"Imagine que Steven Wilson soit à l'affiche l'année prochaine !"
Cette réflexion nous est venue en quittant l'édition 2015.
L'affiche de cette troisième
édition est au-delà de ce que nous aurions imaginé, car non seulement Steven est
bien prévu mais de surcroit il est en tête d'affiche ! Opeth, Magma et
Pineapple Thief sont pour nous un bonus incroyable ; impossible de rater
l'évènement qui se tient désormais sur deux jours.
Ravis de retrouver Barcelone, son
soleil, sa chaleur, son cadre. La ville est belle et propre, ses transports
pratiques et efficaces (des métros qui circulent tard, voire toute la nuit le
samedi !). On s'y sent bien. Ravis de retrouver également le Poble Espagnol qui
surplombe la cité.
Et puis ravis surtout de retrouver
cette splendide cour qui contribue à animer une atmosphère de fête estivale
entre mélomanes de tous pays, et facilite les rencontres, une mousse bien
fraiche à la main ! Dans ce cadre superbe, nous retrouvons quelques amis,
faisons connaissances avec d'autres, mais nous savons que nous sommes des
privilégiés et que beaucoup d'autres amis absents aimeraient nous accompagner.
La restauration n'est pas
excessive ; 3€ pour une petite bière, 5€ le hot-dog amélioré (hmmmmm quelle
bonne idée d'ajouter ces copeaux de bacon !)
Pour ajouter à notre bonne
humeur, l'organisation a pris de bonnes décisions. L'usage du kiosque étriqué
l'an dernier par les groupes moins connus était ridicule et mal adapté pour les
artistes. Cette fois, seule la grande scène est utilisée les deux jours, les
groupes moins connus s'expriment désormais la veille, vendredi ; tous les
groupes, quel que soit leur notoriété, bénéficient tous ainsi du même espace
d'expression. Une mesure de bon-sens.
Autre bienfait : Le passage des
artistes est entrecoupé de pauses bienvenues d'une vingtaine de minutes : RIEN
A VOIR, DONC, AVEC LA MOULINETTE DES FASTFOOD hélas trop fréquents dans les
festivals !!!
Le kiosque est désormais réservé
à la vente des produits dérivés. Et cette bonne idée permet en outre à la file
d'attente de ne rien perdre du spectacle !
La sonorisation des artistes m'a
paru quasi excellente durant tout le festival. Parfois, nous avons pu déplorer
un petit excès de basse (surtout lors de Pineapple Thief), mais on s'accommode
plus ou moins de ce problème récurrent en fonction des groupes. L'excellence des
équilibres sonores fut atteinte par le concert de Wilson !
On a toutefois souvent regretté
qu'entre les groupes une musique assourdissante empêche les mélomanes
d'échanger sereinement leurs impressions, surtout le vendredi car le niveau
sonore fut notoirement baissé le lendemain !
VENDREDI 1er JUILLET
EXXASENS : 17h30 – 18h20. Nous sommes arrivés décontractés,
un peu trop peut-être car nous n'assistons qu'aux cinq dernières minutes.
Pourtant suffisantes pour ressentir une impression positive et nourrir le
regret de ne pas avoir pressé notre allure. Ce "Back to Earth" fait
bigrement penser à du Mogwai, et c'est vraiment très bon !
Le public est encore clairsemé en
ce début d'édition mais il semble globalement satisfait de ce premier groupe
barcelonais.
PROGRAMME
Supernova
My Hands Are Planets
Hugeness
Bright Side of the Moon
Rocket to the Sky
Your Dreams Are My Dreams
Eleven Miles
Saturn
Back to Earth.
OBSIDIAN KINGDOM : 18h40 – 19h40. Eux aussi sont
barcelonais. De nombreux passages intéressants aux sonorités surprenantes, alternent
avec d'autres un peu plus pénibles, notamment lors de l'usage de voix
rugueuses. Ils ne m'auront pas laissé un souvenir impérissable ; en fait,
j'aurais préféré qu'ils passent avant leur compatriote …
PROGRAMME
The Kandinsky Group
Darkness
Last of the Light
10th April
Haunts of the Underworld
Endless Wall
The Polyarnik
A Year With No Summer
Black Swan
Away / Absent.
