GENESE D'UNE FIN ANNONCEE. Il était une fois, en cette fin d'été 1979, il y a donc quarante-six années, un ami bien inspiré, appelé Didier F. (ce même ami qui, un peu plus tard, récidivera en me faisant connaitre IRON MAIDEN) qui, avec la conviction d'un prédicateur, entama un processus irréversible… Il posa fébrilement sur la platine de sa chaine hi-fi, un 33T dont la pochette entretenait déjà une inquiétude attirante. Il s'agissait du cultissime "If you want Blood, you've got It". Dès les premiers accords de "Riff Raff", je venais de mettre les doigts dans la prise avec la curiosité d'un aventurier…
Le phénomène cataclysmique fut imparable. J'avais
seize ans et demi. Mes yeux s'ouvrirent. Mes oreilles se déployèrent. Mon
esprit s'évada. C'en fut fini du sage et studieux collégien, pourtant déjà
musicien et mélophile dans un classicisme programmé, qui se mua alors en un
monstre passionné et exalté, au grand désespoir de son entourage. Les
conséquences de ce séisme sont encore perceptibles près d'un demi-siècle plus
tard. Car fatalement, l'hideuse métamorphose a continué ; le vecteur AC/DC fut
à l'origine de mon ouverture vers le monde insondable du rock'n'roll et de ses
déclinaisons ; principalement le blues, le hardrock, le rock progressif.
Cette genèse irrémédiable ainsi entamée n'a pourtant
pas abouti à un processus suffisamment rapide. Car encore aujourd'hui, je
regrette amèrement d'avoir manqué (au moins) l'un des deux concerts du
9 décembre 1979. Il faut souligner que ce fut la toute dernière des
cinq apparitions parisiennes d'AC/DC avec son chanteur d'exception Bon Scott. Un
concert qui, de surcroit fut enregistré pour un film de pure anthologie … Hélas,
je ne verrai jamais le groupe dans sa formation historique. Certaines fautes
sont impardonnables car irréparables. Pis, cette part d'immaturité a perduré…
J'étais présent à New-York le 1er aout 1980, alors
qu'AC/DC jouait au Palladium de New-York …Puis AC/DC jouait à Saint-Paul/Minneapolis,
Le 11 septembre 1980 … que je venais de quitter dix jours auparavant.
Nonobstant, il me faudra attendre le samedi 29 novembre 1980 au Bourget
(93), pour assister à mon premier
concert d'AC/DC, dans un immense hangar désaffecté, qui avait été rebaptisé
"hall d'exposition", pour
faire plus élégant.
Ce fut le premier d'une longue série…
LA DER DES DER ? Bien que réticent à retourner dans une arène sportive pour écouter de
la musique, je n'ai pas hésité à saisir cette nouvelle occasion de célébrer
l'œuvre des frères Young, qui aura marqué une époque, celle de mon adolescence.
Les non-initiés de mon entourage ordinaire pourront toujours persifler de mon
engagement pour cet évènement répété, une année après le précédent à
l'Hippodrome Paris-Longchamp le 13 août 2024, qui était pourtant
censé mettre en terme à un déjà honorable parcours de cinq décennies. Pour ma
part, noyé dans une masse d'admirateurs qui n'a cessé d'enfler au cours des
décennies, j'aurais le sentiment d'être bien ingrat en méprisant ce passage
supplémentaire dans la Capitale. Certes, la poussière est retombée, beaucoup de
crinières sont blanchies, voire dégarnies. Nous n'allons pas encore au concert
en déambulateurs, mais on n'en est pas loin, en lorgnant sur les places assises…
Cependant, à l'approche de l'évènement, je me
surprends désormais à m'inquiéter de l'état de santé, du potentiel de nos
idoles d'antan. Demeureront-ils à la hauteur de l'enjeu ?… Angus Young, dont la fougue autant que le
temps sont à l'origine de la ferveur du public, vient de fêter ses soixante-dix
ans ce 31 mars. Brian Johnson qui
continue de martyriser ses cordes vocales, alors qu'il va vers ses soixante-dix-huit
ans le 5 octobre. Les autres membres historiques ont disparu, rattrapés pas
la Faucheuse ou par les aléas du temps qui passe inexorablement avec son lot de
tristesses mais aussi de belles émotions qui sont toujours bonnes à prendre.
