Second Life Syndrome (incrusté de Schizophrenic Prayer)
The Same River
In Two Minds (end with Us de Voices in My Head EP (pas sûr pour celle la)
ANNO DOMINI HIGH DEFINITION (album entier)
---
Stuck Between
Reality Dream II-III
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Rapid Eye Movement
Le blog de Patrice du Houblon, mélomane passionné et adepte de la musicothérapie.
Robert FRIPP : 19h30
Robert FRIPP est sans aucun doute
un grand monsieur, qui maîtrise parfaitement son art. Je le respecte et
apprécie ses qualités, mais honnêtement je me suis ennuyé pendant son concert.
Il ne m'a pas séduit, voilà tout. 
PORCUPINE TREE : 20h30
Un an après avoir assisté à leur
concert londonien, à six jours près (le 19/10/08), je les revois pour la
huitième fois. (eh oui, j'aime et pourtant je compte !). J'avais fait le pari
que le groupe pouvait séduire ma sœur et le cousin de ma femme ainsi que mon
fiston (9 ans) ; PARI REUSSI ! Ils ne connaissaient pas ou peu ; ils sont tous sortis
heureux et ça c'est la classe !!
Satisfaction quasi totale, en dépit d'une sonorisation excessivement et inhabituellement forte pour PT. L'interprétation intégrale du CD1 de "The Incident", qui a constitué le premier volet, m'a confirmé dans ma conviction que The Incident est une réussite. L'alternance des atmosphères déjà superbes en studio est magnifiée en concert par les images.
Dix minutes d'entracte et hop
c'est reparti !
Pour la seconde partie, j'ai fait
la grimace lors l'amputation des "Russia on Ice" et
"Anesthetize" en assemblant le début de l'une avec le milieu de
l'autre ! Mais heureux de réentendre des titres de In Absentia en particulier "Trains"
(je sais on y a droit un peu trop souvent, mais cela ne retire rien au plaisir
de l'écouter en concert … et puis SW n'y a pas cassé sa corde de guitare cette
fois !). La mélancolie de "Lazarus", l'angoissant "Strip the
Soul/.3", la belle ballade avec "Normal", et puis ce surprenant "Bonnie
The Cat" qui n'est pas sans me rappeler Roll the Bones de Rush.
La soirée m'a transporté bien loin des
tracas quotidiens, tant l'invitation au rêve fut forte. 
Public enthousiaste dans cet
Olympia complet depuis une quinzaine de jours ! Tiens, en parlant du public ;
j'étais assis en second rang de mezzanine centrale face à la scène
(quasi-idéal, donc) et devant moi légèrement sur ma gauche siégeaient les
parents de Steven Wilson et un type qui pourrait bien être son frère tant il
avait le même profil. Allez une petite anecdote ; en sortant de nos rangées
respectives, la maman de Steven trébuche à la première marche. Ma soeur l'aide
à se maintenir. Elle s'empresse de dire "thank you, I'm the mom !" ; elle est fier de son fils, la
maman !
T-shirt à 25 seulement mais pas
très beau, donc pas acheté.
PROGRAMME
ACTE 1 ("The Incident" en entier, 15 titres):
Occam's
Razor
The Blind
House
Great
Expectations
Kneel and
Disconnect
Drawing the
Line
The
Incident
Your
Unpleasant Family
The Yellow
Windows of the Evening Train
Time Flies
Degree Zero
of Liberty
Octane
Twisted
The Séance
Circle of
Manias
I Drive the
Hearse.
ACTE 2 :
Russia on Ice (première
partie seulement) (Lightbulb Sun,
2000)
Anesthetize
(part 2: 'The Pills I'm Taking' seulement)
(Fear of a Blank Planet, 2007)
Lazarus (Deadwing,
2005)
Strip the Soul (fin enchainée avec ".3") (In Absentia, 2002)
.3 (deuxième partie
seulement) (In Absentia, 2002)
Normal (Nil Recurring, 2008)
Bonnie the
Cat (The Incident, 2009).
RAPPEL
The Sound
of Muzak (In Absentia, 2002)
Trains (In Absentia, 2002).
