tant et si mal que la soirée ayant été annoncée complet en début d'année, je m'étais résolu à m'abstenir… En dépit de quelques remords. Car au même titre qu'AC/DC, ces maîtres du metal entretiennent, par leur opiniâtreté, une certaine nostalgie pour toutes ces années-Passions… Les derniers opus des deux protagonistes, dont je n'avais écouté que quelques titres, semblent faire une belle unanimité parmi les mélomanes.

Et puis après tout, je n'oublie pas que leurs récents concerts (JUDAS PRIEST au Zénith le dimanche 27 janvier 2019 et SAXON au Trianon le vendredi 9 décembre 2022) furent de nature à entretenir ma Flamme.

De surcroit, cette soirée en rappelle une autre ; le 16 février 1981, SAXON et JUDAS PRIEST partageaient déjà la même affiche à l'Hippodrome de Pantin ! Quarante-trois années après, nous les retrouvons ensemble à Paris, à l'occasion d'une tournée habilement intitulée "Metal Masters 2024", ce qui ne pouvait donc que m'inciter à bouger !

J'ai donc retenté ma chance une semaine avant, avec succès sur le site Gérard Drouot Production, pour trouver un ticket in extremis.

Le Zénith m'accueille ainsi pour la soixante-treizième fois depuis le jeudi 14 mars 1985 (ACCEPT). L'air de rien, je n'y étais plus retourné depuis le 27 novembre 2022 (POWERWOLF) ! Vers 17h10, je m'aligne sur des plus mordus que moi. Le lieu est chargé d'histoire(s) et je me souviens qu'à une époque je passais moi aussi des heures à attendre longtemps à l’avance ! L'âge moyen de la faune de fidèles est désormais élevé, mais la relève est là. A commencer par mon fils ainé !

OUVERTURE DES PORTES À 18:00

Le Zénith est plein comme un œuf ; une foule de mélomanes piaffe d'impatience, cela fait plaisir à voir !

Je parviens à me placer au quatrième rang, positionné entre le pupitre du guitariste et celui du chanteur. Je parviendrai à y demeurer une bonne partie de la soirée, en dépit de la fougue de jeunes loups peu préoccupés par l'élégance ou le respect.

SAXON
https://www.saxon747.com/

Souvent considérés comme les meneurs de la New Wave of British Heavy Metal (NWOBHM), ce groupe anglais de heavy metal fut fondé en 1975 à Barnsley. Ils n'ont pas connu la notoriété de leurs congénères de l'époque et pourtant ils demeurent parmi les plus légitimes représentants du genre. L'immuable fondateur Biff Byford (né en 1951, chant, depuis 1975) est désormais entouré de Nigel Glockler (né en 1953, batterie de 1981 à 1987, puis de 1988 à 1999 et depuis 2005), Nibbs Carter (né en 1966, basse chœurs depuis 1988), Doug Scarratt (né en 1959, guitares, depuis 1995).

Paul Quinn (guitariste historique de 1975 à 2023) a jeté l'éponge ; c'est désormais Brian Tatler (né en 1960, guitares en 2022, et depuis 2023) qui reprend le flambeau. Brian Tatler, a été annoncé le 10 mars 2023 comme le nouveau guitariste de tournée de SAXON à compter du juillet 2023. Brian est le fondateur du légendaire DIAMOND HEAD dont j'ai assisté aux concerts du vendredi 30 septembre 1983 (invités de BLACK SABBATH à l'Espace Balard de Paris) et du samedi 10 septembre 2016 (Raismesfest). Pour l'anecdote, DIAMOND HEAD avait été invité pour ouvrir des soirées de la tournée "Seize the Day World Tour" en 2022, mais hélas pas celle de Paris.

Le premier album "Saxon" est paru le 21 mai 1979.

