samedi 14 novembre 2009

RIVERSIDE – La Locomotive – 14/11/2009.



Le bus de Riverside, avec sa remorque de matériels, arrive à 17 heures au pied de la file d'attente. On se dit que ça commence mal ; le temps de monter la scène et de régler le son …

JADALLYS  : 18H35
Ces quatre musiciens (une basse, une guitare, un jembé, une chanteuse) français s'assoient sur une chaise en bord de scène et débutent par deux titres en acoustique (Tomorrow, Jeu de Piste). La suite sera plus rock.  Une prestation originale et francophone qui sera respectée du public, sans l'avoir transcendé non plus. Bonne musique mais à laquelle il manque peut-être un zeste de folie. La chanteuse chante juste et bien même si elle manque de coffre à mon avis. Mais ce groupe sympa mérite de continuer son chemin !
FIN vers  19H15 (40 MN)

RIVERSIDE : 19h45
ENORME ET EXCELLENTISSIME SOIREE ! Et je pèse le poids de mes mots !!! (c'est quand même mon 222ème concert dont 14 cette année et) je peux prétendre que j'ai eu rarement l'occasion d'employer ces qualificatifs pour définir un concert.
D'habitude pour un concert, tantôt un (ou plusieurs) membre(s) du groupe n'est pas à la hauteur (Judas Priest), tantôt c'est la sonorisation qui est brouillonne (Motörhead) ou trop forte (Porcupine Tree, Dredg, Dream Theater), ce qui aboutit au même résultat ; un son inaudible. Mais ce soir, rien de tout cela ! RIVERSIDE a délivré un concert parfait ; des musiciens inspirés et efficaces épaulés par une sonorisation exceptionnellement limpide et raisonnable. Pas de protection auditive pour écouter ce concert d'une rare qualité. Les titres les plus anciens étant déjà un bonheur, les titres les plus récents sont carrément énormes ! Colossal !
Et ce son ; j'y reviens car j'étais au deuxième rang (aucune bousculade !) et j'ai pu admirer l'efficacité de chaque musicien. La basse complètement audible ; j'ai rarement été autant attiré par le talent d'un bassiste. La finesse du guitariste, la frappe du batteur, et ce clavier doté d'un thérémine ; tout était perceptible pour notre plus grand bonheur !
Bref vous l'aurez compris je suis sous le charme ; ce concert de près de deux heures (deux rappels !) constitue sans doute mon meilleur concert de l'année. Pour clore le concert un magnifique instrumental tout en finesse !
Cerises sur le gâteau : le t-shirt à 20 euros étant joli, je l'ai pris ; et un après-concert m'a permis de dire aux musiciens de Riverside tout le bien que je pensais d'eux ce soir !
FIN 21H40.

PROGRAMME
Panic Room
Second Life Syndrome (incrusté de Schizophrenic Prayer)
The Same River
In Two Minds (end with Us de Voices in My Head EP (pas sûr pour celle la)
ANNO DOMINI HIGH DEFINITION (album entier)
---
Stuck Between
Reality Dream II-III
--
Rapid Eye Movement




mardi 13 octobre 2009

PORCUPINE TREE – Olympia – le mardi 13 octobre 2009.

 

Robert FRIPP : 19h30

Robert FRIPP est sans aucun doute un grand monsieur, qui maîtrise parfaitement son art. Je le respecte et apprécie ses qualités, mais honnêtement je me suis ennuyé pendant son concert. Il ne m'a pas séduit, voilà tout.

 

PORCUPINE TREE : 20h30

Un an après avoir assisté à leur concert londonien, à six jours près (le 19/10/08), je les revois pour la huitième fois. (eh oui, j'aime et pourtant je compte !). J'avais fait le pari que le groupe pouvait séduire ma sœur et le cousin de ma femme ainsi que mon fiston (9 ans) ; PARI REUSSI ! Ils ne connaissaient pas ou peu ; ils sont tous sortis heureux et ça c'est la classe !!

Satisfaction quasi totale, en dépit d'une sonorisation excessivement et inhabituellement forte pour PT. L'interprétation intégrale du CD1 de "The Incident", qui a constitué le premier volet, m'a confirmé dans ma conviction que The Incident est une réussite. L'alternance des atmosphères déjà superbes en studio est magnifiée en concert par les images.

