vendredi 9 septembre 2016

XVIIIe RAISMESFEST – Raismes – 09-10/09/2016

Ce festival a un gros problème récurrent : son manque de notoriété.
Ce n'est encore une fois qu'un petit millier (?... Trop peu de toutes façons !) de metallos qui se rassemble sur le site du Château de la Princesse d'Arenberg à Raismes (près de Valenciennes) pour cette dix-huitième édition du festival dont l'atmosphère est pourtant si sympathique, et la programmation jamais décevante !
Les artistes, quel que soit leur notoriété, sont bien accueillis, disposent le plus souvent d'une bonne sonorisation et, délicate attention, leur pédigrée est présenté systématiquement en préalable à chaque prestation. En ce qui me concerne, je ne me prive donc pas d'une cinquième participation (2007, 2008 2013 et 2014).
Je suis bien accompagné, c'est le principal ! Tant pis pour les absents. De surcroît, le soleil radieux est de la partie pour les deux jours, donc c'est tout bon !!!

Vendredi 09 septembre.
Aaaah les délicieux imprévus de la circulation francilienne ! Quel bonheur que de partir à 17h30 de Vitry pour arriver à Raismes à 21h45, soit plus de deux heures d'embouteillages !
Au fil des minutes passées vainement à attendre que le trafic se fluidifie (je vous laisse imaginer mon état et vous fait grâce des noms d'oiseaux qui ont fusé sous le cockpit) nous avons fait notre deuil des groupes qui débutaient ce festival …
Il s'en est fallu de peu pour que je n'assiste même pas à Zodiac ! Quelques menus excès de vitesse (euphémisme) nous ont permis d'arriver avant l'heure fatidique !

Bien évidemment les groupes ne nous ont pas attendu et j'ai une toute particulière amertume d'avoir raté la prestation de Birth Of Joy ; j'aurais souhaité vérifier le bon pressentiment que m'inspiraient les vidéos. Les échos semblent finalement mitigés …

ZODIAC [22h15-23h50]. Je retrouve donc ce fabuleux groupe allemand (Nick van Delft au chant et guitare, Stefan Gall à la guitare, Ruben Claro à la basse et au clavier, et Janosch Rathmer à la batterie) que j'avais découvert il y a deux ans lors de ce même Raismesfest ! Cette fois ils viennent présenter leur nouvel opus "Grain of Soul" !
Leur heavy blues 70's est toujours d'une redoutable efficacité et je ne regrette pas mon vif intérêt pour eux ; ils le valent bien ! (à l'image de la longue et soyeuse crinière de Nick qui pourrait promouvoir les produits L'Oréal, mais là je vous le concède je m'égare).
Aidés il est vrai par une sonorisation parfaite, ils ont soulevé l'enthousiasme du public, déjà conquise d'avance car Zodiac est déjà revenu dans le valenciennois après leur dernier passage au RF. Cette fidélité est ce soir récompensée !
Etonnamment, ils n'interprètent que deux titres (dont une reprise de N. Young!) de "A Hiding Place" (2013) et rien de "Sonic Child" (2014). En revanche, ils réalisent un grand écart entre leurs tout-débuts, (un titre de leur premier Ep, quatre de "A Bit of Devil" -2012-) et leur actualité en interprétant cinq nouveaux titres !
Ce choix me permet de découvrir en concert une partie de "Grain of Soul", (eh non je ne l'ai pas encore acquis !). Il me semble moins bluesy, davantage énergique, ce qui n'est pas pour me déplaire ! Cette légère évolution n'a pas nui à l'ensemble du programme qui est resté cohérent, si bien que les 90 minutes passent beaucoup trop vite ! "Coming Home" vient clore cette superbe prestation ! Encore un achat en vue …

Programme :
Rebirth by Fire (Grain of Soul)
Animal (Grain of Soul)
Free (A Hiding Place)
Sinner (Grain of Soul)
Ain’t Coming Back (Grain of Soul)
A Bit of Devil (A Bit of Devil)
Down (Grain of Soul)
Faithless (Grain of Soul)
Follow You (Grain of Soul)
Failure (Zodiac)
Diamond Shoes (A Bit of Devil)
Cortez The Killer (reprise de Neil Young & Crazy Horse, issue de A Hiding Place)
Horror Vision (A Bit of Devil)
Grain of Soul (Grain of Soul)

RAPPEL :
Coming Home (A Bit of Devil)

Samedi 10 septembre.
Lorsque nous sommes arrivons, vers 14h15, The Electric Alley est déjà sur scène depuis peu. Deux groupes sont donc déjà passés (les strasbourgeois Iron Bastards et les ch'tis Radical Suckers).