Surtout par les temps qui courent…
Lorsque Malcolm suggéra aux autres membres, hilares et
incrédules d'un AC/DC balbutiant, d'intégrer son p'tit Frère Angus, personne
n'aurait imaginé qu'un demi-siècle plus tard, il serait désormais le dernier
membre issu de la formation d'origine !
La mort de Bon Scott (19/02/1980), puis celle de Malcolm Young (18/11/2017), et la défection de Phil Rudd (de 1975 à 1983 et de 1994 à
2014) puis celle de Cliff Williams (de 1977
à 2016 et de 2018 à 2024),
aurait pu mettre un terme (prématuré ?) à l'existence du groupe légendaire. Chacun des admirateurs aura son
opinion sur la pertinence de continuer, malgré tout… Moi-même je suis partagé
entre la frustration inconsolable de ne pas avoir assisté à l'ère Bon Scott, et la relative
compensation d'avoir assisté à l'avènement de l'ère Brian. La poursuite de l'aventure après le retrait puis le
décès de Malcolm pourrait être considérée comme une hérésie et pourtant leur
concert de l'an dernier m'a ému à un point inattendu.
Mais la discographie du groupe en atteste, il fallait que le rock soit exprimé par ces
Australiens. Il convient de considérer que les deux premiers albums parus en
Australie ont été partiellement fusionnés dans un premier album international
"High Voltage" paru le
14 mai 1976. L'album "Power
Up" paru le 13 novembre 2020
est ainsi considéré comme le seizième.
Sans doute le dernier (?).
Dans la vie d'un mélomane passionné, il est des offres
qui ne se refusent pas. Telles que l'opportunité de rencontrer les membres du
groupe à leur hôtel, lors de l'enregistrement de "For Those About to Rock", en juin 1982, alors que nous étions
quelques heureux privilégiés à l'époque. Seulement trois dans la confidence, le
premier jour !
Autre opportunité, grâce à Daniel, avec mon fils et ma
P'tite Fée, ainsi que Rémi et Amy (REDCLOUD) nous avons modestement participé à
un p'tit reportage que France 2 a brièvement diffusé au JT du 13h le vendredi
précédent le concert. Quelques secondes qui seront archivées dans les mémoires
de France-Télévision.
LE CONCERT.
Après treize étapes américaines, du 10 avril à Minneapolis au 28
mai 2025 à Cleveland, puis deux autres au Canada, les 30 mai et 7 juin, ils ont
débarqué dans nos contrées pour quinze
étapes européennes du 26 juin à Prague au 21 aout à Edinburgh.
La présente tournée européenne fut annoncée le
3 février 2025. Mon pote Daniel s'est chargé du pénible processus
d'acquisition du ticket sur internet, pour ce qui était réputé l'unique concert
prévu le 9 août. Les quatre-vingt-mille
tickets ont été rapidement vendus. Puis il a fallu attendre le 29 juillet pour enfin le
télécharger … Nous serons ainsi debout,
en pelouse or (secteur Est, Porte
G).
Allons-y pour la Joie et la bonne humeur, d'autant
plus qu'avec ma P'tite Fée et mon fils, nous sommes accompagnés d'un couple
d'amis chers, Daniel et Vivianne. Et bien d'autres rencontres émailleront cette
après-midi festive !
