LE CONTEXTE : Il s'agit de la dixième édition d'un
festival dont je n'avais jamais entendu parler. Pourtant, les affiches
précédentes auraient pu me séduire, au moins partiellement. Je relève ainsi quelques artistes ; TEN YEARS AFTER, NINA HAGEN, GLEN
HUGHES, PHIL CAMPBELL’S ALL STARR BAND, WISHBONE ASH, SLADE, THE ANIMALS &
FRIENDS, POPA CHUBBY, CRUCIFIED BARBARA, MOLYBARON, ...
Cet évènement aurait pu
perdurer à mon insu, sans la confidence de Bryan
Josh, confiée le 16 décembre dernier
à la fin de son concert (ici) ; il nous annonçait un seul concert de
MOSTLY AUTUMN en France, prévu le 13 mai 2023… sans toutefois nous
préciser le lieu. Intrigués, nous avons donc fini par trouver ce festival. Compte
tenu de la relative proximité avec notre domicile (129 km de trajet) et du prix
raisonnable du ticket d'entrée, nous avons rapidement décidé de nous y rendre, même
si le reste de l'affiche ne nous faisait pas grimper aux rideaux.
L'ouverture des grilles était
fixée à 15h. Toutefois, nous avons délibérément retardé notre arrivée. Compte
tenu de nos déplacements de ces derniers jours (en Norvège puis en Belgique),
nous avons ressenti le besoin d'ôter un peu de pression et nous centrer sur le
cap visé initialement. Désolé pour les deux premiers groupes et pour l'orga ; je
ne suis donc pas en mesure de relater les prestations de GARAGE 9 [16h00-16H30] (https://garagenine.wixsite.com/garage9
) et de THERAPHOSA [17h00-17h40]. (https://www.theraphosa.fr/).
Le festival se tient à
l'intérieur du Forum, Centre culturel (Place Yves Brinon) ; ce qui s'avère
judicieux par ce temps pluvieux ! La salle affiche une capacité de 660 personnes et son acoustique
s'avèrera très bonne (en tous cas j'ai connu pire !).
https://ville-chauny.fr/decouvrir-et-bouger/culture/forum/
LES
CONCERTS :
A priori, l'ordre de passage nous parait très
surprenant. Objectivement, nous constatons que MOSTLY AUTUMN a produit quatorze
albums studio en (bientôt) trente ans. Nonobstant, les anglais se retrouve à
ouvrir pour Laura COX, certes talentueuse mais qui présente… trois albums.
Quant à l'honorable Ray WILSON, il a certes participé (furtivement) à la
carrière d'un groupe légendaire, mais enfin… je compte à peine dix
albums studio (dont deux reprises compilées de GENESIS !). Voilà donc une notion
de notoriété assez étonnante.
Et encore, je ne songe même pas à comparer la valeur
desdits albums de ces messieurs dames, car je conviens volontiers que chacun
prendrait parti selon ses sensibilités. Mais il est clair pour nous qu'à l'aune
de ces deux paramètres, on ne peut que déplorer d'avoir déplacé un groupe
anglais pour une date unique, hors tournée donc, pour ne jouer qu'une petite
heure… de surcroit réduite au final à 50 minutes !!
MOSTLY AUTUMN.
En dépit des discussions à
la terrasse du bar, avec d'autres mélomanes, nous avons tenu à nous positionner
aux premiers rangs, afin de jouir correctement du concert principalement visé
aujourd'hui. Nous sommes ainsi à proximité de l'emplacement de Bryan Josh, sans
être trop excentrés.
BIO EXPRESS : "Ce groupe originaire de York, (North
Yorkshire) s’est formé en 1995 autour de Bryan Josh, chanteur et guitariste et de la chanteuse Heather Findlay
(qui mène maintenant une carrière solo depuis 2010). A la base, leurs
prestations consistaient principalement à reprendre des titres de Pink Floyd,
mais, au fil du temps et des changements d'effectifs, leur musique s'est forgé
une identité, en fusionnant diverses influences, notamment Pink Floyd donc,
mais aussi Fleetwood Mac, Genesis, Jethro Tull ou Camel. Les ingrédients
subtilement dosés se composent de superbes mélodies enveloppées de voix
féminines sensuelles et envoûtantes, et transcendées de longs soli de guitares.