Le public s'étoffe,
sans doute à la faveur de la fin des horaires de travail.
IAMTHEMORNING : 20h00 – 21h00. Voilà le premier
groupe que j'attendais avec une vraie curiosité alimentée par quelques
visionnages sur youtube. (J'avais ainsi
appris que pour leur dernier opus "Lighthouse", ils ont été
accompagnés de pointures telles que Mariusz Duda et Colin Edwin.) Ces
russes, la chanteuse Marjana Semkina et le pianiste Gleb Kolyadin, sont
accompagnés sur scène d'un violoncelliste et d'un violoniste.
A priori surpris en découvrant
ces airs calmes, mélodiques et envoutants. La voix douce de Marjana est
assurément l'attrait principal de leur musique mélancolique. Mais son élégance,
son expressivité et sa fausse naïveté contribuent aussi à son charme. Pas laide
du tout, ce qui ne gâche rien !
Elle parait bouleversée par
l'accueil du public pour son premier concert en Espagne. Elle s'excuse de ne
pas chanter l'amour et les jolies fleurs mais plutôt la mélancolie qui semble hanter
son esprit, prétextant qu'il "n'y a pas souvent l'occasion de se réjouir
en Russie" (et pan dans les dents de Vladimir).
Je ne peux m'empêcher de penser à
Kate Bush par moment.
Bref, avec mon entourage nous
sommes séduits. Ovation méritée.
PROGRAMME
Clear Clearer
Too Many Years
5/4
KOS
Chalk And Coal.
AGENT FRESCO : 21h25– 22h25. Ces islandais animaient
également une forte curiosité de ma part, après avoir testé leur musique sur
youtube.
C'est bien pêchu et je retrouve
ces passages à la fois mélodiques et énergiques qui me rappellent agréablement les
norvégiens Leprous. Mais bon, est-ce dû à cette comparaison, finalement je ne
peux pas dire que j'aurai été emporté par un irrésistible élan d'enthousiasme
débordant. Le titre "Dark Water" reste toutefois un moment fort du
concert.
Le public leur accorde la
première véritable grande ovation de la journée.
PROGRAMME
Anemoi
He Is Listening
Howls
Destrier
Pyre
Implosions
A Long Time Listening
See Hell
Angst
Dark Water
Eyes of a Cloud Catcher
The Autumn Red.
THE PINEAPPLE THIEF : 22h50 – 00h00. Parmi les quatre
groupes qui ont motivé notre venue en Catalogne, figure bien entendu ces
sympathiques voleurs d'ananas ! Je les avais déjà vus trois fois depuis 2012
mais toujours dans des petites salles. Cette fois ils nous semblent en peu
perdus sur la grande scène et en tête d'affiche du premier jour. Ils paraissent
avoir du mal à occuper l'espace.
Leur musique est toujours aussi
envoutante, très mélodique et mélancolique mais je ne parviens pas à ressentir
l'intimité qui se dégageait de leurs précédents concerts…
Un manque de complicité a été
ressenti pendant tout le concert (peu d'échange), jusqu'au salut final qu'ils
envoient vite-fait-bien-fait au public dans la foulée de la dernière note.
Que le lecteur ne se méprenne pas
; ce fut un très bon concert. Il manquait juste une âme.
Le public les a applaudit mais
sans enthousiasme débordant. Pas de rappel, donc.
Et puis un peu déçu par l'absence
de Gavin Harrission à la batterie que j'avais eu la naïveté d'espérer voir
compte tenu de sa contribution au prochain opus du groupe… Pas d'invité
surprise non plus pour clore cette première soirée.
PROGRAMME
What Have We Sown? (Intro)
Wake Up the Dead (Someone Here Is
Missing)
Alone at Sea (Magnolia)
The One You Left to Die (Magnolia)
All the Wars (All the Wars)
Magnolia (Magnolia)
Simple as That (Magnolia)
Sense of Fear (Magnolia)
Remember Us (Variations on a
Dream)
Reaching Out (All the Wars)
Snowdrops (Little Man)
Nothing at Best (Someone Here Is
Missing).
.
SAMEDI 2 JUILLET
Cette fois nous sommes dans
l'enceinte avant le début des concerts ; tant mieux ça nous laisse le temps de
savourer une bonne mousse, bienvenue après cette maudite montée vers le Poble.
