mercredi 5 novembre 2014

OPETH – Bataclan - 05/11/2014



ALCEST [19h15-20h]. Voilà un groupe français bien mystérieux. Une musique mélancolique, limite plaintive jouée par des inconnus qui d'ailleurs ne semblent chercher pas à se faire connaitre. Son membre fondateur se fait appeler "Neige" et son batteur "Winterhalter". C'est proprement joué, les mélodies sont enivrantes pour qui veut bien se laisser aller à leur atmosphère. Personnellement j'ai préféré la première "Opale" et la dernière "Délivrance" (dont j'ignorais jusque ce matin qu'elles étaient issues du même opus, "Shelter"), entre les deux je n'ai pas été emporté.
Mais leur talent semble apprécié par une bonne partie de public.
Programme :  
Opale [Shelter]
Là où naissent les couleurs nouvelles [Les Voyages de l'âme]
Autre temps [Les Voyages de l'âme]
L'eveil des muses [Shelter]
Percées de lumière [Ecailles de Lune]
Délivrance [Shelter]

OPETH [20h25-22h30] : Je commence souvent mes relevés d'impressions par l'état de la sonorisation. De fait, notre style musical favori est particulièrement dépendant de la qualité du son prodigué par le travail des ingénieurs du son et par l'acoustique de la salle.
A ce titre, OPETH ne m'avait jamais déçu lors des quatre précédents concerts auxquels j'ai eu le plaisir d'assister. C'était pourtant inquiet que je me rendais le 27 novembre 2008 à l'Elysée Montmartre, lors de la tournée Watershed car je n'étais pas enclin à écouter du "deathmetal" et j'apprécie modérément les grognements de Mickael. Mais dés cette date, puis les suivantes j'ai toujours été épaté par la qualité du son caractérisé par la puissance et la netteté. Je les ai revus au Zénith le 4 octobre 2009 dans le cadre du Prognation, puis au Bataclan le 3avril 2010 ainsi que le 16 novembre 2011. Je précise que pour ces deux dernières soirées j'étais déjà au balcon.
Ce préambule s'impose car cette fois je n'ai pratiquement rien capté de la soirée. Assis au premier rang du balcon, dans le virage gauche j'étais donc en face du bassiste et du batteur. Est-ce dû à l'orientation des amplificateurs, ou au mauvais équilibre des sons ? Toujours est il que de là où je me trouvais, la basse surpuissante, aggravée par la batterie qui ne l'était pas moins, a masqué les autres pupitres : impossible de distinguer les guitares et encore moins le chanteur !!! Une véritable bouillie sonore, avec ou sans protection auditive une vraie catastrophe !
Dans ce cas me direz vous, on change de place rapidement. Oui seulement voilà, le Bataclan était bondé ; des admirateurs étaient assis partout y compris dans les escaliers. Je me voyais mal jouer les équilibristes dans le noir (surtout dans ma forme actuelle…). J'ai donc attendu le rappel pour descendre en fosse et m'apercevoir ainsi que l'ingénieur du son n'y était pas pour grand-chose (quoique) car ce fut évident comme le jour et la nuit, une vraie "Délivrance" pour le coup : le son de chaque pupitre était parfaitement audible !!!
Votre dévoué rédacteur aurait donc bien du mal à vous donner un reflet objectif de cette soirée. Après un "Eternal Rains" juste inaudible j'ai cru espérer une amélioration avec l'interprétation du magnifique "Cusp of Eternety" un peu plus perceptible. Hélas, le reste fut tellement confus que je ne distinguais pas les titres … J'ai attendu ce matin pour connaitre le programme via internet. Tout juste ai-je pu apprécier le somptueux "Elysian Woes" mais c'est logique puisque la basse y est en retrait ! J'ai difficilement reconnu "The Lotus Eater" que j'adore pourtant !
Bref, las de cette situation j'ai fini par descendre en fosse avant le rappel, où j'ai un mal fou à me frayer un chemin dans la foule compacte. Là, j'avais une très mauvaise visibilité mais en revanche le son était parfait, à la fois puissant de distinct ! "Delivrance" proposant un panel représentatif de ce j'aime dans le répertoire d'Opeth ; ce subtil équilibre de violence, de mélodie, de grognements et de voix claires.