![]()  | 
| Priest Feast, Nostradamus Tour | 
Un
petit point sur mon état d’esprit avant ce concert. Depuis le 7 décembre 1981,
il s’agit de la sixième fois que j’ai l’occasion de voir Judas Priest, la
dernière datant du le 17 mars 1991. Après le départ inopportun de Rob, que j’ai
vécu comme une trahison et un énorme gâchis, de mon point de vue Judas
appartenait au passé. Son retour au sein du groupe m’a laissé perplexe. Un
ressort s'était brisé ; la folie engendrée par Painkiller était bien loin. De plus, des chroniques de concert et des
avis divers exprimés ici et là, entretenaient des doutes sur l’aptitude de Rob
a maîtriser son répertoire. De surcroit, "Nostradamus" ne m'a pas convaincu d'un retour éblouissant. Mais,
je n'oublie pas que dans les années 80 Judas Priest fut, et aurait du rester,
le groupe phare du heavy metal ; par conséquent, je voulais écouter de mes
propres écoutilles ce qu’il était devenu. 
TESTAMENT – 18H45/19H30 (1/4 d’heures plus tôt que prévu)
Déçu.
Je n'ai pas trouvé la Porte, et la prestation m'a semblé pénible. J'avais pourtant
acheté le 33T The Legacy en 1987, mais
je dois admettre que je ne l'écoute guère. En concert, il ne m'a pas convaincu
davantage, en dépit du titre d’ouverture tiré de ce même album. La sonorisation
a sans doute contribué à me faire entendre une moulinette inaudible.
MEGADETH – 19H45/20H45
Par
contre Megadeth m'a heureusement surpris. Les deux précédentes prestations
(1988 et 1999) auxquelles j'avais assisté m'avaient plu, sans plus, mais là je
les ai trouvés convaincants, aidés en cela par une sonorisation claire et pas
excessivement forte. Des titres bien balancés, des musiciens appliqués. On
ressent souvent la filiation avec Metallica, mais DM a su marquer sa différence
avec bonheur.
JUDAS PRIEST – 21H15/23H10
Quant à Judas Priest, ce concert n'aura pas apaisé mes craintes. Les capacités vocales de Rob m'ont semblé en deçà d'antan. Cruelles désillusions sur les titres révélateurs que sont "Sinner" et "Green Manalishi" ou encore "You've Got Another Thing Coming". "Painkiller" a également souffert de ce constat. Soit Rob a chanté un ton au dessous, soit il criait, soit il grognait, soit il faisait chanter le public à sa place. Affligeant.
Bon,
cela dit, …qui aime bien châtie bien ! et je dois souligner mon bonheur quand
même globalement ressenti pendant le concert. Tous les titres ont été
interprétés avec l'énergie et l’efficacité que l'on est encore en droit
d'attendre de nos ex-NWOBHM-héros ! 
Le
concert, la scène, la sonorisation ; tout fut très, très bon, même si nous nous
serions bien passés de l’introduction, qui ressemblait davantage à une parodie
de leur propre intro de la tournée 1981/82 ; Rob, vêtu d’une cape en
paillettes d’un kitsch hilarant, sort d’un ascenseur plutôt expéditif. 
Deux faiblesses dans le programme à mon avis, "Angel" et "Messenger Of Death" et deux points forts "Breaking The Law "et "Living After Midnight" ! A mon avis, l’exécution de "Sinner" (outre les limites vocales de Rob) manquait de nuance, comparé notamment à l’enregistrement Unleashed in the East.
Un bon point pour Glenn Tipton, en pleine forme, sautillant comme un fou et toujours aussi efficace au niveau du manche !
Programme JUDAS PRIEST 
01. Dawn Of Creation 
02. Prophecy 
03. Metal Gods 
04. Eat Me Alive 
05. Between The Hammer And The Anvil 
06. Devil's Child 
07. Breaking The Law 
08. Hell Patrol 
09. Messenger Of Death 
10. Dissident Agressor 
11. Angel 
12. The Hellion / Electric Eye 
13. Rock Hard, Ride Free 
14. Sinner 
15. Painkiller 
--- 
16. Hell Bent For Leather 
17. The Green Manalishi 
--- 
18. You've Got Another Thing Coming 
19. Living After Midnight 
Programme MEGADETH 
01.