ANNEKE VAN GIERSBERGEN : 16h30 – 17h20. Mon intérêt pour les
belles voix m'incite à prêter une attention toute particulière au passage
d'Anneke sur la scène du BeProg, même si je n'ai jamais vraiment complètement
été séduit par son répertoire.
Effectivement la Belle a une
superbe voix, à la fois douce, chaude et énergique. Son charisme est très fort
et elle se permet même de se plaindre, en tant que batave, de la chaleur
barcelonaise ; il est vrai que le soleil la tape en pleine face !
La musique nous étonne par sa
force à laquelle elle m'avait peu habitué. Autre bonne surprise, c'est l'apport
d'une seconde très bonne chanteuse (ce qui évite mon agacement d'entendre une
bande sons dont trop d'artistes ont tendance à abuser).
Elle emprunte au répertoire de
ses précédentes expériences musicales, dont Ayreon et The Gathering. Bref c'est
bon, carré, efficace … Mais la malheureuse souffre de ma comparaison avec sa
compatriote Floor Jansen à laquelle je ne peux m'empêcher de penser dès que
j'entends une voix féminine dans le métal (non, pas taper !).
Belle ovation du public, en tous
cas et c'est mérité !
PROGRAMME
Endless Sea
Heart of Amsterdam
Brightest Light
The Storm
Isis and Osiris (reprise de
Ayreon)
Witnesses (reprise de Agua de
Annique)
Strange Machines (reprise de The
Gathering)
Fallout (reprise de Devin
Townsend Project)
Shores of India.
BETWEEN THE BURIED AND ME : 17h50 – 18h50. Alors eux,
j'avais déjà été contraint de les subir en septembre dernier car ils
accompagnaient Haken en tournée. Mais il se trouve que je n'accroche pas du
tout aux vociférations gratuites du hurleur.
C'est très dommage car leur
musique est très souvent séduisante. Mais désolé la voix m'insupporte. C'est
juste rédhibitoire.
PROGRAMME
The Coma Machine
Informal Gluttony
Extremophile Elite
The Ectopic Stroll
Telos
Bloom
Selkies: The Endless Obsession.
MAGMA : 19h20 – 20h20. Le groupe tarde à débuter le
programme, sans doute pour satisfaire leur exigence sur la sonorisation ; le
son s'avère pourtant excellent.
Je savoure tout particulièrement la
virtuosité de Philippe Bussonnet à la basse !
Tout est exécuté impeccablement,
cadré par l'implacable frappe de Christian Vander, accompagnée des percussions de
Benoit Alziary.
Comme d'habitude, la spirale
musicale des instruments et des voix envoute la large partie du public qui a su
trouver "la porte" comme dirait l'ami Robert.
Faute d'avoir tardé à débuter,
Magma se voit contraint à modifier la fin du programme pour respecter le temps
imparti. Mais, en ce qui me concerne, ce petit désagrément me permet d'écouter
des airs moins connus.
Pas peu fier de voir ce groupe
français défendre sa légende devant un public très cosmopolite, pour la première
fois sur la scène barcelonaise.
Très belle ovation d'un public
conquis par cette musique si atypique ! Cocorico !
PROGRAMME
THEUSZ HAMTAAHK
ZOMBIES
KOBAÏA.
OPETH : 20h50 – 22h50. A l'instar d'autres paradoxes
qui façonnent mon personnage complexe, j'en conviens aisément, ma dévotion pour
Opeth est encore une source de perplexité. En tant que grand défenseur de l'art
vocal, du chant mélodique clair et lumineux, c'est pourtant ainsi, au fil de
mes découvertes initiées par la production de Steven Wilson, j'ai commencé par
admirer les titres aux chants clairs et puis, petit à petit, j'ai fini par
comprendre et apprécier (non sans peine, je le souligne) les voix gutturales. Ou
plutôt celle de Michael en particulier. Car il me semble (impression subjective
sans doute) qu'il n'abuse pas de l'exercice. Je ne cesse de m'étonner de sa
maitrise des tonalités.