Nota bene : Mickael Akerfeld, toujours aussi drôle et loquace avec son public et par ailleurs précisé que l'un de ses groupes préférés est MAGMA ; ca tombe bien ce sera mon prochain concert !!!

Une soirée à oublier donc en ce qui me concerne, ce qui ne m'a pas empêché en toute objectivité d'acheter [18€] le CD du dernier opus "Pale Communion" dans son édition de luxe/2CD, dédicacé par les membres du groupe.

Programme :
Eternal Rains Will Come [Pale Communion]
Cusp of Eternity [Pale Communion]
Bleak [Black Water Park]
The Moor [Still Life]
Advent [Morning Rise]
Elysian Woes [Pale Communion]
Windowpane [Damnation]
The Devil's Orchard [Heritage]
April Ethereal [My Arms, your Hearse]
The Lotus Eater [Watershed]
The Grand Conjuration [Ghost Reveries]

Rappel:
Deliverance [Deliverance]

lundi 3 novembre 2014

ULI JON ROTH – La Flèche d'Or – 03/11/2014


Je considère qu'il convient de distinguer deux périodes dans l'existence de Scorpions ; il y a avant et après le départ d'Uli Jon Roth.
Après ; j'estime que Scorpions a produit du bon hardrock efficace et populaire (en particulier aux Etats-Unis, ce qui était le but recherché).
Avant, je considère que c'était l'âge d'or du groupe, l'époque purement 70's privilégiant la virtuosité des musiciens (particulièrement celle d'Uli) alliée aux mélodies magnifiques.
La carrière solo d'Uli débuta avec une trilogie indispensable sous le couvert d'Electric Sun, puis sous son propre nom ce fut à mon avis un peu moins indispensable. Mais chacun de ses concerts reste un évènement et je n'ai pas eu à regretter d'assister aux trois concerts du Monsieur depuis 1985.
C'est donc triplement enthousiaste que je me rends ce soir à la Flèche d'Or ; primo je ne connais pas cette salle, secundo je suis heureux de revoir Uli, et tertio il annonce reprendre uniquement du Scorpions de la grande époque dans le cadre du 40ème anniversaire !
La salle est petite, la scène minuscule mais j'aime beaucoup ce côté intime.

19h45-20h30 : Un groupe venu de Bordeaux pour assurer la première partie, Side Winder. Il joue un hard rock traditionnel (style Maiden/Helloween on dira). Correct, on sent du potentiel notamment le chanteur mais il manque de l'articulation, de la maîtrise. Ce je ne sais quoi qui transforme un titre banal en titre accrocheur. Mais après un début incertain, les derniers titres étaient plus cohérents. Bref une bonne première partie de soirée pour chauffer la salle.

Le groupe "Crystal Breed" pressenti comme invité ne s'est pas présenté. Deux de ses membres Niklas Turmann (guitares, chant) et Corvin Bahn (clavier, chant) étaient toutefois présents sur scène pour accompagner Uli.