THE ELECTRIC ALLEY [14h05- 14h50]. Fondé en 2012 à Cadix (Espagne) le groupe est composé de Nando Perfumo (guitares), Jaime Moreno (chant), Sergio Reyes Gamaza (basse), Rafa Gonzales-Benitez (batterie).
Outre le style musical tout à fait séduisant, c'est surtout le chanteur Jaime Moreno qui attire mon attention ; il dispose d'une étendue vocale remarquable ! La sonorisation impeccable a permis au public d'apprécier pleinement ce groupe prometteur ! S'il fallait émettre une critique, je considère qu'en chantant en espagnol il gagnerait en originalité (écueil qu'a su gommer son compatriote d'El Dorado), mais bon je sais que mon avis n'est pas partagé, alors je grogne dans mon coin ...scrongneugneu…
Ils sont venus promouvoir "Get Electrified" que je n'ai pas hésité à acheter ! Hélas, ils étaient absents de leur échoppe lorsque je m'y suis rendu, donc pas de dédicace.

Programme : (à déterminer)


OVERDRIVERS [14h50- 15h20]. Ces Ch'tis de Béthune, sont survoltés, dans un registre délibérément AC/DC ! Impossible pour le public (auquel je m'associe évidemment) de ne pas battre du pied et de la nuque en écoutant ce hardrock diablement efficace ! Adrien Desquirez au chant et guitare rythmique, Anthony Clay guitare/chœur, Sebastien Lorquet basse/ chœur et Florian Morgano à la batterie délivrent un dose impressionnante d'énergie ! Anthony Clay est le plus turbulent de tous puisqu'il n'hésite pas à faire quelques allers et retours dans le public ravi de partager ainsi cette folie !
Pour eux comme pour d'autre, j'estime qu'ils se singulariseraient en chantant en français, faute de quoi ils ne peuvent que souffrir de la comparaison avec AC/DC, Airbourne et une multitude d'autres groupes assimilés. Mais nous avons passé un bon moment avec eux, c'est le principal ; pour ce qui est de leur avenir, ca les regarde…

Programme : (à déterminer)


THE NEW ROSES [15h20-16h10]. Venus d'Allemagne, Timmy Rough au chant/guitare, Norman Bites à la guitare, Hardy à la basse et Urban Berz à la batterie, ils proposent, comme leur nom le suggère, un registre proche des Gun's and Roses. Mais ils parviennent cependant à sortir de l'ornière du plagiat. Aber warum nicht auf deutsch singen ?
Leur musique est efficace et entrainante. Plutôt sympas, le chanteur insistant sur le talent du groupe précédent (Electric Alley) et sur la convivialité des organisateurs du festival. Encore un bon moment de rock'n'roll servi bien chaud !

Programme :
Thirsty
Gimme Your Love
Whiskey Nightmare
My Hate Survives
For a While
It's a Long Way
I Believe
Ride With Me
Devil's Toys
Without a Trace.

A ce moment de la journée nous ressentons le besoin d'une pause, (tant pis pour Drenalize) car avec le rythme des passages incessant, au bout d'un moment faut bien s'arrêter, hein ! Nous en profitons pour faire de menues (euphémisme) dépenses dans les échoppes bien achalandées de l'enclos (mention spéciale pour le londonien Bob Moon).

INGLORIOUS [16h40-17h30]. Encore une belle découverte, venue d'Angleterre cette fois !
Le chanteur Nathan James est juste fabuleux ; quel coffre ! Je n'hésite pas à le comparer à Ian Gillan ! Entouré de Wil Taylor et Andreas Eriksson à la guitare, de Colin Parkinson à la basse et de Phil Beaver à la batterie. L'atmosphère inspire principalement Deep Purple, Whitesnake, Rainbow (mais sans les claviers), d'ailleurs ils ne se privent pas de deux belles reprises, ou encore Led Zep. Servi par une excellente sonorisation, ils ont conquis le public sans difficulté !
Très enthousiasmé à l'issue du concert, je n'ai pas résisté à acheter leur opus éponyme et à le faire dédicacer dans la foulée ! Les gars sont abordables et manifestement ravis de notre accueil. Photos de groupe, et hop !

