samedi 13 septembre 2008

RAISMESFEST XI - les 13 et 14 SEPTEMBRE 2008



Festival toujours aussi convivial par sa taille, par les prix modérés (entrée et produits vendus) et par l’accueil chaleureux. Artistes souvent accessibles.
Malchanceux avec la météo le samedi (bruine continue jusqu’en fin d’après midi), celle dimanche allait se révéler réparatrice puisque ensoleillée, ciel bleu.
A déplorer, les retards accumulés au cours des deux journées ; ce qui a nuit à la durée des concerts de SAXON et de Uli Jon ROTH. Pas sympa pour ces groupes, en particulier pour Uli qui aurait démontré bien mieux sur la longueur du concert.
J’ai mis un point d’honneur à assister à tous les concerts (chose impossible au Hellfest, avec trois scènes). Pour moi c’est une question de respect pour ces musiciens qui abordent cet événement avec toute leur passion et tous leurs espoirs, surtout pour la scène découverte et même lorsque je n’apprécie guère leur orientation musicale. En conséquence, je n’ai pas pu profiter de la disponibilité des artistes après leur concert, sauf pour Glyder dont j’ai obtenu des dédicaces.
Finalement, c’est le samedi que j’ai apprécié le plus grand nombre de groupes ... Et davantage sur la scène découverte, de surcroit !

