19h15 : pas de première partie, Steven et son photographe fidèle alter ego, ont conçu une atmosphère très particulière pour cette soirée. La musique de Bass Communion, autre activité musicale de Steven, accompagne la diffusion de quatre ou cinq diapositives sur un rideau durant … 60 minutes ! oui, durant tout ce temps l'auditoire a du supporter une musique souvent abrutissante et pénible, … à mon humble avis, avis qui me semble toutefois largement partagé.
Le blog de Patrice du Houblon, mélomane passionné et adepte de la musicothérapie.
mercredi 26 octobre 2011
STEVEN WILSON – Bataclan - 26/10/2011
19h15 : pas de première partie, Steven et son photographe fidèle alter ego, ont conçu une atmosphère très particulière pour cette soirée. La musique de Bass Communion, autre activité musicale de Steven, accompagne la diffusion de quatre ou cinq diapositives sur un rideau durant … 60 minutes ! oui, durant tout ce temps l'auditoire a du supporter une musique souvent abrutissante et pénible, … à mon humble avis, avis qui me semble toutefois largement partagé.
mercredi 25 mai 2011
RUSH – Arena O² - 25/05/2011
mercredi 3 novembre 2010
THERION + LEPROUS – Elysée Montmartre - 03/11/2010
18h25-18h55 : LOCH VOSTOK. 30 mn avec eux suffirent amplement à réchauffer la salle. Des musiciens sans doute compétents mais dans un registre pas très original avec un chanteur hurleur agaçant.
19h10-19h50 : LEPROUS. 40 mn nettement
plus intéressantes et prometteuses. Déjà sensibilisé en préalable par les réseaux sociaux spécialisés, je découvre sur scène cinq Norvégiens dont la musique fait
souvent penser à celle de Pain of Salvation. Une apparence plutôt soignée
(trois portent un gilet avec nœud autour du cou) mais une énergie et une
motivation flagrante. Victime d'une sonorisation mal équilibrée, ou sans doute mal préparé à l'événement, je n'ai pas été aussi enthousiasmé que prévu par le chant, mais l'ensemble est formidable ; assurément la révélation de la soirée et donc de cette
fin d'année ! à suivre de près.
(à vérifier et compléter)
(non reconnue)
Phantom Pain
Dare You
White
(non reconnue)
Passing.
20h20-22h25 : THERION. à peu près 2h superbes. En dépit d'un premier quart d'heure un peu coincé, le spectacle a ravi ses admirateurs.
On peut en effet parler de "spectacle" autant que de concert
puisque Chris Johnsson n'ayant jamais caché son attrait pour l'Art lyrique et
son aspect théâtral. Cela ne s'est pas démenti ce soir bien que la mise en
scène fut bien moins chargée que lors de la précédente tournée durant laquelle
l'aspect gothique était bien plus prononcé ! Les quatre chanteurs étaient donc
priés de se donner la réplique, un peu comme pour une comédie musicale.
En ce qui me concerne, j'ai passé
une excellente soirée avec un programme bien équilibré présentant seulement
trois titres du dernier opus.
Ce qui continue de me gêner avec
Therion, c'est l'obstination avec laquelle il intègre des sons préenregistrés
alors que je trouve cela parfaitement inutile. Heureusement, les chanteurs
interprètent leur partie sur des tonalités souvent différentes de celles du
studio, dissipant ainsi toute suspicion de "play-back". 
Katarina Lilja est une (belle et)
bonne chanteuse même si elle n'a pas le talent de soprano de (la non moins
jolie) Lori Lewis avec laquelle on a pu assister de magnifiques duos. Lori
Lewis intervient désormais très bien au clavier (raison de plus pour déplorer
les segments préenregistrés !!). 
Par ailleurs, notons que le ténor
Thomas Vikström, qui n'hésite pas à interpréter des passages à la flûte
traversière (transcriptions de pupitre guitare ou vocal), parvient peu ou prou à
remplacer le toutefois regretté Mats Leven, sans atteindre toutefois son
charisme. 