20h50-20h45. Cinq musiciens, les deux précités ainsi que Jamie Little (batterie), Ule W. Ritgen (basse, ex-Electric Sun) et David Klosinski (guitares) occupent la scène dans la pénombre. La sixième ombre apparaît ; c'est bien Uli qui arrive enfin sous une belle ovation.
La sonorisation s'avère vite puissante mais claire. Les micro pour les voix furent trop en retrait ; ce n'était pas gênant en ce qui concerne celui qui était sensé remplacer l'irremplaçable Klaus Meine mais ca l'était davantage lorsque qu'Uli chantait sa partie. Le son de la batterie n'était pas amplifié et c'était parfait ainsi, laissant ainsi l'ampli d'Uli nous délivrer toute sa puissance !
Etant placé au troisième rang, j'en ai pris plein des oreilles (j'avais oublié mes protections) et les yeux. Un émerveillement continu pendant près de deux heures ! Tous ces titres de Scorpions (époque 1) furent un pur moment de régal nostalgique ! Les doigts d'Uli sont à la fois d'une souplesse et d'une rigueur hallucinante. Il exprime des émotions renversantes avec une aisance incroyable. Les mimiques de Gary Moore sont légendaires mais celles d'Uli sont empreintes de sobriété et son sourire est d'une douceur étonnante. Je ne le connais pas personnellement mais il me donne l'impression d'être d'une douceur et d'une gentillesse sans borne !
Je souligne son interprétation de " Little Wing" particulièrement hallucinante d'émotion et de virtuosité ; si j'osais (et j'ose) je dirais que sur la partie finale je ne me souviens pas avoir vu/écouté une telle version de Jimi Hendrix !!!
Si on oublie la voix qui m'a paru relativement limitée de son chanteur Niklas Turmann (par ailleurs très bon guitariste), on peut ajouter que tous ses musiciens accompagnateurs ont un très bon niveau ; Uli les laisse s'exprimer à tour de rôle, n'omettant pas de les présenter dignement.
J'ai crains un moment subir des acouphènes ce matin mais non rien tout va bien. Un son puissant mais clair de bout en bout.
Bref une excellente soirée donc ! Je ne peux pas faire l'économie de l'achat du très joli t-shirt à seulement 20€ !

PROGRAMME :
All Night Long
Longing for Fire
Crying Days
Sun in My Hand
We'll Burn the Sky
Fly to the Rainbow
The Sails of Charon
In Trance
Top of the Bill
I've Got to Be Free
Polar Nights
Dark Lady

Rappel
Pictured Life
Catch Your Train
All Along the Watchtower (reprise de Bob Dylan)
If 6 Was 9 (reprise de The Jimi Hendrix Experience)
Little Wing (reprise de The Jimi Hendrix Experience)


Uli Jon Roth, guitares, chant
Niklas Turmann – guitares, chant
Corvin Bahn – claviers, chant
Jamie Little– batterie
Ule W. Ritgen, basse
David Klosinski, guitares (le public lui a fêté son anniversaire sur scène, à l'invitation d'Uli)

vendredi 5 septembre 2014

RAISMESFEST – Raismes – 05-06/09/2014




Nous sommes trois à avoir rejoint le petit millier de metallos pour cette seizième édition de ce festival à l'atmosphère décidément bien sympathique, sur le site du Château de la Princesse d'Arenberg à Raismes. Il s'agit de ma quatrième participation (2007, 2008 et 2013). L'espace pourrait contenir le double voire le triple mais manifestement cette date (week end de rentrée) semble ne pas avoir convenu à certains …
Nous avons décidé d'emblée de ne pas nous stresser ; nous ne nous obstinerons pas à assister à toutes les prestations. C'est sans doute injuste pour ceux qui se sont tant préparés et investis mais il en allait de notre résistance jusqu'au lendemain. Il en ira de même pour les prochains festivals. Choix nouveau en ce qui me concerne (je me suis toujours évertué à honorer tous les artistes de mon attention) mais choix assumé ; place aux jeunes donc !

Vendredi 05 septembre. Nous avions choisi d'arriver après l'horaire d'ouverture (18h00) mais finalement le festival a débuté avec du retard, si bien que nous arrivâmes vers 19h15, à la fin de la prestation du premier groupe français KALIFORNIA qui reprenait le répertoire de Lenny Kravitz.

LINECRUSHER [XXhXX- XXhXX]. Des Ch'tis de Béthune (Franck Brognard au chant et guitare, Nicolas Bachelet à la batterie, Erwan Orhon à la basse, Ludovic Owczarek à la guitare) devant leur public donc. Nous venions d'arriver et le temps de nous mettre dans l'ambiance, nous n'avons pas ressenti d'émotion particulière à leur écoute. Mais bien sympa pour commencer.
Nous sommes rassurés au moins sur un point : la sonorisation semble être correcte pour le festival.
Programme : (à déterminer)