SAMEDI 13 SEPTEMBRE
ACE OUT : Première bonne surprise du WE. Leur sélection au tremplin du RF n’a pas été usurpée. On ne peut que souhaiter une longue carrière !
SAMMSARA : a sans doute des qualités mais je ne les pas perçues. Bof, pas convaincu.
HERRSCHAFT : Metal indus parisien, j’ai pas aimé. La voix sans doute …
E-FORCE : trash français, a sans doute des qualités mais elles m’ont échappées ; j’ai pas aimé non plus.
DREAMLOST : ah ! Alors là c’est aussi une excellente surprise !! Superbe groupe françillien, très inspiré. Les musiciens heureux d’être là manifestement, et particulièrement la ravissante et très souriante fille aux claviers.
GLYDER : Je les attendais et je n’ai pas été déçu ! Magnifique concert au cours duquel j’ai pu vérifier le lien de parenté indéniable avec le grand THIN LIZZY. Que de belles mélodies incisives aux duos de guitares superbes ! Notons qu’ils ont admirablement repris un titre de Rory GALLAGHER "Shadow play" ; Je suis persuadé que la plupart du public ne connaît même pas le Monsieur mais j'étais content que Rory soit ainsi honoré au fin fond d'un petit festival chtimi. Vraiment je ne pouvais pas faire autrement que d’aller leur faire part de ma satisfaction à leur séance dédicace. Le cd acheté, avec l’ep en prime.
EXCALIBUR : Pas mal ! Groupe chti reconstitué après une longue pause. Francophone et donc attirant toute ma sympathie. Sympa.
INACTIVE MESSIAH : J’ai pas aimé ces grecs. La voix sans doute, les bandes sons de voix n’ont pas permis de masquer les lacunes à ce niveau.
VIRUS IV : groupe belge de Namur mené par une chanteuse pleine d’énergie ! Pas mal du tout. Leur album « Dark Sun » est sans doute à découvrir aussi. Notons que la belle Magali a participé au dernier album d’Ayreon. http://www.myspace.com/virusiv
MASS HYSTERIA : Alors là dilemme ; j’apprécie modérément le genre musical (metal electro) et pourtant les paroles du breton m’ont séduites. Voilà un brave gars qui prêche enfin des choses positives et qui te donnent envie d’y croire et d’adhérer. Ca me rappelle Suicidal Tendancies ou Trust à la grande époque. Engagement pour l’écologie, encouragement à la fête sans atteindre l’excès, méfiance des politiques (de gauche comme de droite), … bref que du bon. Après ça, que la musique entraîne le public dans une hystérie bienfaisante c’est plutôt sympathique. http://www.myspace.com/masshysteriaofficial
NIFLHEIM : Originaux et plutôt inspirés. Ce groupe françillien de metal-folk composé de huit musiciens (dont un violon et un violoncelle). J’ai apprécié l’audace musicale et les costumes particulièrement soignés. Les filles ne sont pas laides et ca ne gâche rien.
Y&T : Toujours au top avec de belles mélodies et une démonstration de technicité ! Je suis rassuré car ils n’étaient pas revenus en France depuis leur première partie d’Ozzy en 1983 et c’est bien là que je les avais vu la dernière fois. Dave et son groupe furent excellents.
SAXON : Eux, je ne les avais pas vu depuis 1985 (tournée Crusader !). Biff ne semble pas vieillir et comme d’hab’ un concert de Saxon ne déçoit pas sur la capacité à faire la fête. Mais il faut bien reconnaître que les rares titres récents n’ont pas relevé le débat tant les anciens titres étaient demandés. Déplorons un concert un peu court sans doute dû aux retards accumulés dans la programmation.
DIMANCHE 14 SEPTEMBRE
SWAMP : groupe chti qui reprend des titres de Lynird Skineard. Très bien interprété. Agréable.
INTERRIA : bof. Pas convaincant du tout. La chanteuse avait beau arranguer le public ; ses maigres talents n’ont pas permis d’enthousiasmer ce début d’après midi. Affligeant.
NEDRA : bof. Français sympathiques mais pas renversants.
DIE APOKALYPTISCHEN REITER : Je n’écouterais pas la musique en boucles, mais je dois admettre qu’ils méritent la palme de la teuf ! D’abord l’apparition du clavier, en sado-maso, ne peut que faire sourire, tant que le ridicule ne tue pas ! Puis passé quelque titres inégaux, le chanteur entame ce qui allait être le clou de la journée … Il invite une, puis un autre spectateur sur scène à faire la fête à ses côtés avant de les menotter aux côtés du malsain clavier : hilarant ! Puis des bateaux gonflables sur lesquels des spectateurs sont invités à prendre place pour se faire porter par le public … le tout sous de la neige carbonique aspergée. L’un des plaisanciers se prend alors au jeu et se ramène sur scène, à poil !
WURM : Plein de bonne volonté, sans doute mais bof, pas aimé.
SOUL DOCTOR : plutôt déçu. Bien, mais sans plus. Ces allemands me rappellent vaguement Gotthard, mais en moins bien. Manque un grain de folie, peut-être.
AMARTIA : Ces chti jouent un rock progressif accrocheur. La chanteuse Britta a du coffre, les musiciens talentueux, et leur album « Délicately » est sans doute à découvrir. A suivre. http://www.myspace.com/amartia
MACHIAVEL : Relativement déçu aussi. Ces belges ne m’ont pas vraiment convaincu. Un brin prétentieux pour une musique qui manque de densité pour emporter le public. Il manquait là aussi cette étincelle de folie que les gesticulations du chanteur ne sont pas parvenues à remplacer. Mais au regard de leur carrière je leur accorderai d'autres occasions de me séduire.
WIZARDKIND : Plein de bonne volonté, sans doute mais bof, pas aimé.
KORPIKLAANI : La teuf, une fois de plus avec ces finlandais et leur metal folk. On ne comprend rien à ce qu’ils jactent, mais ce n’est pas grave, ça semble joyeux et c’est le principal.
WINTERLAND : bien. Français anglophone. Heavy puissant, nappé de claviers http://www.myspace.com/winterlandmetal
ULI JON ROTH : J’ai crains le pire pendant les deux premiers titres, pas convaincant du tout. En plus, les titres ne furent jamais enchaînés laissant deviner un manque de cohésion du groupe qui semblait se réunir pour la première fois. Mais bon, le troisième morceau allait mettre tout le monde d’accord en enchaînant des reprises du vieux Scorpions ! Le chanteur et la chanteuse alternant avec bonheur les parties de Klaus. Jouissif !! Quel bonheur, quelle maîtrise du manche et des cordes ! Uli n’a rien perdu de ses qualités de musiciens, peut-être un peu de son inspiration, à l’écoute de son intro ce soir … Déplorons un concert écourté par les retards accumulés dans la journée.
GAMMA RAY : Les teutons ont assuré bien mieux qu’au Hellfest. La tête d’affiche leur sied à ravir. Vraiment, c’est carré, propre et enthousiasmant ! Un bien beau point final à ce WE métallique !

