Le blog de Patrice du Houblon, mélomane passionné et adepte de la musicothérapie.
vendredi 5 septembre 2014
RAISMESFEST XVI – Raismes – 05-06/09/2014
lundi 2 décembre 2013
BLACK SABBATH – POP BERCY - 02/12/2013
UNCLE ACID AND THE DEADBEATS : 20h00– 20h39. Ce groupe britannique (Cambridge) jouant dans le doom metal m'était absolument inconnu, mais il faut reconnaitre qu'il était parfaitement adapté à la situation. Sans être particulièrement innovants, ces gaillards ont su chauffer la salle avec des titres qui m'ont entrainé à hocher de la tête avec toujours plus de conviction. Dean Millar (basse), Yotam Rubinger (guitares, choeur) et KR Starrs, alias acide oncle, (guitares, voix), cachés derrière une crinière type "Pollux" maîtrisent leur style dans le pur respect de la tradition ; un peu de folie et de fantaisie n'auraient pas été de trop, mais j'ai pour ma part bien apprécié leur prestation.
PROGRAMME :
- Mt. Abraxas
- Mind Crawler
- I'll Cut You Down
- Death's Door
- Valley of the Dolls
- Over and Over Again
- Desert Ceremony.
BLACK SABBATH 21h00 - 23h00. Black
Sabbath ayant déjà fait faux-bond en juin 2012 en raison des soucis de santé de
Tony, il était hors de question de manquer ce nouveau rendez-vous. Le ticket
était à prendre sans hésitation. Toutefois, ce concert était précédé d'un fâcheux
préjugé sur les capacités vocales d'Ozzy OSBOURNE qui avait montré ses limites
lors de certaines dates de la tournée. Quelques vidéos vues sur youtube
trahissaient cruellement les dissonances vocales. C'est donc très inquiet,
perplexe mais obstiné que je maintenais ma réservation pour cette soirée. J'ai
assisté à quatre concerts de Black Sabbath, avec trois chanteurs différents
(Ian Gillan en 1983, Tony Martin en 1995, et RJ Dio en 2009) ; je tenais
logiquement à voir le groupe avec Ozzy.
En dépit des
craintes partagées, Bercy était toutefois quasi plein pour assister à ce qui
allait se révéler une grand'messe du Sabbath qui restera à n'en pas douter dans
les mémoires !
En effet, la
légende vivante, Black Sabbath a été à la hauteur de son prestigieux passé.
Deux heures de concert sublimes, mis en valeur par une sonorisation parfaite
(je me suis même abstenu de protections auditives une bonne partie de la soirée
!). Une scène sobre quoique surmontée de trois grands écrans bordés d'un cadre
gothique du meilleur goût !
Qu'on se le dise
Ozzy a respecté son public parisien ! Montrant déjà sa bonne humeur en
interpellant le public avant même le début du concert !! J'ai pourtant commencé
le concert très vigilant et critique a priori, mais très rapidement j'ai dû me
rendre à l'évidence, cette soirée allait bel et bien s'avérer excellente !
Oh certes, Ozzy
a bien eu quelques petites faiblesses (sur Snowblind
et Age of Reason), mais rien de
rédhibitoire croyez moi ! Ozzy semblait heureux sur scène, en cette veille de
son anniversaire, n'hésitant pas à haranguer le public ravi (j'ai toutefois connu des Bercy plus chaud)
ou à lancer des "koukou" étonnants ; sacré Ozzy !
Quant aux deux
fidèles comparses Geezer BUTLER et Tony IOMMY ils se sont montrés d'une
efficacité réjouissante ! Tony, c'est vraiment la classe ; un jeu relativement
sobre mais d'une grande virtuosité pleine d'émotion. Quant on sait que de surcroit
il se bat toujours contre son crabe, ben moi je dis "respect, Monsieur
!" Geezer assure un mur de basse puissant avec une grande virtuosité
également.
Je souligne le
talent de la nouvelle recrue Tommy CLUFETOS, époustouflant de puissance et
d'efficacité.
Le programme
était quasi parfait, même si un titre de l'opus "Sabbath Bloody Sabbath" aurait été le bienvenu. Je n'avais pas
consulté volontairement le programme des précédents concerts, voulant ainsi
découvrir leur choix, et je n'ai pas été déçu. J'ai été heureusement surpris
d'entendre "Into the Void",
"Snowblind", "Fairies Wear Boots" et "Dirty Women". Et comment exprimer
mon émotion lors de "Children of the
Grave" ? Quel bonheur mes amis, wouahou ! "War Pigs", "Black
Sabbath", et "Iron Man" bien que prévisibles
furent particulièrement réjouissants également, bien sûr ! Enfin, les titres
les plus récents extrait de "13"
ont confirmé que le Sab encore de quoi
nous ensorceler quelques années !
Bref, les absents
ont eu tort. Bill Ward aussi.
BLACK SABBATH
nous a évoqué six albums des
dix-neuf de leur discographie studio, avec seize
titres, dont trois de "13",
cinq issus de "Paranoid",
trois de "Black Sabbath",
deux de "Master of Reality",
deux de "Volume 4"
et un de "Technical Ecstasy".