Quant à Snowy Shaw, j'ai un
problème avec lui ; je n'arrive pas à l'apprécier totalement. Ces interventions
vocales ne me semblent pas toujours justes ; son côté fêlé plutôt inquiétant se
prête pourtant bien au répertoire du groupe.
Christian Vidal à la guitare
s'est montré assez efficace quoique relativement discret ; Chris assure aussi
bcp de solos.
Waldemar Sorychta (une vague
ressemblance physique avec John Wesley) à la basse, plutôt discret mais
efficace, aussi. 
Autre détail surprenant, Chris
s'est coupé les cheveux très courts, arborant une apparence très classique
(petit gilet, nœud au cou, chapeau haut de forme) !
Au final, Chris a pris le micro
pour expliquer (avec sincérité il me semble) que s'il a constaté un bon public
en Allemagne et en Amérique du Sud, il apprécie tout particulièrement
l'ambiance que lui accorde le public parisien. En effet, au fil du concert
l'ambiance était très enthousiaste !
Ravi donc de mon cinquième concert de THERION qui restera toutefois dans mon estime en seconde position dernière celui de décembre 2007 ; normal, c'était un concert anniversaire, avec un clavier sur scène et d'une durée de trois heures ... mais c'est une autre histoire !
Sitra Ahra (avec "Introduction" en échantillon)
Wine of Aluqah
Typhon
The Perennial Sophia
Hellequin
Nifelheim
The Siren of the Woods
Voyage of Gurdjieff (The Fourth Way)
Ljusalfheim
Dies Irae (reprise de Wolfgang Amadeus Mozart)
Ginnungagap
Kali Yuga, Part 3
Call of Dagon
Clavicula Nox
Enter Vril-Ya
The Blood of Kingu
Lemuria
Abraxas
Unguentum Sabbati
To Mega Therion.
jeudi 14 octobre 2010
PORCUPINE TREE – Royal Albert Hall - le jeudi 14 octobre 2010
L'après midi est passée à discuter avec d'autres fêlés de plusieurs nationalités aux abords du RAH, au pub Queen'Arms non loin de là, ainsi que dans le salon d'exposition consacré aux photographies de Lasse Hoile. Echanges instructifs et rassurants (dans le genre passionné, il y a pire que moi !)
Il s'agit de mon neuvième concert de PT, un an après les avoir vus à l'Olympia, mais je suis toujours aussi anxieux et impatient de les revoir. D'autant que pour la première fois depuis que j'assiste à des concerts, je me suis doté d'une paire de jumelles, histoire de vérifier que notre cher va-nu-pieds Steven dispose bien de cinq orteils à chaque pieds (je vous rassure tout va bien). Mon box est disposé en face de la scène, légèrement du côté de Colin.
Pour tenter (en vain) de prouver que je ne suis pas subjectif, je vais commencer par annoncer ce qui m'a (légèrement) déçu ; le programme. C'est le contrecoup de la surinformation, connaissant celui de NY, j'espérais une liste différente. Ben nan. Juste le sempiternel Trains en plus ! Pas de Gravity Eyelids ou de perle du genre. Pas d'invité exceptionnel non plus.
Bon voilà, je me suis libéré du
devoir d'objectivité. Maintenant, je dois avouer que j'ai fait un voyage au
pays des rêves éveillés. 
La sonorisation (autre source de
craintes depuis l'an dernier) était excellente. L'éclairage plutôt sobre, comme
d'hab' et le fond d'écran moins imposant qu'à NY, mais suffisant.
Que vous dire de l'interprétation ? pffff… Muni de mes jumelles et les oreilles pourtant bien attentives, je n'ai pas su déceler de faille. Un régal auditif et visuel. Le jeu de Gavin m'intéressait surtout sur les vieux titres ainsi que dans l'acte acoustique ; quelle efficacité ! Cela ne l'a pas empêché de nous gratifier de ses talents de magicien à la fin de Trains en présentant un chiffon pour le faire disparaître dans son poing. Pour Colin j'étais impatient de le regarder caresser sa contre basse sur les titres acoustiques et je n'ai pas été déçu … Bref que du bonheur, quoi !
Ils ont débuté à 19h45 et fini à 23h00, si on déduit la pause de 5 mn après l'acte I et de 10 mn après l'acte II, cela nous donne un concert de 3 heures. Comment voulez vous que je me plaigne ?
Les produits promotionnels ; j'ai
acheté le t-shirt incontournable puisque unique pour le RAH, ainsi que celui de
"Recordings" en hommage aux efforts consentis pour obtenir le cd ! Il
n'y avait pas de sweat et pas de gilet ; tant pis. 
Impressionnant de voir comment la montagne de t-shirts s'est vendue dans la soirée, chacun souhaitant conserver un souvenir d'un tel évènement !!!
PROGRAMME :
Premier acte
(Semi-Acoustic)
Stranger By
The Minute
Small Fish
Pure
Narcotic
Black
Dahlia
Futile
Even Less (version
longue ; John part au bout d'un moment)
Open Car
Lazarus
Dislocated
Day
The Sky
Moves Sideways (Phase One)
I Drive the
Hearse
Bonnie the
Cat
Occam's
Razor
The Blind
House
Great
Expectations
Kneel and
Disconnect
Drawing the
Line
Tinto Brass
Time Flies
The Pills
I'm Taking (seconde partie d'Anesthetize)
Up the
Downstair
Sleep
Together
Arriving
Somewhere But Not Here
Train
Je suis en mesure d'affirmer de manière absolue qu'il existe d'ores et déjà un enregistrement filmé du concert ; dans le box voisin, un type muni d'un caméscope avec deux microphones n'a pas été empêché de filmer tranquillement, au moins l'acte III (avant je ne l'avais pas remarqué). J'ai bien essayé d'engager la conversation avec un maladroit "don't keep that for yourself !" mais le type s'est esclaffé en se retournant. Mon anglais étant limité, je n'ai osé me lancer dans une discussion de marchands de tapis.
mardi 29 juin 2010
AEROSMITH – POP BERCY - 29/06/2010
THE CREEPS : 19h55 – 20h35. Venus de l'Ontario, Skottie Magellan (chant et guitare), Ian Evans (basse et chœurs) Jordan Bell (batterie et chœurs), tentent vainement de convaincre l'auditoire avec une sorte de "britpop" assez banale et indigeste. Décevant pour une première partie d'Aerosmith. Ils auront tenté de défendre leur monoplage "Follow You Home" paru ce 25 juin 2010.
AEROSMITH : 21h15 - 23h(45?) : Lorsque le gigantesque drap noir orné du logo d'Aerosmith tombe, débutent deux heures de concerts, dans un POPB plein comme un oeuf ! Son puissant mais pas assourdissant, Protection auditive dispensable. Scène magnifique (3 écrans + éclairages superbes). Les écrans ont diffusé continuellement, tantôt les images en direct du concert, tantôt des mini-films, tantôt l'un fondu dans l'autre. Une avancée de la scène a permis à un plus large public d'admirer les musiciens de plus près ; seuls Steven Tyler (chant), Joe Perry (guitare) et le Tom Hamilton (basse) s'y sont avancés. Brad Whitford (guitare) et Joey Kramer (batterie) sont en pleine forme pour asséner un mur rythmique puissant.
Mes craintes quant à la forme du groupe se sont vite dissipées. Ils attaquent avec un "Love in an Elevator" très efficace ; ensuite c'est une succession de titres emblématiques ; tous les tubes défilent, sans pause (ou si peu). Je retiens particulièrement les moments d'improvisation sur "Please don't go" et sur "Sweet Emotion" (avec notamment un thérémine) : sidérant !
Steven Tyler a semblé avoir un peu de mal à chauffer sa voix sur le premier titre, mais très vite il démontrer l'étendue de son talent ; il a une voix formidable, vraiment un des tout-meilleurs chanteurs du genre, j'avais un peu eu tendance à l'oublier Toujours aussi excentrique dans ses vêtements de début de concert, (Perry est paré d'un manteau argenté étincelant, Tyler également mais coiffé d'un énorme chapeau,) mais peut-être un peu moins acrobate qu'auparavant (il a du garder un souvenir cuisant de sa dernière galipette ). Quel meneur et quel musicien ! (J'affectionne particulièrement ses passages à l'harmonica). Perry nous a fait la démonstration d'efficacité inouïe. Tous les autres ont parfaitement assuré leur rôle.
