samedi 22 octobre 2022

PROG EN BEAUCE VIII – samedi 22 octobre 2022, salle Maurice Leblond de Pierres (28)

 

Grâce à la ténacité et la passion de Thomas, Jean-Michel et leurs compagnes respectives, ce beau festival continue d'exister en dépit de bien des désillusions, des renoncements et, heureusement, des espoirs maintenus. Sans cette maudite Pandémie, cette huitième édition aurait dû se tenir le 20 octobre 2020. Reportée au 23 octobre 2021, elle fut de nouveau reportée à ce 22 octobre 2022. De surcroît, j'ai bien failli manquer cette édition pour des raisons personnelles ; je n'ai pu m'y engager que le 2 octobre dernier ! A force de persévérance et de patience, le microcosme de fidèles mélomanes s'est ainsi à nouveau réuni pour notre culte commun. Ce sera mon cinquième et dernier festival de la belle année musicale 2022.

La biographie du site PROG EN BEAUCE nous indique que la première édition s'est jouée "à guichet fermé" le 26 octobre 2013 dans la petite salle "Rive Droite" de Nogent-Le-Roi. Les trois années suivantes, le festival a trouvé un lieu plus spacieux à Villemeux-sur-Eure. Depuis le 29 octobre 2017, il se tient désormais dans la salle Maurice Leblond de Pierres, en partenariat avec la municipalité.

C'est à cette occasion que j'ai assisté à ce festival pour la première fois ! Il s'agissait pour moi surtout de revoir LAZULI. Depuis, je réserve cette période du calendrier pour l'événement. Je n'ai toutefois pas été en mesure d'assister à l'édition 2018, ce qui m'a privé d'anticiper ma dévotion pour MOSTLY AUTUMN. La VIIème édition en 2019 a confirmé mon intérêt pour cet événement. Puis, dans un contexte encore pandémique, l'organisation du PeB a eu toutefois l'énergie de réunir les affamés de musique, le 23 octobre 2021, pour une soirée de concerts avec LAZULI en tête d'affiche ; ce fut encore une soirée très réussie !

La musicothérapie, c'est important. Les amis aussi. Ces rendez-vous constituent une belle occasion de les retrouver, parfois venus de loin. Pour parfaire ses retrouvailles, il est des traditions qui se respectent et s'inscrivent dans la durée ; pour la deuxième fois consécutive, un déjeuner au restaurant du coin (non, je ne dirai pas lequel ! la carte est un pur régal, mais l'endroit dispose de peu de places !) permet d'entamer l'après-midi dans les meilleures conditions ! Notre microsociété vient d'ouvrir une nouvelle parenthèse salvatrice dans ce monde de brutes, pour échanger avec passion nos découvertes, nos émotions musicales, nos objectifs de concerts et festivals… L'organisation tient à cet égard à rappeler qu'un des nôtres a disparu cet été ; un hommage à Eric Bouillette (Nine Skies) est brièvement rendu.

Cette VIIIème édition éveille la curiosité, elle reste internationale et attractive en présentant quatre groupes venus respectivement des Hauts-de-France, de Finlande, de Pologne, et de Grande-Bretagne. Trois groupes sont déjà montés sur les planches devant moi ;  ma découverte du jour viendra de l'Est !

Points communs à l'ensemble de la soirée, le fond de la scène est occupé d'un écran disponible pour tous les groupes pour présenter images et illustrations. Le dispositif d'éclairage leur a permis une équitable répartition des moyens.

(Ouverture des portes 14h30)

AMARTIA [15h40-16h25]
F  http://www.amartia.fr/

AMARTIA est un groupe de rock français (Lille), mais anglophone, d'abord fondé en tant que quatuor à l'aube du nouveau millénaire par Vincent Vercaigne (guitares, chœurs, claviers, programmation), Marielle Duroule (chant), Nicolas Sion (basse), et Vincent Duparcq (batterie, percussions). Leur premier album intitulé "Maïeutics" est sorti en 2002.

