Le blog de Patrice du Houblon, mélomane passionné et adepte de la musicothérapie.

vendredi 30 octobre 2015
ARCHIVE – Zénith de Paris – 31/10/2015
lundi 5 octobre 2015
LEPROUS – Divan du Monde – 05/10/2015
RENDEZ VOUS POINT : [19h15-19h50]. C'est bien connu,
les "a priori" sont
toujours à proscrire. Avec un nom pareil, je m'attendais à découvrir un groupe
pas très inspiré. Et bien pas du tout ; servi par une sonorisation impeccable,
le groupe a su enthousiasmer le public par son progmetal davantage mélodique
que violent.
Le clavier de Petter Hallaråker introduit "Through the Solar Storm" qui séduit
très vite par son mélange de mélodies et d'énergie, le tout rythmé par la
batterie de l'impressionnant Baard Kolstad
(le batteur de LEPROUS). Ces deux musiciens me semblent être l'atout majeur du
groupe ; l'un pour son apport mélodique et l'autre pour ses qualités techniques
et énergétiques.
Au micro, Geirmund Hansen me parait ma foi efficace et
convaincant. Il n'a pas un coffre énorme mais chante sur un registre étendu
toujours avec justesse.
A la guitare, Nicolay Tangen Svennæs ne brille par
particulièrement mais fait bien son boulot, doté d'une fougue qu'il partage
avec la très belle (désolé je ne pouvais le taire, au risque de paraitre macho)
et cependant efficace bassiste Gunn-Hilde Erstad.
Ces deux derniers assurant une bonne part de l'agitation sur scène !
"The conclusion part I & II" est une formidable pièce
alternant superbement les ambiances.
A l'écoute de ces alternances musicales, ces passages saccadés et très rythmés, je suis souvent tenté de les comparer à Leprous ou parfois à Glyder mais ils parviennent à dégager leur propre personnalité.
Le groupe se retire sous les acclamations d'un public manifestement ravi et conquis.
Pour ma part, je tiens à les soutenir en achetant leur CD que je m'empresse de leur faire dédicacer. Congratulations, photos, serrages de louches … mais pas de bisous :/ tant pis.
(puis à déterminer)
SPHERE : [20h16-20h50]. Dès les premières notes, le
contraste avec le groupe précédent est saisissant. Nous avons devant nous des
brutes épaisses nous proposant ce qui est étiqueté "modern progressive
metal". Autant dire que ce n'est pas mon style de prédilection et les
vociférations de Isak Haugan ont
vite le don de m'exaspérer. Seul le son accrocheur du bassiste Øystein Sundsbø attire
agréablement mon oreille. Aux guitares/choeur Marius Strand et Ulrik Nilsen.
A la batterie c'est le bucheron Bjørn Dugstad
Rønnow.
Bon cela se laisse tout de même écouter, d'autant plus que la sonorisation était parfaite ; puissante mais pas excessive.
Il me semble, mais peut-être que c'est une impression subjective, qu'il recueille du public un succès d'estime, sans plus.
LEPROUS : [21H15-22h54]. Quatrième fois que je peux assister
à leur prestation. La deuxième fois cette année, puisque j'eu la chance d'être
présent à leur passage lors du BeProg Festival à Barcelone. Content donc de
revoir ce gaillard Einar Solberg au synthé/chant,
Tor Oddmund Suhrke et Øystein Landsverk aux guitares/chœurs. On retrouve
Baard Kolstad qui occupe la batterie
depuis 2014, et Simen Daniel Børven à
la basse et chœurs depuis début 2015.
Pas moins de huit des douze
titres de "The Congregation",
leur dernier opus, sont interprétés et je ne m'en plains pas car je le trouve
meilleur que "Coal" (je
sais cet avis n'est pas partagé, mais c'est le mien). Davantage de mélodies et
cependant toujours beaucoup d'énergie avec ces rythmes si distinctifs,
alternativement saccadés, syncopés ou chaloupés.
Comme d'habitude, ces scandinaves
déchainés emportent par leur gestuel le public. Une atmosphère torride ne tarde
pas entourer le public ravi.
Si la disparition de la crinière emblématique de Einar lui retire beaucoup de présence, il n'en demeure pas moins très impressionnant par sa capacité à occuper la scène pour exprimer avec une exubérance communicative sa passion. Ce chanteur a vraiment un talent terrible pour alterner les cris désespérés et les chants aux mélodies magnifiquement bouleversantes. Autre motif d'admiration, Einar bien que constamment survolté, tient manifestement à maitriser les parties de clavier tout en chantant ; j'en connais d'autres qui auraient opté pour la facilité des bandes sons !
