jeudi 9 février 1984

METALLICA / VENOM – Espace BALARD (Paris 15) – jeudi 09 février 1984.

 


REMARQUE LIMINAIRE

Il s'agit du relevé de mes impressions que j'avais transcrites plus ou moins succinctement, au lendemain de l'évènement, dans un carnet. Il n'a aucune autre prétention que de témoigner.

Afin de maintenir son authenticité, lors de la retranscription numérique (2021) j'ai évité d'étoffer le récit et je n'ai ajouté que le programme du concert ainsi que les rubriques contextuelles "origine, membre du groupe", et "actualité du groupe".

 

METALLICA / VENOM – Espace BALARD (Paris 15) – 09/02/1984.

LE SITECe chapiteau était situé à quelques pas du métro Balard. Il a disparu avec la rénovation du quartier.

Pour l'anecdote, inauguré en mai 1983, l'Espace Balard aurait dû accueillir, dès lundi 30 mai, le concert de Weather Report, mais celui-ci a été reporté au dernier moment au mercredi 1er juin, et les spectateurs avaient dû rebrousser chemin ! Cet éphémère et regretté Espace Balard, qui pouvait accueillir jusqu'à 10.000 personnes, avait été créé par les premiers animateurs du chapiteau de la porte de Pantin et était prétendument destiné à concurrencer, au moins dans un premier temps, un autre futur lieu officiel prévu près de la porte de Bagnolet…

Pour ma part j'y ai assisté à 32 concerts (16 évènements) entre le 9 septembre 1983 et le 18 novembre 1984.

Mon pote Patrick avait eu la chance de gagner deux tickets en téléphonant à RTL. Il m'a invité, je ne l'en remercierai jamais assez.

LE CONCERT :

METALLICA (Seven Dates of Hell Tour)  [XXhXX-Xh , une heure !]. La réputation des californiens les avaient précédé de quelques mois seulement ; ce que j'avais entendu m'avait fortement intrigué. Certes la violence musicale était inhabituelle mais j'y décelais toutefois de belles harmonies. J'aimais déjà ce mélange de fougue et de mélodie survitaminée. On peut imaginer mon impatience de vérifier leur pertinence sur scène. Dans la pénombre, les chœurs surpuissants préviennent qu'un déluge sonore va bientôt déferler sur un auditoire sidéré.

Le groupe se compose de Lars Ulrich (batterie), James Hetfield (guitare rythmique et chant), Kirk Hammett (guitare), et Cliff Burton (basse).

L'album "Kill 'em All" est paru en juillet 1983.

Sonorisation très bonne mais un peu surpuissante à mon sens. Eclairage correct pour une première partie, usage abondant de fumigènes. Scène sans artifice notable.

Leur prestation est conforme à mon attente ; énergie folle, talent et technique sidérants pour ce style de musique qui vise à entretenir une ambiance de folie furieuse.

La réaction du public ne s'est pas fait attendre ; à part quelques intégristes venus exclusivement pour Venom, les mélomanes comprennent qu'un phénomène très prometteur vient de débarquer en France.

Pour ma part, fait très rare, j'ai eu une chance inouïe de me trouver sur la trajectoire d'une baguette de Lars Ulrich et de la saisir fermement. Voilà qui couronne une soirée déjà excellente et qui ne restera pas sans suite !

Pas moins de onze titres, dont dix  titres de "Kill'Em All", et la découverte sur scène d'un titre de "Ride The Lightning" dont la parution est prévue en aout prochain !


PROGRAMME
(source setlist.fm du 22/05/21)
intro : The Ecstasy of Gold (Ennio Morricone)
 Hit the Lights (Kill'Em All, 1983)
The Four Horsemen (Kill'Em All, 1983)
Jump in the Fire (Kill'Em All, 1983)
Phantom Lord (Kill'Em All, 1983)
No Remorse (Kill'Em All, 1983)
Ride the Lightning (Ride the Lightning, 1984)
Motorbreath (Kill'Em All, 1983).
(Anesthesia) Pulling Teeth (Kill'Em All, 1983)
Whiplash (Kill'Em All, 1983).
RAPPEL :
Seek & Destroy (Kill'Em All, 1983)
Metal Militia (Kill'Em All, 1983).

  

VENOM [xxh00-xxhxx]. Bon, je ne tenterai pas de me cacher derrière mon petit doigt ; ce que j'avais écouté de ces terrifiants britanniques ne m'avait pas vraiment convaincu. Trop sombre, trop violent, pas assez mélodique. Les cloches infernales résonnent dans les enceintes, annonçant la messe noire à ses adeptes.

Le groupe se compose de Conrad Lant Cronos (chant, basse), Jeffrey Dunn Mantas (guitare), et Anthony Bray, alias Abaddon (batterie).

L'album " Black Metal " est paru en novembre 1982.

Sonorisation relativement correcte, pour peu que des oreilles saines puissent suivre ce fureur sonore.

Eclairage et effets de scène impressionnants. Leur prestation a le mérite d'être conforme à leur univers et semble répondre à l'attente de son public, dont je me sens à l'écart.

Pour ma part, globalement, ce concert m'a semblé émettre beaucoup de bruit et de grimaces pour pas grand-chose de séduisant. Il est clair qu'à mon sens Metallica leur a volé la première partie de soirée !

Sur seize titres, cinq titres de "Black Metal". Deux titres sont parvenus à capter mon intérêt "Buried Alive" et "Teacher's Pet".

PROGRAMME
(source setlist.fm du 22/05/21)
Intro
Witching Hour (Welcome to Hell, 1981)
Black Metal (Black Metal, 1982)
Die Hard (single Die Hard, 1983)
Leave Me in Hell (Black Metal, 1982)
Countess Bathory (Black Metal, 1982)
The Seven Gates of Hell (Ep Warhead, 1984)
Bass Solo
Teacher's Pet / Poison / Teacher's Pet (Black Metal, 1982)
Buried Alive (Black Metal, 1982)
Don't Burn the Witch (Black Metal, 1982)
In Nomine Satanas (single Bloodlust B-side, 1982)
Welcome to Hell (Welcome to Hell, 1981)
Stand Up (And Be Counted) (At War With Satan, 1984)
Guitar Solo
Bloodlust (single Bloodlust, 1982)
RAPPEL 1 :
Rip Ride (At War With Satan, 1984)
Schizoid (Welcome to Hell, 1981)
In League With Satan (Welcome to Hell, 1981).

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire