C'est assez rare pour être souligné, voilà des artistes anglais francophiles. En tous cas assez reconnaissant envers notre public pour le dire, le répéter et le prouver par des tournées qui n'omettent jamais de passer par nos villes provinciales françaises, ainsi que Paris. La comparaison peut paraitre mesquine et non appropriée, mais au regard des tournées européennes précédentes, ils semblent plus populaires chez nous que chez eux ; décidément nul n'est prophète en son pays…
Bref, "Classic Albums Live Tour 2025" proposent
plusieurs villes étapes mais certaines ont le privilège d'accueillir le groupe pour
deux dates ! Pour notre bonheur, Paris en fait partie ; le premier jour est consacré
à l'évocation de "You All Look the
Same to Me" (paru le 12 mars
2002) et de "Noise"
(paru le 23 mars 2004). Puis le
samedi, dédié à "Controlling Crowds
I-IV" (paru en deux volets les 30
mars et 19 octobre 2009).
Le groupe fait savoir : "Ce sera une expérience unique pour nous, jouer les quatre albums en
concert sera une joie et un voyage extraordinaire. Nous avons tellement évolué
en tant que groupe depuis que nous avons enregistré ces albums, c'est une
opportunité de revisiter les chansons que tant de nos admirateurs aiment, et de
les présenter en concert d'une manière que nous n'aurions pas pu faire
auparavant. Ce seront des concert très spéciaux, dans une salle que nous aimons
et dans une ville que nous portons dans nos cœurs". Le site nous
informe que le collectif, originaire du
Sud de Londres, interprétera les quatre albums classiques dans leur intégralité
pour la toute première fois lors de deux concerts à Paris, au Zénith.
Dès le 18 avril 2024, compte tenu de ma récente
conversion (novembre 2023), nous nous
sommes procurés nos Sésames pour les deux jours parisiens, option fosse. Mais dans
un élan généreusement prosélyte, ma P'tite Fée a flanqué le virus à Julien, mon
fils cadet.
Nous nous présentons ainsi tous trois à cette première
soirée, dans un Zénith plein comme un œuf (La
fosse était réputée au complet depuis quelques semaines, des places assises ont
encore été récemment vendues).
MON CONTEXTE.
Ces Anglais occupent une place un peu particulière dans mon univers musical. Je
les ai connus un peu tardivement, par le biais de conversations sur un forum
musical, vers la fin des années deux mille, sans avoir été réellement séduit (doux euphémisme). Histoire de ne pas
mourir idiot, un peu obligé donc, je suis allé les voir une première fois en
concert au Zénith de Paris, le 30 octobre 2015. Cette première expérience ne
m'avait pas convaincu du tout ; j'aurais volontiers abandonné l'affaire. Mais,
c'était sans compter avec l'obstination de la ma P'tite Fée qui ne comprenait
pas mon étanchéité au phénomène. Dans une démarche de bienveillance et de don
de soi, j'ai donc postulé de nouveau en me rendant à la Seine Musicale le 16 mai
2019, mais hélas sans que mon sentiment n'ait davantage évolué. Toujours aussi
dévoué corps et âme, par courtoisie j'accompagne cependant Madame une troisième
fois au Palais Omnisport de Bercy le 24 novembre 2023, et là… Halleluja ! (ici) La
Porte s'ouvra enfin. Il faut dire que nous étions idéalement placés, dans un
confort visuel et auditif absolu.
Le Bélier que je suis a ensuite dû accomplir quelques efforts
d'introspection active, pour reconnaitre que ces musiciens possèdent un certain
don pour emporter leur auditoire, tout au moins en concert. Attention hein, l'écoute
de leurs disques me semble encore aléatoire. Si je me suis plus ou moins adapté
aux sons électro-technoïdes, je demeure très allergiques aux sonorités dites
"trip-hop", rappeuses, qui demeurent quoi qu'il en
soit inscrit dans leur gène, c'est leur ADN. A l'inverse, beaucoup de titres
m'emportent très haut ; en gros, tout ceux qui se rapprochent de l'univers du
rock progressif qui me rappellent PINK FLOYD ou ANATHEMA. A cet égard, leur
récent opus "Call to Arms &
Angels" paru le 29 avril 2022 me parait vraiment très réussi.
BREF RAPPEL BIO.