Un bémol à cet enthousiasme ; la première partie de
soirée demeurera assurée, comme l'an dernier, par THE PRETTY RECKLESS. Cette
annonce déçoit davantage par son manque d'originalité que par les musiciens
choisis. Elle illustre simplement une nouvelle fois le désintérêt habituel des
Australiens pour tout ce qui entoure leur promotion. Angus assume ainsi son
côté rock'n'roll ; le cirque qui l'entoure est délégué à des agents, dont la considération
pour les admirateurs du groupe ne semble hélas pas une préoccupation majeure (doux euphémisme). Dommage, bon nombres
d'autres artistes méritants auraient sans doute apprécié disposer de ce
tremplin exceptionnel … Je me souviens d'autres invités d'AC/DC ; citons juste WHITESNAKE,
Y&T, DOKKEN, THE ANSWER, … pour les plus mémorables (stop ! celui qui me rappelle avoir manqué Judas Priest en 1979, je lui
mords férocement le mollet !!).
Bref, nous rejoignons d'autres fervents admirateurs
aux abords dudit Stade de France en début d'après-midi, au mépris d'une fatigue
qui ne manquera pas de décliner des longues heures d'attentes sous un soleil particulièrement
accablant en cette période de canicule. Mais cette joyeuse assemblée
d'admirateurs venus des quatre coins de la France et d'au-delà, est un réel plaisir
à voir et entendre. Les t-shirts et les tatouages rivalisent d'originalité pour
vanter notre passion commune. Les cornes lumineuses achèvent de démontrer la
bonhomie de bon nombre des mélomanes de tous
âges.
Certes on pourra toujours se lamenter légitimement du
prix des marchandises, autant que celui des places ; cinquante euros le
t-shirt, vingt euros la paire de cornes, et cette onéreuse "pelouse or"
qui est tout sauf un carré réellement privilégié, la quête de rentabilité a
rendu l'espace démesuré. Sans parler de cette infâme pisse d'âne servie en
guise de bière, juste pour obtenir un joli gobelet de collection du groupe. Mais
je confesse avoir toutefois cédé pour un jeu de protection auditive au nom du
groupe, pour vingt euros.
Vient l'heure de l'ouverture de portes qui nous permet
de courir vers le meilleur emplacement possible. Nous parvenons à nous caser
non loin de la scène (tout est relatif dans cet espace bien sûr!). Nous
stationnons dans le creux entre le prolongement de scène et le côté droit en la
regardant. Le confort s'y avèrera ma foi correcte, l'entourage se montrant
bienveillant et raisonnable, sans doute dû à la proportion féminine non
négligeable. Reste à supporter l'attente interminable sous le soleil. Les
jambes sont lourdes et les gosiers déjà secs lorsque débutent les turbulences
rock'n'roll assumées.
L'an dernier, ma méfiance à l'égard de cet ancien mannequin
s'était estompée quelque peu à l'issue de sa prestation. Loin de m'exalter, le
concert m'avait toutefois permis de patienter dans une ambiance relativement
appropriée.
Il faut admettre qu'elle commence à accumuler une
certaine expérience ; Taylor Momsen
a 15 ans lorsqu'elle forme THE PRETTY RECKLESS en 2009. Son premier concert
s'est tenu le 5 mai 2009, à New York. Je n'ai pas trop envie de répéter la
biographie de la dame, que j'avais déjà évoquée dans mon précédent récit et
dont la présence réitérée n'est même pas justifiée par une nouveauté quelconque
! Le quatrième album studio,
intitulé "Death by Rock and Roll"
paru le 21 février 2021, justifiait
déjà sa prestation de l'an dernier.
Le quatuor me semble plutôt stable puisqu'après
l'agitation de la période de construction, Taylor Momsen (chant, guitare rythmique, depuis 2009), demeure entourée
par Ben Phillips (guitare, chant,
depuis 2010), Mark Damon (basse,
depuis 2010), et Jamie Perkins
(batterie, depuis 2010).
La sonorisation nous semble bien équilibrée ;
puissante mais pas assourdissante ; les pupitres sont audibles.
Quant à la prestation, rien à reprocher objectivement.