Cet enchantement musical mêle brillamment du rock à la fois puissant et
mélodique avec des thèmes folkloriques, traditionnels, celtiques."
J'ai pu assister à mon
premier concert du groupe le vendredi 3 juin 2022 (récit), puis à celui du vendredi
16 décembre 2022 (récit),
dans les deux cas au Spirit of 66 à Verviers (Belgique).
Le quatorzième
album, le superbe "Graveyard Star"
est paru le 24 septembre 2021.
Bryan Josh
(chant et guitares), et Iain Jennings
(claviers, depuis 1997) sont donc désormais entourés d'Olivia Sparnenn-Josh (chant, percussions,
flûte à bec, depuis 2005), Angela Gordon
(flûtes, claviers, percussions, et chœurs, 1997-2007, et depuis 2016), Chris Johnson (guitares rythmiques et
acoustiques, chant, claviers, 2006-2007, et depuis 2014), Andy Smith (basse, depuis 2000) et de Henry Rogers (batterie, depuis 2018).
CONCERT [18h29-19h20] : Des soucis techniques ont retardé
le début du concert (prévu à 18h20), de dix minutes. Hélas, l'organisateur est resté
intransigeant sur les délais, et par conséquent MOSTLY AUTUMN sera venu ici
d'Angleterre juste pour cinquante minutes… Frustrant.
En revanche, après les avoir vus deux fois sur la petite scène du Spirit of 66, je suis ravi de les voir disposer d'un bel espace scénique, accueillant ainsi le sextuor dans de bonnes conditions et de surcroit avec un bon dispositif d'éclairage. Cela m'a permis de capter quelques belles images.
Le groupe semble tendu, sans doute tracassé par le
retard, sa cause et ses conséquences. Certaines séquences semblent compliquées
au début. Cependant, la magie a rapidement opéré, en particulier lorsqu'entre
en scène le soleil du groupe, Olivia Sparnenn. Comme d'habitude, chacun des
musiciens contribue à recréer de superbes atmosphères grâce à des mélodies qui
sont encore une fois exprimées avec émotions et talent musical.
Notre positionnement au pied de Bryan Josh (sur notre gauche de la scène) nous permet de distinguer correctement les accords du Maître et sa complicité avec sa Belle et le reste du groupe. A l'opposé de la scène, Iain Jennings le copilote du groupe, que j'avais souvent remarqué assis et concentré durant les concerts précédents, m'a semblé particulièrement investi ce soir ; souvent debout et se balançant comme pour appuyer la rythmique. Andy Smith est assurément le plus mobile et profite du grand espace qu'il partage avec la chanteuse ; sa basse assume avec la batterie d'Henry Rogers la fonction de pilier rythmique avec rigueur et efficacité. J'apprécie tout particulièrement les interventions subtiles mais toujours essentielles d'Angela Gordon et de Chris Johnson ; ces deux-là me semblent en effet constituer un soutien important, tant pour les chœurs, que pour la guitare, les flûtes ou les claviers. Ils jouent ensemble dans des groupes folkloriques et leur complicité se ressent fortement.
Olivia Sparnenn-Josh,
toujours pourvue d'un sourire lumineux, vêtue aujourd'hui d'une ravissante tunique,
fut à la hauteur de nos attentes en enchantant tout le répertoire. Supplée
ponctuellement par Chris Johnson ou
Bryan Josh, et soutenue constamment
en chœur par Angela Gordon, son
chant résonne toujours d'un timbre à la fois limpide, puissant et émouvant. Son
charisme évident nous emmène dans toutes nuances voulues par les compositions.
La part de l'auditoire qui semblait connaitre et
apprécier les anglais, a contribué à encourager de très belles et méritées
ovations. Un prolongement de cette bien trop courte prestation a été réclamée,
mais en vain.