HEADCHARGER [XXhXX- XXhXX]. Ces caennais (Sébastien Pierre au chant, Romain Neveu à la basse, David Rocha à la guitare, Antony Josse à la guitare et Rudy Lecocq à la batterie) étaient le premier groupe du festival que j'attendais avec impatience, au regard des liens consultés sur le site du RF. J'avais placé leur opus dans mes favoris sur Deezer. Je ne suis pas déçu ! Le premier titre a souffert d'une sonorisation qui a heureusement très vite été mise à niveau. Tellement convaincu que j'ai acheté le disque à leur stand (12€), je l'ai fait dédicacer bien entendu.
Programme : (à déterminer)

SIDEBURN [XXhXX- XXhXX]. Groupe suisse (Roland Pierrehumbert au chant, Lawrence Lina aux guitares, Mikael Riffart aux guitares, Nick Thornton à la basse, Lionel Blanc à la batterie) mais en fait composé de membres de plusieurs pays, il joue dans le style hard rock traditionnel avec une efficacité redoutable pour les nuques. Six opus ont précédé la parution du dernier "Electrify" et pourtant nous n'avions jamais entendu parler d'eux auparavant … L'inspiration AC/DC, Rose Tattoo est évidente mais la prestation de ces gaillards a encore fait monter l'ambiance d'un cran !

Programme :
Devil May Care
Voodoo Girl
(? Spirit of the Devil...)
Rock 'n' Roll Outlaw (reprise de Rose Tattoo)
Six Feet Under
Never Get Down
Knockin' at the Wrong Door
Crocodile
Frontline
(?)
(Harmonica solo) Never Kill the Chicken
Giov in L.A.
Gimme The Way
Lazy Daisy
Black Powder
Gangster Lover
Live to Rock
Get That Way
Rappel :
Hell on Wheels
Thunderstruck (reprise d'AC/DC)
Bite The Bullet
Rappel 2 :
T.N.T (reprise d'AC/DC)

La fin de cette première journée était prévue à 22h35 mais le retard à l'ouverture aboutit à quitter les lieux vers 1 heure du matin …


Samedi 06 septembre. Sommes arrivés vers 14H00 et n'avons donc pas vus la prestation de TYSON BOOGIE, ni celle de ABBYGAIL. Les prévisions horaires ont été à peu près respectées pour cette seconde journée.

CAROUSEL VERTIGO [14h05-14h45]. Groupe français (Vincent Martinez au chant, et à la guitare, Jansen Press à la guitare et voix, Olivier Brossard à la basse et voix, et Jimmy Montout à la batterie et voix) que j'ai connu également grâce au site du RF et qui confirme sur scène la bonne impression. Si leur hardrock est classique, il n'en demeure pas moins efficace et donne une envie de battre du rythme avec eux. J'aurais bien acheté leur opus "Mighty" et leur faire dédicacer car ils étaient disponibles après le concert, mais c'est la crise ; je devais faire des choix.
Programme : (à déterminer)

SPIRIT [14h45-15h15]. Groupe français (et francophone) au heavy metal puissant. Pas désagréable à écouter mais je n'ai pas été complètement accroché, occupé à d'autres activités sur le site. Désolé pour eux.
Programme : (à déterminer)

ZODIAC [15h15-16h00]. Groupe allemand (Nick van Delft au chant et guitare, Stefan Gall à la guitare, Ruben Claro à la basse et au clavier, et Janosch Rathmer) que j'ai connu également grâce au site du RF et qui fait bien plus que confirmer sur scène l'excellente impression que j'avais ressenti de prime abord.
Leur heavy bluesy, qui rappelle les sons des ZZ-top ou Deep Purple des 70's, vous prend aux tripes. Servis par une sonorisation irréprochable, l'atmosphère des opus est fidèlement rendue sans omettre les petites impro délicieuses inhérentes au genre. Nick présente de surcroît un personnage troublant, au regard profond et captivant.
En l'absence de leur nouvel opus ("Sonic Child" qui paraîtra le 19 septembre) j'ai acheté "A Hiding Place" (15€) et je l'ai fait dédicacer par Nick et Stefen très accessibles après le concert.