C'est juste une affaire de perception d'un style et d'une attitude. Disons que je ne suis pas davantage convaincu
que l'an dernier ; la Belle est poliment provocante dans sa nuisette, sa voix
est soutenue d'un ton rock mais loin d'être rauque. Tout cela me parait un peu
savamment préfabriqué à vrai dire. Pourtant les musiciens assurent leur partie
avec un certain talent, les soli de Ben Phillips sont bien interprétés, la
chanteuse chante juste et est relativement charismatique… Mais dans ce style
j'avais mieux apprécié Lita Ford que j'avais trouvé plus … authentique. Mais je
concède exprimer un avis sans doute sévère et subjectif…
Je me joins de bonne grâce au public qui leur accorde
un bel accueil et salue la prestation d'ovations respectueuses.
TPR ne s'est pas embarrassé de scrupules, le groupe nous
interprète exactement le même programme
que l'an dernier. Soit neuf titres,
issus de ses quatre albums, dont trois
de "Death by Rock and Roll"
(2021), trois de "Going to Hell" (2014), deux de "Light Me Up" (2010) et un de "Who
You Selling For" (2016).
PROGRAMME
- Death by Rock and Roll (Death
by Rock and Roll, 2021)
- Since You're Gone (Light Me
Up, 2010)
- Follow Me Down (Going to
Hell, 2014)
- Only Love Can Save Me Now (Death
by Rock and Roll, 2021)
- Witches Burn (Death by Rock
and Roll, 2021)
- Make Me Wanna Die (Light Me
Up, 2010)
- Going to Hell (Going to Hell,
2014)
- Heaven Knows (Going to Hell,
2014)
- Take Me Down (Who You Selling For, 2016).
Le groupe est actuellement formé par Angus YOUNG (guitare solo, depuis novembre
1973), Brian JOHNSON (chant, depuis
avril 1980), Stevie YOUNG
(guitare rythmique, de mai à novembre 1988, puis depuis mai 2014), Matt LAUG (batterie, depuis octobre 2023)
et Chris CHANEY (basse, depuis
mai 2024).
Cinq écrans prévoient de montrer au public ce qui se
passe sur scène et d'illustrer les titres interprétés. Un écran géant central,
deux latéraux principaux et deux autres annexes sur les côtés pour la part du
public la plus excentrées.
La sagesse n'a pas sa place dans l'enceinte où
s'exprime AC/DC ; nous sommes ici dans le domaine de la Passion et donc de la
déraison. L'attente éreintante pour assister à une prestation millimétrée et
sans vraie surprise est à certains égard de la l'ordre du puéril. Mais j'assume
mes poils hérissés dès les premières images d'introduction diffusées sur les
écrans. Elles imitent l'arrivée de l'Entité par les routes parvenant à Paris,
puis le Stade de France, dans les sous-sols duquel déboule à toute allure un
bolide que l'on imagine occupé par un Angus impatient. Durant la diffusion, les
autres membres s'installent. Puis tel un Messie Angus apparait, coiffé d'une
casquette bleue, vêtu d'une chemise blanche et d'un costume rouge ; une délicate
attention pour le pays hôte ! L'ovation qui accompagne son arrivée, est vite
masquée par les premiers accords émouvants de "If you want blood".
Je rappelle que nous sommes en fosse. La sonorisation nous
semble parfaite, tout est audible, …même les limites vocales d'un Brian qu'on
aime quoi qu'il en soit. Lui est le public sont comme un vieux couple, on se
sent bien ensemble, même si ça coince parfois. Cela relève d'un subtil mélange
de respect, de nostalgie, de subjectivité et de bienveillance. En tout état de
cause, Brian assure honorablement sa partition d'une manière qui ne me choque
pas davantage que par le passé. Ce timbre suraigu et égosillé peut agacer mais
elle fait partie d'AC/DC depuis plus de quatre décennies. A mon sens, son
mérite se mesure favorablement surtout sur son répertoire (de 1980 à nos jours).