En fond de scène, quatre écrans
plats diffusent des images inquiétantes et trépidantes, à l'instar finalement
de leur musique.
En revanche l'éclairage laisse à
désirer, laissant trop souvent, à mon gout, le groupe dans l'ombre.
Le répertoire de Leprous commence
à s'étoffer, si bien que fatalement on va commencer à déplorer l'absence de tel
ou tel titre (par exemple "Passing"
ou encore " Waste
Of Air") de leur concert. Mais bon, les quelques titres de Coal et de
Bilateral auront permis de faire le lien avec leur déjà remarquable passé.
Il conclut avec le titre "Forced Entry" qui avait débuté le
concert de 2012.
Plus d'une heure et demie seront passées très vite et j'espère ne pas attendre trois ans pour les revoir.
Foe (Coal)
Third Law (The Congregation)
Chronic (Coal)
Rewind (The Congregation)
The Cloak (Coal)
Acquired Taste (Bilateral)
Red (The Congregation)
Slave (The Congregation)
The Price (The Congregation)
Moon (The Congregation)
Down (The Congregation)
The Valley (Coal)
vendredi 18 septembre 2015
STEVEN WILSON – Casino Théâtre Barrière à Toulouse (31) - 18/09/2015
samedi 11 juillet 2015
BE PROG MY FRIEND FESTIVAL à BARCELONE - Poble Espagnol - 11/07/2015
mardi 16 juin 2015
KISS – Zénith - 16/06/2015 [21h10 – 23h00]
A quelques
semaines d'intervalles, AC/DC et KISS, les deux groupes qui animaient les
débats durant les 80's dans les collèges et lycées passent à Paris. Toujours aussi
fringants après quarante-deux années de bons et loyaux services ! Les
partis-pris de l'époque étaient relativement virulents (Il fallait choisir son
camps ; j'étais pro-Angus) et il doit en rester quelques séquelles car je vais
à ce concert davantage pour faire découvrir le groupe à mon fils que par
passion musicale.
Mais le Zénith
est plein ce soir, preuve que la Kiss Army est encore vivante !
La proximité des
concerts en cette période, le prix prohibitif des tickets pour, de surcroit, des
places numérotées n'avait pas vocation à m'inciter au déplacement. Heureusement
mon CE avait eu la bonne idée de m'offrir une réduction sur le prix. Mais en
contrepartie, nous nous retrouvons placés sur le côté, ce qui va nous priver de
la perspective du fond de scène, ce qui est plutôt pénalisant pour assister à
un spectacle dont on connaît l'importance de la mise en scène.
Ce
positionnement ne nous a pas davantage pénalisés pour l'acoustique. La
sonorisation s'avérera satisfaisante (pas de protection auditive nécessaire).
Les vétérans et
fondateurs du groupe depuis 1973, Paul STANLEY
aux guitares/chant et Gene SIMMONS à
la basse/chant, sont entourés ce soir de Eric SINGER à la batterie et chœurs (il a fait quelques allers/retours
dans le groupe : 1991–1996, 2001−2002, puis présent depuis 2004) et de Tommy THAYER à la guitare (présent depuis 2002).
Je revois ce
soir KISS pour la quatrième fois depuis
1983 ; c'est dire le nombre de tournées que j'ai dû zapper ! Je dois
admettre qu'en assistant à ce concert-spectacle (ou spectacle-concert, c'est
selon) je me suis surpris par moments à regretter un tant soit peu de ne pas
les avoir vus plus souvent.
Leur
glam-hard-rock n'est pas ce que je préfère ; je me suis toujours senti davantage
sensible aux accents bluesy d'AC/DC. Beaucoup de titres m'ont séduit ces soir,
sans doute parce qu'ils ont jalonné mon parcours de mélomane des 80's, en dépit
d'un dédain de façade. J'ai vraiment pris du plaisir à réentendre "Creatures of the Night" (que
j'écoutais l'oreille collée à Wango Tango de tonton Zézé), "I Love It Loud", "War Machine", "Lick It Up", le racoleur "I Was Made for Lovin' You", ou
encore l'entrainant "Rock and Roll
All Nite".
