Certains jours, surtout avec la survenue de l'automne,
je me pose des questions existentielles. Alors que le monde part en vrilles, est-ce
bien raisonnable de sillonner l'Europe pour assister à des concerts,
d'idolâtrer des artistes, d'attendre impatiemment leur nouvelle création, leur
nouvelle apparition ? Alors que beaucoup peinent à subvenir à leurs besoins
essentiels, est-ce bien raisonnable de dépenser le peu que je gagne dans des
albums, des concerts, des t-shirts ? Cette frivolité d'adulescents dans
laquelle baigne notre microcosme de mélomanes n'est-elle pas indécente ? Certes,
Antony Kalugin continue son œuvre avec estimable passion pendant que ses
compatriotes ukrainiens souffrent, certes l'art et la Musique, ont souvent
sauvé bien des malheureux du désespoir, certes mes enfants et ma p'tite Fée m'accompagnent
sur ces chemins de perdition … Et pourtant les Autres, cette immense majorité
qui ignore tout de nos plaisirs, n'ont-ils pas raison, finalement ? Alors je
pose mon casque, je regarde, j'écoute et je tente de participer…
Mais je me lasse assez vite des conversations des
collègues de travail, de covoyageurs dans les transports, qui tournent le plus
souvent autour de leur Travail, de leur Famille, de leur Patrie (tiens, mais où ai-je donc bien pu entendre
ce triptyque ?...). Leur confort professionnel, l'assurance que leurs
enfants seront les meilleurs dans tout, la garantie que leur pays subviendra à
leurs besoins… tout cela semble être le moteur de leur vie. Finalement, hormis
ma bulle familiale, les endroits où je me sens le mieux (en dehors de chez moi
bien sûr), ce sont les festivals, les files d'attentes de concert, et leur
sortie, où notre microcosme protéiforme débat sur cette futilité indispensable
qu'est notre musique favorite ! Homme ou femme, marié ou célibataire, jeune ou
plus âgé, gauchiste ou nationaliste, croyant ou athée, que c'est agréable de
partager ce sujet qui nous rassemble, la Musique. Alors oui, j'assume me soigner
des maux de notre existence terrestre par prescriptions renouvelées dans le
cadre d'une musicothérapie assidue.
Une journée chargée au travail se termine par une
soirée pluvieuse d'automne. Les gens courent dans le métro, les uns pour
retrouver leur bulle, les autres pour gagner de quoi l'entretenir… Moi, ce soir
je vais dans les plus beaux quartiers de Paris, pour retrouver ma P'tite Fée et
quelques-uns de nos amis qui partagent la même passion.
Encore une des conséquences de la Pandémie ; ce
concert était initialement prévu le vendredi 15 octobre 2021 avant d'être
reporté à ce mercredi 16 novembre 2022. Mais cette fois, j'avais attendu le 6
juin 2022 pour nous procurer le sésame. Nonobstant un calendrier d'automne déjà
par ailleurs bien chargé, je vais pouvoir ainsi assister à mon onzième concert d'OPETH.
Les Québécois VOIVOD sont invités à ouvrir la soirée.
Après l'avoir déjà relaté dans mes précédents récits
sur les concerts d'OPETH, je passerai rapidement sur mon parcours initiatique
vers leur univers qui me paraissait a priori rédhibitoire. Certes, mon
cheminement vers La Porte avait débuté dès 1995 via l'écoute de TIAMAT (encore des suédois, tiens !). Alors que
la voix gutturale continuait à agir comme un répulsif à mes oreilles de
choriste, c'est l'intérêt montré par Monsieur Wilson (encore lui !!) qui m'a enclin à réellement apprécier toutes les
subtilités harmoniques et techniques qui me paraissent désormais tellement
évidentes. L'adaptation de mes paramètres d'audition m'a permis de réaliser que
Mikael Åkerfeldt dispose non
seulement d'un timbre travaillé alternant étonnamment le chant clair et le
chant guttural, mais aussi d'un admirable talent de compositeur harmoniste et
mélodiste. OPETH illustre parfaitement en fait ce que je recherche dans la
musique ; un voyage surprenant au pays des émotions rythmées par des
atmosphères alternant la violence à peine contenue, l'harmonie et la poésie.