Ce soir ne fait pas exception, je
préfère toujours la partie du répertoire favorisant les voix claires, d'autant
plus que Michael chante merveilleusement bien. Pourtant, la plupart des titres
comportent de larges plages de ses grognements. Cela ne m'a pas empêché de me
délecter de ces alternances musicales, tantôt d'une violence inouïe et tantôt
d'une délicatesse étourdissante ! Favorisé par un son puissant mais précis, mes
muscles n'ont cessé de fonctionner tout seuls, tels ceux d'un épileptique !
Et puis, comment ne pas s'amuser
de son humour ! Parfois aux dépends de son techniciens, parfois aux dépends de
son guitariste solo Fredrik Åkesson, voire de lui-même !! Il est
particulièrement à l'aise avec son public avec lequel le respect est
réciproque. En l'occurrence, il pousse ce soir Martin Mendez, son bassiste né
en Uruguay, à venir bredouiller quelques mots face au public catalan qui
apprécie quand même le geste (mais je ne suis pas certain que Mickael ait saisi
la particularité catalane).
Le batteur Martin Axenrot s'est
montré parfait pour cadrer l'ensemble, pendant que le clavier Joakim Svalberg nappait
les atmosphères avec bonheur.
Autant dire que je n'ai pas vu
passer les deux heures avec ces suédois ! Ces mecs ont la classe et le talent !
J'ai adoré leur septième concert depuis 2008, et j'en redemande !!!
PROGRAMME
Cusp of Eternity (Pale Communion)
The Devil's Orchard (Heritage)
The Leper Affinity (Blackwater
Park)
Godhead's Lament (Still Life)
To Rid the Disease (Damnation)
I Feel the Dark (Heritage)
Heir Apparent (Watershed)
Demon of the Fall (My Arms, Your
Hearse)
The Grand Conjuration (Ghost
Reveries)
Deliverance (Deliverance).
STEVEN WILSON : 23h20– 01h20. Je le relatais en préambule du
récit, la venue du maître s'imposait, d'autant plus que HCE et 4,5 ont fait
l'objet d'une large tournée promotionnelle à l'issue de laquelle il a encore
acquis de l'assurance.
Pour ma part, je me surprends à
constater que j'assiste à son cinquième concert de cette tournée ! Je n'ai
jamais suivi un artiste de cette façon ! Il m'a poussé à sillonner la France,
la Belgique et l'Espagne. Cerise sur le gâteau, en dépit d'un public nombreux,
(la cour est pleine comme un œuf) nous parvenons à nous placer dans les
premiers rangs ; si bien que même ma petite Fée pouvait tout voir de la scène !
Le va-nu-pied est donc venu une
nouvelle fois fouler le sol catalan et accroitre encore sa notoriété grâce à ce
festival qui est en passe de devenir légendaire. Au regard du nombre de
t-shirts à la gloire de ses œuvres, on peut estimer sans risque que la majorité
lui est acquise, et pourtant beaucoup semblent avoir découvert ce soir la force
de séduction de cette musiques enivrante ! Plusieurs interlocuteurs me
confessaient le découvrir ce soir, tous ont reçu une claque magistrale ; sans
cynisme aucun je m'en réjouis !
Que dire ou répéter d'un tel spectacle
? Certes le programme aura peu différé sur ces cinq concerts mais, si cet
apparent immobilisme m'aurait profondément agacé de la part d'autres musiciens,
en revanche avec Steven on ne peut pas s'ennuyer. D'abord parce Steven accorde
toujours une part (plus ou moins importante selon son humeur) à
l'improvisation, à la sienne, ou à celle de ses partenaires.
Le bassiste Nick Beggs est
décidément beaucoup moins extravagant qu'à ses débuts dans le groupe, mais il
assure toujours sa part de base rythmique et de chœurs aigus très justes.
Paradoxe toujours amusant entre la tonalité de ses cordes vocales et celle des
cordes de sa basse !! Quel talent !
Aux claviers, Adam Holzman très
humble et discret et pourtant si essentiel ! Ses interventions musicales sont
toujours délicates et idéalement délivrées ! Il est celui qui me semble le plus
en osmose avec Steven (mais ce n'est que mon impression), qui d'ailleurs le
laisse errer dans de belles improvisations, sans que jamais il n'en abuse.
Juste exquis.
Au risque de choquer et d'agacer
certains de mes lecteurs, je persiste à déplorer le départ du batteur Marco
Minnemann et du prodigieux guitariste Guthrie Govan, car Craig Blundell et Dave
Kilminster assurent leur fonction mais sans le talent et l'âme des deux précédents.