ARCHIVE fut fondé en 1994 par Darius
Keeler (53 ans, claviers, effets
sonores, échantillonnages) et Danny Griffiths
(54 ans, claviers, effets sonores, échantillonnages). Depuis que Darius Keeler
et Danny Griffiths ont rencontré Dave Pen, puis Pollard Berrier, puis Maria Q,
ARCHIVE se définit comme un "collectif"
et non comme un groupe ; cette définition sémantique de leur collaboration vise
sans doute à ménager les susceptibilités entre les artistes, mais quoiqu'il en
soit nous avons bel et bien devant nous un authentique groupe de rock composé
de huit musiciens, recrutés au fil de ses tournées et enregistrements.
Autour de ce duo, nous trouvons ce soir Steve Barnard (57 ans, batterie depuis 2001),
Dave Pen (47 ans, guitare, chant
depuis 2004), Pollard Berrier (46
ans, chant, guitare depuis 2005), Jonathan Noyce
(53 ans, basse, claviers depuis 2007 ex-JethroTull
et ex-GaryMoore), Mike Hurcombe
(guitare depuis 2014).
Les voix féminines font l'objet de mouvement
d'effectifs que certains parmi les anciens admirateurs déplorent. Maria Q (chant, chœurs depuis 2001) et Holly
Martin (chant depuis 2015), qui étaient encore présentes en 2019, disposaient
en effet d'un charisme et d'une voix différente. Pour ma part, je retrouve avec
plaisir Lisa Mottram (chant, depuis
2022) ; sa grâce, la fragilité exprimée par son timbre de voix me séduisent.
JOUR 1 :
vendredi 14 février.
Nous présentons dans une des files d'attentes (la
moins longue, en petits futés) quelques minutes avant l'ouverture.
Ouverture
des portes à 18h30
Nous parvenons à nous placer dans les premiers rangs.
Situation satisfaisante moins pour mon confort que pour celui de ma P'tite Fée
qui évitera la présence de géants pour obstruer son champs de vision ! Nous
sommes ainsi casés au pied du pupitre de Pollard, au centre gauche, donc. Il
restera à patienter jusqu'au début de la prestation d'un premier groupe, ce qui
est notre première surprise du soir.
Je pensais à tort que la soirée serait exclusivement
consacrée à un programme a priori déjà bien chargé…
BLACK
DOLDRUMS [20h00-20h30].
https://blackdoldrums.bandcamp.com/
Méconnaissant totalement l'existence de ce trio, je
consulte a posteriori leur biographie. J'apprends ainsi que BLACK DOLDRUMS est,
à la base, un duo originaire de la banlieue Nord de Londres, composé de Kevin Gibbard (chant, Guitare) et Sophia Landers (batterie). Ils évoluent dans
le registre "shoegaze".
Mais qu'est-ce donc ? Renseignement pris, "la musique shoegazing est caractérisée par l'usage significatif
d'effets de guitare, et de mélodies vocales indiscernables se mêlant à un son
créatif (?) de guitare".
D'autres qualificatifs fleurissent à propos de leur univers, comme "
psychwave " ou encore "une forme contemporaine de post-punk
gothique, à la psychologie sombre"
…Toujours est-il que pour ce soir au moins, le duo s'est adjoint un bassiste,
sans doute Matt Holt.
Un premier album, "Dead Awake" est paru le 11 mars 2022. Un récent album "In Limerence" est paru le 18 octobre 2024.
Bon, les présentations étant faites, je ne vais pas
tourner autour du pot ; leur musique m'a semblé dépressive mais supportable
tant que l'auditeur n'y cherche pas de valeur technique particulière, rien de
"créatif". Or, mes oreilles
formées à une certaines exigence de complexité mélodique n'ont pas trouvé là de
quoi satisfaire mes envies, et je me suis donc assez vite ennuyé ; des accords
basiques à tous les niveaux, basse, batterie, guitare. Ce n'est pas
insupportable, juste …lassant. Heureusement pour ces joyeux drilles (pas un sourire, les pauvres semblent
vraiment proches du suicide), ils auront bénéficié d'une bonne
sonorisation, d'un éclairage correct et aussi d'un public bienveillant.
Heureusement pour nous, la prestation n'aura duré qu'une demi-heure.