Sleepwalker 
02. Wake Up Dead 
03. Take No Prisoners 
04. A Tout Le Monde 
05. Skin O'My Teeth 
06. She Wolf 
07. In My Darkest Hour 
08. Symphony Of Destruction 
09. Sweating Bullets 
10. Hangar 18 
11. Peace Sells 
--- 
12. Holy Wars...The Punishment Due
Programme TESTAMENT 
01.
Over The Wall 
02. The New Order 
03. Souls Of Black 
04. Electric Crown 
05. More Than Meets The Eye 
06. D.N.R. (Do Not Resuscitate) 
07. Practice What You Preach 
08. The Formation Of Damnation
Agacement
par ailleurs au sujet des placements numérotés (on se sent compartimentés j'ai
horreur de ça) et de ces placeuses/racketteuses, comme si les entrées n'étaient
pas déjà assez chères !!!
Placé sur le côté
relativement loin (R80), j'ai pu me rapprocher sensiblement pour JP, grâce à
Philippe Soum, qui avait de la place à côté de lui à proximité de la table de
mixage !
L’accès au site O² : Situé à North Greenwich. Les travaux
engagés en vue d’accueillir les jeux olympiques ont particulièrement compliqué
la donne. Pas d’accès par le métro, donc ; une ligne de bus est sensée
remplacer cette défaillance. Je dis sensée car elle ne remplit que
partiellement cette fonction. En fait il fallait prendre deux lignes de bus. A
l’aller, déjà, le voyage était risqué mais alors au retour ce fut le chaos. Les
londoniens, évidemment, avaient en majorité pris leur voiture d’où un engorgement
à la sortie. Les bus (n°188), une fois sortis de ce sac de nœuds, ont mis
tellement de temps pour rejoindre la capitale, qu’une fois arrivé je n’ai pu
que constater que tous les métros étaient fermés ! Il m’a fallu alterner entre
deux autres bus nocturnes (n° 76 et 214). Deux heures trente de galères après
le concert pour rejoindre mon hôtel !
Le site O² : Impressionnante par sa taille, cette structure récente fait penser un peu au CNIT de La Défense à l’entrée. Mais avec l’Arena O² (un Bercy) au milieu entouré de petits commerces de restauration et d’espace divers, dont ce fameux IndigO². Cette annexe de l’Arena O² est une sorte d’amphithéâtre qui peut accueillir à mon avis environ 3000 personnes, guère davantage qu’à la Cigale. Cette salle, à l’acoustique excellente, n’offre pas à tous les spectateurs le même confort visuel. En balcon, ceux assis sur les côtés devaient se contenter d’écrans mis à leur disposition, et ceux assis trop haut étaient au dessus des projecteurs… Personnellement, j’étais assis juste au niveau de ces projecteurs, placé légèrement excentré, mais avec un surplomb de Richard Barbieri et Gavin Harrisson qui m’a permis de me régaler de leur dextérité pendant tout le concert. Je n’ai pas toujours pu observer John Wesley, mais bon, d’habitude je suis dans la fosse, souvent de son côté…
Le concert : L’attente
étant bercée par les bandes de Bass Communion, à 8h55 on change de ton ;
les lumières s’éteignent au soulagement du public impatient. Connaissant les
titres interprétés lors des dates précédentes, je n’ai eu ni de bonne ni de
mauvaise surprise ; en l’occurrence c’était, à quelques nuances près, le
programme du concert de Esch du 17 octobre. Ce sont ainsi succédés avec bonheur : Normal, Drown with Me, Stars Die,
What happens now, Anesthetize, Open Car, Dark Matter, Wedding Nails, Prodigal,
Strip the Soul / .3, Half Light, Way out of here, Sleep together. Rappel
; Fear of a blank Planet et Halo. Pas de pépins pour ce concert magnifique et
somptueux de près de deux heures. A la fois prévisible et pourtant authentique,
avec des tempi variant au gré des humeurs de son Altesse SW. Ah si, un petit
problème technique avec la pédale de SW mais vite réglé.