Leur discographie présentait quatre albums aux influences variant du rock progressif au métal atmosphérique, quand j'ai assisté à leur concert lors du Raismesfest, le 14 septembre 2008. J'étais encore laconique dans mes récits de l'époque, mais j'indiquais : "Ces chti jouent un rock progressif accrocheur. La chanteuse Britta a du coffre, les musiciens talentueux, et leur album "Délicately" est sans doute à découvrir. A suivre. http://www.myspace.com/amartia". Cyril Carrette accompagnait déjà Vincent Vercaigne. Ce troisième album "Delicately", est paru le 1er décembre 2008.

Avec son sixième opus empreint d'une ambiance plus apaisée et atmosphérique, AMARTIA semble s'ancrer dans la scène progressive ; "Daylight Beauty" est paru le 12 mars 2021. Vincent Vercaigne (guitares, chœurs), est actuellement entouré de Cyril Carrette (claviers), Amandine Duwooz (chant), Sébastien Descarpentries (basse, percussions), et Quentin Daumal (batterie, percussions).

Est-ce un réglage de sonorisation inadapté, ou est-ce le timbre de la chanteuse ; toujours est-il que j'ai peiné à percevoir le chant. Pour le reste, les musiciens m'ont convaincu de leur talent pour nous livrer une musique douce, sombre et envoûtante. Mon impression ressentie en 2008 semble globalement se confirmer ce soir, même si je n'ai pas retrouvé mon enthousiasme pour le chant. A mon humble avis, il gagnerait en originalité en français, mais AMARTIA demeure un groupe à suivre assurément.

Huit titres dont cinq issus de "Daylight Beauty" (2021), une de The Beast Within (2021), une de Marionette  (2021) et une de Delicately (2008).

PROGRAMME
Lose Control (Daylight Beauty, 2021)
Dancing Light (Daylight Beauty, 2021)
Fortunée (The Beast Within..., 2017)
Child's Eye (Daylight Beauty, 2021)
NDE (Marionette, 2006)
Please Tell Me (Daylight Beauty, 2021)
Old Man and the Sea (Daylight Beauty, 2021)
Rain's End (Delicately, 2008).

 

OVERHEAD [17h-18h25]
F http://www.overhead-band.com/
https://www.facebook.com/overheadband/
https://overheadband.bandcamp.com/music

Fondé en Finlande en 1999, ce quintet se compose actuellement d'Alex Keskitalo (chant et flûte), Jaakko Kettunen (guitare), Ville Sjöblom (batterie, choeurs), Janne Katalkin (basse), Jere Saarainen (claviers). Grâce à une fabuleuse trilogie d'albums studio : "Zumanthum" (2002), "Metaepitome" (2005) et "And We're Not Here After All" (2008), ils se sont vite bâtis une solide réputation dans le milieu prog. De clubs de rock, en festivals à travers l'Europe, en passant par des lieux prestigieux comme le palais du Roi Soleil à Versailles, ou le légendaire Spirit of 66 en Belgique, ils ont acquis une bonne maitrise de la scène.

Ils ne cachent pas leurs influences qui passent par des géants du prog classiques comme PINK FLOYD, GENESIS, JETHRO TULL et KING CRIMSON. Cette fusion aboutit à des mélodies bien construites, des voix claires parfois éraillées, des atmosphères calmes et contrastées, des arrangements raffinés, sophistiqués, mélangés à d'étranges séquences psychédéliques et électroniques. Sans oublier de superbes parties instrumentales, en particulier à la guitare avec Jaakko mais aussi à la flûte avec Alex.

Un sixième opus est attendu pour mars prochain ; le cinquième album "Haydenspark" est paru le 15 novembre 2018.

Pour ma part, je ne les ai découverts qu'en hiver 2019, alors que l'affiche du Festival à Loreley mentionnait ces finlandais à la date du 20 juillet 2019. Les écoutes préalables en boucles de leurs disques m'ont sans doute permis d'accrocher immédiatement à leur prestation scénique très efficace. Nous regrettions déjà de ne pas les avoir connus plus tôt ! Puis, nous avons eu grand plaisir à les revoir cet été lors du Festival Crescendo le 22 aout 2022. A chaque fois, nous avons pu constater de surcroit leur amabilité, leur accessibilité, ce qui les rend très attachants.