samedi 8 septembre 2007

RAISMESFEST X – les 8 & 9 septembre 2007



/!\ Avertissement : Je venais depuis quelques semaines seulement de me connecter à internet lorsque j'ai publié ce récit ; j'avais une faible expérience de la communication. La rédaction est succincte et peu argumentée, à l'instar de mes récits antérieurs que j'ai toujours écrit pour entretenir ma mémoire.

Salut !
Je reviens du Raimes Fest et je vous propose un petit billet d’humeur, un relevé d’impressions, qui n’a pas d’autre prétention que de souligner les prestations qui m'ont semblé les plus remarquables. Exercice évidemment très subjectif.
Des propos prêtés à M. Talleyrand me paraissent bien adaptés à mon ressenti sur cette prestations : "tout ce qui est excessif est insignifiant". Ainsi, je ne suis pas séduit pas ces hurlements, grognements et autres vociférations qui semblent pourtant, il est vrai, inspirer une bonne partie du public. Je reconnais pourtant que souvent les musiciens ont bien des qualités, mais on ne peut pas dire qu’elles soient mises en valeur par ces vocaux que je ne peux pas qualifier de "chants".
Bref, je mettrai donc en valeur la Musique, selon sa définition de reconnue : "une suite de sons produisant une impression harmonieuse" (Cf. Larousse).

Samedi, j’ai ainsi préféré S2D2, DELAIN, KORITNI, et surtout GLENN HUGHES.
PAIN OF SALVATION m’a un peu déçu alors que j’avais adoré leur prestation sur la tournée "Ramedy Lane". Sur la scène découverte, CARBUR, SHEEDUZ et FIINKY PIE n’ont pas démérité.

Dimanche, la programmation était d’un niveau nettement plus élevé (toujours à mon humble avis) car KORITNI (de retour mais uniquement sur des titres en hommage à Guns & Roses), GOTTHARD, AFTER FOREVER (mention spéciale pour Floor Jansen) et surtout THERION ont fait de cette journée "another perfect day", comme aurait dit Lemmy.
SYRENS CALL est pas mal non plus. Sur la scène découverte c’est SHANNON qui m’a plu particulièrement.

L’organisation du festival aurait été parfaite, si les deux seules pannes de cette édition ne s'étaient produites malencontreusement pendant le concert de THERION, qui en plus souffrait du handicap de commencer très en retard. Retard qui leur a imposé un spectacle devant un public réduit (beaucoup ne pouvait rester si tard un dimanche) et les a privé, apparemment d’un rappel. Dommage, car jusque-là l’enchaînement des groupes s’est déroulé idéalement.

Côté météo, pas de pluie et même de belles apparitions du soleil ont contribué à entretenir un sentiment de convivialité sur ce modeste site champêtre.

jeudi 9 février 1984

METALLICA / VENOM – Espace BALARD (Paris 15) – jeudi 09 février 1984.

 


REMARQUE LIMINAIRE

Il s'agit du relevé de mes impressions que j'avais transcrites plus ou moins succinctement, au lendemain de l'évènement, dans un carnet. Il n'a aucune autre prétention que de témoigner.

Afin de maintenir son authenticité, lors de la retranscription numérique (2021) j'ai évité d'étoffer le récit et je n'ai ajouté que le programme du concert ainsi que les rubriques contextuelles ; site, membres et actualité du groupe.

 

METALLICA / VENOM – Espace BALARD (Paris 15) – 09/02/1984.

LE SITECe chapiteau était situé à quelques pas du métro Balard. Il a disparu avec la rénovation du quartier.