Pour le dernier
concert de la longue tournée FOAB/NR j’aurais toutefois apprécié un petit extra,
un côté festif, avec des titres inédits ou anciens, avec des invités. Mais non,
rien de tout ça. Juste un rappel (minimum syndical, quoi). Les londoniens furent
contents de se retrouver, tout simplement. Ils se sont séparés en montrant leur
satisfaction mutuelle (longue standing ovation) puis se quittèrent ainsi. So
british. Rien à voir avec la chaleur de La Cigale ou de l’Olympia !
L’atmosphère telle que je l’ai ressentie était toutefois biaisée par le fait
que je ne maîtrise pas complètement la langue et que de ce fait je n’ai pas pu
participer aux nombreuses parenthèses de SW provoquant l’hilarité générale.
En dépit de
l’excellence de ce concert, un brin d’amertume m’a envahit durant le retour.
D’abord parce que cette belle soirée appartient désormais au passé. Ensuite, il
m’a manqué ce petit + qui me semblait s’imposer. Et puis enfin ces problèmes de
transport qui viennent gâcher la soirée.
Pour ceux que
cela intéresse un petit bilan sur le coût de cette déraisonnable escapade :
Une entrée à 34,67 € un aller/R en TGV à 82,20 € et une nuit d’hôtel à
61,77 € soit un total de 178,64 € (1172FF). Je ne
compte pas la bouffe et la bière (ça gonflerait encore !)
Voilà. Ah !
Et la première partie ? Ben … Vous ne devinerez jamais ! C’était OCEANSIZE,
si, si ! Vachement original, hein ! Là-dessus il me semble que SW pourrait
faire un effort. Il pourrait penser à d’autres copains, comme NO SOUND, ou
EPHRAT ou tant d’autres encore … Bon, vous l’aurez deviné OCEANSIZE
(19h45/20h25) ne m’a pas emballé, pas d’avantage que la dernière fois au
Bataclan. Ca manque d’harmonie, de cohérence mais ce n’est que mon avis bien
sûr. Pourtant ils y mettent de l’énergie, ils y croient mais je ne les trouve
pas convaincants. Il faut dire que la dernière fois qu’une première partie m’a
envoûté c’était PURE REASON REVOLUTION avec BLACKFIELD (avec PT ce n’était plus
la même émotion).
PROGRAMME :
Drown With Me (In Absentia, 2002)
Stars Die (The Sky Moves Sideways, 1995)
What Happens Now? (Nil Recurring, 2008)
Anesthetize (Fear of a Blank Planet, 2007)
Open Car (Deadwing, 2005)
Dark Matter (Signify, 1996)
Wedding Nails (In Absentia, 2002)
Prodigal (In Absentia, 2002)
Strip the Soul (enchainé avec
".3") (In Absentia, 2002)
.3 (deuxième
partie seulement) (In Absentia, 2002)
Half-Light (Deadwing, 2005)
Way Out of Here (Fear of a Blank Planet, 2007)
Sleep Together (Fear of a Blank Planet, 2007).
RAPPEL :
Halo (Deadwing, 2005).
POST SCRIPTUM : J’ai commencé mon petit séjour par une visite de curiosité. Je suis allé à Charring Cross pour boire un verre au Porcupine Pub. En fait, j’ai dû m’adosser à l’arbre du porc-épic puisque ces messieurs dames n’ont pas daigné ouvrir avant midi. Bon, en fait rien d’extraordinaire. Juste un pub comme tant d’autres en Grande-Bretagne. Evidemment, rien n’évoque mon groupe favori. Les serveurs n’ont même pas sourcillé à la vue du mon t-shirt (ni de celui des trois personnes arborant les mêmes évocations), il pouvait montrer un loup avec un paysage d’Alaska (très prisé chez les beauf’) c’était kif-kif ! Bon, j’ai quand même mangé un morceau et bu une bière et je suis parti visiter le Chinatown juste en face. Plus original avec notamment ses plaques de rue en chinois (on ne voit pas ça à Paris!)
| 
   REMARQUE LIMINAIRE Il
  s'agit du relevé de mes impressions que j'avais transcrites plus ou moins succinctement, au lendemain de
  l'évènement, dans un carnet. Il n'a aucune autre prétention que de témoigner. Afin
  de maintenir son authenticité,
  lors de la retranscription numérique (2021) j'ai évité d'étoffer le récit et
  je n'ai ajouté que le programme du concert ainsi que les rubriques
  contextuelles ; site, membres et actualité du
  groupe.  | 
 
METALLICA / VENOM – Espace BALARD (Paris 15) – 09/02/1984.
