samedi 9 août 2025

AC/DC – Stade de France, à St-Denis (93) – le samedi 9, puis le mercredi 13 août 2025.

GENESE D'UNE FIN ANNONCEE. Il était une fois, en cette fin d'été 1979, il y a donc quarante-six années, un ami bien inspiré, appelé Didier F. (ce même ami qui, un peu plus tard, récidivera en me faisant connaitre IRON MAIDEN) qui, avec la conviction d'un prédicateur, entama un processus irréversible… Il posa fébrilement sur la platine de sa chaine hi-fi, un 33T dont la pochette entretenait déjà une inquiétude attirante. Il s'agissait du cultissime "If you want Blood, you've got It". Dès les premiers accords de "Riff Raff", je venais de mettre les doigts dans la prise avec la curiosité d'un aventurier…

Le phénomène cataclysmique fut imparable. J'avais seize ans et demi. Mes yeux s'ouvrirent. Mes oreilles se déployèrent. Mon esprit s'évada. C'en fut fini du sage et studieux collégien, pourtant déjà musicien et mélophile dans un classicisme programmé, qui se mua alors en un monstre passionné et exalté, au grand désespoir de son entourage. Les conséquences de ce séisme sont encore perceptibles près d'un demi-siècle plus tard. Car fatalement, l'hideuse métamorphose a continué ; le vecteur AC/DC fut à l'origine de mon ouverture vers le monde insondable du rock'n'roll et de ses déclinaisons ; principalement le blues, le hardrock, le rock progressif.

Cette genèse irrémédiable ainsi entamée n'a pourtant pas abouti à un processus suffisamment rapide. Car encore aujourd'hui, je regrette amèrement d'avoir manqué (au moins) l'un des deux concerts du 9 décembre 1979. Il faut souligner que ce fut la toute dernière des cinq apparitions parisiennes d'AC/DC avec son chanteur d'exception Bon Scott. Un concert qui, de surcroit fut enregistré pour un film de pure anthologie … Hélas, je ne verrai jamais le groupe dans sa formation historique. Certaines fautes sont impardonnables car irréparables. Pis, cette part d'immaturité a perduré… J'étais présent à New-York le 1er aout 1980, alors qu'AC/DC jouait au Palladium de New-York …Puis AC/DC jouait à Saint-Paul/Minneapolis, Le 11 septembre 1980 … que je venais de quitter dix jours auparavant.

Nonobstant, il me faudra attendre le samedi 29 novembre 1980 au Bourget (93), pour assister à mon premier concert d'AC/DC, dans un immense hangar désaffecté, qui avait été rebaptisé "hall d'exposition", pour faire plus élégant.

Ce fut le premier d'une longue série…


LA DER DES DER ? Bien que réticent à retourner dans une arène sportive pour écouter de la musique, je n'ai pas hésité à saisir cette nouvelle occasion de célébrer l'œuvre des frères Young, qui aura marqué une époque, celle de mon adolescence. Les non-initiés de mon entourage ordinaire pourront toujours persifler de mon engagement pour cet évènement répété, une année après le précédent à l'Hippodrome Paris-Longchamp le 13 août 2024, qui était pourtant censé mettre en terme à un déjà honorable parcours de cinq décennies. Pour ma part, noyé dans une masse d'admirateurs qui n'a cessé d'enfler au cours des décennies, j'aurais le sentiment d'être bien ingrat en méprisant ce passage supplémentaire dans la Capitale. Certes, la poussière est retombée, beaucoup de crinières sont blanchies, voire dégarnies. Nous n'allons pas encore au concert en déambulateurs, mais on n'en est pas loin, en lorgnant sur les places assises…