Moment d'émotion quand le papa n'a pas pu s'empêcher de laisser paraître sa fifille dans un extrait du film Armagedon, lors de "I Don't Want to ..."
La tournée "Cocked, Locked, Ready to Rock" n'avait pas vocation à promouvoir d'album en particulier, mais juste à rassurer les admirateurs. Elle s'est déroulée de la fin du printemps et au début de l'été 2010. Le dernier et 14ème album studio "Honkin' on Bobo" paru le 30 mars 2004 est même carrément oublié du programme de ce soir. Nous aurons eu droit ce soir à un subtil mélange d'une période allant de 1973 à 1993.
PROGRAMME
(plus de deux minutes d'un bande sonore
introductive Rainy Day Women de Bob Dylan)
Love in an Elevator (Pump, 1989)
 Back in the Saddle (Rocks, 1976)
 Falling in Love, Is Hard on the Knees (Nine Lives, 1997)
 Eat the Rich
(Get a Grip, 1993) (intro à la
batterie)
 Pink (Nine Lives, 1997)
 Livin' on the Edge (Get a Grip, 1993)
 What It Takes
(Pump, 1989)
 Jaded (Just Push Play, 2001)
 Mama Kin (Aerosmith, 1973)
 Cryin' (Get a Grip, 1993)
 Solo de batterie
Rag Doll (Permanent Vacation, 1987)
 Stop Messin' Around (reprise de Fleetwood Mac, 1968) avec Joe
Perry au chant
 I Don't Want to Miss a Thing (bande originale du film Armageddon, 1998)
 Sweet Emotion (Toys in the Attic, 1975) (version
longue)
 Baby, Please Don't Go (reprise de Joe Williams' Washboard Blues
Singers, 1935)
 Draw
the Line (Draw the Line, 1977).
 RAPPEL
:
Dream On (Aerosmith, 1973)
 Walk This Way (Toys in the Attic, 1975)
 Toys in the Attic (Toys in the Attic, 1975).
Bref,
nous avons assisté à du grand, du très grand Aerosmith ! C'était pour moi la septième
occasion d'assister à leur prestation, depuis octobre 1989. J'ai déjà hâte de
les revoir, même s'ils prétendent préparer leur retraite…
samedi 14 novembre 2009
RIVERSIDE – La Locomotive – 14/11/2009.
Second Life Syndrome (incrusté de Schizophrenic Prayer)
The Same River
In Two Minds (end with Us de Voices in My Head EP (pas sûr pour celle la)
ANNO DOMINI HIGH DEFINITION (album entier)
---
Stuck Between
Reality Dream II-III
--
Rapid Eye Movement
mardi 13 octobre 2009
PORCUPINE TREE – Olympia – le mardi 13 octobre 2009.
Robert FRIPP : 19h30
Robert FRIPP est sans aucun doute
un grand monsieur, qui maîtrise parfaitement son art. Je le respecte et
apprécie ses qualités, mais honnêtement je me suis ennuyé pendant son concert.
Il ne m'a pas séduit, voilà tout. 
PORCUPINE TREE : 20h30
Un an après avoir assisté à leur
concert londonien, à six jours près (le 19/10/08), je les revois pour la
huitième fois. (eh oui, j'aime et pourtant je compte !). J'avais fait le pari
que le groupe pouvait séduire ma sœur et le cousin de ma femme ainsi que mon
fiston (9 ans) ; PARI REUSSI ! Ils ne connaissaient pas ou peu ; ils sont tous sortis
heureux et ça c'est la classe !!
Satisfaction quasi totale, en dépit d'une sonorisation excessivement et inhabituellement forte pour PT. L'interprétation intégrale du CD1 de "The Incident", qui a constitué le premier volet, m'a confirmé dans ma conviction que The Incident est une réussite. L'alternance des atmosphères déjà superbes en studio est magnifiée en concert par les images.