LE SITE : Ce chapiteau
était situé à quelques pas du métro Balard. Il a disparu avec la rénovation du
quartier.
Pour
l'anecdote, inauguré en mai 1983, l'Espace Balard aurait dû accueillir, dès
lundi 30 mai, le concert de Weather Report, mais celui-ci a été reporté au
dernier moment au mercredi 1er juin, et les spectateurs avaient dû
rebrousser chemin ! Cet éphémère et regretté Espace Balard, qui pouvait accueillir jusqu'à 10.000 personnes,
avait été créé par les premiers animateurs du chapiteau de la porte de Pantin
et était prétendument destiné à concurrencer, au moins dans un premier temps, un
autre futur lieu officiel prévu près de la porte de Bagnolet…
Pour ma part j'y ai assisté à 32 concerts (16 évènements) entre le 9 septembre 1983 et le 18 novembre 1984.
Mon pote
Patrick avait eu la chance de gagner deux tickets en téléphonant à RTL. Il m'a
invité, je ne l'en remercierai jamais assez.
LE CONCERT :
METALLICA
(Seven Dates of Hell Tour)  [XXhXX-Xh , une heure !]. La réputation des californiens les avaient précédé de
quelques mois seulement ; ce que j'avais entendu m'avait fortement intrigué.
Certes la violence musicale était inhabituelle mais j'y décelais toutefois de
belles harmonies. J'aimais déjà ce mélange de fougue et de mélodie
survitaminée. On peut imaginer mon impatience de vérifier leur pertinence sur
scène. Dans la pénombre, les chœurs surpuissants préviennent qu'un déluge
sonore va bientôt déferler sur un auditoire sidéré.
Le groupe se compose de Lars Ulrich (batterie), James Hetfield
(guitare rythmique et chant), Kirk Hammett
(guitare), et Cliff Burton (basse).
L'album "Kill
'em All" est paru le 25 juillet
1983.
Sonorisation très bonne mais un peu surpuissante à mon
sens. Eclairage correct pour une première partie, usage abondant de fumigènes. Scène
sans artifice notable.
Leur prestation est conforme à mon attente ; énergie
folle, talent et technique sidérants pour ce style de musique qui vise à
entretenir une ambiance de folie furieuse. 
La réaction du public ne s'est pas fait attendre ; à
part quelques intégristes venus exclusivement pour Venom, les mélomanes
comprennent qu'un phénomène très prometteur vient de débarquer en France.
Pour ma part, fait très rare, j'ai eu une chance
inouïe de me trouver sur la trajectoire d'une baguette de Lars Ulrich et de la
saisir fermement. Voilà qui couronne une soirée déjà excellente et qui ne
restera pas sans suite !
Pas moins de onze titres, dont dix  titres de "Kill'Em All", et la découverte sur scène d'un titre de "Ride The Lightning" dont la
parution est prévue en aout prochain !
VENOM [xxh00-xxhxx]. Bon, je ne tenterai pas de me cacher
derrière mon petit doigt ; ce que j'avais écouté de ces terrifiants
britanniques ne m'avait pas vraiment convaincu. Trop sombre, trop violent, pas
assez mélodique. Les cloches infernales résonnent dans les enceintes, annonçant
la messe noire à ses adeptes.
Le groupe se compose de Conrad Lant Cronos (chant, basse), Jeffrey Dunn Mantas (guitare), et Anthony Bray,
alias Abaddon (batterie).
L'album "
Black Metal " est paru le 1er
 novembre
1982.
Sonorisation relativement correcte, pour peu que des
oreilles saines puissent suivre ce fureur sonore. 
Eclairage et effets de scène impressionnants. Leur prestation
a le mérite d'être conforme à leur univers et semble répondre à l'attente de
son public, dont je me sens à l'écart.