Programme :
Until I Die
Breakaway
I Surrender (reprise de Rainbow)
High Flying Gypsy
New Song
Girl Got A Gun
Warning
Lay Down, Stay Down (reprise de Deep Purple)
Holy Water
Unaware.

INEPSYS [17h40-18h05]. Pour cette édition, le RF a réorienté sa programmation sur le hardrock et, du coup, l'étendard du progmetal n'est porté que par ce groupe établi à Albi. Autant dire que cette prestation figurait donc parmi mes objectifs prioritaires ! D'autant plus que par la magie Facebook j'avais pu sympathiser virtuellement avec son batteur Romain Castel.
Après avoir réalisé un premier opus "Time For Redemption", INEPSYS vient chez les Ch'tis défendre son deuxième, "The Chaos Engine", que ma p'tite Fée avait eu la bonne idée de leur acheter à distance. Compte tenu de la qualité de leur musique, c'est fort motivé que je peux enfin les découvrir sur cette scène "découvertes" du RF ! Ma motivation n'est hélas pas assez partagée car une large partie de public n'a pas daigné s'approcher de ce côté du site pour leur prestation. Une prière à Thor s'impose : "pardonnez-leur ils ne savent pas ce qu'ils font !".
Pour avoir visionné quelques vidéos sur youtube et notamment leur prestation au Crescendo Festival en aout 2015, je savais ce dont ils sont capables. Mon a priori n'a pas eu à souffrir de la réalité, car voilà de très bons musiciens qui, à mon humble avis, mériteraient davantage de médiatisation.
D'amblée, impossible de ne pas remarquer le talent de Ludovic Mercier à la guitare ! Ses soli sont juste époustouflants. Pendant que Romain Castel martèle implacablement ses fûts, son frère Benoît Castel assure ses nappes au clavier. Ce dernier a connu des soucis avec la sonorisation mais ils se sont heureusement estompés au fil du concert. En dehors de ce petit incident, les différents pupitres étaient audibles ; Jérôme Rollat au chant, Sylvain Peyrissous à la guitare et Guillaume Besson, remarquable également à la basse.
Cette vague de prog' dans un océan de metal fut un réel plaisir à écouter, avec des mélodies obsédantes et de beaux espaces d'expressions pour les différents pupitres. Ma seule légère frustration, que j'ai adressée de la même manière à Mathieu d'Anasazi, à Jeff de Mother & Pearl et à Olivier de the Soundroots, c'est que les paroles gagneraient en originalité à être chantées en français. Je sais bien que mon avis peut paraître un tantinet franchouillard, mais je l'assume ! Toutefois, à l'instar d'Overdrivers cités ci-haut, cela ne nous a pas empêché de passer un sacré bon moment avec INEPSYS et je veux croire que leur persévérance finira par payer !
Tiens, en parlant de payer, un passage à leur échoppe s'imposait ; un t-shirt et leur premier opus qui manquait à notre discothèque ! Quelques échanges d'impressions et une dédicace nous aurons permis de soutenir modestement cette bande de potes bien sympas !

Programme :
Prelude to Chaos
King of the Hill
Beyond Illusion
Wake up and shine
A Void between us.