Programme :
Free
Diamond Shoes
A Penny and a Dead Horse
Cortez The Killer (reprise de Neil Young)
Moonshine
Coming Home

HOLYCROSS [16h00-16h30]. Groupe français de heavy metal bien agréable à écouter.
Mais l'enchainement des groupes leur a nui ; après Zodiac j'avais besoin de me remettre de mes émotions. Désolé pour eux.
Programme : (à déterminer)

VULCAIN [16h30-17h20]. Voilà que je retrouve ces vieilles canailles pour la cinquième fois depuis 1983. Daniel Puzio à la guitare et au chant, Vincent Puzio à la basse et Marc Varez à la batterie ont toujours la pêche transmissible. Servi par une sonorisation irréprochable, leur plaisir d'être toujours présent après tant d'années est audible et visible ; il contribue à provoquer immanquablement le hochement des têtes et le battement des pieds. Alors certes, ils sont à juste titre surnommés "Motörhead français" car la plupart des mélodies en sont manifestement inspirées, mais c'est proprement exécuté, carré efficace et … francophone, ce qui n'est pas la moindre des qualités.
Une petite chanson paillarde pour clore traditionnellement leur prestation achève de laisser une excellente impression de leur concert !
S'il fallait encore leur ajouté une qualité c'est l'accessibilité ; séance dédicace très sympa.

Programme :
Rock'n'Roll secours
Pile ou Face
Les Damnés
Le King
Le Fils de Lucifer
Overdose
Avec Vous
Vulcain
L'Enfer
Bosser
Ebony
La Digue du Cul

DRAKKAR [17h20-17h50]. Seul groupe belge du festival pourtant frontalier, il nous assène une speed metal très bien produit.
Mais à l'instar des autres groupes de la scène "découvertes" ils auront souffert de la succession trop rapprochée des groupes sur l'autre scène ; après le choc Vulcain, nous avions besoin de souffler. Désolé pour eux, aussi.
Programme : (à déterminer)

THE TREATMENT [17h50-18h50]. Groupe anglais de hardrock, que j'ai découvert également sur le site du RF. A peine âgés de 20 ans, (Matt Jones au chant, Dee Dammers à la guitare, Tagore Grey à la guitare, Dhani Mansworth à la batterie, Rick 'Swoggle' Newman à la basse) ils ont manifestement été nourris par leur parents aux biberons AC/DC, The Angels et autres Rose Tattoo !
Dés le premier titre, nos pieds battent les rythmes, nos nuques se raidissent et on plonge la tête dans le sac à poussières ! Ces jeunes loups maîtrisent étonnement leur sujet mais, quelque part, leur attitude de vainqueur finit par m'agacer. Etait-ce mon coup de barre de la journée (?), au bout d'un moment je me suis un peu lassé du tempo qui m'a paru un peu routinier. Mais bon, je continue à écouter sur Deezer, signe que j'ai tout de même été conquis … à suivre. Je leur souhaite de conserver leur énergie et de diversifier un peu leurs compositions.

Programme :
I Bleed Rock+Roll
The Doctor
Don't Look Down
Emergency
Drink, F**k, Fight
The Outlaw
Running With The Dogs
Get the Party On
Departed
Shake the Mountain

EXISTANCE [18h50-19H20]. Groupe français très efficace dans le registre heavy metal.
Je n'ai pu assister qu'à une partie de leur prestation, (toujours pour les même raisons évoquées ci-haut) mais j'ai été séduit par leur efficacité. J'aimerais vraiment les revoir car ils me semblent prometteurs. Désolé pour eux, aussi.
Programme : (à déterminer)

VANDENBERG'S MOONKINGS [19H20-20h35]. Groupe des Pays-Bas, mené par Adrian Vandenberg que j'avais déjà repéré dans les 80's avec son opus éponyme. Ce soir son groupe nous assène un hardrock très classique, certes efficace mais qui ne m'a cependant pas transcendé. Pas de prouesses techniques, pas de réelle envolée lyrique.
Les œillades du chanteur Jan Hoving à sa dulcinée en backstage, au départ attendrissantes, ont fini par nous donner l'impression que nous étions de trop. De surcroît, ses limites vocales se sont fait cruellement entendre à la reprise de " Here I Go Again" de Whitesnake. Comme me le susurrait mon pote ; "n'est pas Coverdale qui veut !" (sic).
Disons que j'ai apprécié cette prestation sympatoche mais elle ne m'a pas renversé …