Pour ma part, globalement, ce concert m'a semblé
émettre beaucoup de bruit et de grimaces pour pas grand-chose de séduisant. Il
est clair qu'à mon sens Metallica leur a volé la première partie de soirée !
Sur seize titres, cinq titres de "Black Metal". Deux titres sont
parvenus à capter mon intérêt "Buried
Alive" et "Teacher's Pet".
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   REMARQUE LIMINAIRE Il
  s'agit du relevé de mes impressions que j'avais transcrites plus ou moins succinctement, au lendemain de
  l'évènement, dans un carnet. Il n'a aucune autre prétention que de témoigner. Afin
  de maintenir son authenticité,
  lors de la retranscription numérique (2021) j'ai évité d'étoffer le récit et
  je n'ai ajouté que le programme du concert ainsi que les rubriques contextuelles
  "origine, membres et actualité du groupe".  | 
 
LE SITE :
Ce chapiteau
était situé à quelques pas du métro Balard. Il a disparu avec la rénovation du
quartier.
Pour
l'anecdote, inauguré en mai 1983, l'Espace Balard aurait dû accueillir, dès
lundi 30 mai, le concert de Weather Report, mais celui-ci a été reporté au
dernier moment au mercredi 1er juin, et les spectateurs avaient dû
rebrousser chemin ! Cet éphémère et regretté Espace Balard, qui pouvait accueillir jusqu'à 10.000 personnes,
avait été créé par les premiers animateurs du chapiteau de la porte de Pantin
et était prétendument destiné à concurrencer, au moins dans un premier temps, un
autre futur lieu officiel prévu près de la porte de Bagnolet…
Pour ma part
j'y ai assisté à 32 concerts (16 évènements) entre le 9 septembre 1983 et le 18
novembre 1984.
LE CONCERT :
ALDONOVA [50 mn].
J'ignore qui entourait Aldo Caporuscio alias Aldo
Nova sur cette scène.
L'album "Subject" est paru le 19 octobre 1983.
Sonorisation plutôt bonne. Eclairage correct.
Prestation impressionnante de ce très bon guitariste,
bien entouré de surcroit.
Public un peu froid, dommage. Mais ce calme m'a permis
de prendre de bonne photo, en restant bien placé, au deuxième rang.
Sur douze titres, neuf sont tirés de "Subject".
PROGRAMME
(source setlist.fm du 22/05/21)
Intro : Subject's Theme (Subject, 1983)
Monkey on Your Back (Subject, 1983)
Always Be Mine (Subject, 1983)
Hey Operator (Subject, 1983)
Cry Baby Cry (Subject, 1983)
Paradise (Subject, 1983)
Hold Back the Night (Subject, 1983)
Under the Gun (Aldo Nova, 1982)
War Suite (Subject, 1983)
Fantasy (Aldo Nova, 1982)
RAPPEL :
BLUE
ÖYSTER CULT. Le public, calme
jusque-là, s'agite avant l'arrivée du groupe culte. Je ne pourrai pas rester
plus de deux titres ; avant d'avoir pris quelques photos mémorables.
Le groupe se compose de Eric Bloom (guitares, chant), Donald Roeser (guitares, chant), Allen Lanier (guitares, claviers), Joe Bouchard (basse, chant), et 
Rick Downey (batterie, chant).
L'album "The
Revölution By Night" est paru le 8
novembre 1983.
Sonorisation correcte.
Prestation énorme, comme j'en avais encore vu rarement
! Tous des musiciens d'exception, le batteur et le bassiste nous ont accordé à
tour de rôles leur solo étourdissant !
La salle est pleine. Le public qui m'avait semblé relativement
tiède et observateur au début, n'a pas tardé à se montrer beaucoup plus
enthousiaste au fil du concert. Parmi les spectateurs en gradins, je remarque
une famille complète, le papa, la maman et les enfants (ce qui à l'époque n'était pas encore ordinaire). 
J'ai ressenti un plaisir monumental et tout
particulièrement lors de "Godzilla",
"Don't Fear the Reaper",
"Joan Crawford", et
"Burning For You". 
Sur quatorze titres, seuls trois sont extraits de "The Revölution by Night".