Quant à VOIVOD, depuis quatre décennies ce nom revient
fréquemment dans les discussions et sur les t-shirt, sans que j'aie eu
l'occasion de me pencher vraiment sur le sujet. Les quelques séquences écoutées
de leur musique ne m'ont jamais incité à aller plus loin. Je sais juste qu'après
avoir quitté les Mets, le bassiste Jason Newsted a passé sept années en son
sein. Je leur accorde donc le bénéfice du doute…
La Salle Pleyel, auditorium dont la capacité est de
deux mille cinq cent places (deux mille
personnes assises et cinq cent de plus grâce à sa fosse amovible), daigne
ouvrir de nouveau ses prestigieuses portes à un de nos groupes favoris, et
affiche complet ce soir ! Je suis ravi d'y revenir après y avoir assisté aux prestations
de King Crimson, Marillion et Steve Hackett. Nous avons opté pour la catégorie
1, ce qui nous place assis en parterre haut impair ; nous surplombons ainsi
légèrement la fosse. Un peu loin de la scène à mon gout, mais on s'en
contentera…
VOIVOD [19h30-20h14].
Ce groupe québécois a été formé en 1982 à Jonquière (aujourd'hui Saguenay). La formation
originale était composée de Denis "Snake"
Bélanger, Denis "Piggy" d'Amour,
Michel "Away" Langevin et
Jean-Yves "Blacky"
Thériault. . Sa musique est influencée notamment par la nouvelle vague de heavy
metal britannique, la scène punk hardcore et le rock progressif des années 1970...
Il fait partie des rares groupes ayant survécu à quatre décennies. Leurs
orientations musicales ont parfois dérouté les mélomanes de tous bords, ils
revendiquent un anticonformisme depuis près de 40 ans, passant du speed metal, au
thrash-metal, au prog-thrash-psychédéliques ; beaucoup d'autres que moi ne sont
jamais parvenus à le suivre… Sorti en 2018, "The Wake" semble être le meilleur album de Voïvod depuis
l'apogée du groupe à la fin des années 80. Cet opus lui a permis notamment
d'être invité au Festival de Jazz de Montréal.
Actuellement, Michel "Away" Langevin (batterie depuis 1982), et Denis
"Snake" Bélanger (chant de
1982 à 1994, puis depuis 2001), sont entourés de Daniel "Chewy" Mongrain (guitare, depuis 2008) et Dominic
"Rocky" Laroche (basse (depuis
2014). Je ne suis pas enclin d'habitude à évoquer les passages des anciens
membres mais je note quand même qu'un certain Jason "Jasonic" Newsted (bassiste de 2001 à 2008) y a passé sept
années après avoir quitté les Mets. Notons également leur perte de Denis "Piggy" d'Amour (guitare, de 1982 à
2005, décédé d'un cancer du côlon à Montréal le 26 août 2005).
Leur quinzième
album studio "Synchro Anarchy"
est, sorti le 11 février 2022. C'est
leur dixième passage à Paris depuis 1987. Curieusement, je n'ai jamais eu
l'occasion d'assister à une de leurs prestations, ni en invité ni en festival…
Doté d'une excellente sonorisation et d'un éclairage
correct et de leur logo en fond de scène, le quartet dispose de très bons
moyens pour tenter de séduire le public de Pleyel. En outre, une vaste part de
la scène leur est cédée.
J'aurais entendu ce concert dans les années 80, la
prestation aurait peut-être pu me plaire. Ce metal brut, énergique, déjanté aux
interventions agressives de guitare me rappelle bigrement ce que je pouvais
écouter à l'époque ; Witchfinder General, Raven, Tank, Holocaust... Mais là,
non. Je suis bon public et j'applaudis mais sans conviction. Le chanteur parle
au public en français, ce qui me le rend sympathique. Nonobstant, son échelle
musicale m'a semblé limitée. Quelques séquences (The Prow), quelques audaces rythmiques m'ont parfois entretenu dans
l'espoir de trouver une originalité susceptible de m'emporter. Mais en vain. Le
concert se clôt avec une audacieuse reprise de "Astronomy Domine", un titre de Pink Floyd. Les puristes du
genre auront sans doute hurlé au sacrilège tant cette interprétation manque de
subtilité et de sensibilité, mais pour ma part c'est sans doute le seul moment
du concert où j'ai trouvé mon intérêt !