Pour l'anecdote, inauguré en mai 1983, l'Espace Balard aurait dû accueillir, dès lundi 30 mai, le concert de Weather Report, mais celui-ci a été reporté au dernier moment au mercredi 1er juin, et les spectateurs avaient dû rebrousser chemin ! Cet éphémère et regretté Espace Balard, qui pouvait accueillir jusqu'à 10.000 personnes, avait été créé par les premiers animateurs du chapiteau de la porte de Pantin et était prétendument destiné à concurrencer, au moins dans un premier temps, un autre futur lieu officiel prévu près de la porte de Bagnolet…

Pour ma part j'y ai assisté à 32 concerts (16 évènements) entre le 9 septembre 1983 et le 18 novembre 1984.

Mon pote Patrick avait eu la chance de gagner deux tickets en téléphonant à RTL. Il m'a invité, je ne l'en remercierai jamais assez.

LE CONCERT :

METALLICA (Seven Dates of Hell Tour)  [XXhXX-Xh , une heure !]. La réputation des californiens les avaient précédé de quelques mois seulement ; ce que j'avais entendu m'avait fortement intrigué. Certes la violence musicale était inhabituelle mais j'y décelais toutefois de belles harmonies. J'aimais déjà ce mélange de fougue et de mélodie survitaminée. On peut imaginer mon impatience de vérifier leur pertinence sur scène. Dans la pénombre, les chœurs surpuissants préviennent qu'un déluge sonore va bientôt déferler sur un auditoire sidéré.

Le groupe se compose de Lars Ulrich (batterie), James Hetfield (guitare rythmique et chant), Kirk Hammett (guitare), et Cliff Burton (basse).

L'album "Kill 'em All" est paru le 25 juillet 1983.

Sonorisation très bonne mais un peu surpuissante à mon sens. Eclairage correct pour une première partie, usage abondant de fumigènes. Scène sans artifice notable.

Leur prestation est conforme à mon attente ; énergie folle, talent et technique sidérants pour ce style de musique qui vise à entretenir une ambiance de folie furieuse.

La réaction du public ne s'est pas fait attendre ; à part quelques intégristes venus exclusivement pour Venom, les mélomanes comprennent qu'un phénomène très prometteur vient de débarquer en France.

Pour ma part, fait très rare, j'ai eu une chance inouïe de me trouver sur la trajectoire d'une baguette de Lars Ulrich et de la saisir fermement. Voilà qui couronne une soirée déjà excellente et qui ne restera pas sans suite !

Pas moins de onze titres, dont dix  titres de "Kill'Em All", et la découverte sur scène d'un titre de "Ride The Lightning" dont la parution est prévue en aout prochain !


PROGRAMME
(source setlist.fm du 22/05/21)
intro : The Ecstasy of Gold (Ennio Morricone)
 Hit the Lights (Kill'Em All, 1983)
The Four Horsemen (Kill'Em All, 1983)
Jump in the Fire (Kill'Em All, 1983)
Phantom Lord (Kill'Em All, 1983)
No Remorse (Kill'Em All, 1983)
Ride the Lightning (Ride the Lightning, 1984)
Motorbreath (Kill'Em All, 1983).
(Anesthesia) Pulling Teeth (Kill'Em All, 1983)
Whiplash (Kill'Em All, 1983).
RAPPEL :
Seek & Destroy (Kill'Em All, 1983)
Metal Militia (Kill'Em All, 1983).

  

VENOM [xxh00-xxhxx]. Bon, je ne tenterai pas de me cacher derrière mon petit doigt ; ce que j'avais écouté de ces terrifiants britanniques ne m'avait pas vraiment convaincu. Trop sombre, trop violent, pas assez mélodique. Les cloches infernales résonnent dans les enceintes, annonçant la messe noire à ses adeptes.

Le groupe se compose de Conrad Lant Cronos (chant, basse), Jeffrey Dunn Mantas (guitare), et Anthony Bray, alias Abaddon (batterie).

L'album " Black Metal " est paru le 1er  novembre 1982.

Sonorisation relativement correcte, pour peu que des oreilles saines puissent suivre ce fureur sonore.