Son allure diffère peu du passé, même s'il s'abstiendra de faire le pitre sous
la cloche pour entamer "Hell's Bells".
Angus quant à lui m'impressionne par sa forme
physique. Il est manifestement dans un grand jour. Oh ! bien sûr nous sommes
loin de l'espiègle et turbulent adolescent des années soixante-dix ! Mais
compte tenu du poids des ans, son attitude inspire le respect et l'admiration.
Il parvient toujours à produire son légendaire pas de canard (inspiré par Chuck
Berry), à arpenter vaillamment les coins d'une scène pourtant étendue. Et bien
sûr sa dextérité sur le manche demeure quasi intacte, même si le rythme
d'exécution est parfois ralenti délibérément afin d'en garantir la qualité.
Une lenteur parfois pesante, comme pour l'entame de
"Thunderstruck" ou les
pauses entre les titres. Le solo traditionnel exécuté à la fin de "Let There Be Rock" peut paraitre un
tantinet longuet. Pourtant, à l'instar de sa démonstration, sur le support
surélevé et inondé d'une pluie de confettis, puis en fond de scène au-dessus du
mur d'enceintes, il fait partie du rituel et on se régale de son plaisir à
exprimer son talent. Et puis globalement on se réjouit sincèrement du plaisir
que procurent encore ces interprétations légendaires.
Les trois musiciens chargés du soutien rythmique, le
bassiste Chis Chaney, le batteur Matt Laug et le guitariste rythmique Stevie
Young, assurent correctement leur rôle même si les plus anciens ne peuvent pas
oublier les illustres prédécesseurs.
Autant l'attente préalable aura paru longue, autant la
prestation de cent-trente-cinq minutes aura passé bien trop vite ; lorsque le
titre final achève d'émouvoir l'auditoire avec ses coups de canons. Brian
remercie chaleureusement le public au nom du groupe. Un feu d'artifice clôt la
fête et déjà la mélancolie s'empare des esprits ; Au revoir ou adieux ?
L'émotion est palpable, la reconnaissance est sincère.
Toutes générations confondues l'exaltation n'a cessé de s'exprimer dans une
ferveur adulescente que j'affectionne particulièrement.
Etonnement, l'équilibrage (sans doute difficile) du programme a abouti à l'exclusion de
l'album "Black Ice" (2008),
mais on ne se plaindra pas du choix qui rend hommage autant à l'ère de Bon
Scott (onze titres) que celle de Brian Johnson (dix titres).
Dix albums ont été ciblés pour en extraire vingt et un titres. Cinq sont issus de Back in Black (1980), deux
de Highway to Hell (1979), trois de Let There Be Rock (1977), deux de Power
Up (2020), deux de Powerage (1978), deux de High
Voltage (1975-76), un de Dirty Deeds Done Dirt Cheap (1976), un de For Those About to Rock (1981), un de The Razors Edge (1990), et un de Stiff
Upper Lip (2000).
PROGRAMME
- If You Want Blood (You've Got It) (Highway to Hell, 1979)
- Back in Black (Back in Black,
1980)
- Demon Fire (Power Up, 2020)
- Shot Down In Flames (Highway
to Hell, 1979)
- Thunderstruck (The Razors
Edge, 1990)
- Have a Drink on Me (Back in
Black, 1980)
- Hells Bells (Back in Black,
1980)
- Shot in the Dark (Power Up,
2020)
- Stiff Upper Lip (Stiff Upper
Lip, 2000)
- Highway to Hell (Highway to
Hell, 1979)
- Shoot to Thrill (Back in
Black, 1980)
- Sin City (Powerage, 1978)
- Hell Ain't a Bad Place to Be (Let There
Be Rock, 1977)
- Dirty Deeds Done Dirt Cheap (Dirty
Deeds Done Dirt Cheap, 1976)
- High Voltage (High Voltage,
1976)
- Riff Raff (Powerage, 1978)
- You Shook Me All Night Long (Back
in Black, 1980)
- Whole Lotta Rosie (Let There
Be Rock, 1977)
- Let There Be Rock (Let There
Be Rock, 1977).