Cependant, à l'approche de l'évènement, je me surprends désormais à m'inquiéter de l'état de santé, du potentiel de nos idoles d'antan. Demeureront-ils à la hauteur de l'enjeu ?… Angus Young, dont la fougue autant que le talent sont à l'origine de la ferveur du public, vient de fêter ses soixante-dix ans ce 31 mars. Brian Johnson qui continue de martyriser ses cordes vocales, alors qu'il va vers ses soixante-dix-huit ans le 5 octobre. Les autres membres historiques ont disparu, rattrapés pas la Faucheuse ou par les aléas du temps qui passe inexorablement avec son lot de tristesses mais aussi de belles émotions qui sont toujours bonnes à prendre. Surtout par les temps qui courent…

Lorsque Malcolm suggéra aux autres membres, hilares et incrédules d'un AC/DC balbutiant, d'intégrer son p'tit Frère Angus, personne n'aurait imaginé qu'un demi-siècle plus tard, il serait désormais le dernier membre issu de la formation d'origine !

La mort de Bon Scott (19/02/1980), puis celle de Malcolm Young (18/11/2017), et la défection de Phil Rudd (de 1975 à 1983 et de 1994 à 2014) puis celle de Cliff Williams (de 1977 à 2016 et de 2018 à 2024), aurait pu mettre un terme (prématuré ?) à l'existence du groupe  légendaire. Chacun des admirateurs aura son opinion sur la pertinence de continuer, malgré tout… Moi-même je suis partagé entre la frustration inconsolable de ne pas avoir assisté à l'ère Bon Scott, et la relative compensation d'avoir assisté à l'avènement de l'ère Brian. La poursuite de l'aventure après le retrait puis le décès de Malcolm pourrait être considérée comme une hérésie et pourtant leur concert de l'an dernier m'a ému à un point inattendu.

Mais la discographie du groupe en atteste, il fallait que le rock soit exprimé par ces Australiens. Il convient de considérer que les deux premiers albums parus en Australie ont été partiellement fusionnés dans un premier album international "High Voltage" paru le 14 mai 1976. L'album "Power Up" paru le 13 novembre 2020 est ainsi considéré comme le seizième. Sans doute le dernier (?).


Dans la vie d'un mélomane passionné, il est des offres qui ne se refusent pas. Telles que l'opportunité de rencontrer les membres du groupe à leur hôtel, lors de l'enregistrement de "For Those About to Rock", en juin 1982, alors que nous étions quelques heureux privilégiés à l'époque. Seulement trois dans la confidence, le premier jour !

Autre opportunité, grâce à Daniel, avec mon fils et ma P'tite Fée, ainsi que Rémi et Amy (REDCLOUD) nous avons modestement participé à un p'tit reportage que France 2 a brièvement diffusé au JT du 13h le vendredi précédent le concert. Quelques secondes qui seront archivées dans les mémoires de France-Télévision.


LE CONCERT.

Après treize étapes américaines, du 10 avril à Minneapolis au 28 mai 2025 à Cleveland, puis deux autres au Canada, les 30 mai et 7 juin, ils ont débarqué dans nos contrées pour quinze étapes européennes du 26 juin à Prague au 21 aout à Edinburgh.

La présente tournée européenne fut annoncée le 3 février 2025. Mon pote Daniel s'est chargé du pénible processus d'acquisition du ticket sur internet, pour ce qui était réputé l'unique concert prévu le 9 août. Les quatre-vingt-mille tickets ont été rapidement vendus. Puis il a fallu attendre le 29 juillet pour enfin le télécharger … Nous serons ainsi debout, en pelouse or (secteur Est, Porte G).

Allons-y pour la Joie et la bonne humeur, d'autant plus qu'avec ma P'tite Fée et mon fils, nous sommes accompagnés d'un couple d'amis chers, Daniel et Vivianne. Et bien d'autres rencontres émailleront cette après-midi festive !