Heureusement pour les québécois, la réaction du public
est polie. Une bonne partie ovationne ces pourvoyeurs en électricité.
En une demi-heure, le groupe nous aura proposé sept de ses titres, très axés sur leurs
débuts puisqu'hormis trois issus titres de "Synchro Anarchy" (2022), on trouve un de "Dimension Hatröss" (1988), un de "Nothingface"
(1989), un de "Angel Rat" (1991), et un de "The Outer Limits"
(1993). Il finit par une reprise de Pink Floyd.
PROGRAMME
Experiment (Dimension Hatröss, 1988)
The Unknown Knows (Nothingface, 1989)
Synchro Anarchy (Synchro Anarchy,
2022)
Holographic Thinking (Synchro
Anarchy, 2022)
The Prow (Angel Rat, 1991)
Planet Eaters (Synchro Anarchy
(2022)
Fix My Heart (The Outer Limits,
1993)
Astronomy Domine (The Piper at the
Gates of Dawn, Pink Floyd, 1967).
OPETH [20h45-23h]
A Huddinge, une petite ville au sud de Stockholm, David
Isberg (chant) et Mikael Åkerfeldt (guitares)
ont fondé, en 1990, " le groupe le plus
maléfique du monde". Pour donner corps à ce projet, le duo fait appel
aux anciens membres du groupe Eruption d'Åkerfeldt, Anders Nordin (batterie) et
Nick Döring (basse).
La consultation de leur biographie officielle nous
apprend que peu de temps après, un deuxième guitariste, Andreas Dimeo, est
ajouté à la formation, qui se présente ainsi désormais en quintuor. Mais après
quelques concerts, le groupe se sépare, Dimeo et Döring quittant le groupe pour
des raisons personnelles. Au cours des deux années suivantes, les membres
partent aussi vite qu'ils arrivent, mais c'est avec l'arrivée de Peter Lindgren
à la basse, puis à la guitare, que les choses deviennent sérieuses. Même le
départ d'Isberg en 1992 n'a pas vraiment affecté le noyau nouvellement établi
d'Åkerfeldt, Nordin et Lindgren. Ils ont juré de continuer en tant que trio et
en tant qu'Opeth. Pendant les quelques années qui suivent, Opeth, qui en est
encore à ses débuts, écrit et répète religieusement. L'arrivée du bassiste
Johan De Farfalla qu'Opeth semble stabiliser l'effectif. Mais aujourd'hui,
après treize albums et quelques changements, Mikael Åkerfeldt demeure le seul membre d'origine.
Le groupe a fait le tour du monde, vendu plus de deux
millions de disques et contribué ainsi à donner des lettres de noblesse au
progmetal. La plus récente parution "In
Cauda Venenum" est un chef d'œuvre, mais on pourrait citer aussi
"Heritage", "Watershed", "Blackwater Park"…
Actuellement, Mikael Åkerfeldt (guitare, depuis
1990, puis guitare et chant, depuis 1992) a su maintenir une relative
stabilité depuis une dizaine d'année, puisqu'il est entouré désormais de Martín
Méndez (guitare basse, depuis 1997), Fredrik Åkesson (guitare, chœurs,
depuis 2007) Joakim Svalberg (clavier, synthétiseur, chœurs, percussions,
depuis 2011). Waltteri Väyrynen (batterie, percussion, depuis 2022) vient
de quitter Paradise Lost) pour remplacer Martin
Axenrot.
Leur treizième
album "In Cauda Venenum"
(Poison dans la queue) est paru le 27 Septembre 2019 ; sa
promotion fit l'objet du concert du lundi 11 novembre 2019 à l'Olympia. La
nouvelle tournée commémore les trente années d'OPETH et s'intitule
opportunément "Evolution XXX".
J'apprécie cette démarche qui nous garantit une belle rétrospective de la
carrière. Je me rappelle avec émotion de leur énorme et mémorable prestation au
Bataclan le samedi 3 avril 2010 pour "Evolution XX". Après les avoir
vus trois fois dans le cadre de festivals (ProgNation, BeProg My Friend, et
Download), je souligne que tel un bijou, ce groupe a besoin d'un écrin pour
exprimer pleinement sa valeur ; cela peut être notre salon, mais cela peut être
aussi un auditorium. Tel que celui où nous sommes ce soir !