DIAMOND HEAD [18h05-19h15]. Alors là, attention, on aborde une des légendes de la NWOBHM ! ahahaaaaa… j'imagine déjà parmi, les plus jeunes, me lisant avec des yeux exorbités et interrogatifs ! héhé … Je vous parle de la "New Wave Of British Heavy Metal", dans laquelle j'ai baigné une bonne partie de mon adolescence et qui a permis l'émergence de nombreux groupes tels que Diamond Head ! Ça me procure un grand plaisir de le voir encore représenté, même si le charismatique Brain Tatler est seul rescapé du groupe ! Imaginez ; la seule et unique fois où je les ai vus, c'était pour la tournée "Canterbury" le 30 septembre 1983 au défunt (mais mythique) Espace Balard, en première partie du concert de Black Sabbath ! 'cré boudiou ca n'vous rajeunit pô ! ...
Mais, trêve de nostalgie, contre vents et marées Brian tente de réanimer son groupe après quelques périodes de sommeil ; 7 opus en 36 années. A l'écoute de la prestation je n'ai pas complétement retrouvé mes émotions d'antan … Sans doute à cause du chanteur qui me faisait cruellement regretter Sean Harris.
Les cinq titres de la période "Lightning to the Nations" (1980) m'ont le plus accroché, en particulier "am I Evil ?" sans doute le plus connu car repris par Metallica ! Dommage que "Canterbury" (1983) soit oublié ; j'avais pourtant bien aimé à l'époque. Le groupe n'interprète que trois titres de son nouvel ouvrage paru cette année.
Brian a encore de beaux restes, et ses soli magnifiques en attestent. Je suis donc plutôt satisfait d'avoir assisté à ce concert qui m'a rappelé de bien bons souvenirs et de manière honorable. Bonne sonorisation également !

Programme :
Borrowed Time / Lightning to the Nations
Diamonds (Diamond Head)
Helpless (Lightning to the Nations)
Bones (Diamond Head)
To Heaven From Hell (Borrowed Time)
In the Heat of the Night (Borrowed Time)
The Prince (Lightning to the Nations)
Shoot Out the Lights (Lightning to the Nations)
It's Electric (Lightning to the Nations)
Shout at the Devil (Diamond Head)
Am I Evil? (Lightning to the Nations).

MALEMORT [19h20-19h50]. On pourrait d'office me faire malicieusement observer : "tiens, en voilà, un groupe français ET francophone ! il va donc te plaire !" Fort de l'écoute préalable de leur musique je me positionne donc avec bienveillance dans la fosse. Sans difficulté, puisqu'à cette occasion une grosse partie du public est une nouvelle fois ailleurs … décidément cette scène découverte n'attire pas les foules, en dépit des présentations faites au micro.
Est-ce la sonorisation (je n'ai rien perçu des paroles), ou est-ce mon humeur du moment, toujours est-il que je ne suis pas parvenu à trouver la porte d'accès à leur univers. Je suis déçu, car je les trouve a priori sympathique mais musicalement c'est trop bruyant à mes oreilles (il est vrai qu'avec le temps je suis devenu plus sensible aux sonorités progressives, mais quand même…). Je leur conserve mon estime eu égard à ce que j'avais écouté, mais ce n'est pas cette prestation qui m'aura convaincue…
Maigre assistance, une fois de plus, à l'instar d'Inepsys, le public était ailleurs, …

Programme : (à déterminer)


MYRATH [19h50-20h55]. Une de mes principales motivations du jour, ce groupe tunisien n'en finit pas de me séduire toujours davantage. Quatrième fois que leur concert m'enivre les sens ! A l'instar des danseuses orientales qui animent le plus souvent leurs spectacles, c'est un tourbillon d'émotions musicales qui nous envoutent systématiquement.
Leur dernier concert au Divan du Monde avait frustré un peu tout le monde, car le batteur ayant subi un malaise, la durée avait dû être écourtée.
Belle entame de prestation ; une des quatre danseuses du Divan du Monde exécute de majestueuses arabesques pendant que les membres du groupe arrivent successivement, alors que le public s'est massivement regroupé devant la scène. L'ambiance monte très nettement d'un cran si bien que le groupe pourra se vanter d'avoir emporté la meilleure de cette édition du festival !
Malek Ben Arbia (guitare), Zaher Zorgati (chant), Elyes Bouchoucha (clavier), Anis Jouini (basse) et Morgan Berthet (batterie) ont acquis désormais une véritable maturité. Ils persistent judicieusement dans leur particularité, jouant sur une identité musicale qui les distingue nettement dans la sphère metal. Les paroles alternent l'anglais et l'arabe, ce qui de mon point de vue est un atout supplémentaire !
Je suis content d'avoir échangé quelques mots avec le clavier, le guitariste, et le bassiste pour les soutenir dans leur démarche artistique qu'ils ont le courage d'assumer dans un pays en proie à de funestes démons. Le courage de jouer ce metal métissé, le courage de faire danser des danseuses orientales somptueusement vêtues, le courage de revendiquer leur liberté face aux dogmes religieux imposés. D'ailleurs, c'est bien la première fois que je vois le chanteur brandir une bouteille (de vin blanc il me semble, mais à vérifier) face au public !
Petit scoop confié au détour de nos échanges post-concert, Myrath ajoute une date Forum de Vauréal en décembre. Croyez-vous que j'irai ?
.
Programme : (à confirmer)
Believer
Get Your Freedom Back
Madness
The Needle
The Unburnt
Endure the Silence
Duat
Merciless Times
Beyond the Stars