Un bémol à cet enthousiasme ; la première partie de soirée demeurera assurée, comme l'an dernier, par THE PRETTY RECKLESS. Cette annonce déçoit davantage par son manque d'originalité que par les musiciens choisis. Elle illustre simplement une nouvelle fois le désintérêt habituel des Australiens pour tout ce qui entoure leur promotion. Angus assume ainsi son côté rock'n'roll ; le cirque qui l'entoure est délégué à des agents, dont la considération pour les admirateurs du groupe ne semble hélas pas une préoccupation majeure (doux euphémisme). Dommage, bon nombres d'autres artistes méritants auraient sans doute apprécié disposer de ce tremplin exceptionnel … Je me souviens d'autres invités d'AC/DC ; citons juste WHITESNAKE, Y&T, DOKKEN, THE ANSWER, … pour les plus mémorables (stop ! celui qui me rappelle avoir manqué Judas Priest en 1979, je lui mords férocement le mollet !!).

Bref, nous rejoignons d'autres fervents admirateurs aux abords dudit Stade de France en début d'après-midi, au mépris d'une fatigue qui ne manquera pas de décliner des longues heures d'attentes sous un soleil particulièrement accablant en cette période de canicule. Mais cette joyeuse assemblée d'admirateurs venus des quatre coins de la France et d'au-delà, est un réel plaisir à voir et entendre. Les t-shirts et les tatouages rivalisent d'originalité pour vanter notre passion commune. Les cornes lumineuses achèvent de démontrer la bonhomie de bon nombre des mélomanes de tous âges.

Certes on pourra toujours se lamenter légitimement du prix des marchandises, autant que celui des places ; cinquante euros le t-shirt, vingt euros la paire de cornes, et cette onéreuse "pelouse or" qui est tout sauf un carré réellement privilégié, la quête de rentabilité a rendu l'espace démesuré. Sans parler de cette infâme pisse d'âne servie en guise de bière, juste pour obtenir un joli gobelet de collection du groupe. Mais je confesse avoir toutefois cédé pour un jeu de protection auditive au nom du groupe, pour vingt euros.

Vient l'heure de l'ouverture de portes qui nous permet de courir vers le meilleur emplacement possible. Nous parvenons à nous caser non loin de la scène (tout est relatif dans cet espace bien sûr!). Nous stationnons dans le creux entre le prolongement de scène et le côté droit en la regardant. Le confort s'y avèrera ma foi correcte, l'entourage se montrant bienveillant et raisonnable, sans doute dû à la proportion féminine non négligeable. Reste à supporter l'attente interminable sous le soleil. Les jambes sont lourdes et les gosiers déjà secs lorsque débutent les turbulences rock'n'roll assumées.

THE PRETTY RECKLESS [19h00-19h50]
https://theprettyreckless.com/#music

L'an dernier, ma méfiance à l'égard de cet ancien mannequin s'était estompée quelque peu à l'issue de sa prestation. Loin de m'exalter, le concert m'avait toutefois permis de patienter dans une ambiance relativement appropriée.

Il faut admettre qu'elle commence à accumuler une certaine expérience ; Taylor Momsen a 15 ans lorsqu'elle forme THE PRETTY RECKLESS en 2009. Son premier concert s'est tenu le 5 mai 2009, à New York. Je n'ai pas trop envie de répéter la biographie de la dame, que j'avais déjà évoquée dans mon précédent récit et dont la présence réitérée n'est même pas justifiée par une nouveauté quelconque ! Le quatrième album studio, intitulé "Death by Rock and Roll" paru le 21 février 2021, justifiait déjà sa prestation de l'an dernier.

Le quatuor me semble plutôt stable puisqu'après l'agitation de la période de construction, Taylor Momsen (chant, guitare rythmique, depuis 2009), demeure entourée par Ben Phillips (guitare, chant, depuis 2010), Mark Damon (basse, depuis 2010), et Jamie Perkins (batterie, depuis 2010).

La sonorisation nous semble bien équilibrée ; puissante mais pas assourdissante ; les pupitres sont audibles.