Le programme initialement prévu a été perturbé par
leurs soucis techniques. Ils ont cependant pu proposer de beaux fragments de
leur superbe discographie.
Into the Stars (White Rainbow, 2019)
Western Skies (White Rainbow, 2019)
Nowhere to Hide (For All We Shared..., 1998)
Changing Lives (Sight of a Day, 2017)
White Rainbow (White Rainbow, 2019).
A l'échoppe, nous nous sommes procuré leur dernière
parution ; "Back In These Arms"
le double CD d'un concert enregistré au De Boerderij
Au cours de la soirée, nous aurons pu rencontrer
Olivia, Angela et Chris pour les remercier de leur présence et les encourager à
revenir sur le sol français.
BIO EXPRESS : "Cette guitariste, née en France
le 24 novembre 1990, d'une mère française et d'un père anglais s'est fait
connaitre sur internet (Youtube) en produisant des réinterprétations de
chansons rock classiques. Puis elle est sortie de la bulle virtuelle pour cofonder,
avec Mathieu, son propre groupe avec lequel deux albums vont paraitre en 2017
et en 2019."
Pour ma part, ses concerts du samedi 8 décembre 2018 à l'avant-scène de
Paray-Vieille-Poste (91), du samedi 14septembre 2019 au Raismesfest de Raismes (59), et du mercredi 4 décembre 2019 au Trabendo de Paris
(19e), m'avaient tous séduit.
Ces derniers mois, sa démarche a semble-t-il créé des
tensions dans son groupe, entretenant la confusion sur sa direction musicale. Son
troisième album "Head Above Water"
est paru le 20 janvier 2023. Celui-ci
marque une rupture avec le bassiste François C. Delacoudre, mais aussi avec son
compagnon et guitariste Mathieu Albiac avec lequel elle avait pourtant créé le
LCB en 2013. Du coup, en dépit de recherches je ne trouve aucune mention de
l'identité de ses nouveaux complices (si
un lecteur pouvait me renseigner j'en serai ravi !).
CONCERT [20h00-21h00] : Les conditions techniques sont
très bonnes ; la grande scène, la sonorisation et le dispositif d'éclairage
sont de nature à mettre en valeur ce quatuor français.
Je constate ainsi qu'elle a choisi de remplacer le pupitre de second guitariste par celui de clavier. Ce qui apporte une sonorité relativement plus bluesy, à mon sens. Les chansons sont interprétées sans faille. Notons qu'elle joue ponctuellement en "lapsteeel".
Pour ma part, je déplore la disparition du duo
rythmique que formaient François (basse) et (batterie), mais aussi celle de la
complicité musicale entre Mathieu et Laura. Toutefois, je demeure admiratif du
talent de la Dame ; gauchère, elle s'accommode de jouer en position droitier.
Mais son rock peut sembler quelque peu académique et conventionnel, à ceux qui
aiment la musique qui transpire la sueur et sent le cuir. Elle tente bien de
communiquer avec son public, mais il manque une étincelle pour faire parler la
poudre.
De fait, l'auditoire lui accorde de belle marque de
satisfaction entre chaque chanson, mais nous n'observons pas pour autant d'exaltation
débordante.
PROGRAMME (à vérifier)
Head Above Water (Head Above Water,
2023)
Bad Luck Blues (Burning Bright,
2019)
So Long (Head Above Water, 2023)
Take Me Back Home (Hard Blues Shot,
2017)
Last Breakdown (Burning Bright,
2019)
River (Burning Bright, 2019)
Good Ol' Days (Hard Blues Shot,
2017)
Fire Fire (Burning Bright, 2019)
Hard Blues Shot (Hard Blues Shot,
2017)
Freaking Out Loud (Burning Bright,
2019)
Too Nice for Rock 'n' Roll (Hard
Blues Shot, 2017)
RAY WILSON AND BAND.
https://fr.raywilson.net/
BIO EXPRESS : "Raymond Daniel Wilson
est un chanteur, auteur-compositeur et
guitariste né en Écosse à Dumfries le 8 septembre 1968. Chanteur du groupe
STILTSKIN, il est, en 1997-1998, l'éphémère chanteur de GENESIS à la suite du
départ de Phil Collins. Le groupe légendaire enregistre avec Ray son dernier
album l'album "Calling All Stations", qui sort en 1997. Ray se remet
difficilement de l'échec commercial ; en
1999 il relance son parcours en solo, avec son frère."