Eclairage et effets de scène impressionnants. Leur prestation a le mérite d'être conforme à leur univers et semble répondre à l'attente de son public, dont je me sens à l'écart.

Pour ma part, globalement, ce concert m'a semblé émettre beaucoup de bruit et de grimaces pour pas grand-chose de séduisant. Il est clair qu'à mon sens Metallica leur a volé la première partie de soirée !

Sur seize titres, cinq titres de "Black Metal". Deux titres sont parvenus à capter mon intérêt "Buried Alive" et "Teacher's Pet".

PROGRAMME
(source setlist.fm du 22/05/21)
Intro
Witching Hour (Welcome to Hell, 1981)
Black Metal (Black Metal, 1982)
Die Hard (single Die Hard, 1983)
Leave Me in Hell (Black Metal, 1982)
Countess Bathory (Black Metal, 1982)
The Seven Gates of Hell (Ep Warhead, 1984)
Bass Solo
Teacher's Pet / Poison / Teacher's Pet (Black Metal, 1982)
Buried Alive (Black Metal, 1982)
Don't Burn the Witch (Black Metal, 1982)
In Nomine Satanas (monoplage Bloodlust B-side, 1982)
Welcome to Hell (Welcome to Hell, 1981)
Stand Up (And Be Counted) (At War With Satan, 1984)
Guitar Solo
Bloodlust (monoplage Bloodlust, 1982)
RAPPEL 1 :
Rip Ride (At War With Satan, 1984)
Schizoid (Welcome to Hell, 1981)
In League With Satan (Welcome to Hell, 1981).

samedi 4 février 1984

BLUE ÖYSTER CULT + ALDO NOVA – Espace BALARD (Paris 15) – samedi 4 février 1984

 


REMARQUE LIMINAIRE

Il s'agit du relevé de mes impressions que j'avais transcrites plus ou moins succinctement, au lendemain de l'évènement, dans un carnet. Il n'a aucune autre prétention que de témoigner.

Afin de maintenir son authenticité, lors de la retranscription numérique (2021) j'ai évité d'étoffer le récit et je n'ai ajouté que le programme du concert ainsi que les rubriques contextuelles "origine, membres et actualité du groupe".


LE SITE :

Ce chapiteau était situé à quelques pas du métro Balard. Il a disparu avec la rénovation du quartier.

Pour l'anecdote, inauguré en mai 1983, l'Espace Balard aurait dû accueillir, dès lundi 30 mai, le concert de Weather Report, mais celui-ci a été reporté au dernier moment au mercredi 1er juin, et les spectateurs avaient dû rebrousser chemin ! Cet éphémère et regretté Espace Balard, qui pouvait accueillir jusqu'à 10.000 personnes, avait été créé par les premiers animateurs du chapiteau de la porte de Pantin et était prétendument destiné à concurrencer, au moins dans un premier temps, un autre futur lieu officiel prévu près de la porte de Bagnolet…

Pour ma part j'y ai assisté à 32 concerts (16 évènements) entre le 9 septembre 1983 et le 18 novembre 1984.

LE CONCERT :

ALDONOVA [50 mn].

J'ignore qui entourait Aldo Caporuscio alias Aldo Nova sur cette scène.

L'album "Subject" est paru le 19 octobre 1983.

Sonorisation plutôt bonne. Eclairage correct.

Prestation impressionnante de ce très bon guitariste, bien entouré de surcroit.

Public un peu froid, dommage. Mais ce calme m'a permis de prendre de bonne photo, en restant bien placé, au deuxième rang.

Sur douze titres, neuf sont tirés de "Subject".

PROGRAMME
(source setlist.fm du 22/05/21)
Intro : Subject's Theme (Subject, 1983)
Armageddon (Subject, 1983)
Monkey on Your Back (Subject, 1983)
Always Be Mine (Subject, 1983)
Hey Operator (Subject, 1983)
Cry Baby Cry (Subject, 1983)
Paradise (Subject, 1983)
Hold Back the Night (Subject, 1983)
Under the Gun (Aldo Nova, 1982)
War Suite (Subject, 1983)
Fantasy (Aldo Nova, 1982)
RAPPEL :
Heart to Heart (Aldo Nova, 1982)


BLUE ÖYSTER CULT. Le public, calme jusque-là, s'agite avant l'arrivée du groupe culte. Je ne pourrai pas rester plus de deux titres ; avant d'avoir pris quelques photos mémorables.