Quant à la prestation, rien à reprocher objectivement. C'est juste une affaire de perception d'un style et d'une attitude.  Disons que je ne suis pas davantage convaincu que l'an dernier ; la Belle est poliment provocante dans sa nuisette, sa voix est soutenue d'un ton rock mais loin d'être rauque. Tout cela me parait un peu savamment préfabriqué à vrai dire. Pourtant les musiciens assurent leur partie avec un certain talent, les soli de Ben Phillips sont bien interprétés, la chanteuse chante juste et est relativement charismatique… Mais dans ce style j'avais mieux apprécié Lita Ford que j'avais trouvé plus … authentique. Mais je concède exprimer un avis sans doute sévère et subjectif…

Je me joins de bonne grâce au public qui leur accorde un bel accueil et salue la prestation d'ovations respectueuses.

TPR ne s'est pas embarrassé de scrupules, le groupe nous interprète exactement le même programme que l'an dernier. Soit neuf titres, issus de ses quatre albums, dont trois de "Death by Rock and Roll" (2021), trois de "Going to Hell" (2014), deux de "Light Me Up" (2010) et un de "Who You Selling For" (2016).

PROGRAMME

  1. Death by Rock and Roll (Death by Rock and Roll, 2021)
  2. Since You're Gone (Light Me Up, 2010)
  3. Follow Me Down (Going to Hell, 2014)
  4. Only Love Can Save Me Now (Death by Rock and Roll, 2021)
  5. Witches Burn (Death by Rock and Roll, 2021)
  6. Make Me Wanna Die (Light Me Up, 2010)
  7. Going to Hell (Going to Hell, 2014)
  8. Heaven Knows (Going to Hell, 2014)
  9. Take Me Down (Who You Selling For, 2016). 



AC/DC [20h30-22h45]
https://www.acdc.com/home/

Le groupe est actuellement formé par Angus YOUNG (guitare solo, depuis novembre 1973), Brian JOHNSON (chant, depuis avril 1980), Stevie YOUNG (guitare rythmique, de mai à novembre 1988, puis depuis mai 2014), Matt LAUG (batterie, depuis octobre 2023) et Chris CHANEY (basse, depuis mai 2024).

Cinq écrans prévoient de montrer au public ce qui se passe sur scène et d'illustrer les titres interprétés. Un écran géant central, deux latéraux principaux et deux autres annexes sur les côtés pour la part du public la plus excentrées.

La sagesse n'a pas sa place dans l'enceinte où s'exprime AC/DC ; nous sommes ici dans le domaine de la Passion et donc de la déraison. L'attente éreintante pour assister à une prestation millimétrée et sans vraie surprise est à certains égard de la l'ordre du puéril. Mais j'assume mes poils hérissés dès les premières images d'introduction diffusées sur les écrans. Elles imitent l'arrivée de l'Entité par les routes parvenant à Paris, puis le Stade de France, dans les sous-sols duquel déboule à toute allure un bolide que l'on imagine occupé par un Angus impatient. Durant la diffusion, les autres membres s'installent. Puis tel un Messie Angus apparait, coiffé d'une casquette bleue, vêtu d'une chemise blanche et d'un costume rouge ; une délicate attention pour le pays hôte ! L'ovation qui accompagne son arrivée, est vite masquée par les premiers accords émouvants de "If you want blood".

Je rappelle que nous sommes en fosse. La sonorisation nous semble parfaite, tout est audible, …même les limites vocales d'un Brian qu'on aime quoi qu'il en soit. Lui est le public sont comme un vieux couple, on se sent bien ensemble, même si ça coince parfois. Cela relève d'un subtil mélange de respect, de nostalgie, de subjectivité et de bienveillance. En tout état de cause, Brian assure honorablement sa partition d'une manière qui ne me choque pas davantage que par le passé. Ce timbre suraigu et égosillé peut agacer mais elle fait partie d'AC/DC depuis plus de quatre décennies. A mon sens, son mérite se mesure favorablement surtout sur son répertoire (de 1980 à nos jours). Son allure diffère peu du passé, même s'il s'abstiendra de faire le pitre sous la cloche pour entamer "Hell's Bells".