Dix minutes d'entracte et hop c'est reparti !

Pour la seconde partie, j'ai fait la grimace lors l'amputation des "Russia on Ice" et "Anesthetize" en assemblant le début de l'une avec le milieu de l'autre ! Mais heureux de réentendre des titres de In Absentia en particulier "Trains" (je sais on y a droit un peu trop souvent, mais cela ne retire rien au plaisir de l'écouter en concert … et puis SW n'y a pas cassé sa corde de guitare cette fois !). La mélancolie de "Lazarus", l'angoissant "Strip the Soul/.3", la belle ballade avec "Normal", et puis ce surprenant "Bonnie The Cat" qui n'est pas sans me rappeler Roll the Bones de Rush.

La soirée m'a transporté bien loin des tracas quotidiens, tant l'invitation au rêve fut forte.

Public enthousiaste dans cet Olympia complet depuis une quinzaine de jours ! Tiens, en parlant du public ; j'étais assis en second rang de mezzanine centrale face à la scène (quasi-idéal, donc) et devant moi légèrement sur ma gauche siégeaient les parents de Steven Wilson et un type qui pourrait bien être son frère tant il avait le même profil. Allez une petite anecdote ; en sortant de nos rangées respectives, la maman de Steven trébuche à la première marche. Ma soeur l'aide à se maintenir. Elle s'empresse de dire "thank you, I'm the mom !" ; elle est fier de son fils, la maman !

Autre présences, les membres de Marillion et de Ange.

T-shirt à 25 seulement mais pas très beau, donc pas acheté.

 

PROGRAMME

ACTE 1 ("The Incident" en entier, 15 titres):
Occam's Razor
The Blind House
Great Expectations
Kneel and Disconnect
Drawing the Line
The Incident
Your Unpleasant Family
The Yellow Windows of the Evening Train
Time Flies
Degree Zero of Liberty
Octane Twisted
The Séance
Circle of Manias
I Drive the Hearse.

ACTE 2 :
The Start of Something Beautiful (Deadwing, 2005)
Russia on Ice (première partie seulement) (Lightbulb Sun, 2000)
Anesthetize (part 2: 'The Pills I'm Taking' seulement) (Fear of a Blank Planet, 2007)
Lazarus (Deadwing, 2005)
Strip the Soul (fin enchainée avec ".3") (In Absentia, 2002)
.3 (deuxième partie seulement) (In Absentia, 2002)
Normal (Nil Recurring, 2008)
Bonnie the Cat (The Incident, 2009).

RAPPEL
The Sound of Muzak (In Absentia, 2002)
Trains (In Absentia, 2002).

dimanche 4 octobre 2009

PROGRESSIVENATION 2009 – Le Zénith – 04/10/2009.


D'abord je souligne l'excellente organisation de ce mini festival. L'intervalle entre les groupes invités n'était que d'un quart d'heure, j'ai trouvé la sonorisation bonne pour tous. Placé au centre droit à une dizaine de rangs de la scène, j'ai toutefois souffert de l'excès de basse/batterie pour Dream Theater. Parti au fond de la salle pour le rappel, j'ai constaté que le son était bien meilleur étant placé en retrait.

THE UNEXPECT : 18h30, les sept québécois (un violon, un clavier, une basse, un batterie, deux guitares/grogneurs et une chanteuse) déboulent sur scène. Ceux qui cherchent l'originalité sont ici servis. Comme son nom l'indique ce groupe brouille les standards du genre. Mais quel genre d'ailleurs ? On peut résumer leur style par " musique metal / éxpérimentale / death / progressive". Impressionnants ces colosses chevelus ! Personnellement, je n'apprécie guère les grognements, mais je dois admettre que l'originalité des compositions et le côté déjanté des musiciens attire l'attention. Servis par une bonne sonorisation, chaque pupitre a pu exprimer les facettes variées de ce groupe prometteur qui a su conquérir une bonne partie du public. Ravis de l'accueil parisien ils quittent la scène à 19h00.