Mon sixième concert d'adolescent émancipé fut celui de SAXON au Pavillon Baltard de Nogent sur Marne, le dimanche 22 novembre 1981 (tournée Denim and Leather). J'avais auparavant découvert SAXON à peu près en même temps que Judas Priest ; la parution de "Strong Arm of the Law" le 1er septembre 1980 fut une confirmation. Au rayon de mes regrets, pourrait figurer au moins un de leurs deux concerts parisiens de cette tournée (les 16 et 17 février 1981 à l'Hippodrome de Pantin). Je les revois ce soir pour la sixième fois.

Le vingt-quatrième album studio, "Hell, Fire and Damnation", est paru le 19 janvier 2024. Leur tournée européenne comprend vingt-six dates ; Paris en est la dix-huitième.

LE CONCERT [19:30-20:30] : Les lumières s'éteignent lorsqu'une bande sonore diffuse l'introduction du nouvel opus, suivi logiquement de "Hell, Fire and Damnation". La sonorisation m'a semblé un peu confuse sur les premières minutes. Mais l'impression s'est heureusement estompée. L'espace et l'éclairage demeurent de bon niveau, même réduit par le partage avec le dispositif prévu pour Judas. En fond de scène s'étend un large drap au logo de SAXON, que l'on retrouve également sur la batterie identifiée de surcroit au nom de Nigel.

En dépit des nombreux changements de musiciens, Biff est toujours parvenu à maintenir le son si particulier de SAXON. Si on me demandait de le décrire, ce n'est pas la brutalité qui me viendrait à l'esprit ; son heavy metal s'exprime davantage dans la mélodie de son chant, de celle de ses guitares et l'énergie communicative produite par une rythmique basse/batterie imparable.

Sans surprise, SAXON confirme l'adage qui lui va comme un gant, c'est le secret d'une soirée réussie. Le public chante, le public s'agite frénétiquement sur des compositions taillées pour la fête. Les titres du dernier opus ne dérogent pas à la règle. J'apprécie particulièrement "There's Something in Roswell", même s'il brille moins par son originalité que par l'efficacité de sa rythmique et des soli de guitares. Le mélodique "Madame Guillotine" fera probablement partie des incontournable à l'avenir.

En ce qui me concerne, j'ai évidemment mieux perçu les titres de la Grande Epoque, "Dallas 1 PM" étant celui que j'estime le mieux, avec ses soli et ses accords très harmonieux. A voire les mines réjouies autour de moi, je pense ne pas être le seul à baigner dans un subtil mélange de nostalgie et de volonté d'en profiter, tant que c'est encore possible…

Nibbs Carter est le plus agité de la bande, normal me direz-vous c'est aussi le plus jeune ! Il arpente constamment la scène entre ses complices, sans léser sa fonction essentielle bien entendu. Néanmoins, Doug Scarratt est très appliqué et impliqué pour interpréter à la perfection les soli historiques, suppléé en cela par Brian Tatler. Les deux garants de la Légende, Biff et Nigel veillent à ce que tout s'articule à la perfection et contribuent à entretenir l'enthousiasme d'un auditoire qui manifeste bruyamment son plaisir. Biff, engoncé dans son manteau militaire, fait mine de s'émerveiller (et j'ai la faiblesse de le croire sincère) de l'effervescence que provoque son groupe ; il harangue son public et le filme avec son portable, ce qui accroit encore l'exaltation générale !

L'exubérance de certains mélomanes pèse sur ma capacité de maintien en place, mais je m'accroche car je tiens à demeurer en bonne place pour la suite. Pourtant, je ne puis m'empêcher de songer à réduire mes efforts pour les prochains concerts !

On aurait apprécié un programme plus long ; en tous cas il fut plus court que celui de Lyon apparemment, dont "747, Strangers in the Night" fut ici exclu pour une raison qui  m'échappe... En tout état de cause, les sept derniers titres constituent une seconde partie particulièrement haletante qui se clôt par un "Princess of the Night" très apprécié.