Dix minutes d'entracte et hop
c'est reparti !
Pour la seconde partie, j'ai fait
la grimace lors l'amputation des "Russia on Ice" et
"Anesthetize" en assemblant le début de l'une avec le milieu de
l'autre ! Mais heureux de réentendre des titres de In Absentia en particulier "Trains"
(je sais on y a droit un peu trop souvent, mais cela ne retire rien au plaisir
de l'écouter en concert … et puis SW n'y a pas cassé sa corde de guitare cette
fois !). La mélancolie de "Lazarus", l'angoissant "Strip the
Soul/.3", la belle ballade avec "Normal", et puis ce surprenant "Bonnie
The Cat" qui n'est pas sans me rappeler Roll the Bones de Rush.
La soirée m'a transporté bien loin des
tracas quotidiens, tant l'invitation au rêve fut forte. 
Public enthousiaste dans cet
Olympia complet depuis une quinzaine de jours ! Tiens, en parlant du public ;
j'étais assis en second rang de mezzanine centrale face à la scène
(quasi-idéal, donc) et devant moi légèrement sur ma gauche siégeaient les
parents de Steven Wilson et un type qui pourrait bien être son frère tant il
avait le même profil. Allez une petite anecdote ; en sortant de nos rangées
respectives, la maman de Steven trébuche à la première marche. Ma soeur l'aide
à se maintenir. Elle s'empresse de dire "thank you, I'm the mom !" ; elle est fier de son fils, la
maman !
T-shirt à 25 seulement mais pas
très beau, donc pas acheté.
PROGRAMME
ACTE 1 ("The Incident" en entier, 15 titres):
Occam's
Razor
The Blind
House
Great
Expectations
Kneel and
Disconnect
Drawing the
Line
The
Incident
Your
Unpleasant Family
The Yellow
Windows of the Evening Train
Time Flies
Degree Zero
of Liberty
Octane
Twisted
The Séance
Circle of
Manias
I Drive the
Hearse.
ACTE 2 :
Russia on Ice (première
partie seulement) (Lightbulb Sun,
2000)
Anesthetize
(part 2: 'The Pills I'm Taking' seulement)
(Fear of a Blank Planet, 2007)
Lazarus (Deadwing,
2005)
Strip the Soul (fin enchainée avec ".3") (In Absentia, 2002)
.3 (deuxième partie
seulement) (In Absentia, 2002)
Normal (Nil Recurring, 2008)
Bonnie the
Cat (The Incident, 2009).
RAPPEL
The Sound
of Muzak (In Absentia, 2002)
Trains (In Absentia, 2002).
dimanche 4 octobre 2009
PROGRESSIVENATION 2009 – Le Zénith – 04/10/2009.
- The Lotus Eater
- Reverie/Harlequin Forest
- April Ethereal
- Deliverance
- Hex Omega
- The Mirror
- Lie
- A Rite of Passage
- Jordan Rudess Keyboard Solo
- Wither
- The Dance Of Eternity
- In The Name of God
~~~Rappel~~~
- The Count Of Tuscany
samedi 21 mars 2009
JUDAS PRIEST + MEGADETH + TESTAMENT- Zénith (Paris 19) - le jeudi 21 mars 2019
![]()  | 
| Priest Feast, Nostradamus Tour | 
Un
petit point sur mon état d’esprit avant ce concert. Depuis le 7 décembre 1981,
il s’agit de la sixième fois que j’ai l’occasion de voir Judas Priest, la
dernière datant du le 17 mars 1991. Après le départ inopportun de Rob, que j’ai
vécu comme une trahison et un énorme gâchis, de mon point de vue Judas
appartenait au passé. Son retour au sein du groupe m’a laissé perplexe. Un
ressort s'était brisé ; la folie engendrée par Painkiller était bien loin. De plus, des chroniques de concert et des
avis divers exprimés ici et là, entretenaient des doutes sur l’aptitude de Rob
a maîtriser son répertoire. De surcroit, "Nostradamus" ne m'a pas convaincu d'un retour éblouissant. Mais,
je n'oublie pas que dans les années 80 Judas Priest fut, et aurait du rester,
le groupe phare du heavy metal ; par conséquent, je voulais écouter de mes
propres écoutilles ce qu’il était devenu. 