Côté spectacle,
il faut reconnaitre que nous en avons eu pour notre argent ; nous avons eu la
totale ! Dès l'intro, la batterie qui descend dans une cage d'ascenseur, alors
que la scène s'enflamme. Le feu, les pétards assourdissants, les grands écrans
tout prédit une chaude soirée. En effet, ils n'ont pas lésiné sur les effets
spéciaux ; au cours du concert, Gene s'élève démoniaquement dans les airs vers
une mini scène suspendue, Paul traverse la salle au-dessus de la foule pour
aller se poser sur une autre mini-scène au plus grand plaisir des admirateurs
du fond de salle !
L'enchainement
de "I Was Made for Lovin' You" et "Rock and Roll All Nite",
c'est l'apothéose avec une explosion/expulsion de tonnes de confettis (je n'en
avais jamais vu autant !) ; deux plateaux latéraux et élévateurs emmènent Paul
et Gene au-dessus de leur public… c'est la teuf ! Mon fils, a l'air ravi, donc
moi aussi !
Bref, j'ai passé
globalement une très bonne soirée, leur prestation est carrée, c'est pro, mais
c'est musicalement que je n'accroche toujours pas tant que cela en fait.
Le lendemain se produit Judas Priest au même endroit, je les boude à cause du départ de leur guitariste, mais je me demande si j'ai fait le bon choix entre les deux.
PROGRAMME
Detroit Rock City
Deuce
Psycho Circus
Creatures of the Night
I Love It Loud
War Machine (Gene crache du feu)
Do You Love Me
Hell or Hallelujah
Calling Dr. Love
Lick It Up
Bass Solo
God of Thunder (Gene s'élève par
un cable vers une scène suspendue)
Cold Gin
Love Gun (Paul survole la foule
en tyrolienne pour s'établir sur une mini scène)
Black Diamond.
I Was Made for Lovin' You
Rock and Roll All Nite.
vendredi 24 avril 2015
ARENA – Divan du Monde – 24/04/2015
lundi 13 avril 2015
ANATHEMA - TRIANON - 13 AVRIL 2015
Le 30 avril 2005 alors que le
groupe était en première partie pour Porcupine Tree, en assurant la promotion
de leur opus "A Natural Disaster", je n'avais été que partiellement
convaincu par leur talent. Mais suffisamment intrigué pour entamer la
découverte de leur discographie récente. Cependant, je ne suis jamais remonté à
leurs débuts, une époque où ils jouaient du doom/death, de peur d'altérer mon
admiration naissante pour leur talent exprimé dans le metal progressif.
Cette tournée 2015 intitulée
"Resonance" ayant vocation
à célébrer la totalité de leur carrière depuis 1993, elle constitue donc pour
moi l'occasion pour moi d'aller plus loin dans l'exploration.
Le Trianon étant une des
meilleures salles de Paris en termes d'espace et d'acoustique, il suffisait à
l'ingénieur du son de nous optimiser la sonorisation pour garantir le bonheur du public. Le fait
est que, dès le début, je suis rassuré ; inutile de chausser des protections auditives,
je vais me régaler ! De surcroît, je suis parvenu à me glisser au troisième
rang entre Danny et Vincent ; je suis ravi, même si je regrette d'être si loin
de Lee. C'est parti pour mon neuvième concert de ce groupe fabuleux !
Le groupe ayant très
astucieusement choisi de nous proposer un déroulé chronologique de sa carrière,
il débute logiquement par "Distant Satellite", qui n'est pas mon
titre préféré loin s'en faut mais sur scène ca passe plutôt bien.
Au moment d’enchaîner sur la
suite, une panne de matériel impose une variation ; Danny vire tout le groupe
de la scène et s'empare de la guitare de son frère pour nous délivrer seul un
"are you there" magnifique.
Le technicien ayant promptement rétabli le matériel, le concert reprend son
cours prévu.
Ce concert étant tout simplement
une suite des meilleurs titres de leur carrière, je ne vais pas m'attarder à
tous les commenter car tout a été interprété magnifiquement ! Aucune déception
sur la partie reflétant les années 1998 à nos jours. Chaque titre est sublimé
sur scène, nous vivons tous un moment magique, transcendé par les interventions
somptueuses de Lee qui n'en finit pas de s'épanouir… Je le disais déjà dans mes
récits précédents mais c'est encore flagrant cette fois, Lee chante de mieux en
mieux et, ce qui ne gâche rien, s'embellit sans cesse ; plus rien avoir avec la
femme boudinée, timide et en retrait entrevue lors de un ou deux titres sur
scène en 2005 !