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   REMARQUE LIMINAIRE Il
  s'agit du relevé de mes impressions que j'avais transcrites plus ou moins succinctement, au lendemain de
  l'évènement, dans un carnet. Il n'a aucune autre prétention que de témoigner. Afin
  de maintenir son authenticité,
  lors de la retranscription numérique (2025) j'ai évité d'étoffer le récit et
  je n'ai ajouté que le programme du concert ainsi que les rubriques
  contextuelles "origine, membres et
  actualité du groupe".  | 
 
LE SITE :
Ce chapiteau
était situé à quelques pas du métro Balard. Il a totalement disparu avec la
rénovation du quartier.
Cet éphémère
et regretté Espace Balard, qui pouvait
accueillir jusqu'à 10.000 personnes, avait été créé par les premiers
animateurs du chapiteau de la porte de Pantin et était prétendument destiné à
concurrencer, au moins dans un premier temps, un autre futur lieu officiel
prévu près de la porte de Bagnolet…Finalement, le projet du Zénith lui a été
fatal.
Pour ma part
j'y ai assisté à 32 concerts (16 évènements) entre le 9 septembre 1983 et le 18
novembre 1984.
CONTEXTE :
L'album dit "IV"
est paru le 5 septembre 1983.
Certains auditeurs ont ressenti une baisse de régime, mais pour ma part j'ai
surtout admiré la qualité du son et même des compositions. Bernie continue de
dénoncer mais tente de varier son écriture et c'est pas mal du tout ! ( a posteriori je considère que c'est le
dernier album de grande qualité ; après ce seront renoncements et trahisons,
qui se traduiront d'ailleurs par l'instabilité du groupe et la désaffection du
public ! ) 
Cela faisait quatre années que TRUST n'avait plus joué
dans Paris…
Malgré son instabilité chronique, le groupe a débuté la
tournée "Les 100 Jours" le 29 novembre 1983, à Villeparisis et
s'interrompt à Annemasse le 31 janvier 1984, même si un concert fut ajouté le vendredi 18 mai 1984 au Zénith de
Paris dans le cadre du soutien à Amnety International. 
LE CONCERT :
J'arrive avec
mon pote Didier Caille vers 19h20, l'entrée s'effectue sans bousculade.
Il n'y a pas de première partie.
TRUST [21h00-23h].
L'espace Balard n'est pas plein, mais le public me
semble cependant relativement nombreux, compte tenu des affluences relevées en
début de la tournée. Certains estimeront quelque deux mille personnes…
seulement pourrait-on dire. (Et le reste de la tournée ne fait pas davantage le
plein, malheureusement).
Le groupe se compose, à ce jour, de Norbert "Nono"
Krief (Guitares), Bernard "Bernie"
Bonvoisin (chant), et Yves "Vivi"
Brusco (basse). Thierry Dutru est
remplacé par Farid Medjane
(batterie), et Benjamin Raffaelli qui venait à peine d'être intégré est
remplacé par Mohamed "Moho" Schemlack (guitares).
Sonorisation plutôt bonne, puissante et audible. Eclairage
correct.
Prestations à la hauteur de leur production, Bernie et
Vivi sont en forme et s'agitent beaucoup.
Le public a tardé à s'invertir, sans doute refroidit
par l'hiver mais aussi par la décevante affluence ; mais a globalement bien
répondu. L'ambiance était notablement survoltée sur les titres de "Répression".
Curieusement, ce concert a complètement ignoré le
premier album. TRUST a préféré décliner dix-neuf titres issus trois
albums parus, et en dévoilant en avant-première un titre inédit. Sept
sont extraits de "Trust IV",
et six de "Répression",
trois de "Marche ou crève",
et un de "Rock 'n' Roll"
qui n'est paru que le 9
novembre 1984.
PROGRAMME
(source article de Daniel Garcia d'Enfer Magazine et enregistrement pirate)
1.     
Par compromission (Trust IV, 1983)
4.     
Le Pacte (Trust IV, 1983)
15.  Ton dernier acte
(Marche ou crève, 1981)
solo de nono
17.  Fatalité (Répression,
1980)
19.  Toutes barricades
(monoplage face B du 45T Idéal, 1983).