PROGRAMME
(à déterminer)
ARCHIVE [21h00-23h10]
En dépit de la réelle révélation que m'a apporté leur
concert de novembre 2023, je ne peux cependant pas prétendre me ranger parmi
les admirateurs inconditionnels d'ARCHIVE. Ainsi, le programme rétrospectif de
cette soirée, et donc la mise à l'écart notamment du dernier opus, pouvait me
laisser craindre quelques retours d'impressions mitigées.
Cette prestation m'a pourtant bel et bien séduit. Bien davantage que les premières auxquelles
j'avais assistées, mais toutefois un peu moins que celle de Bercy (novembre
23). En effet, les voluptés familières à ma progosphère ont, cette fois,
logiquement laissé davantage de place aux aspects plus électro ; ce qui a créé
quelques séquences de nature à me laisser perplexe. Heureusement, nous avons
évité le pire, qu'aurait constitué une évocation trop appuyées de ce qui est
convenu d'appeler la "musique
(?) urbaine". Non, au lieu de
cela, nous avons eu droit à un amalgame désordonné des titres les plus
légitimes selon moi, issus des années 2002 à 2004.
Les deux claviers, maitres du jeu, ne semblent pas se
regarder, mais supervisent l'ensemble, chacun avec sa personnalité. A notre gauche,
Darius Keeler est le plus exubérant
et agité, outre sa partition dont il s'acquitte avec maitrise, il sort
fréquemment de son périmètre pour gesticuler aux rythmes du batteur comme pour
accentuer sa frappe, tel un chef d'orchestre ! A notre droite, Danny Griffiths est plus introspectif,
concentré et statique.
Si les claviers constituent une pièce maitresse à
cette musique, le chant est un élément déterminant. Dave Pen le personnage écorché vif, révolté, et Pollard Berrier le personnage apaisant, mélancolique,
se partagent magnifiquement l'essentiel du répertoire. Cependant, je reste
séduit par le chant plaintif, mélancolique, puéril de Lisa Mottram qui apporte sa fausse fragilité dans cet univers tourmenté.
Je dis "fausse" fragilité car
durant le refrain de "Pulse",
comme un cri de détresse, son phrasé a été réellement répété de très nombreuses
fois, et non pas mis en écho ; ce qui nous a tous impressionné ; le public en a
ovationné la performance.
Le batteur et le bassiste s'acquittent efficacement de
la redoutable mais essentielle responsabilité de garantir la ponctualité de cet
ensemble tumultueux.
La sonorisation m'a semblé parfaitement équilibrée,
chacun des huit pupitres furent constamment audibles, et elle fut cependant
suffisamment puissante pour entretenir une humeur festive. L'éclairage est
savamment ordonné pour les atmosphères alternativement festives, sombres ou
mélancoliques ; les illuminations par le bas et par le fond de scène ont largement
contribué aux ambiances inquiétantes et/ou oniriques, en ciblant les pupitres
ou au contraire en créant des ombres.
Sans surprise, les chansons qui m'ont le plus emporté
furent "Again" et "Fuck U", mais bien d'autres tels
que "Waste" furent
d'irrépressibles tourbillons, dont mes muscles endoloris se souviennent encore
au moment de la présente rédaction. Sans oublier les moments de grâce et
apaisés.
Ma P'tite Fée fut inaccessible durant tout le concert,
sur son nuage ; agitée, désarticulée, hors sol. Son sourire béat masquait
pourtant une frustration anecdotique, celle ne pas avoir entendu d'autres
titres encore ; ceux des albums forcément exclus de la démarches annoncée.
Sourire béat aussi sur le visage de mon Julien, pour qui le concert de ce soir
fut exceptionnel en tous points. Voilà un fan assumé.
Nous étions entourés d'un public hétéroclite, heureux
et volontairement abandonné aux mélodies ensorcelantes. Je fus impressionnés et
humble de constater la connaissance des paroles souvent chantées par les
admirateurs visiblement complices. Je ne pouvais cependant pas m'empêcher
d'imaginer que la plupart d'entre eux ne réalisent certainement pas qu'au-delà
de la notoriété de leur groupe favori, il existe un monde parallèle et pas si
éloigné, dans lequel ils pourraient tout autant s'épanouir (je parle du rock progressif bien sûr,
constitué de tellement de groupes talentueux mais méconnus). Mis à part un
ou deux resquilleurs "pousse-toi-de-là-que-je-m'y
mette" contre lesquels il fallait s'imposer d'office, aucune bousculade
cependant.