Danny est quant à lui toujours le
meneur du public pendant que Vincent semble toujours davantage réservé,
concentré.
Il me serait bien difficile de
distinguer un moment plus fort qu'un autre durant cette première partie de
soirée que je ferais courir jusque "Angelica". Les atmosphères tantôt
nostalgiques tantôt festives entretiennent l'attention émerveillée du public
conquis. Je souligne des moments particulièrement enthousiasmants que furent
"Closer" et "Fragile Dreams" ; chaud dans la fosse !!! Le
po-go enchanté s'imposa y compris pour le quinqua de service, 'créboudiou ! Les
actes furent séparés de quelques minutes de répit pour le public, mais pas
suffisant pour briser l'ambiance.
La reprise de la période
antérieure à l'opus "Alternative4" (1998) fut donc pour moi une
découverte quasi totale. Je dois dire que j'ai apprécié modérément, selon les
titres. Les titres les plus "doom" m'ont davantage séduit. Certains
passages me rappelant ce que produisait Tiamat (que j'écoutais beaucoup dans
les années 90), je n'étais pas complément dépaysé mais ce n'est définitivement
pas la période que je préfère dans Anathema. Toutefois, une bonne partie du
public sembla manifestement d'un avis différent, quelques agités du bocal
venant bousculer un peu nos rangs jusque-là relativement tranquilles. Tant
mieux pour le groupe qui, pour l'occasion, avait repris sa formation d'époque
avec l'apparition d'abord du bassiste puis du chanteur (plus proche du hurleur)
d'origine. Détail étonnant, ils n'ont même pas été décemment présentés à leur
arrivée sur scène, ce qui a dû surprendre/décevoir bon nombre de spectateur
comme moi qui ne connaissions pas les personnages.
Cela dit cette dernière partie de
soirée n'a pas altéré mon impression enthousiaste de cette superbe soirée, c'est
surtout la fatigue qui commençait à se faire sentir après ce long hommage après
une journée de travail. Sitôt le concert fini, je file au comptoir me rincer le
gosier d'une pinte méritée et je m'éclipse pour mon long retour, la tête encore
dans les étoiles …
PROGRAMME : [19h20-22h30 environ]
acte 1 : 1999-2014; groupe actuel (Vincent Cavanagh : chant, guitare,
Daniel Cavanagh : guitare, chant, clavier, Jamie Cavanagh : basse, Lee Douglas
au chant, ainsi que John Douglas et Daniel Cardoso alternant la batterie, et le
clavier)
Anathema (Distant Satellites, 2014)
Distant
Satellites (Distant Satellites, 2014)
Are You
There? (solo imprévu de Danny) (A Natural
Disaster, 2003)
Untouchable,
Part 1 (Weather Systems, 2012)
Untouchable,
Part 2 (Weather Systems, 2012)
A Simple
Mistake (Distant Satellites, 2014)
A Natural
Disaster (A Natural Disaster, 2003)
Closer (A Natural Disaster, 2003)
Pressure (A Fine Day to Exit, 2001)
One Last
Goodbye (Judgement, 1999).
acte 2 :
1995-1998. - Duncan Patterson à la basse.
Shroud of
False (Alternative 4, 1998)
Fragile
Dreams (Alternative 4, 1998)
Empty (Alternative 4, 1998)
Lost Control
(Alternative 4, 1998)
Angelica (Eternity, 1996)
Eternity
Part I (Eternity, 1996)
Eternity
Part II (Eternity, 1996)
Eternity
Part III (Eternity, 1996)
Sunset of
Age (The Silent Enigma, 1995)
A Dying Wish.
(The Silent Enigma, 1995).
acte 3:
1993-1995. - Darren White au chant and Duncan Patterson à la basse
Kingdom (Pentecost III, 1993)
Mine Is
Yours to Drown In (Ours Is the New Tribe) (Pentecost
III, 1993)
Under a Veil
(of Black Lace) (Pentecost III, 1993)
Lovelorn
Rhapsody (Serenades, 1993)
They
(WillAlways) Die (Serenades, 1993).
Rappel :
Sleepless (Serenades, 1993)
mercredi 25 mars 2015
STEVEN WILSON & Band à l'Olympia le 25/03/2015 et à Anvers le 26 !
[20h10-22h07]