PROGRAMME :
- War Pigs (Paranoid, 1970)
- Into the Void (Master of Reality, 1971)
- Under the Sun/Every Day Comes and Goes (Volume 4,
1972)
- Snowblind (Volume 4, 1972)
- Age of Reason (13, 2013)
- Black Sabbath (Black Sabbath, 1970)
- Behind the Wall of Sleep (Black Sabbath, 1970)
- N.I.B. (Précedé de "Bassically",
solo de Geeze Butler (Black Sabbath, 1970)
- End of the Beginning (13, 2013)
- Fairies Wear Boots (Paranoid, 1970)
- Rat Salad (Paranoid, 1970) suivi du solo de
batterie par Tommy CLUFETOS
- Iron Man (Paranoid, 1970)
- God Is Dead ? (13, 2013)
- Dirty Women (Technical Ecstasy, 1976)
- Children of the Grave (Master of Reality, 1971)
RAPPEL:
- Paranoid (Sabbath Bloody Sabbath Intro) (Paranoid, 1970)
Bande son finale : Zeitgeist.
jeudi 7 novembre 2013
ORPHANED LAND – Divan du Monde – 07/11/2013.
samedi 14 septembre 2013
RAISMESFEST XV – Raismes - 14/09/2013
vendredi 24 mai 2013
RUSH – Arena O² – 24/05/2013
vendredi 8 mars 2013
STEVEN WILSON & Band – Trianon – 08/03/2013
samedi 12 mai 2012
METALLICA – Stade de France – 12/05/12
Les billets d'entrée laids (des
vulgaires feuilles A4 avec un code barre), mais je ne me plains pas de mon
placement (zone sud en rangée basse, catégorie 2) ; je suis en face de la scène
sur une première rangée de sièges (personne pour se mettre debout devant moi).
Certes, c'est loin de la scène, mais bon de toutes façons au Stade de France on
est vite loin … Cette soirée revêt en outre une importance particulière pour
moi, mon fils cadet âgé de huit ans et demi (neuf en juillet), m'accompagne
pour son baptême du Feu ! Mais ce n'est pas le plus jeune, son voisin a cinq
mois de moins !!!
GOJIRA [19h00-19h30] : Ce groupe français classé dans le death/trash metal, ne parvient pas davantage à me séduire sur scène que par leur production. Ils me font l'effet de brutes épaisses. Je n'arrive pas à déceler de mélodie, ni de technicité particulière ; juste un vociraptör en guise de chanteur et une artillerie assourdissante et sans intérêt. Désolé pour eux, mais de toutes façons, il semble bien qu'ils se passent très bien de mon soutien puisqu'ils jouissent déjà d'une certaine estime dans le public.
Programme :
Oroborus
The Heaviest Matter of the Universe
Backbone
Flying Whales
L'Enfant Sauvage
Vacuity
THE KILLS [19h50-30h30]
: Groupe américano-britanique qui m'était inconnu jusque là. Ce couple
homme/femme jouerait du "garage-rock", d'après les spécialistes … Une
erreur de casting à mon avis pour cette grand'messe du metal. Je ne conserverai
pas un souvenir impérissable de cette musique qui m'a paru insipide.
Programme :
No Wow
Future Starts Slow
Heart Is a Beating Drum
Kissy Kissy
Pull a U
Black Balloon
Pots and Pans
Fuck the People.
Les sièges encore inoccupés pour les premières parties sont cette fois tous occupés et la partie centrale est bondée ! Reste bien de l'espace sur les côtés mais on peut dire de Metallica a fait le plein aujourd'hui. Je m'en réjouis car je n'aurais pas parié dessus en début d'année !
METALLICA [21h20-22h20]
: Après ce petit apéritif, somme toute (soyons positif) de nature à aiguiser
notre appétit, Les images et le son du film culte (le Bon, …) déclenche une
clameur justifiée ; enfin le début des bonnes vibrations !
Immédiatement, on reconnaît les
premières note de "Hit the Lights"
tant la sonorisation s'avère excellente ! Rarement entendu une telle qualité de
son au Stade de France !
Les trois autres titres des
années antérieures à 1986, me rendent heureux je les adore tous. Puis "Hell and Back" un titre extrait des
sessions d'enregistrement de leur dernier opus mais qui, n'étant pas inspiré du
feu de Dieu n'avait pas été retenu.
Vient le moment attendu ; la
reprise du "black-album". Idée originale, il est repris dans l'ordre
exactement inversé de l'opus ! Cela ne me dérange pas ; chacun des titres étant
parfaitement autonome ! Pas une faille, un vrai bonheur intégral.
Fin de cette belle parenthèse,
avec "Battery" il rappelle que nous sommes dans le monde du metal pur
et dur, celui qui ne passe pas ou peu sur les ondes ou dans les médias !
"One" permet au groupe
de placer une touche spectaculaire à un concert plutôt conventionnel sur la
forme (juste trois écrans diffusant les images des musiciens, pas ou très peu
d'images) en faisant claquer quelques pétard et s'élever quelques flammes.
Enfin, comme sur la dernière
tournée, c'est "Seek & Destroy"
qui clôt le concert ; les projecteurs du stade étant rallumés, et les ballons
estampillés étant lancés dans la foule ravie.
Les musiciens, généreux et ravis de partager leur émotion avec le public, semblent avoir du mal à quitter la scène du Stade. Remerciements et dons divers n'en finissent plus de retarder la sortie du reste du public encore présent pour ne rien rater de cette communion. Cette fin n'en est pas vraiment une, tant je suis certain que je les reverrai une dix-septième fois ! … and nothing else matter !
Programme :
Hit the Lights
Master of Puppets
No Remorse
For Whom the
Hell and Back
The Struggle Within
My Friend of Misery
The God That Failed
Of Wolf & Man
Nothing Else Matters
Through the Never
Don't Tread On Me
Wherever I May Roam
The Unforgiven
Holier Than Thou
Sad But True
Enter Sandman
Seek & Destroy.
Je n'ai pas acheté de tshirt ; en revanche j'ai acheté une
pisse d'âne imbuvable (soit disant de la bière) pour pouvoir emporter le verre
50cl spécial "Metallica au Stade de France". Franchement la classe :
tout noir avec le serpent.