Programme :
Line of Fire
Steal Away
Leave This Town
Feel It
Close to You
Solo batterie
(?)
Good Thing
Lust and Lies
Here I Go Again (reprise de Whitesnake)
Nothing Touches
Rappel :
All Right Now (reprise de Free)

MYLIDIAN [20h35-21H05]. Groupe français de metal gothique, nous dit-on. J'ai bien tenté de tendre l'oreille pour capter le côté "gothique" que j'aime tant par ailleurs (Therion, Paradise Lost, Tiamat, Theater of Tragedy, …) mais là je n'ai pas su accrocher ; trop violent et trop de hurlements.
A leur décharge, je dois souligner, une fois de plus, que la proximité de passage des groupes entre les deux scènes n'était pas propice à leur accorder toute l'attention requise …mais je me répète.
Programme : (à déterminer)

D-A-D [21H05-22H20]. Groupe danois de hardrock qui draine ses admirateurs depuis une trentaine d'années. Pour ma part, je ne les découvre sur scène que maintenant. Jesper Binzer au chant et la guitare, Jacob Binzer à la guitare, Stig Pedersen à la basse et aux voix, Laust Sonne à la batterie et aux voix, assènent un style efficace qui n'est pas sans rappeler Helloween et autre Gamma Ray.
Le chanteur a un charisme indéniable n'hésitant pas à descendre en fosse pour haranguer le public. J'ai particulièrement apprécié le batteur surplombant son outil pour une frappe bien balancée et efficace. Le guitariste assure son pupitre avec brio mais reste assez discret sur son côté de scène. Sans doute pour faire le pendant de son bouffon de bassiste, insupportable pantin qui rappelle Janick Jercks de Maiden dans son attitude "m'as-tu-vu ?".
En résumé un très bon concert qui a bien remué le public déjà conquis d'avance en grande partie, semble t il. Mais j'aurais dû me décaler sur la gauche pour éviter le spectacle affligeant de ce môssieur à la basse à deux cordes (ca lui suffisait amplement).

Programme :
Jihad
Evil Twin
Overmuch
Girl Nation
A New Age Moving In
Riding With Sue
Grow or Pay
Reconstrucdead
Monster Philosophy
I Want What She's Got
Everything Glows
Rappel :
Sleeping My Day Away

ANATHEMA [22H20-00H20]. Le moment que nous attendions le plus de ce samedi festivalier ! Je les vois ce soir pour la septième fois depuis 2005 et mon impatience de les revoir grandit à chaque fois, tant ils progressent dans leur maîtrise des sons. Rhââââ (soupir d'extase), Lee Douglas apparaît sur scène avec ses compères (Vincent Cavanagh : chant, guitare, Daniel Cavanagh : guitare, chant, clavier, Jamie Cavanagh : basse, John Douglas : batterie, et Daniel Cardoso : clavier), la musique enrobe la soirée dans une ambiance purement sublime. La sonorisation toujours aussi superbe (quoique parfois un tantinet trop forte) a permis de confirmer tout le bien que l'on pense de ce groupe britannique. Leur dernier opus m'a déçu (un peu trop convenu) mais ses titres ont été ici savamment répartis sur le programme. Si bien que tout fut absolument parfait.
Je souligne les progrès de Lee, tant sur le plan vocal que physique, elle s'épanouit dans le groupe de manière évidente et force est de constater qu'elle occupe désormais une place prépondérante dans le groupe.
Je souligne aussi la judicieuse intervention de Vincent pour faire sortir les trop nombreux photographes de la fosse au bout de quelques minutes, afin de  préserver notre intimité avec le groupe.

Programme :
The Lost Song, Part 1
The Lost Song, Part 2
Untouchable, Part 1
Untouchable, Part 2
Thin Air
Ariel
The Lost Song, Part 3
Anathema
Deep
Closer
A Natural Disaster
Distant Satellites
Fragile Dreams