RAPPEL :
- T.N.T. (T.N.T., 1975, puis High Voltage européen, 1976)
- For Those About to Rock (We Salute You) (For Those About to Rock, 1981).
A ce stade de la nuit, je rentre à la maison avec
l'amertume d'une fin de règne. Je dois dès demain partir dans la famille chez
les Chtis et me passer par conséquent du second concert prévu mercredi
prochain…
Mais la vie réserve (aussi) de bonnes surprises. Les
circonstances m'ont permis de revenir mercredi matin, ce qui m'a autorisé à
assister à l'ultime concert, mon seizième, en compagnie de mon fils ainé dans
un autre secteur du stade. Tribune haute, secteur Ouest, bloc U4, rang 72,
place 26. Cette occasion inespérée m'a permis de prendre de la hauteur au sens
propre comme au figuré, sur l'évènement. Le stade est plein comme un œuf (hormis un peu d'espace en pelor). Cette
masse populaire demeure toujours impressionnante, sensation accentuée par cette
multitude de cornes clignotantes.
L'atmosphère lourde, le ciel laiteux et menaçant de la
journée, finit par donner de la pluie pile à l'heure du début de la prestation
d'AC/DC ! Nous étions protégés par le toit, mais en fosse j'imagine que cet
incident a dû être modérément apprécié… Heureusement, après "Back in Black" la pluie s'est
arrêtée.
Seul le segment treize du programme diffère de celui
du samedi : "Dog Eat Dog"
remplace "Hell Ain't a Bad Place to
Be". Autre détail, Angus, dans un excès de coquetterie est cette fois
apparu en costume bleu.
J'ai remarqué quelques négligeables faiblesses dans
l'interprétation de ce mercredi, telles qu'une légère confusion rythmique sur
"Shoot to Thrill" et
quelques limites vocales de Brian.
Mais bon, globalement encore une fois, ce fut un pur
plaisir d'être là avec mon fils pour ce qui pourrait être une dernière
prestation de mes héros d'antan. La boucle semble bouclée ; le symbole vaut
pour mon fils aussi qui assistait en ma présence à ce baissé de rideau, alors
qu'il m'avait déjà accompagné le 25 février 2009 au POP-Bercy… Emotion.
PROGRAMME
- If You Want Blood (You've Got It) (Highway to Hell, 1979)
- Back in Black (Back in Black,
1980)
- Demon Fire (Power Up, 2020)
- Shot Down In Flames (Highway to Hell, 1979)
- Thunderstruck (The Razors
Edge, 1990)
- Have a Drink on Me (Back in
Black, 1980)
- Hells Bells (Back in Black,
1980)
- Shot in the Dark (Power Up,
2020)
- Stiff Upper Lip (Stiff Upper
Lip, 2000)
- Highway to Hell (Highway to
Hell, 1979)
- Shoot to Thrill (Back in
Black, 1980)
- Sin City (Powerage, 1978)
- Dog Eat Dog (Let There Be Rock,
1977)
- Dirty Deeds Done Dirt Cheap (Dirty
Deeds Done Dirt Cheap, 1976)
- High Voltage (High Voltage,
1976)
- Riff Raff (Powerage, 1978)
- You Shook Me All Night Long (Back
in Black, 1980)
- Whole Lotta Rosie (Let There
Be Rock, 1977)
- Let There Be Rock (Let There
Be Rock, 1977).
RAPPEL :
- T.N.T. (T.N.T., 1975, puis High Voltage européen, 1976)
- For Those About to Rock (We Salute You) (For Those About to Rock, 1981).
On salue nos amis puis on rentre fourbus mais heureux
! FOR THOSE ABOUT TO ROCK, WE SALUTE YOU !