ARENA, à l'instar de très
nombreux groupes, fait partie de ceux que j'avais volontairement écarté de mon
attention ; j'avais vaguement entendu parler d'une activité parallèle de Clive
Nolan, le clavier de PENDRAGON. Sans doute avais-je lu des chroniques de leur
activité, mais l'occasion ne n'était jamais présentée pour que je m'y attarde…
Jusqu'au jour où mon entourage me dit aller voir leur concert à Toulouse, qui
s'inscrit dans la tournée de leur 20ème anniversaire ; la date
parisienne s'avère être la vielle du concert de Lynyrd Skynyrd mais je finis
par me décider tout de même, car ce que j'écoute sur Deezer me tente vraiment.
En outre, j'apprends que Clive
Nolan a fondé ce groupe en 1995 avec le batteur Mick Pointer qui n'est autre
qu'un des membres fondateurs de MARILLION ! Les autres musiciens me sont
inconnus mais John Mitchell à la guitare, Paul Manzi au chant et Kylan Kajamera
Amos à la basse, m'ont fait bonne impression sur leur dernier opus "The Unquiet
Sky".
Je me suis décidé tardivement
pour m'y rendre sans ticket, mais le malheur des uns faisant souvent le bonheur
des autres, je rachète à prix réduit (20€) le sésame, dans la file d'attente.
La première partie est assurée
par un groupe français, WOLVE. Je souhaite rester magnanime avec ces musiciens
qui ont au moins le mérite de tenter de nous séduire avec des compositions
fouillées et relativement longues. Je dirais juste qu'un manque de charisme
général et des morceaux manquant d'entrain, ont abouti à m'assoupir plus d'une
fois durant leur prestation.
20h15, Arena entame enfin le
concert. Installé au deuxième rang, entre le bassiste et le chanteur, je suis
idéalement placé pour découvrir le groupe, d'autant plus que la sonorisation
puissante mais limpide permet de capter la magie.
Très vite, je suis rassuré et la
prestation me confirme mes premières impressions ressenties avec les disques.
Une musique dans la pure lignée du rock progressif, davantage musclée que celle
de Pendragon et de Marillion dont en sent cependant l'influence.
De ma place il m'est aisé de
constater la sensibilité du bassiste et surtout du chanteur dont l'implication
et l'attitude me rappellent celles de Ross Jennings (chanteur de Haken).
Le batteur que j'ai en face de
moi aussi (au fond de la scène sur le côté gauche) semble plus méthodique et
appliqué mais sans aucun charisme.
John Mitchell quant à lui me
donne une curieuse impression ; un véritable talent s'exprime dans des soli absolument
magnifiques avec une réelle modestie qui confine parfois à une maladresse dans
les attitudes. Il me faisait penser à un bon bougre, un peu bourru mais
sympathique comme on peut en rencontrer parmi les piliers d'une équipe de
rugby. Mais cette impression ne retire rien à mon admiration.
S'agissant de Clive, je l'ai
trouvé à peine plus présent qu'avec Pendragon car son clavier est en fond de
scène. Un peu plus bavard, il a cependant tenu à s'exprimer un tant soit peu en
français.
Le concert se termine après 22h,
soit une durée de une heure cinquante. Ravi de ce premier contact, je ne
regrette pas le déplacement, ni la découverte. Encore une source de frais à
venir cependant ; déjà ce soir j'achète le CD pour 15€. Je m'empresse de le
faire dédicacer auprès des deux seuls courageux à être venus au contact des
admirateurs, Kylan Kajamera Amos et Mick Pointer.
PROGRAMME : (à confirmer)
The Demon
Strikes
Rapture
Double
Vision
A Crack in
the Ice
Moviedrome
How Did it
Come to This?
Salamander
Serenity
The Unquiet
Sky
Traveller
Beware
The City of
Lanterns
Riding the
Tide
The Tinder
Box
Solomon
Rappel :
(Don't
Forget to) Breathe
Crying for
Help VII.
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