"The Weight of Man" est paru le 26 aout 2021.
Cette prestation et celle d'hier à la salle Cassiopee
de Veigne (37) constituent une parenthèse dans sa tournée allemande.
Je venais l'écouter en curieux, plus qu'en admirateur.
Beaucoup de mes amis l'estiment beaucoup, ce qui me poussait à une certaine
bienveillance à priori. Surtout que je compatis à son éviction cruelle de
GENESIS, qu'il a probablement mal vécu, son talent personnel n'étant pas en
cause.
Ray Wilson
(chant / guitare), est entouré de Steve Wilson
(choeur/guitare), Kool Lyczek
(claviers), Mario Koszel (batterie),
Marcin Kajper (basse, saxophone, flute,
clarinette), Alicja Chrząszcz (Violon).
CONCERT [21h25-22h35] : A l'instar du reste de la soirée,
les conditions techniques demeurent très bonnes ; la grande scène, la
sonorisation et le dispositif d'éclairage vont permettre à l'anglais de
s'exprimer avec l'aisance requise.
Rapidement je constate que la voix est chaude et
séduisante ; beaucoup d'intonations me rappellent celles de Phil Collins… dont
il reprend un large répertoire ce soir. Il fut chanteur de GENESIS sur une
tournée, ce souvenir est ici amplement rappelé en reprenant moult titres du
groupe, quoique paradoxalement aucun titre ne soit issu de l'album qu'il
réalisa avec eux !
Le monsieur démontre une expérience, du charisme et a l'intelligence de laisser ses musiciens s'exprimer à tour de rôle. Soli de saxophone, de violon, de guitares, viennent heureusement relever le plat. Tout cela est très bien fait. C'est propret, mais presque soporifique (oui j'ai baillé, j'avoue). Je confesse ne pas avoir vraiment trouvé la Porte du plaisir. Et puis, quelques réinterprétations de Genesis m'ont un peu gêné, surtout "The Carpet Crawlers" qui rend bien mieux avec les musiciens de Steve Hackett, en particulier Nad Nolan.
Pour être honnête, nous nous sommes ennuyés ; autant
ma p'tite Fée que moi. On aura passé un agréable moment musical, voilà tout.
Parmi les titres; la plupart furent donc des reprises
de Genesis, de Phil Collins et de Peter Gabriel …
PROGRAMME (à vérifier,
n'étant pas spécialiste)(...)That's All (chanson de Genesis)
Lemon Yellow Sun (Ray Wilson & Stiltskin)
Sledgehammer (chanson de Peter
Gabriel)
The Carpet Crawlers (chanson de Genesis)
No Son of Mine (chanson de Genesis)
Home by the Sea (chanson de Genesis)(...)Symptomatic (The Weight of Man,
2021)
Follow You Follow Me (chanson de Genesis)(...)Solsbury Hill (chanson de Peter
Gabriel)
Beaucoup d'auditeurs quittent le site après ce concert,
mais nous tenons à rester. Enfin, surtout moi par nostalgie de ma trentaine…
THERAPY?
https://www.therapyquestionmark.co.uk/
BIO EXPRESS : "Andy Cairns,
de Ballyclare, et Fyfe Ewing, de Larne, se rencontrent en Irlande du Nord, lors
d'un concert de groupes locaux, en 1989. Leurs goûts communs en matière de
musique et d'attitude les amènent à décider de monter un groupe. Leurs
influences passent de Motörhead au Jazz (John Zorn). Ils choisissent le nom
"Therapy ?", court et facile à retenir. Ils répètent dans la chambre
de Fyfe, après l'école et quand Andy a du temps libre à l'usine où il travaille.