En étant positionné dans les premiers rangs, le premier titre m'a fortement inquiété pour la suite du concert car la sonorisation était manifestement très mal réglée. La voix et la flûte étaient inaudibles. Fort heureusement, le son a ensuite été amélioré, sans toutefois atteindre l'excellence. Ce regrettable incident aurait pu me gâcher le plaisir mais, plus grave encore, empêcher d'autres mélomanes de connaitre leur musique pourtant si entrainante et mélodique. Il faut croire que les astres n'étaient pas alignés en leur faveur aujourd'hui, car le titre "Dawn" a été interrompu par une coupure d'électricité bien inopportune. Mais il en fallait davantage pour démotiver les musiciens qui ont repris le cours du concert au fil du retour des éléments (d'abord le son, puis les lumières). L'éclairage quant à lui était correct, la luminosité a permis quelques beaux clichés pour les chasseurs d'images.

Comme à leur habitude, Jaakko Kettunen (guitare) et Alex Keskitalo (chant et flûte) inondent la scène de leur talent remarquable. Les soli époustouflants de Jaakko exécuté avec brio, générosité et sourire alternent et se conjuguent avec les mimiques, la gestuelle désarticulée et les accords de flûtes exprimés par Alex. Comment ne pas penser à Ian Anderson en regardant ce saltimbanque déjanté et touchant. Je n'oublie pas bien sûr le rôle important des soutiers sans lesquels l'entrain ne serait pas. Ville Sjöblom est le métronome imperturbable, même en regardant les facéties du chanteur, ses frappes sont approfondies par la basse inlassable de Janne Katalkin, alors que Jere Saarainen se charge des nappes déchainées et harmonieuses aux claviers.

J'avoue bien volontiers ne pas être objectif en parlant de ce groupe, j'aime leur musique à la fois mélodique, puissante, irrésistible et éclectique. Décidément, d'une manière plus générale, force est de constater que ces scandinaves persistent à nous séduire toujours davantage par leur magnifique diversité et leur talent ; je pense bien sûr notamment à THE WINDMILL, THE WOBBLER, OAK, THE FLOWER KINGS, LEPROUS, OPETH, GASPACHO, SOEN, ALL TRAP ON EARTH, PAIN OF SALVATION, ANEKDOTEN, … et je ne cite que le milieu du rock progressif (je pourrais citer aussi mes favoris dans le metal !).

En dépit des déplorables aléas techniques, OVERHEAD a obtenu une très enthousiaste ovation du public ; en écoutant çà et là les commentaires, bon nombre des spectateurs ne connaissaient pas ces vikings mais ils ont été conquis. Non plus de manière barbare comme leurs ancêtres mais avec poésie et harmonie !

Huit titres ont permis au groupe de présenter un extrait de leur discographie ; un titre de l'album à paraitre (mars 2023), deux titre de l'album le plus récent "Haydenspark" (2018), un de "And we're not here after all" (2008), et quatre du magnifique "Metaepitome" (2005).

PROGRAMME
Haydenspark (Haydenspark, 2018)
Metaepitome (Metaepitome, 2005)
Butterfly's Cry (Metaepitome, 2005)
Point Of View (Metaepitome, 2005)
Gone Too Far (Haydenspark, 2018)
Tuesday That Never Came (à venir, 2023)
To The Madness (and we're not here after all, 2008)
Dawn (Metaepitome, 2005).

Tuesday That Never Came

Montage du concert (sans le premier titre car la sono n'était pas au point)

Après avoir assistés à trois concerts en festival, nous aimerions bien les voir en concert, en tête d'affiche bien sûr. Mais pour cela il faudra peut-être nous rendre assez loin…

A l'échoppe nous retrouvons Jaakko accompagné de sa charmante et souriante compagne, déjà à ce poste au Crescendo il y a deux mois ; ils commencent à nous reconnaitre, à force. Il faut dire qu'il est très présent sur Facebook ; ça aide ! Nous lui achetons le dernier né ; l'enregistrement du concert de cet été au Crescendo. Nous lui exprimons notre vœu de les voir chez eux à Helsinki, mais pour l'instant il n'y a pas de date fixée… Avant cela, on se salue et nous donnons rendez-vous au lendemain, car lui et sa Belle seront également au concert de Marillion ! (note a posteriori : nous les approcherons de nouveau, spectateurs dans la fosse !)