THE ANSWER [21h25-22h40]. Ce groupe irlandais m'avait juste intéressé en première partie d'AC/DC en 2009, mais pas au point de les suivre par la suite. Lorsqu'ils sont passés au RF en 2012, il semble qu'ils aient marqué les esprits. Je me positionne donc en bonne place de fosse pour leur donner une nouvelle chance de séduire mes cages-à-miel.
Cormac Neeson (alias Pollux) au chant, Paul Mahon à la guitare, Michael Waters à la basse et James Heatley à la batterie reviennent donc pour fêter le dixième anniversaire de leur premier opus "Rise".
Après une intro aux sons celtes, très vite je me rends compte que nous allons passer encore un bon moment ! La sonorisation est très bonne et les musiciens nous proposent un bon gros hardrock des 70's avec des influences qui caressent mes sens ! Rien à jeter dans cette prestation qui passe trop vite. Cela m'a donné envie de m'intéresser d'un peu plus près à leur discographie, alors qu'ils vont sortir bientôt un sixième opus.

Programme : (à déterminer)


MOTHER'S FINEST [23h15-00h30]. La tête d'affiche du RF2016 a de quoi surprendre a priori, car ce groupe qui vient d'Atlanta (Georgie) a été créé en 1970 par la rencontre du duo Joyce "Baby Jean" Kennedy et Glenn "Doc" Murdock avec le guitariste Gary "Moses Mo" Moore et le bassiste Jerry "Wyzard" Seay, (qui sont encore là à ce jour) pour s'éclater sur des rythmes funky, soul/R&B mais agrémentés de guitares très lourdes… Ce qui fait d'eux une sorte de précurseur du metal fusion ! Pour ma part, étant grand admirateur de Infectious Groove, je me délectais par avance de ce concert !!
Par bonheur, nous avons pu nous installer au premier rang et nous appuyer fort opportunément sur la barrière, après une longue journée à crapahuter dans l'enclos de long en large !
Je pense que l'ingénieur du son a dû psychoter à l'idée de passer dans un festival de hard, car du coup la sonorisation était poussée à son maximum. Pas vraiment du bonheur, la basse et la batterie m'ont comprimé la cage thoracique pendant tout le concert ! Les protections auditives étaient juste indispensables sur ce coup-là !
Néanmoins, cela ne m'a pas gâché le plaisir. Bien protégé, et bien placé, j'ai pu admirer le talent de ces musiciens qui sont toutefois restés dans un registre assez éloigné du metal. Bien loin du plaisir que peuvent me procurer les membres d'Infectious Groove qui sont capables de me faire déjanter complétement. Mother's Finest reste avant tout un groupe de funk-rythm'n'blues, les décibels amplifiés ce soir ne changent rien à l'affaire.
Mais respect pour Joyce qui, à 68 ans quand même assure vraiment bien, de la voix et du geste ! Idem pour ses fidèles partenaires ! Pour leur dernier passage en France, il y a trente ans quand même, ils étaient déjà là exceptés Dion Derek Murdock (le fils de son père ?) à la batterie et John "Red Devil" Hayes à la seconde guitare. Alors certes, on pourra toujours râler en imaginant une autre tête d'affiche autrement plus metal (voire prog metal) mais franchement je ne regrette pas d'avoir fini ce festival ensoleillé par cette touche de fantaisie bien venue !

Programme :
Funk A While
Burning Love
Truth'll Set You Free
Can't Fight The Feeling
I Don't Wanna Come Back
Mickey's Monkey
Climb To The Cross
Take Control
Breaking Down The Wall
Give It Up
Baby Love
Piece Of Rock
Boom Boom
RAPPEL
My Badd
Somebody To Love.

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