Le groupe se compose de Eric Bloom (guitares, chant), Donald Roeser (guitares, chant), Allen Lanier (guitares, claviers), Joe Bouchard (basse, chant), et  Rick Downey (batterie, chant).

L'album "The Revölution By Night" est paru le 8 novembre 1983.

Sonorisation correcte.

Prestation énorme, comme j'en avais encore vu rarement ! Tous des musiciens d'exception, le batteur et le bassiste nous ont accordé à tour de rôles leur solo étourdissant !

La salle est pleine. Le public qui m'avait semblé relativement tiède et observateur au début, n'a pas tardé à se montrer beaucoup plus enthousiaste au fil du concert. Parmi les spectateurs en gradins, je remarque une famille complète, le papa, la maman et les enfants (ce qui à l'époque n'était pas encore ordinaire).

J'ai ressenti un plaisir monumental et tout particulièrement lors de "Godzilla", "Don't Fear the Reaper", "Joan Crawford", et "Burning For You".

Sur quatorze titres, seuls trois sont extraits de "The Revölution by Night".

PROGRAMME
(source setlist.fm du 22/05/21)
ME 262 (Secret Treaties, 1974)
E.T.I. (Extra Terrestrial Intelligence) (Agents of Fortune, 1976)
Hot Rails to Hell (Tyranny and Mutation, 1973)
Born to Rock (reprise de Buck Dharma ; Flat Out, 1982)
Cities on Flame With Rock and Roll (Blue Öyster Cult, 1972)
Burnin' for You (Fire of Unknown Origin, 1981)
Take Me Away (The Revölution by Night, 1983)
Joan Crawford (Fire of Unknown Origin, 1981)
Shooting Shark (The Revölution by Night, 1983)
(Don't Fear) The Reaper (Agents of Fortune, 1976)
Godzilla (Spectres, 1977)
Born to Be Wild (reprise de Mars Bonfire/Steppenwolf, 1968).
RAPPEL :
Let Go (The Revölution by Night, 1983)
Roadhouse Blues (reprise de The Doors).

 Pour conserver un souvenir de cet évènement mémorable, j'ai acheté le T-shirt (80F).

samedi 14 janvier 1984

TRUST – Espace BALARD (Paris 15) – 14/01/1984.

 

REMARQUE LIMINAIRE

Il s'agit du relevé de mes impressions que j'avais transcrites plus ou moins succinctement, au lendemain de l'évènement, dans un carnet. Il n'a aucune autre prétention que de témoigner.

Afin de maintenir son authenticité, lors de la retranscription numérique (2025) j'ai évité d'étoffer le récit et je n'ai ajouté que le programme du concert ainsi que les rubriques contextuelles "origine, membres et actualité du groupe".

LE SITE :

Ce chapiteau était situé à quelques pas du métro Balard. Il a totalement disparu avec la rénovation du quartier.

Cet éphémère et regretté Espace Balard, qui pouvait accueillir jusqu'à 10.000 personnes, avait été créé par les premiers animateurs du chapiteau de la porte de Pantin et était prétendument destiné à concurrencer, au moins dans un premier temps, un autre futur lieu officiel prévu près de la porte de Bagnolet…Finalement, le projet du Zénith lui a été fatal.

Pour ma part j'y ai assisté à 32 concerts (16 évènements) entre le 9 septembre 1983 et le 18 novembre 1984.