ARCHIVE me semble avoir perçu ce soir encore combien
il est manifestement admiré par le public parisien, dont les acclamations
bruyantes semblaient réclamer encore davantage, même après un concert de cent
trente minutes !
F Contrairement à l'annonce promotionnelle de la
tournée, ce n'est pas l'intégralité
des quatre albums qui sera interprétée.
PROGRAMME - JOUR 1 : Noise & You All Look the Same
to Me
Des deux albums, sont
présentés seize titres ; huit
issus des onze de "Noise"
et huit parmi les quatorze de "You
All Look the Same to Me".
- Get Out (Noise, 2004)
- Numb (You All Look the Same
to Me, 2002)
- Sleep (Noise, 2004)
- Noise (Noise, 2004)
- Love Song (Noise, 2004)
- Meon (You All Look the Same
to Me, 2002)
- Now and Then (You All Look
the Same to Me, 2002)
- Finding It So Hard (You All
Look the Same to Me, 2002)
- Fool (You All Look the Same
to Me, 2002)
- Conscience (Noise, 2004)
- Waste (Noise, 2004)
- Pulse (Noise, 2004).
RAPPEL :
- Goodbye (You All Look the
Same to Me, 2002)
- Again (You All Look the Same
to Me, 2002)
- Hate (You All Look the Same
to Me, 2002)
- Fuck U (Noise, 2004).
Cette soirée ne pouvait pas tomber dans l'oubli, et je
me rends à l'échoppe pour offrir à mon fils le (très joli) t-shirt (35€) de la
tournée, ainsi qu'un patch (10€) pour ma P'tite Fée.
JOUR 2 :
samedi 15 février.
Nous arrivons approximativement au même niveau que la
veille dans une des files d'attentes quelques minutes avant l'ouverture.
Ouverture
des portes à 18h30
Cependant, nous sommes placés un peu plus éloignés de
scène (à cinq ou six rangs), mais dans le même secteur et un très bon confort
de champs de champs de vision ! Nous sommes ainsi casés au pied du pupitre de Darius
Keeler, à gauche, donc. Si la fosse est réputée pleine, les gradins sont moins
remplis que la veille. Je ne comprends toujours pas cette politique de vente
des emplacements…
On constate alors que la première partie sera
identique à celle d'hier.
Anecdote amusante assez rare de la vie en fosse. Je
l'ai déjà raconté, le public d'ARCHIVE est globalement respectueux et
sympathique. Mais il y a toujours le resquilleur, l'impoli, le sans-gêne qui se
permet d'arriver tard et qui pense malgré tout disposer du droit de s'incruster
devant ceux, petits et grands, qui ont attendu patiemment avant lui. La plupart
du temps, on se laisse faire, agacé mais résigné. Cette fois, un type assez
baraqué vient se planter devant une fille de taille inférieure ; Elle ne se
laisse pas faire, et assez rapidement un mouvement solidaire s'instaure en sa
faveur. Le mec, qui feignait ne pas comprendre, est porté fermement vers
l'arrière. En participant à cela on se dit que la société n'est pas totalement
perdue !
BLACK
DOLDRUMS [20h00-20h30].
https://blackdoldrums.bandcamp.com/
Serait-ce l'effet de répétition ? Le fait est qu'avec
ma P'tite Fée nous apprécions mieux la prestation, cette fois. Non pas que les
musiciens aient été touchés par la Grâce entre temps, car les éléments
demeurent très basiques. Ce serait plutôt notre état d'esprit qui était sans
doute plus ouvert et moins impatient que la veille. Oui ce trio délivre un rock
sombre plutôt efficace et entrainant ; mais on l'imagerait mieux dans un club.
Petite anecdote ; les sourires qui faisaient tant
défaut hier, étaient présent ce soir, les musiciens semblaient soulagés, en
particulier la jolie Sophia.