BIGELF : 19h15, intro avec la BO de Star Wars. Ces quatre californiens viennent nous rappeler les origines seventies du rock progressif. Coincé entre ses deux orgues Hammond, le chanteur Damon Fox semblait en effet tout droit sorti du passé avec son allure. Ce groupe m'a agréablement surpris, même s'ils ne constituent pas une révélation hallucinante. Soulignons l'apparition de Mike Portnoy qui est venu remplacer le batteur sur un titre, apportant ainsi son soutien à ce groupe qui semble avoir ses faveurs. Cette apparition a renforcé l'intérêt du public qui lui a accordé une belle ovation à son départ de scène à 19h45.

OPETH : 20h05. Avec ces suédois je remets toujours mes paradoxes en évidences. Je n'apprécie que très modérément (euphémisme) les grognements et pourtant avec eux j'arrive à ne retenir que leurs magnifiques mélodies, le talent des musiciens, et les facéties de M Akerfed. En outre, il a eu le culot de débuter la prestation par un morceau très calme, ce qui a pu dérouter ceux qui découvraient ce soir. Pour le coup la sono était tout simplement excellente ; chaque pupitre était audible. Après un programme trop court à mon goût, le groupe part, sous les ovations des connaisseurs, à 21h05.
- Windowpane
- The Lotus Eater
- Reverie/Harlequin Forest
- April Ethereal
- Deliverance
- Hex Omega 


DREAM THEATER : 21h35. L'apothéose de la soirée en ce qui me concerne, même si je considère que les basses étaient surpuissantes. Remarquez cela aurait pu bien tomber, j'admire tout particulièrement JMyung ; toujours aussi discret et pourtant quel talent ! Idem pour la batterie dont chaque claquement de grosse caisse venait traumatiser tous mes outils de perceptions. Rien à reprocher à ce groupe que je vois pour la septième fois et qui, décidément maîtrise toujours aussi parfaitement son art. La sonorisation à mon avis déséquilibrée (perçue de mon rang) a masqué trop souvent la voix de James, et globalement je ne peux que partager le sentiment de trop peu. 1h25, quand on a connu "an evening with …" et quand on attend tant d'autres interprétations, c'est forcément frustrant. Quant à John Petrucci, toujours aussi excellent, sa crinière retrouvée, je l'ai trouvé vieilli, tout ridé …Pas vous ? On en est tous là, un jour où l'autre me direz vous !
Quant aux éternels détracteurs qui prétendent dénoncer l'excès de démonstration de ces musiciens talentueux, et auxquels bien malgré moi je n'ai pu m'empêcher de penser pendant ce concert, je leur dis qu'il n'y pas de mal à se faire du bien. Leur style penche désormais davantage vers le metal que le prog et cette tendance se marie bien avec leurs denses partitions qui n'interdisent toutefois pas les passages en finesses. Moi j'aime en tous cas !


