lundi 5 octobre 2015

LEPROUS – Divan du Monde – 05/10/2015

Soirée Vikings ce soir ; tous les groupes inscrits à l'affiche sont norvégiens ! Ça va chauffer !! Ça tombe bien, dehors il flotte et il caille.

 

RENDEZ VOUS POINT : [19h15-19h50]. C'est bien connu, les "a priori" sont toujours à proscrire. Avec un nom pareil, je m'attendais à découvrir un groupe pas très inspiré. Et bien pas du tout ; servi par une sonorisation impeccable, le groupe a su enthousiasmer le public par son progmetal davantage mélodique que violent.

Le clavier de Petter Hallaråker introduit "Through the Solar Storm" qui séduit très vite par son mélange de mélodies et d'énergie, le tout rythmé par la batterie de l'impressionnant Baard Kolstad (le batteur de LEPROUS). Ces deux musiciens me semblent être l'atout majeur du groupe ; l'un pour son apport mélodique et l'autre pour ses qualités techniques et énergétiques.

Au micro, Geirmund Hansen me parait ma foi efficace et convaincant. Il n'a pas un coffre énorme mais chante sur un registre étendu toujours avec justesse.

A la guitare, Nicolay Tangen Svennæs ne brille par particulièrement mais fait bien son boulot, doté d'une fougue qu'il partage avec la très belle (désolé je ne pouvais le taire, au risque de paraitre macho) et cependant efficace bassiste Gunn-Hilde Erstad. Ces deux derniers assurant une bonne part de l'agitation sur scène !

"The conclusion part I & II" est une formidable pièce alternant superbement les ambiances.

A l'écoute de ces alternances musicales, ces passages saccadés et très rythmés, je suis souvent tenté de les comparer à Leprous ou parfois à Glyder mais ils parviennent à dégager leur propre personnalité.

Le groupe se retire sous les acclamations d'un public manifestement ravi et conquis.

Pour ma part, je tiens à les soutenir en achetant leur CD que je m'empresse de leur faire dédicacer. Congratulations, photos, serrages de louches … mais pas de bisous :/ tant pis.

Programme :
Through the solar storm.
(puis à déterminer)

 

SPHERE : [20h16-20h50]. Dès les premières notes, le contraste avec le groupe précédent est saisissant. Nous avons devant nous des brutes épaisses nous proposant ce qui est étiqueté "modern progressive metal". Autant dire que ce n'est pas mon style de prédilection et les vociférations de Isak Haugan ont vite le don de m'exaspérer. Seul le son accrocheur du bassiste Øystein Sundsbø attire agréablement mon oreille. Aux guitares/choeur Marius Strand et Ulrik Nilsen. A la batterie c'est le bucheron Bjørn Dugstad Rønnow.

Bon cela se laisse tout de même écouter, d'autant plus que la sonorisation était parfaite ; puissante mais pas excessive.

Il me semble, mais peut-être que c'est une impression subjective, qu'il recueille du public un succès d'estime, sans plus.

Programme :
Hardliner
Servitor
Vestiges
Erratic
Origin
Arbitrary
Shock And Awe
Puncture

LEPROUS : [21H15-22h54]. Quatrième fois que je peux assister à leur prestation. La deuxième fois cette année, puisque j'eu la chance d'être présent à leur passage lors du BeProg Festival à Barcelone. Content donc de revoir ce gaillard Einar Solberg au synthé/chant, Tor Oddmund Suhrke et Øystein Landsverk aux guitares/chœurs. On retrouve Baard Kolstad qui occupe la batterie depuis 2014, et Simen Daniel Børven à la basse et chœurs depuis début 2015.

Pas moins de huit des douze titres de "The Congregation", leur dernier opus, sont interprétés et je ne m'en plains pas car je le trouve meilleur que "Coal" (je sais cet avis n'est pas partagé, mais c'est le mien). Davantage de mélodies et cependant toujours beaucoup d'énergie avec ces rythmes si distinctifs, alternativement saccadés, syncopés ou chaloupés.

Comme d'habitude, ces scandinaves déchainés emportent par leur gestuel le public. Une atmosphère torride ne tarde pas entourer le public ravi.

Si la disparition de la crinière emblématique de Einar lui retire beaucoup de présence, il n'en demeure pas moins très impressionnant par sa capacité à occuper la scène pour exprimer avec une exubérance communicative sa passion. Ce chanteur a vraiment un talent terrible pour alterner les cris désespérés et les chants aux mélodies magnifiquement bouleversantes. Autre motif d'admiration, Einar bien que constamment survolté, tient manifestement à maitriser les parties de clavier tout en chantant ; j'en connais d'autres qui auraient opté pour la facilité des bandes sons !

En fond de scène, quatre écrans plats diffusent des images inquiétantes et trépidantes, à l'instar finalement de leur musique.

En revanche l'éclairage laisse à désirer, laissant trop souvent, à mon gout, le groupe dans l'ombre.

Le répertoire de Leprous commence à s'étoffer, si bien que fatalement on va commencer à déplorer l'absence de tel ou tel titre (par exemple "Passing" ou encore " Waste Of Air") de leur concert. Mais bon, les quelques titres de Coal et de Bilateral auront permis de faire le lien avec leur déjà remarquable passé.

Il conclut avec le titre "Forced Entry" qui avait débuté le concert de 2012.

Plus d'une heure et demie seront passées très vite et j'espère ne pas attendre trois ans pour les revoir.

Programme :
The Flood (The Congregation)
Foe (Coal)
Third Law (The Congregation)
Chronic (Coal)
Rewind (The Congregation)
The Cloak (Coal)
Acquired Taste (Bilateral)
Red (The Congregation)
Slave (The Congregation)
The Price (The Congregation)
Moon (The Congregation)
Down (The Congregation)
The Valley (Coal)
 
Rappel :
Forced Entry(Bilateral).

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