Angus quant à lui m'impressionne par sa forme physique. Il est manifestement dans un grand jour. Oh ! bien sûr nous sommes loin de l'espiègle et turbulent adolescent des années soixante-dix ! Mais compte tenu du poids des ans, son attitude inspire le respect et l'admiration. Il parvient toujours à produire son légendaire pas de canard (inspiré par Chuck Berry), à arpenter vaillamment les coins d'une scène pourtant étendue. Et bien sûr sa dextérité sur le manche demeure quasi intacte, même si le rythme d'exécution est parfois ralenti délibérément afin d'en garantir la qualité.

Une lenteur parfois pesante, comme pour l'entame de "Thunderstruck" ou les pauses entre les titres. Le solo traditionnel exécuté à la fin de "Let There Be Rock" peut paraitre un tantinet longuet. Pourtant, à l'instar de sa démonstration, sur le support surélevé et inondé d'une pluie de confettis, puis en fond de scène au-dessus du mur d'enceintes, il fait partie du rituel et on se régale de son plaisir à exprimer son talent. Et puis globalement on se réjouit sincèrement du plaisir que procurent encore ces interprétations légendaires.

Les trois musiciens chargés du soutien rythmique, le bassiste Chis Chaney, le batteur Matt Laug et le guitariste rythmique Stevie Young, assurent correctement leur rôle même si les plus anciens ne peuvent pas oublier les illustres prédécesseurs.

Autant l'attente préalable aura paru longue, autant la prestation de cent-trente-cinq minutes aura passé bien trop vite ; lorsque le titre final achève d'émouvoir l'auditoire avec ses coups de canons. Brian remercie chaleureusement le public au nom du groupe. Un feu d'artifice clôt la fête et déjà la mélancolie s'empare des esprits ; Au revoir ou adieux ?

L'émotion est palpable, la reconnaissance est sincère. Toutes générations confondues l'exaltation n'a cessé de s'exprimer dans une ferveur adulescente que j'affectionne particulièrement.

Etonnement, l'équilibrage (sans doute difficile) du programme a abouti à l'exclusion de l'album "Black Ice" (2008), mais on ne se plaindra pas du choix qui rend hommage autant à l'ère de Bon Scott (onze titres) que celle de Brian Johnson (dix titres).

Dix albums ont été ciblés pour en extraire vingt et un titres. Cinq sont issus de Back in Black (1980), deux de Highway to Hell (1979), trois de Let There Be Rock (1977), deux de Power Up (2020), deux de Powerage (1978), deux de High Voltage (1975-76), un de Dirty Deeds Done Dirt Cheap (1976), un de For Those About to Rock (1981), un de The Razors Edge (1990), et un de Stiff Upper Lip (2000).

PROGRAMME

  1. If You Want Blood (You've Got It) (Highway to Hell, 1979)
  2. Back in Black (Back in Black, 1980)
  3. Demon Fire (Power Up, 2020)
  4. Shot Down In Flames (Highway to Hell, 1979)
  5. Thunderstruck (The Razors Edge, 1990)
  6. Have a Drink on Me (Back in Black, 1980)
  7. Hells Bells (Back in Black, 1980)
  8. Shot in the Dark (Power Up, 2020)
  9. Stiff Upper Lip (Stiff Upper Lip, 2000)
  10. Highway to Hell (Highway to Hell, 1979)
  11. Shoot to Thrill (Back in Black, 1980)
  12. Sin City (Powerage, 1978)
  13. Hell Ain't a Bad Place to Be (Let There Be Rock, 1977)
  14. Dirty Deeds Done Dirt Cheap (Dirty Deeds Done Dirt Cheap, 1976)
  15. High Voltage (High Voltage, 1976)
  16. Riff Raff (Powerage, 1978)
  17. You Shook Me All Night Long (Back in Black, 1980)
  18. Whole Lotta Rosie (Let There Be Rock, 1977)
  19. Let There Be Rock (Let There Be Rock, 1977).