CONTEXTE :

L'album dit "IV" est paru le 5 septembre 1983. Certains auditeurs ont ressenti une baisse de régime, mais pour ma part j'ai surtout admiré la qualité du son et même des compositions. Bernie continue de dénoncer mais tente de varier son écriture et c'est pas mal du tout ! ( a posteriori je considère que c'est le dernier album de grande qualité ; après ce seront renoncements et trahisons, qui se traduiront d'ailleurs par l'instabilité du groupe et la désaffection du public ! )

Cela faisait quatre années que TRUST n'avait plus joué dans Paris…

Malgré son instabilité chronique, le groupe a débuté la tournée "Les 100 Jours" le 29 novembre 1983, à Villeparisis et s'interrompt à Annemasse le 31 janvier 1984, même si un concert fut ajouté le vendredi 18 mai 1984 au Zénith de Paris dans le cadre du soutien à Amnety International.

LE CONCERT :

J'arrive avec mon pote Didier Caille vers 19h20, l'entrée s'effectue sans bousculade.

Il n'y a pas de première partie.

TRUST [21h00-23h].

L'espace Balard n'est pas plein, mais le public me semble cependant relativement nombreux, compte tenu des affluences relevées en début de la tournée. Certains estimeront quelque deux mille personnes… seulement pourrait-on dire. (Et le reste de la tournée ne fait pas davantage le plein, malheureusement).

Le groupe se compose, à ce jour, de Norbert "Nono" Krief (Guitares), Bernard "Bernie" Bonvoisin (chant), et Yves "Vivi" Brusco (basse). Thierry Dutru est remplacé par Farid Medjane (batterie), et Benjamin Raffaelli qui venait à peine d'être intégré est remplacé par Mohamed "Moho" Schemlack (guitares).

Sonorisation plutôt bonne, puissante et audible. Eclairage correct.

Prestations à la hauteur de leur production, Bernie et Vivi sont en forme et s'agitent beaucoup.

Le public a tardé à s'invertir, sans doute refroidit par l'hiver mais aussi par la décevante affluence ; mais a globalement bien répondu. L'ambiance était notablement survoltée sur les titres de "Répression".

Curieusement, ce concert a complètement ignoré le premier album. TRUST a préféré décliner dix-neuf titres issus trois albums parus, et en dévoilant en avant-première un titre inédit. Sept sont extraits de "Trust IV", et six de "Répression", trois de "Marche ou crève", et un de "Rock 'n' Roll" qui n'est paru que le 9 novembre 1984.

PROGRAMME
(source article de Daniel Garcia d'Enfer Magazine et enregistrement pirate)

1.      Par compromission (Trust IV, 1983)
2.      Varsovie (Trust IV, 1983).
3.      Purgatoire (Trust IV, 1983)
4.      Le Pacte (Trust IV, 1983)
5.      Les Notables (Rock 'n' Roll, novembre 1984)
6.      Les Armes aux yeux (Trust IV, 1983)
7.      Le Sauvage (Marche ou crève, 1981)
8.      Les Templiers (Marche ou crève, 1981)
9.      La Luxure (Trust IV, 1983)
10.  Saumur (Répression, 1980)
11.  Sors tes griffes (Répression, 1980)
12.  Monsieur Comédie (Répression, 1980)
13.  Le Pouvoir et la Gloire (Trust IV, 1983)
14.  Antisocial (Répression, 1980)
RAPPEL 1
15.  Ton dernier acte (Marche ou crève, 1981)
16.  Au nom de la race (Répression, 1980)
RAPPEL 2
solo de nono
17.  Fatalité (Répression, 1980)
18.  Roll Over Beethoven (reprise de Chuck Berry, 1956)
RAPPEL 3
19.  Toutes barricades (monoplage face B du 45T Idéal, 1983).

samedi 29 novembre 1980

AC/DC – Hall d'Expositions du Bourget - 29/11/1980




Préambule au récit  A l'époque, je notais mes événements dans un petit carnet. C'était encore moins rédigé que maintenant, mais cette démarche aura eu au moins le mérite de me permettre encore aujourd'hui de me remémorer mes émotions !
Mes impressions ressenties en concert sont très succinctement relatées et l'émotion ne ressort qu'entre les lignes.