Dans ce cadre idéal pour l'acoustique, l'ingénieur du
son nous a livré ce soir une sonorisation parfaite. Les instruments et les
micros furent tous audibles et équilibrés. A tel point que je n'ai pas jugé bon
de porter mes protections auditives de la soirée ! J'ai ainsi pu percevoir
encore davantage toutes les finesses et les subtilités du sujet !
L'éclairage s'est avéré somptueusement dense et
astucieusement coloré. Ici la logique n'est pas l'éblouissement du spectateur,
ni même la simple mise en valeur des musiciens, mais dans l'entretien d'un
précieux univers.
Un écran géant couvre la totalité du fond de scène. Il
diffusera de somptueuses images, la plupart dessinées, illustrant les thèmes
évoqués, avec beaucoup de poésie.
La scène répartit les pupitres de manière originale ;
le clavier surplombe ses complices au centre gauche, le batteur est légèrement
en contrebas. Ils sont séparés par des écrans secondaires qui montrent des
barrières ou la continuité des images de l'écran principal, ce qui accentue
encore les effets visuels. Un décor absolument somptueux ! Les trois autres
musiciens se tiennent devant le public ; Mikael Åkerfeldt et Fredrik Åkesson étant
les plus mobiles.
Dans ces conditions, il restait plus à Mikael
Åkerfeldt de démontrer son sens de la perfection. D'abord en étant accompagné
de musiciens d'un niveau requis pour exprimer toute les richesses harmoniques.
Leur grande maîtrise de la technique musicale est nécessaire pour exprimer
toute les nuances du répertoire d'Opeth. L'auditeur passe du metal progressif,
au death mélodique avec des subtiles teintes jazzy et bluesy. Si on tente de distinguer
les influences de cette musique, elle peut évoquer notamment Black Sabbath
(souvent), Deep Purple (parfois). Mais le fait est qu'Opeth délivre une musique
atypique et originale, même si on ressent que son auteur puise son inspiration
dans la littérature fantastique et la musique rock progressif, metal et
classique.
Je reste impressionné par la capacité de Mikael à
alterner avec une telle aisance sa voix claire et sa voix gutturale. Il y
parvient sans obérer l'une ou l'autre des expressions. Sa voix claire est douce
et expressive, dotée d'une belle tessiture. Sa voix gutturale est brutale,
rauque et profonde ; son timbre évoque immanquablement la mort ou la terreur
absolue. Cette dualité permet aux textes d'évoquer la beauté et la souffrance
avec encore plus de pertinence ! J'aimerais
bien connaitre la technique, en attendant j'en suis réduit à imiter les
figurants de Walking Dead.
Loin de se limiter à ce talent, Mikael Åkerfeldt ne se contente pas de
suppléer à Fredrik Åkesson, son guitariste soliste. Il intervient constamment
aux guitares avec grande technicité et sensibilité. Rappelons de manière plus
anecdotique que l'humour de Mikael est sans doute plus compréhensible pour les
anglophones ; il a souvent interpellé son public, les rires francs furent le
privilège de ceux-ci.
Quant à Fredrik Åkesson,
ses soli sont simplement excellents et opportuns pour sublimer les harmonies.
Je n'ai pas connu son prédécesseur (avant
2007 si vous avez bien suivi), mais en tous cas il assume parfaitement sa
fonction et y excelle pour le plus grand bonheur des mélomanes ! Cette
complicité entre les deux guitaristes permet des duos absolument magnifiques
qui ne sont pas sans rappeler Michael Schenker. Il assume également quelques
chœurs, même si cette fonction est principalement assumée par le claviériste Joakim
Svalberg. Encore un personnage
essentiel aux sublimes ambiances lugubres, éthérées ou psychédéliques avec ses
nappes et ses accords aux sonorités de piano, synthé, mellotron et orgue. Je me
remémore encore sa prestation notamment sur "Burden" avec un passage purplien. Le bassiste uruguyen, Martín
Méndez, est plus statique que ces
complices mais n'en demeure pas moins d'une redoutable efficacité. J'ai pris
beaucoup de plaisir à le regarder jouer, dans tous les sens du terme, de son instrument.