RAPPEL :

  1. T.N.T. (T.N.T., 1975, puis High Voltage européen, 1976)
  2. For Those About to Rock (We Salute You) (For Those About to Rock, 1981).

A ce stade de la nuit, je rentre à la maison avec l'amertume d'une fin de règne. Je dois dès demain partir dans la famille chez les Chtis et me passer par conséquent du second concert prévu mercredi prochain…


Mais la vie réserve (aussi) de bonnes surprises. Les circonstances m'ont permis de revenir mercredi matin, ce qui m'a autorisé à assister à l'ultime concert, mon seizième, en compagnie de mon fils ainé dans un autre secteur du stade. Tribune haute, secteur Ouest, bloc U4, rang 72, place 26. Cette occasion inespérée m'a permis de prendre de la hauteur au sens propre comme au figuré, sur l'évènement. Le stade est plein comme un œuf (hormis un peu d'espace en pelor). Cette masse populaire demeure toujours impressionnante, sensation accentuée par cette multitude de cornes clignotantes.

L'atmosphère lourde, le ciel laiteux et menaçant de la journée, finit par donner de la pluie pile à l'heure du début de la prestation d'AC/DC ! Nous étions protégés par le toit, mais en fosse j'imagine que cet incident a dû être modérément apprécié… Heureusement, après "Back in Black" la pluie s'est arrêtée.

Seul le segment treize du programme diffère de celui du samedi : "Dog Eat Dog" remplace "Hell Ain't a Bad Place to Be". Autre détail, Angus, dans un excès de coquetterie est cette fois apparu en costume bleu.

J'ai remarqué quelques négligeables faiblesses dans l'interprétation de ce mercredi, telles qu'une légère confusion rythmique sur "Shoot to Thrill" et quelques limites vocales de Brian.

Mais bon, globalement encore une fois, ce fut un pur plaisir d'être là avec mon fils pour ce qui pourrait être une dernière prestation de mes héros d'antan. La boucle semble bouclée ; le symbole vaut pour mon fils aussi qui assistait en ma présence à ce baissé de rideau, alors qu'il m'avait déjà accompagné le 25 février 2009 au POP-Bercy… Emotion.

PROGRAMME

  1. If You Want Blood (You've Got It) (Highway to Hell, 1979)
  2. Back in Black (Back in Black, 1980)
  3. Demon Fire (Power Up, 2020)
  4. Shot Down In Flames (Highway to Hell, 1979)
  5. Thunderstruck (The Razors Edge, 1990)
  6. Have a Drink on Me (Back in Black, 1980)
  7. Hells Bells (Back in Black, 1980)
  8. Shot in the Dark (Power Up, 2020)
  9. Stiff Upper Lip (Stiff Upper Lip, 2000)
  10. Highway to Hell (Highway to Hell, 1979)
  11. Shoot to Thrill (Back in Black, 1980)
  12. Sin City (Powerage, 1978)
  13. Dog Eat Dog (Let There Be Rock, 1977)
  14. Dirty Deeds Done Dirt Cheap (Dirty Deeds Done Dirt Cheap, 1976)
  15. High Voltage (High Voltage, 1976)
  16. Riff Raff (Powerage, 1978)
  17. You Shook Me All Night Long (Back in Black, 1980)
  18. Whole Lotta Rosie (Let There Be Rock, 1977)
  19. Let There Be Rock (Let There Be Rock, 1977).

RAPPEL :

  1. T.N.T. (T.N.T., 1975, puis High Voltage européen, 1976)
  2. For Those About to Rock (We Salute You) (For Those About to Rock, 1981).

à mon gamin (27/2/09)

On salue nos amis puis on rentre fourbus mais heureux ! FOR THOSE ABOUT TO ROCK, WE SALUTE YOU !