TESTAMENT – 18H45/19H30 (1/4 d’heures plus tôt que prévu)
Déçu.
Je n'ai pas trouvé la Porte, et la prestation m'a semblé pénible. J'avais pourtant
acheté le 33T The Legacy en 1987, mais
je dois admettre que je ne l'écoute guère. En concert, il ne m'a pas convaincu
davantage, en dépit du titre d’ouverture tiré de ce même album. La sonorisation
a sans doute contribué à me faire entendre une moulinette inaudible.
MEGADETH – 19H45/20H45
Par
contre Megadeth m'a heureusement surpris. Les deux précédentes prestations
(1988 et 1999) auxquelles j'avais assisté m'avaient plu, sans plus, mais là je
les ai trouvés convaincants, aidés en cela par une sonorisation claire et pas
excessivement forte. Des titres bien balancés, des musiciens appliqués. On
ressent souvent la filiation avec Metallica, mais DM a su marquer sa différence
avec bonheur.
JUDAS PRIEST – 21H15/23H10
Quant à Judas Priest, ce concert n'aura pas apaisé mes craintes. Les capacités vocales de Rob m'ont semblé en deçà d'antan. Cruelles désillusions sur les titres révélateurs que sont "Sinner" et "Green Manalishi" ou encore "You've Got Another Thing Coming". "Painkiller" a également souffert de ce constat. Soit Rob a chanté un ton au dessous, soit il criait, soit il grognait, soit il faisait chanter le public à sa place. Affligeant.
Bon,
cela dit, …qui aime bien châtie bien ! et je dois souligner mon bonheur quand
même globalement ressenti pendant le concert. Tous les titres ont été
interprétés avec l'énergie et l’efficacité que l'on est encore en droit
d'attendre de nos ex-NWOBHM-héros ! 
Le
concert, la scène, la sonorisation ; tout fut très, très bon, même si nous nous
serions bien passés de l’introduction, qui ressemblait davantage à une parodie
de leur propre intro de la tournée 1981/82 ; Rob, vêtu d’une cape en
paillettes d’un kitsch hilarant, sort d’un ascenseur plutôt expéditif. 
Deux faiblesses dans le programme à mon avis, "Angel" et "Messenger Of Death" et deux points forts "Breaking The Law "et "Living After Midnight" ! A mon avis, l’exécution de "Sinner" (outre les limites vocales de Rob) manquait de nuance, comparé notamment à l’enregistrement Unleashed in the East.
Un bon point pour Glenn Tipton, en pleine forme, sautillant comme un fou et toujours aussi efficace au niveau du manche !
Programme JUDAS PRIEST 
01. Dawn Of Creation 
02. Prophecy 
03. Metal Gods 
04. Eat Me Alive 
05. Between The Hammer And The Anvil 
06. Devil's Child 
07. Breaking The Law 
08. Hell Patrol 
09. Messenger Of Death 
10. Dissident Agressor 
11. Angel 
12. The Hellion / Electric Eye 
13. Rock Hard, Ride Free 
14. Sinner 
15. Painkiller 
--- 
16. Hell Bent For Leather 
17. The Green Manalishi 
--- 
18. You've Got Another Thing Coming 
19. Living After Midnight 
Programme MEGADETH 
01.
Sleepwalker 
02. Wake Up Dead 
03. Take No Prisoners 
04. A Tout Le Monde 
05. Skin O'My Teeth 
06. She Wolf 
07. In My Darkest Hour 
08. Symphony Of Destruction 
09. Sweating Bullets 
10. Hangar 18 
11. Peace Sells 
--- 
12. Holy Wars...The Punishment Due
Programme TESTAMENT 
01.