Le monoplage "Meat Abstract" est enregistré en début d'année 1990. Le
premier album, "Babyteeth" sort le 15 juillet 1991."
Le quatrième album "Troublegum" est paru le 7 février 1994 ; je me l'étais procuré
dès le 2 avril 1994 très probablement influencé par tonton Zézé. J'assisté
ensuite à leur concert le samedi 4 juin 1994 lors du Monster of Rock de
Castle Donington (GB). Ce fut ma période révoltée… mais je n'ai pas suivi leur
parcours.
Le 5 mai 2023
parait le 16ème album "Hard Cold Fire".
Aujourd'hui, je retrouve de cette époque Andy Cairns (guitare et chant), et Michael McKeegan (basse). Soutenus désormais
par Neil Cooper (batterie, depuis
2002) ; Fyfe Ewing a quitté le groupe
en janvier 1996.
CONCERT [23h00-00h10] : Les conditions techniques qui
permirent jusqu'à présent de jouir d'un très bon confort d'écoute, sont
devenues cette fois source de puissance excessive. Les protections auditives
s'imposent manifestement. Le trio dispose d'un luxe d'espace sur cette grande
scène. Le dispositif d'éclairage, choix artistique sans doute, est devenu plus
blafard. En fond de scène s'affiche un logo du groupe.
Un public amaigri en cette fin de soirée leur accorde
toute son attention et sa participation. Ils recueillent de belles ovations. La
fosse bouge pas mal grâce notamment au charisme d'Andy qui tente notamment de
communiquer avec quelques mots en français.
Si quelques titres me rappellent ma trentaine, durant laquelle j'écoutais volontiers "Troublegum",
je finis par me lasser quand même de ces rythmes effrénés, qui me semblent
répétitifs finalement. Sans doute ai-je quelque peu vieilli depuis les années
90, je confesse volontiers chercher désormais davantage de subtilité dans la
Musique.
Nous ne nous attardons pas trop à la fin ; estimant de
pas devoir attendre grand-chose du final. Il ne restait plus qu'un titre à tenir
lorsque nous quittons la salle.
Sur dix-huit
titres, sept sont issus de "Troublegum", quatre de "Hard Cold
Fire", deux de "Nurse", un de "Cleave",
un de "", un de "Disquiet", un de
"Infernal Love", une reprise extraite d'un mini-album.
PROGRAMME
Intro pré-enregistrée
- Nausea (Nurse, 1992)
- Stories (Infernal Love, 1995)
- Kakistocracy (Cleave, 2018)
- Isolation (reprise de Joy
Division) (Troublegum, 1994)
- Poundland of Hope and
Glory (Hard Cold Fire, 2023)
- Turn (Troublegum, 1994)
- Mongrel (Hard Cold Fire, 2023)
- Trigger Inside (Troublegum, 1994)
- Joy (Hard Cold Fire, 2023)
- Diane (reprise de Hüsker Dü)
(mini album, 1995)
- They Shoot the Terrible
Master (Hard Cold Fire, 2023)
- Teethgrinder (Nurse, 1992)
- Knives (Troublegum, 1994)
- Potato Junkie (Pleasure Death, 1992)
- Still Hurts (Disquiet, 2015)
- Die Laughing (Troublegum, 1994)
- Nowhere (Troublegum, 1994)
- Screamager (Troublegum, 1994).
Un bon p'tit festival en somme. L'affiche éclectique est de nature à ratisser un public large, si c'est le but recherché c'est audacieux mais cela a payé en ce qui nous concerne ; car sans la part progressive avec Mostly Autumn je ne pense pas que nous serions venu cette année.
A cette heure avancée, beaucoup de voitures circulent encore
sur les routes (130km) nous ramenant chez nous. Mais on mettra bien moins de
temps pour rentrer, et c'est tant mieux parce que nos batteries sont à plat…
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