Le programme favorise très nettement ma période préférée (1979-1985) avec neuf titres sur les treize interprétés ; donc je suis heureux ! Il oublie ainsi les douze albums de la période 1986-2011. Il oublie aussi Carpe Diem (2022) le précédent opus que j'aime beaucoup pourtant. Une heure pour évoquer une telle carrière c'est décidément bien trop court ! Trois titres sont issus de Hell, Fire and Damnation, 2024, un de Sacrifice, 2013, un de Crusader, 1984, trois de Denim and Leather, 1981, trois de Strong Arm of the Law, 1980, deux de Wheels of Steel, 1980.

PROGRAMME
Bande son introductive : The Prophecy.
1.                  Hell, Fire and Damnation (Hell, Fire and Damnation, 2024)
2.                  Motorcycle Man (Wheels of Steel, 1980)
3.                  Sacrifice (Sacrifice, 2013)
4.                  There's Something in Roswell (Hell, Fire and Damnation, 2024)
5.                  And the Bands Played On (Denim and Leather, 1981)
6.                  Madame Guillotine (Hell, Fire and Damnation, 2024)
7.                  Heavy Metal Thunder (Strong Arm of the Law, 1980)
8.                  Strong Arm of the Law (Strong Arm of the Law, 1980)
9.                  Crusader (Crusader, 1984)
10.              Dallas 1PM (Strong Arm of the Law, 1980)
11.              Denim and Leather (Denim and Leather, 1981)
12.              Wheels of Steel (Wheels of Steel, 1980)
13.              Princess of the Night (Denim and Leather, 1981).


A ce stade, je suis déjà lessivé mais toujours prêt à affronter la horde qui se presse d'autant plus en vue de la prestation suivante.

JUDAS PRIEST
https://archive.judaspriest.com/home/

JUDAS PRIEST, balbutia en 1969 à Birmingham, mais prit forme réellement en 1970 sur la dépouille d'un autre groupe appelé FREIGHT. Le seul membre fondateur et permanent depuis cette époque est Ian Hill (né en 1951, basse, chœurs occasionnel, depuis 1970), même si Rob Halford (né en 1951, chant, de 1973 à 1992, et depuis 2003) peut faire valoir ce rôle également tant il contribua indéniablement au succès du groupe. Le bucheron, Scott Travis (né en 1961, batterie, chœurs occasionnel, depuis 1989) peut faire valoir une belle ancienneté lui aussi. Les guitaristes historiques ont malheureusement cédé leur place. Kenneth Downing (de 1969 à 2011) a étonnamment préféré les pelouses de son golf, le 20 avril 2011 (il est permis d'imaginer qu'il s'en mord les doigts maintenant, puisqu'il a lancé un projet musical personnel) ; il est remplacé par Richie Faulkner (né en 1980, guitares, chœurs, depuis 2011). Puis Glenn Tipton (guitares, chœurs, de 1974 à 2018) fut contraint de prendre sa retraite car atteint de la maladie de Parkinson. C'est Andy Sneap (né en 1969, guitares, chœurs, de 2018 à 2022, depuis 2022) qui a pris sa place en tournée.

Pour l'anecdote, le bassiste Brian "Bruno" Stapenhill, a trouvé le nom "Judas Priest" en se référant à la chanson de Bob Dylan "The Ballad of Frankie Lee and Judas Priest" sur l'album John Wesley Harding. Le groupe créé par Stapenhill n'a pas survécu, mais ce nom a remplacé celui de FREIGHT.

Le premier album "Rocka Rolla" est paru le 6 septembre 1974.