 

MILLENIUM [19h-20h25]
F http://www.millenium.art.pl/strony/sklep_a.htm

FRAMAURO groupe précurseur de Millenium, fut fondé à Cracovie (Pologne) en 1996 par le multi-instrumentiste Ryszard Kramarski. Ce premier projet fut rebaptisée Millenium en 1999. Ryszard Kramarski (claviers, guitares) est actuellement entouré de Piotr Płonka (guitare), Krzysztof Wyrwa (basse), Grzegorz Bauer (batterie, percussion), et Dawid Lewandowski (chant). Ce dernier vient d'intégrer le groupe depuis peu.

Le dernier opus "Tales From Imaginary Movies" est paru le 5 septembre 2022. Une quinzaine d'autres albums studio l'ont précédé, mais il m'est difficile d'en distinguer le nombre parmi une discographie ponctuée de mini-albums, de récapitulatifs et d'enregistrement de concerts.

Je ne connaissais pas du tout ces polonais, ce festival me donne donc l'occasion de les découvrir. Ils sont apparentés au mouvement néo-progressif, mais je considère qu'ils ont abandonné leur véritable originalité en délaissant leur langue maternelle. Désormais anglophone, MILLENIUM accumule les albums en démontrant certes de belles ambiances mélodiques mais sans révolutionner le genre. C'est l'impression que je retiens de leur prestation qui, en quatorze titres, a permis de passer en revue sept albums de leur discographie de 2000 à 2022. Grâce à une sonorisation correcte, leur musique m'a semblé plutôt agréable à entendre, sans toutefois me paraitre bouleversante. Le chanteur, récemment intégré au groupe, a fait ce qu'il a pu avec l'aide d'un prompteur, mais fatalement cet outil n'était pas de nature à développer son charisme. Les soli de guitare et de clavier montrent parfois un bon niveau et tentent de briser une certaine monotonie. Sensation de monotonie peut-être en partie entretenue par des séquenceurs et boites à rythmes et peut-être aussi un manque d'unité… Bref l'ensemble ne m'a pas ému outre mesure.

Heureusement pour eux, une bonne partie du public semble les avoir suffisamment appréciés pour leur accorder une belle ovation. Belle récompense pour une groupe peu habitué à la scène ; une trentaine de concert en 22 ans. C'est leur première prestation en France, et même leur première prestation hors de Pologne, semble-t-il ! Accordons-leur des circonstances atténuantes, donc.

Des quatorze titres, trois sont issus du dernier opus "Tales From Imaginary Movies" (2022), deux de "The Sin" (2020), un de "The Web" (2019), un de "Ego" (2013), un de "Exist" (2008), deux de "Interdead" (2005), un de "Deja Vu" (2004), deux de "Reincarnations" (2002), et un de "Vocanda" (2000).

PROGRAMME
Higher than me (Reincarnations, 2002)
Visit in Hell (Vocanda, 2000)
When I fall (Ego, 2013)
A World full of Spies  (Tales From Imaginary Movies, 2022)
Light Your Cigar (Reincarnations, 2002)
Madman (Interdead, 2005)
A Comedy of Love (Tales From Imaginary Movies, 2022)
Name on the sand (The Web, 2019)
Gluttony (The Sin, 2020)
Demon (Interdead, 2005)
Envy (The Sin, 2020)
Drunken Angels (Deja Vu, 2004)
Embryo (Exist, 2008)
Tales from imaginary Movies (Tales From Imaginary Movies, 2022)


ARENA [21h35-23h20]
F https://www.arenaband.co.uk/

Arena a été fondé en 1995 à Virginia Water (Surrey, Royaume-Uni), par Clive Nolan, le claviériste de PENDRAGON et SHADOWLAND, et Mick Pointer, le batteur original de Marillion (de 1979 à 1983).