- A Nightmare To Remember
- The Mirror
- Lie
- A Rite of Passage
- Jordan Rudess Keyboard Solo
- Wither
- The Dance Of Eternity
- In The Name of God

~~~Rappel~~~

- The Count Of Tuscany 


samedi 21 mars 2009

JUDAS PRIEST + MEGADETH + TESTAMENT- Zénith (Paris 19) - le jeudi 21 mars 2019

Priest Feast, Nostradamus Tour

Un petit point sur mon état d’esprit avant ce concert. Depuis le 7 décembre 1981, il s’agit de la sixième fois que j’ai l’occasion de voir Judas Priest, la dernière datant du le 17 mars 1991. Après le départ inopportun de Rob, que j’ai vécu comme une trahison et un énorme gâchis, de mon point de vue Judas appartenait au passé. Son retour au sein du groupe m’a laissé perplexe. Un ressort s'était brisé ; la folie engendrée par Painkiller était bien loin. De plus, des chroniques de concert et des avis divers exprimés ici et là, entretenaient des doutes sur l’aptitude de Rob a maîtriser son répertoire. De surcroit, "Nostradamus" ne m'a pas convaincu d'un retour éblouissant. Mais, je n'oublie pas que dans les années 80 Judas Priest fut, et aurait du rester, le groupe phare du heavy metal ; par conséquent, je voulais écouter de mes propres écoutilles ce qu’il était devenu.

 

TESTAMENT – 18H45/19H30 (1/4 d’heures plus tôt que prévu)

Déçu. Je n'ai pas trouvé la Porte, et la prestation m'a semblé pénible. J'avais pourtant acheté le 33T The Legacy en 1987, mais je dois admettre que je ne l'écoute guère. En concert, il ne m'a pas convaincu davantage, en dépit du titre d’ouverture tiré de ce même album. La sonorisation a sans doute contribué à me faire entendre une moulinette inaudible.

 

MEGADETH – 19H45/20H45

Par contre Megadeth m'a heureusement surpris. Les deux précédentes prestations (1988 et 1999) auxquelles j'avais assisté m'avaient plu, sans plus, mais là je les ai trouvés convaincants, aidés en cela par une sonorisation claire et pas excessivement forte. Des titres bien balancés, des musiciens appliqués. On ressent souvent la filiation avec Metallica, mais DM a su marquer sa différence avec bonheur.

 

JUDAS PRIEST – 21H15/23H10

Quant à Judas Priest, ce concert n'aura pas apaisé mes craintes. Les capacités vocales de Rob m'ont semblé en deçà d'antan. Cruelles désillusions sur les titres révélateurs que sont "Sinner" et "Green Manalishi" ou encore "You've Got Another Thing Coming". "Painkiller" a également souffert de ce constat. Soit Rob a chanté un ton au dessous, soit il criait, soit il grognait, soit il faisait chanter le public à sa place. Affligeant.

Bon, cela dit, …qui aime bien châtie bien ! et je dois souligner mon bonheur quand même globalement ressenti pendant le concert. Tous les titres ont été interprétés avec l'énergie et l’efficacité que l'on est encore en droit d'attendre de nos ex-NWOBHM-héros !

Le concert, la scène, la sonorisation ; tout fut très, très bon, même si nous nous serions bien passés de l’introduction, qui ressemblait davantage à une parodie de leur propre intro de la tournée 1981/82 ; Rob, vêtu d’une cape en paillettes d’un kitsch hilarant, sort d’un ascenseur plutôt expéditif.

Deux faiblesses dans le programme à mon avis, "Angel" et "Messenger Of Death" et deux points forts "Breaking The Law "et "Living After Midnight" ! A mon avis, l’exécution de "Sinner" (outre les limites vocales de Rob) manquait de nuance, comparé notamment à l’enregistrement Unleashed in the East.

Un bon point pour Glenn Tipton, en pleine forme, sautillant comme un fou et toujours aussi efficace au niveau du manche !

Programme JUDAS PRIEST

01. Dawn Of Creation
02. Prophecy
03. Metal Gods
04. Eat Me Alive
05. Between The Hammer And The Anvil
06. Devil's Child
07. Breaking The Law
08. Hell Patrol
09. Messenger Of Death
10. Dissident Agressor
11. Angel
12. The Hellion / Electric Eye
13. Rock Hard, Ride Free
14. Sinner
15. Painkiller
---
16. Hell Bent For Leather
17. The Green Manalishi
---
18. You've Got Another Thing Coming
19. Living After Midnight

 

Programme MEGADETH
01. Sleepwalker
02. Wake Up Dead
03. Take No Prisoners
04. A Tout Le Monde
05. Skin O'My Teeth
06. She Wolf
07. In My Darkest Hour
08. Symphony Of Destruction
09. Sweating Bullets
10. Hangar 18
11. Peace Sells
---
12. Holy Wars...The Punishment Due

Programme TESTAMENT
01. Over The Wall
02. The New Order
03. Souls Of Black
04. Electric Crown
05. More Than Meets The Eye
06. D.N.R. (Do Not Resuscitate)
07.
Practice What You Preach
08. The Formation Of Damnation


Agacement par ailleurs au sujet des placements numérotés (on se sent compartimentés j'ai horreur de ça) et de ces placeuses/racketteuses, comme si les entrées n'étaient pas déjà assez chères !!!

Placé sur le côté relativement loin (R80), j'ai pu me rapprocher sensiblement pour JP, grâce à Philippe Soum, qui avait de la place à côté de lui à proximité de la table de mixage !