Quelques semaines après celui de SAXON, mon septième concert fut celui de JUDAS PRIEST au Pavillon Baltard de Nogent sur Marne, le lundi 7 décembre 1981 (tournée World Wide Blitz, Point of Entry). Cependant, je m'en veux encore aujourd'hui d'avoir manqué leur concert parisien du 9 décembre 1979, qui leur permit d'ouvrir pour AC/DC. (Rappelons au passage que les Australiens se présentaient pour la dernière fois avec le très regretté Bon Scott). J'ai ensuite malheureusement manqué aussi deux autres prestations (25 avril 80 au Bataclan, puis du 16 février 81 à l'Hippodrome de Pantin). Ce n'est qu'en fin 1980 début 1981 que j'avais débuté ma découverte de JUDAS PRIEST avec le légendaire "Unleashed in the East" et "British Steel". Puis, lorsque "Point of Entry" est paru, le 26 février 1981, je me souviens de ma perplexité au regard du précédent ; et pourtant aujourd'hui il figure parmi mes opus préférés ! Dans la discographie des prêtres de Judas, j'écoute plus volontiers les premiers tels que Sad Wings of Destiny (1976), Sin After Sin (1977), Stained Class (1978), Killing Machine (1978), British Steel (1980) et surtout Point of Entry (1981) ! Pour le reste, cela demeure une affaire de compatibilité d'humeur avec l'instant, mais honnêtement j'ai moins adhéré (tout est relatif) à l'option vocale prise par Rob avec Screaming for Vengeance (1982). Néanmoins, la décennie suivante demeura exaltante. Hélas, la désespérante parenthèse sans Rob (1991-2003), suivi d'albums plutôt décevants, puis le consternant départ de Kenneth parti jouer au golf (2011), et enfin la regrettable maladie de Glenn (2018), avaient terni mon enthousiasme... Jusqu'à leur très convaincant concert en 2019. Je les revois ainsi ce soir pour la huitième fois.

Le dix-neuvième album studio, "Invincible Shield", est paru le 6 mars 2024. Aujourd'hui, c'est la seizième et dernière date de leur tournée européenne, avant qu'ils ne se lancent dans une interminable tournée américaine (ils seront à Wallingford, Connecticut, dès le 18 avril).

LE CONCERT [21:00-22:40] : La bande son, qui diffuse "War Pigs" de BLACK SABBATH, me confirme que le spectacle est imminent. Un rideau, sur lequel sont inscrits des locutions plus ou moins pertinentes, masque partiellement la scène. Elles scandent les valeurs qui nous unissent, très bien. Mais faire valoir l'unité me parait quand même prétentieux, au regard des errements de Rob et de Kenneth. Mais bon passons… La toile s'effondre et laisse découvrir le quintuor groupé autour de la batterie. Ce sera le seul moment où Ian sera hors de son périmètre en retrait ! En fond de scène sont déployés quatre hauts écrans rectangulaires, sur lesquels seront diffusés images en direct et illustrations des chansons. Sur les côtés, sont dressés des tentures aux logos du groupe. Deux blocs-écran ferment les bords de la scène. Le tout est surplombé d'un gigantesque trident lumineux qui s'inclinera selon les séquences du concert. Je sais bien que l'objet apparait, discrètement, dès la pochette de l'album "Sad Wings of Destiny" (1976), mais je m'étonne encore de l'ampleur que ce symbole a pris au fil du temps ; je ne l'avais jamais remarqué durant les années 80, il est réapparu avec "Painkiller" (1990).

Le nouvel album est logiquement à l'honneur pour aborder le concert avec un "Panic Attack" déjà très convaincant, même si encore une fois les balances tardent à s'équilibrer. A moins que ce ne soit mes protections auditives qui fussent trop enfoncées… Peu importe, je rentre volontiers dans la transe collective, c'est la fête du metal en fusion ! Pas de répit, l'imparable "You've Got Another Thing Comin'", un de mes titres préférés, par son entrain et sa mélodie, surprend l'auditoire plus habitué à l'entendre plus tard dans la soirée. Sans pitié, les brutes enfoncent encore les clous en nous assenant les redoutables "Rapid Fire" et "Breaking the Law " !! L'auditoire s'époumone ; le prêtre mène la communion. Déjà à ce moment-là, je sens mes forces défaillir. Seule ma volonté d'assister de près à au moins un titre phare me permet de tenir envers et contre tout.

La sonorisation est puissante mais limpide, les décibels sont savamment maitrisés. Les éclairages sont somptueusement lumineux.