La retranscription fidèle est  juste commentée a posteriori en caractères italiques :


12h45 : le père de Didier F (…) nous emmène, son fils et moi au concert d'AC/DC.
13h00 : sommes sur place au Bourget. Déjà une vingtaine de personnes sont sur place.
18h15 : les premières portes sont ouvertes, c'est la ruée.
18h30 : les dernières portes s'ouvrent. J'arrive à me caser au cinquième rang !

Parmi les premiers fêlés, se trouvait Philippe un ami d'enfance perdu de vue depuis quelques années ! Nos parcours ont à nouveau convergé grâce à AC/DC ! Mais les bousculades ne nous permettent pas de longues effusions, et nous nous engouffrons tant bien mal avec l'ensemble de la horde d'excités ! Nous ne nous reverrons plus de la soirée …


20h00 : WHITESNAKE fait son entrée.
20h45 : fin.

Je ne réalisais pas alors réellement la chance que je venais de vivre car je ne connaissais que très succinctement l'historique musical de cet énigmatique serpent blanc.
Cependant, j'avais bien observé les plaintes bluesy des guitares (Bernie Mardsen, Micky Moody), le son puissant de la basse (Neil Murray), les orgues diablement enivrantes (Jon Lord), la frappe ravageuse et efficace du batteur (Ian Paice) et surtout le talent vocal du "mystérieux" chanteur (David Coverdale) !
Cette prestation m'a incité bien évidemment à me pencher sur la discographie !
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Le groupe AC/DC venait de perdre son charismatique et très regretté chanteur Bon Scott en février de cette année 1980. Malcolm Young (guitariste fondateur du groupe en 1973) et son frère Angus Young (guitariste soliste) avaient cependant tenu à maintenir l'existence du groupe. Phil Rudd (batteur depuis 1975) et Cliff Williams (bassiste depuis 1978), ont donc été rejoints par le chanteur Brian Johnson, en dépit des spéculations qui misaient sur bien d'autres prétendants…

21h00 : AC/DC commence, c'est le délire !
22h45, environ (pas très sûr de cet heure …) concert fini.
C'était super, cependant cette foule m'a beaucoup fatigué.
J'ai pu tout de même admirer Angus du 3eme rang, la foule m'y ayant poussé.
Ce fut un grand moment pour moi.

Je me souviens parfaitement la clameur du public hystérisé lorsque le son de la cloche a retenti dans la pénombre. Diantre, plusieurs milliers de hardrocker ainsi réuni, c'était assez rare pour être fêté ! Une pagaille indescriptible dans le public s'en est suivi et n'aura cessé que très rarement de harceler mes capacités de résistance (opportunément encore intactes, à 17 ans !).
La prestation aura été relativement courte (treize titres) mais intense. Elle a répondu cependant à mes espoirs. A cette époque, AC/DC étaient bel et bien mes artistes préférés !
Cette immense cohue incessante aura couté le délicat pullover en pure laine que ma môman m'avait si amoureusement tricoté : il a complétement feutré ! Je vous laisse imaginer la scène le lendemain matin…

J'ignore absolument comment le valeureux papa de mon pote nous a retrouvé dans la nuit à la sortie mais toujours est-il que nous sommes rentrés épuisés mais heureux !


Le 5/12/1980 : mes photos d'AC/DC sont super !
A l'époque les photos argentiques nécessitaient une attente insoutenable  pour connaitre la réussite des clichés !

Le 20/12/1980 : 22H30, dans l'émission "live" sur WRTL, retransmission du concert d'AC/DC.

Dans cet enregistrement de piètre qualité, je ne retrouve que très peu mon enthousiasme et je ne reconnais pas le chant. Mais l'exaltation du public est perceptible malgré tout.


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BONUS !

Le 10/12/1980 : Alors que c'était aujourd'hui le premier jour de sortie du film "Let There Be Rock", je suis allé le voir pour 14,00 f d'entrée. Je suis reste à deux séances successives. C'était super-génial !
Je retournerai par la suite plusieurs fois aux séances suivantes … Avec des potes nous avions décroché l'affiche du poteau sur la place d'Italie, je l'ai encore à ce jour dans mon salon  !