18h25-18h55 : LOCH VOSTOK. 30 mn avec eux suffirent amplement à réchauffer la salle. Des musiciens sans doute compétents mais dans un registre pas très original avec un chanteur hurleur agaçant.
19h10-19h50 : LEPROUS. 40 mn nettement
plus intéressantes et prometteuses. Déjà sensibilisé en préalable par les réseaux sociaux spécialisés, je découvre sur scène cinq Norvégiens dont la musique fait
souvent penser à celle de Pain of Salvation. Une apparence plutôt soignée
(trois portent un gilet avec nœud autour du cou) mais une énergie et une
motivation flagrante. Victime d'une sonorisation mal équilibrée, ou sans doute mal préparé à l'événement, je n'ai pas été aussi enthousiasmé que prévu par le chant, mais l'ensemble est formidable ; assurément la révélation de la soirée et donc de cette
fin d'année ! à suivre de près.
(à vérifier et compléter)
(non reconnue)
Phantom Pain
Dare You
White
(non reconnue)
Passing.
20h20-22h25 : THERION. à peu près 2h superbes. En dépit d'un premier quart d'heure un peu coincé, le spectacle a ravi ses admirateurs.
On peut en effet parler de "spectacle" autant que de concert
puisque Chris Johnsson n'ayant jamais caché son attrait pour l'Art lyrique et
son aspect théâtral. Cela ne s'est pas démenti ce soir bien que la mise en
scène fut bien moins chargée que lors de la précédente tournée durant laquelle
l'aspect gothique était bien plus prononcé ! Les quatre chanteurs étaient donc
priés de se donner la réplique, un peu comme pour une comédie musicale.
En ce qui me concerne, j'ai passé
une excellente soirée avec un programme bien équilibré présentant seulement
trois titres du dernier opus.
Ce qui continue de me gêner avec
Therion, c'est l'obstination avec laquelle il intègre des sons préenregistrés
alors que je trouve cela parfaitement inutile. Heureusement, les chanteurs
interprètent leur partie sur des tonalités souvent différentes de celles du
studio, dissipant ainsi toute suspicion de "play-back".
Katarina Lilja est une (belle et)
bonne chanteuse même si elle n'a pas le talent de soprano de (la non moins
jolie) Lori Lewis avec laquelle on a pu assister de magnifiques duos. Lori
Lewis intervient désormais très bien au clavier (raison de plus pour déplorer
les segments préenregistrés !!).
Par ailleurs, notons que le ténor
Thomas Vikström, qui n'hésite pas à interpréter des passages à la flûte
traversière (transcriptions de pupitre guitare ou vocal), parvient peu ou prou à
remplacer le toutefois regretté Mats Leven, sans atteindre toutefois son
charisme.
Quant à Snowy Shaw, j'ai un
problème avec lui ; je n'arrive pas à l'apprécier totalement. Ces interventions
vocales ne me semblent pas toujours justes ; son côté fêlé plutôt inquiétant se
prête pourtant bien au répertoire du groupe.
Christian Vidal à la guitare
s'est montré assez efficace quoique relativement discret ; Chris assure aussi
bcp de solos.
Waldemar Sorychta (une vague
ressemblance physique avec John Wesley) à la basse, plutôt discret mais
efficace, aussi.
Autre détail surprenant, Chris
s'est coupé les cheveux très courts, arborant une apparence très classique
(petit gilet, nœud au cou, chapeau haut de forme) !
Au final, Chris a pris le micro
pour expliquer (avec sincérité il me semble) que s'il a constaté un bon public
en Allemagne et en Amérique du Sud, il apprécie tout particulièrement
l'ambiance que lui accorde le public parisien. En effet, au fil du concert
l'ambiance était très enthousiaste !
Ravi donc de mon cinquième concert de THERION qui restera toutefois dans mon estime en seconde position dernière celui de décembre 2007 ; normal, c'était un concert anniversaire, avec un clavier sur scène et d'une durée de trois heures ... mais c'est une autre histoire !
Sitra Ahra (avec "Introduction" en échantillon)
Wine of Aluqah
Typhon
The Perennial Sophia
Hellequin
Nifelheim
The Siren of the Woods
Voyage of Gurdjieff (The Fourth Way)
Ljusalfheim
Dies Irae (reprise de Wolfgang Amadeus Mozart)
Ginnungagap
Kali Yuga, Part 3
Call of Dagon
Clavicula Nox
Enter Vril-Ya
The Blood of Kingu
Lemuria
Abraxas
Unguentum Sabbati
To Mega Therion.