Ça tapote, ça caresse, ça glisse, ça frappe. Quant au p'tit nouveau, le batteur
Waltteri Väyrynen, âgé de 28 ans, sa
capacité à reproduire toute la complexité des frappes avec la même technicité de
son prédécesseur m'a impressionné. Je lisais dans un entretien que Mikael avait
été frappé par son aisance à interpréter des titres pourtant parfois écrits à
sa naissance ("Il est né la même
année où nous avons enregistré notre premier album, "Orchid" ! ").
Cette rétrospective m'a par ailleurs permis de
découvrir des titres que je ne connaissais pas (encore). J'ai particulièrement
apprécié/découvert "Black Rose
Immortal" (Morningrise, 1996), qui pendant plus de vingt minutes nous
emmène en voyage dans un univers toujours aussi surprenant, avec ses multiples
ruptures d'atmosphères ; c'est encore un album à me procurer !!
Au passage j'en profite pour souligner une nouvelle
fois la qualité du son sans laquelle je n'aurais pas su évaluer la qualité des
nouveaux titres
Voilà, en résumé, je connais des absents qui avaient,
une fois de plus, bien torts de ne pas être là !
Est-ce la configuration de la salle, avec sa fosse de
petite taille, alors qu'une grande partie est constellée de fauteuils, mais il
m'a semblé que la réaction du public a tardé à se montrer aussi exubérante que
d'habitude. Mais mon impression est toute relative ; les titres les plus
anciens rivalisaient d'ambiance avec les plus récents, difficile de discerner
ceux qui eurent la préférence de l'auditoire ! En tout état de cause, il me
semble que d'asseoir le public d'Opeth n'est pas de nature à entretenir la plus
folle ambiance. Moi-même je piaffais d'envie de me lever et d'aller en fosse.
"Deliverance" fut en tous
cas une apothéose, tout le monde est debout pour une ovation débridée !
Deux heures et quart de concert auront permis d'évoquer chacun des treize opus studios d'Opeth avec un titre : un de
"Orchid (1995)", un de "Morningrise (1996)", un de "My Arms, Your Hearse (1998)", un de
"Still Life (1999)", un de "Blackwater Park (2001)", un de "Deliverance (2002)", un de "Damnation (2003)", un de "Ghost Reveries (2005)", un de "Watershed (2008)", un de "Heritage (2011)", un de "Pale Communion (2014)", un de "Sorceress (2016)", un de " In Cauda Venenum (2019)". Je ne
compte évidemment pas la plaisanterie de Mikael ("You Suffer").
PROGRAMME
Ghost of Perdition
(Ghost Reveries, 2005)
Demon of the Fall (My Arms, Your Hearse, 1998)
Eternal Rains Will
Come (Pale Communion, 2014)
Under the Weeping
Moon (Orchid, 1995)
Windowpane (Damnation, 2003)
Harvest (Blackwater Park, 2001)
Black Rose Immortal
(Morningrise, 1996)
Burden (Watershed, 2008)
The Moor (Still Life, 1999)
The Devil's Orchard
(Heritage, 2011)
Allting tar slut (In Cauda Venenum, 2019)
RAPPEL : (pas vraiment
d'attente, juste une extinction temporaire des feux)
You Suffer (Napalm
Death cover)
Deliverance (Deliverance, 2002).
Le passage à l'échoppe m'impose un choix entre plusieurs
modèles de t-shirts plutôt jolis, mais je reste dans mon principe en me
procurant, pour 30€, l'officiel de la tournée "Evolution XXX", qui
montre devant la couverture du dernier opus et derrière les fameuses dates des
villes européennes visitées. Je le trouve magnifique.
Le calendrier d'automne nous aura finalement procuré
énormément de plaisir avec SOEN, MAGMA, THE WINDMILL, ARENA, MARILLION, BLUE
ÖYSTER CULT, PORCUPINE TREE et ce soir OPETH !…
Le lendemain JETHRO TULL me tentait bien, ainsi que
HEILUNG le surlendemain, nous renonçons. On va cibler le 16 décembre au Spirit
of 66 pour revoir d'autres pourvoyeurs de rêves, MOSTLY AUTUMN.
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