ARCHIVE [21h00-23h05]
Une bonne première demi-heure m'a emporté avec un réel
bonheur. L'album "Controlling Crowds"
montraient ses meilleurs atouts. Le titre "Bullets" que j'attendais avec une impatience non dissimulée,
n'a pas déçu, puissamment enivrant. Ensuite, les cadences entrainante et
mélodies entêtantes m'ont convaincu de la pertinence de ma présence à cette
seconde soirée. Petite anecdote, je n'ai pas reconnu Dave Pen immédiatement car,
habituellement ébouriffé vers l'avant, il avait cette fois tiré ces cheveux en
arrière. Mais sa voix et son allure ont rapidement confirmé le personnage !
Toutefois, la sélection des chansons prévues étaient de nature à me laisser craindre ce qui est arrivé ; de trop larges segments accordés à leurs influences urbaines. Lorsque le rappeur Jimmy Collins (24vision), un blond personnage de petite taille, apparait sur la scène pour "Quiet Time" je réalise que je vais passer un moment crispant. Je ne m'y ferais jamais ; cette façon méprisante de parler de manière saccadée exprimée avec des allures simiesques… Bien qu'accompagnée par des instruments, cela ne me semble pas correspondre à de la musique. Pis, tant qu'à être là, il enchaine avec "Bastardised Ink" qui me parait tout aussi navrant. Visiblement je devais être un des seuls de l'assemblée à me sentir mal à l'aise pendant ces périodes, car l'ambiance semble monter d'un cran. Je me sens seul.
Le reste du concert sera pour moi une succession de
moments absolument divins, interrompus par des segments urbains du plus mauvais
gout. Décidément, ARCHIVE restera pour moi un groupe à part, que je saurai
toujours apprécier … mais partiellement.
Nonobstant, calmé par ces ruptures malheureuses et inopportunes, j'ai pu ainsi me concentrer sur les talents individuels et confirmer leur maitrise de leurs jeux respectifs. Je n'oublie pas leurs supports ; l'ingénieur du son doit être d'un excellent niveau pour produire de tels sons avec un tel équilibre ! Je n'ai eu aucunement besoin de protection auditive et pourtant la puissance était là, mais juste maitrisée. Le chef éclairagiste dispose d'un talent remarquable également. Les couleurs, les nuances et les ombres, tout est parfaitement mis en valeur. C'est du grand Art !
Cet ensemble produit un rappel final toujours aussi
chaotique que le reste, à savoir un début somptueux "Pills", avant une chute dans les méandres rappées "Lines", avant de revenir à la
douceur avec "The Empty Bottle",
"Remove", puis de s'engager
en crescendo vers un maelström étourdissant "Dangervisit". Enorme sensation finale, vraiment.
Je me sens agacé et frustré car franchement le concert
de ce soir aurait pu me paraitre encore supérieur à celui d'hier, qui était
déjà d'un haut niveau, mais j'ai malheureusement été refroidi par le choix d'interprétations
qui demeure bien entendu du ressort des artistes, mais qui ne me convient pas. A
chacun sa came.
PROGRAMME - JOUR 2 : Controlling Crowds &
Controlling Crowds IV
De ces albums, sont
présentés vingt titres ; treize
issus des dix-sept de "Controlling
Crowds" et sept parmi les onze de "Controlling Crowds IV".
- Controlling Crowds (Controlling
Crowds, 2009)
- Bullets (Controlling Crowds,
2009)
- Kings of Speed (Controlling
Crowds, 2009)
- The Feeling of Losing Everything (Controlling Crowds IV, 2009)
- Blood in Numbers (Controlling
Crowds IV, 2009)
- Quiet Time (Controlling
Crowds, 2009)
- Bastardised Ink (Controlling
Crowds, 2009)
- Collapse/Collide (Controlling
Crowds, 2009)
- Clones (Controlling Crowds,
2009)
- Words on Signs (Controlling
Crowds, 2009)
- Whore (Controlling Crowds,
2009)
- Come On Get High (Controlling
Crowds IV, 2009)
- Chaos (Controlling Crowds,
2009)
- Razed to the Ground (Controlling
Crowds, 2009)
- Funeral (Controlling Crowds,
2009).
RAPPEL :
- Pills (Controlling Crowds IV,
2009)
- Lines (Controlling Crowds IV,
2009)
- The Empty Bottle (Controlling
Crowds IV, 2009)
- Remove (Controlling Crowds
IV, 2009)
- Dangervisit (Controlling
Crowds, 2009).