La soirée est astucieusement orchestrée avec une succession de morceaux d'anthologie. Avec le recul, je m'étonne cependant du choix porté sur "Saints in Hell", ma foi sympa, mais j'aurais toutefois préféré "Exciter" du même album. Mais bon, avec "The Green Manalishi" et "Victim of Changes" je m'estime comblé, d'autant que la voix de Rob était au rendez-vous, et que Richie ne craint pas la comparaison avec Kenneth. D'ailleurs, je souligne que Ritchie et Andy n'ont à aucun moment trahi l'héritage laissé par leurs deux prédécesseurs ; accords parfaitement maitrisés, soli à bon escient. Rob a souvent son regard sur le téléprompteur, mais l'essentiel est qu'il conserve encore son timbre vocal à un niveau acceptable compte tenu de son âge. Bref que du bonheur.

C'est le moment que j'ai choisi, pour me retirer du quatrième rang de sardines, après de bons et loyaux services mais n'en pouvant plus. Cela m'a permis de mesurer la densité du public ! Une bonne IPA m'a ressourcé, partiellement mais suffisamment pour continuer à participer à cette grand'messe !

A peine remis de nos émotions après un "Painkiller" étourdissant, le rappel relance la machine infernale avec le prémonitoire "Electric Eye", illustré d'images de satellites espions. Le vrombissement de la moto n'est pas vraiment une surprise à ce niveau de soirée ; il précède le traditionnel "Hell Bent for Leather" attendu de tous !

Mais l'émotion est à son comble lorsque Monsieur Glenn Tipton rentre en scène. Brisé cruellement par la maladie de Parkinson, il nous fait le plaisir de venir interpréter les deux derniers titres. On le sent faible, il est raide, il ne se balance plus en harmonie avec les rythmes… mais il est là. Et il joue consciencieusement ses accords. Je gage qu'il a perçu la reconnaissance de son public. En tous cas, je me suis rapproché le plus possible pour contribuer aux ovations émues et sincères.

C'est la fin, les six hommes saluent le public longuement un public abasourdi hébété, ravi, heureux quoi !

Etonnamment, le programme parisien a un titre de plus que le lyonnais. Nous avons eu "Devil's Child" intercalé ! Nous aurons ainsi eu droit à dix-huit titres. Quatre sont issus de British Steel, 1980, trois de Invincible Shield, 2024, trois de Screaming for Vengeance, 1982, un de Defenders of the Faith, 1984, un de Firepower, 2018, un de Killing Machine, 1978, un de Painkiller, 1990", un de Sin After Sin, 1977, un de Stained Class, 1978, un de Turbo Lover, 1986, et une reprise de Fleetwood Mac.

PROGRAMME
Bande son introductive : War Pigs (Black Sabbath), puis l'hymne d'Invincible Shield Tour
1.                  Panic Attack (Invincible Shield, 2024)
2.                  You've Got Another Thing Comin' (Screaming for Vengeance, 1982)
3.                  Rapid Fire (British Steel, 1980)
4.                  Breaking the Law (British Steel, 1980)
5.                  Lightning Strike (Firepower, 2018)
6.                  Love Bites (Defenders of the Faith, 1984)
7.                  Devil's Child (Screaming for Vengeance, 1982)
8.                  Saints in Hell (Stained Class, 1978)
9.                  Crown of Horns (Invincible Shield, 2024)
10.              Turbo Lover (Turbo Lover, 1986)
11.              Invincible Shield (Invincible Shield, 2024)
12.              Victim of Changes (Sad Wings of Destiny, 1976)
13.              The Green Manalishi (With the Two Prong Crown) (de Fleetwood Mac) (1978)
14.              Painkiller (Painkiller, 1990).
RAPPEL :
Bande son introductive : The Hellion (Screaming for Vengeance, 1982)
15.              Electric Eye (Screaming for Vengeance, 1982)
16.              Hell Bent for Leather (Killing Machine, 1978)
17.              Metal Gods (British Steel, 1980)
18.              Living After Midnight (British Steel, 1980).
Bande son finale : We Are the Champions (Queen).

Je suis sage ; je passe devant l'échoppe sans craquer pour un t-shirt que je trouve certes emblématique d'une soirée mémorable, mais un peu cher quand même (45€).