Voilà, c'est mon ressenti, je fais peut-être une fixation. Dave c'est planté
sur le premier solo important qu'il avait à produire ; ça peut arriver bien
sûr, mais cela conforte mon impression qu'il récite une partie qui n'est pas la
sienne et qu'il a bien du mal à réaliser aussi bien que son créateur Guthrie. Néanmoins,
le reste du concert il a su nous faire vibrer avec ses chants de guitare et ma
foi je lui reconnais toutefois un talent certain.
Steven quant à lui prend encore et
toujours davantage d'aisance avec son public. Je le disais déjà au fil de mes
précédents récits, mais ce soir il m'a encore semblé monter d'un cran. Une
somme de petits détails qui montrent son épanouissement personnel ; il parle
davantage de choses et d'autres (ce soir il raillait les supporteurs de
football, il rend un hommage appuyé à David Bowie et Prince, il feint l'homme
modeste en tentant de dévaloriser son répertoire, ect…). Sa gestuelle est moins
crispée qu'à ses débuts et il invite désormais le public à battre des mains sur
une cadence qu'il sait lui imposer …
Comme d'habitude, au fil du
concert il montre l'étendue de ses talents : il exécute beaucoup de solos de
guitare (d'ailleurs j'avais souvent l'impression qu'il soutenait les solos
incertains de Dave), va s'asseoir à son instrument préféré le mellotron ou
prend la basse.
Ajoutez à cette soirée délicieuse
une sonorisation souvent surprenante ; certains sons venant dans notre dos !
L'espace était un écrin sonore pour notre Maître de cérémonie.
Hormis HCE, nous avons eu droit à
quatre reprises de feu Porcupine Tree (je vous ferai grâce de mes états d'âmes
sur cette disparition prématurée, ce n'est pas le sujet).
Allez un petit regret tout de
même ; Ninet Tayeb n'étant pas présente, nous avons dû subir une bande son à sa
place.
Voilà, après un rappel évident,
les deux derniers titres achèvent de réjouir un public conquis ; une ovation
impressionnante et interminable s'en est suivie !
PROGRAMME
First Regret
3 Years Older
Hand Cannot Erase
Routine
Home Invasion
Regret #9
Lazarus (reprise de Porcupine Tree)
Ancestral
Happy Returns
Ascendant Here On...
Index
Harmony Korine
Don't Hate Me (reprise de Porcupine Tree)
Vermillioncore
Sleep Together (reprise de Porcupine Tree)
RAPPEL :
The Sound of Muzak (reprise de Porcupine Tree)
The Raven That Refused to Sing
TEXTURE : 01h50– 03h00. Après une telle journée, gavée
d'émotions authentiques, nous restons pour cet énigmatique groupe sensé nous
emmener dans la nuit. Ce que je craignais arriva : les vociférations de ses
excités du bulbe n'avaient aucune chance de me faire rester davantage que pour
un titre.
PROGRAMME
One Eye for a Thousand
New Horizons
Shaping a Single Grain of Sand
Singularity
Illuminate the Trail
Zman
Timeless
RAPPEL :
Reaching Home
Regenesis
Awake
Laments of an Icarus
La cour s'est
vidée des deux tiers en cette heure tardive. Après avoir tenté vainement de
récupérer une version collector de mon ticket d'entrée, nous partons donc aussi, épuisés mais
HEUREUX.
L'esprit
encombré de séquences innombrables de sons et images, nous redescendons du
Poble en imaginant une nouvelle affiche pour la quatrième édition. Allez osons
; ce sera MARILLION qui viendra de
sortir son nouvel opus ! On verrait bien IQ
qui aurait envie d'effacer la déprogrammation de l'an dernier, ou bien ANATHEMA ? ou PENDRAGON ? Et pourquoi pas un retour de HAKEN ou de LEPROUS qui
méritent bien mieux que le minuscule kiosque de la deuxième édition ?
La période des
vœux est désormais ouverte ! Nous on économise déjà. A défaut d'une belle
affiche à Barcelone on pourra toujours se rabattre sur Lorelei (dont l'affiche
cette année était bien moins séduisante) !
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