La plupart des paroles du groupe sont écrites par Nolan, bien que Pointer ait contribué aux paroles de Sirens et d'autres morceaux des deux premiers albums. Alors que les premiers albums s'inspirent du rock progressif traditionnel, la discographie montre une évolution qui les pousse à davantage de puissance, d'originalité et de musicalité, s'approchant ainsi du progmetal ; ce qui n'est pas pour me déplaire ! Avec "The Visitor" enregistré en 1998, le groupe confirme son statut de groupe majeur dans leur genre. D'ailleurs, aujourd'hui encore ses titres sont fréquemment repris en tournée !

Pour ma part, je ne me suis vraiment intéressé à ARENA qu'en 2015, soit bien longtemps après PENDRAGON que je persiste à préférer malgré tout.

Les deux cofondateurs Clive Nolan (claviers et chœurs, depuis 1995), et Mick Pointer (batterie, depuis 1995), sont désormais entourés de John Mitchell (guitares chœurs, depuis 1997), Kylan Amos (basse, depuis 2014), et Damian Wilson (chant, depuis 2020).

"The Theory of Molecular Inheritance" est paru officiellement ce 21 octobre 2022, mais je l'ai déjà écouté maintes fois avec un plaisir toujours renouvelé ; on retrouve les ingrédients traditionnels du groupe auxquels s'est ajoutée une voix que j'estime encore supérieure à celles de ses prédécesseurs (sans vouloir minorer leur réel talent). J'apprécie le timbre, la puissance, l'éloquence et on devine même en studio le charisme naturel du personnage.

Etant placé en fosse, à quelques rangs de la scène à laquelle je fais face en son centre, la sonorisation m'a semblé parfaite, chaque pupitre étant perceptible. Bel éclairage et fond de scène identiques au dispositif que j'ai pu observer à Oslo la semaine dernière.

The Equation

Je vais cette fois rester bref sur mes impressions issues de ce concert car elles seraient similaires à celles exprimées sur le concert d'Oslo. En effet, la seule différence notable c'est le remplacement, pour le rappel, du titre "Solomon" issu de "Songs From the Lion’s Cage" (1995) (durant lequel Damian était venu fendre le public), par "Enemy Without", un cinquième titre issu de "The Visitor" (1998). Damian s'est cette fois abstenu de se jeter sur la foule ; j'imagine qu'il a compris la leçon (même les vikings n'avait pas pu le soutenir !!).

Autre similarité, l'enthousiasme que suscite la musique d'ARENA sur son public. Les norvégiennes étant peut-être un peu plus démonstratives !

ARENA a interprété dix-sept titres, dont cinq de The Visitor, (1998), trois de The Theory of Molecular Inheritance, (2022), trois de The Seventh Degree of Separation, (2011), un de Pride, (1996), un de Immortal ?, (2000), un de Contagion, (2003), un de Pepper's Ghost, (2005), un de The Unquiet Sky, (2015), et un de Double Vision, (2018).

PROGRAMME
Time Capsule (The Theory of Molecular Inheritance, 2022)
Rapture (The Seventh Degree of Separation, 2011)
Bedlam Fayre (Pepper's Ghost, 2005)
How Did It Come to This? (The Unquiet Sky, 2015)
The Butterfly Man (Immortal ?, 2000)
Paradise of Thieves (Double Vision, 2018)
The Equation (The Science of Magic) (The Theory of Molecular Inheritance, 2022)
A Crack in the Ice (The Visitor, 1998)
Salamander (Contagion, 2003)
A State of Grace (The Visitor, 1998)
The Ghost Walks (The Seventh Degree of Separation, 2011) (Instrumental)
Life Goes On (The Theory of Molecular Inheritance, 2022)
(Don't Forget to) Breathe (The Visitor, 1998)
The Tinder Box (The Seventh Degree of Separation, 2011)
The Visitor (The Visitor, 1998).
RAPPEL
Enemy Without (The Visitor, 1998)
Crying for Help VII (Pride, 1996).

Cette belle 8ème édition du festival se termine avec les sourires des artistes (tous très disponibles) et des mélomanes, qui avaient eu la bonne idée d'être présents. Mais la route nous attend, et nous devons écourter nos discussions toujours aussi passionnées.

La 9ème édition est d'ores et déjà fixée au calendrier 2023. Mon petit doigt me dit qu'il y aura encore de belles annonces…

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