jeudi 14 octobre 2010

PORCUPINE TREE – Royal Albert Hall - le jeudi 14 octobre 2010

 

L'après midi est passée à discuter avec d'autres fêlés de plusieurs nationalités aux abords du RAH, au pub Queen'Arms non loin de là, ainsi que dans le salon d'exposition consacré aux photographies de Lasse Hoile. Echanges instructifs et rassurants (dans le genre passionné, il y a pire que moi !)

Il s'agit de mon neuvième concert de PT, un an après les avoir vus à l'Olympia, mais je suis toujours aussi anxieux et impatient de les revoir. D'autant que pour la première fois depuis que j'assiste à des concerts, je me suis doté d'une paire de jumelles, histoire de vérifier que notre cher va-nu-pieds Steven dispose bien de cinq orteils à chaque pieds (je vous rassure tout va bien). Mon box est disposé en face de la scène, légèrement du côté de Colin.

Pour tenter (en vain) de prouver que je ne suis pas subjectif, je vais commencer par annoncer ce qui m'a (légèrement) déçu ; le programme. C'est le contrecoup de la surinformation, connaissant celui de NY, j'espérais une liste différente. Ben nan. Juste le sempiternel Trains en plus ! Pas de Gravity Eyelids ou de perle du genre. Pas d'invité exceptionnel non plus.

Bon voilà, je me suis libéré du devoir d'objectivité. Maintenant, je dois avouer que j'ai fait un voyage au pays des rêves éveillés.

La sonorisation (autre source de craintes depuis l'an dernier) était excellente. L'éclairage plutôt sobre, comme d'hab' et le fond d'écran moins imposant qu'à NY, mais suffisant.

Que vous dire de l'interprétation ? pffff… Muni de mes jumelles et les oreilles pourtant bien attentives, je n'ai pas su déceler de faille. Un régal auditif et visuel. Le jeu de Gavin m'intéressait surtout sur les vieux titres ainsi que dans l'acte acoustique ; quelle efficacité ! Cela ne l'a pas empêché de nous gratifier de ses talents de magicien à la fin de Trains en présentant un chiffon pour le faire disparaître dans son poing. Pour Colin j'étais impatient de le regarder caresser sa contre basse sur les titres acoustiques et je n'ai pas été déçu … Bref que du bonheur, quoi !

Ils ont débuté à 19h45 et fini à 23h00, si on déduit la pause de 5 mn après l'acte I et de 10 mn après l'acte II, cela nous donne un concert de 3 heures. Comment voulez vous que je me plaigne ?

Les produits promotionnels ; j'ai acheté le t-shirt incontournable puisque unique pour le RAH, ainsi que celui de "Recordings" en hommage aux efforts consentis pour obtenir le cd ! Il n'y avait pas de sweat et pas de gilet ; tant pis.

Impressionnant de voir comment la montagne de t-shirts s'est vendue dans la soirée, chacun souhaitant conserver un souvenir d'un tel évènement !!!

PROGRAMME :
Premier acte (Semi-Acoustic)
Stranger By The Minute
Small Fish
Pure Narcotic
Black Dahlia
Futile
 
Second acte
Even Less (version longue ; John part au bout d'un moment)
Open Car
Lazarus
Dislocated Day
The Sky Moves Sideways (Phase One)
I Drive the Hearse
Bonnie the Cat
 
Troisième acte
Occam's Razor
The Blind House
Great Expectations
Kneel and Disconnect
Drawing the Line
Tinto Brass
Time Flies
The Pills I'm Taking (seconde partie d'Anesthetize)
Up the Downstair
Sleep Together
 
Rappel :
Arriving Somewhere But Not Here
Train

Je suis en mesure d'affirmer de manière absolue qu'il existe d'ores et déjà un enregistrement filmé du concert ; dans le box voisin, un type muni d'un caméscope avec deux microphones n'a pas été empêché de filmer tranquillement, au moins l'acte III (avant je ne l'avais pas remarqué). J'ai bien essayé d'engager la conversation avec un maladroit "don't keep that for yourself !" mais le type s'est esclaffé en se retournant. Mon anglais étant limité, je n'ai osé me lancer dans une discussion de marchands de tapis.