Over The Wall 
02. The New Order 
03. Souls Of Black 
04. Electric Crown 
05. More Than Meets The Eye 
06. D.N.R. (Do Not Resuscitate) 
07. Practice What You Preach 
08. The Formation Of Damnation
Agacement
par ailleurs au sujet des placements numérotés (on se sent compartimentés j'ai
horreur de ça) et de ces placeuses/racketteuses, comme si les entrées n'étaient
pas déjà assez chères !!!
Placé sur le côté
relativement loin (R80), j'ai pu me rapprocher sensiblement pour JP, grâce à
Philippe Soum, qui avait de la place à côté de lui à proximité de la table de
mixage !
dimanche 19 octobre 2008
PORCUPINE TREE - IndigO² de Londres - le dimanche 19 octobre 2008
L’accès au site O² : Situé à North Greenwich. Les travaux
engagés en vue d’accueillir les jeux olympiques ont particulièrement compliqué
la donne. Pas d’accès par le métro, donc ; une ligne de bus est sensée
remplacer cette défaillance. Je dis sensée car elle ne remplit que
partiellement cette fonction. En fait il fallait prendre deux lignes de bus. A
l’aller, déjà, le voyage était risqué mais alors au retour ce fut le chaos. Les
londoniens, évidemment, avaient en majorité pris leur voiture d’où un engorgement
à la sortie. Les bus (n°188), une fois sortis de ce sac de nœuds, ont mis
tellement de temps pour rejoindre la capitale, qu’une fois arrivé je n’ai pu
que constater que tous les métros étaient fermés ! Il m’a fallu alterner entre
deux autres bus nocturnes (n° 76 et 214). Deux heures trente de galères après
le concert pour rejoindre mon hôtel !
Le site O² : Impressionnante par sa taille, cette structure récente fait penser un peu au CNIT de La Défense à l’entrée. Mais avec l’Arena O² (un Bercy) au milieu entouré de petits commerces de restauration et d’espace divers, dont ce fameux IndigO². Cette annexe de l’Arena O² est une sorte d’amphithéâtre qui peut accueillir à mon avis environ 3000 personnes, guère davantage qu’à la Cigale. Cette salle, à l’acoustique excellente, n’offre pas à tous les spectateurs le même confort visuel. En balcon, ceux assis sur les côtés devaient se contenter d’écrans mis à leur disposition, et ceux assis trop haut étaient au dessus des projecteurs… Personnellement, j’étais assis juste au niveau de ces projecteurs, placé légèrement excentré, mais avec un surplomb de Richard Barbieri et Gavin Harrisson qui m’a permis de me régaler de leur dextérité pendant tout le concert. Je n’ai pas toujours pu observer John Wesley, mais bon, d’habitude je suis dans la fosse, souvent de son côté…
Le concert : L’attente
étant bercée par les bandes de Bass Communion, à 8h55 on change de ton ;
les lumières s’éteignent au soulagement du public impatient. Connaissant les
titres interprétés lors des dates précédentes, je n’ai eu ni de bonne ni de
mauvaise surprise ; en l’occurrence c’était, à quelques nuances près, le
programme du concert de Esch du 17 octobre. Ce sont ainsi succédés avec bonheur : Normal, Drown with Me, Stars Die,
What happens now, Anesthetize, Open Car, Dark Matter, Wedding Nails, Prodigal,
Strip the Soul / .3, Half Light, Way out of here, Sleep together. Rappel
; Fear of a blank Planet et Halo. Pas de pépins pour ce concert magnifique et
somptueux de près de deux heures. A la fois prévisible et pourtant authentique,
avec des tempi variant au gré des humeurs de son Altesse SW. Ah si, un petit
problème technique avec la pédale de SW mais vite réglé.
Pour le dernier
concert de la longue tournée FOAB/NR j’aurais toutefois apprécié un petit extra,
un côté festif, avec des titres inédits ou anciens, avec des invités. Mais non,
rien de tout ça. Juste un rappel (minimum syndical, quoi). Les londoniens furent
contents de se retrouver, tout simplement. Ils se sont séparés en montrant leur
satisfaction mutuelle (longue standing ovation) puis se quittèrent ainsi. So
british. Rien à voir avec la chaleur de La Cigale ou de l’Olympia !
L’atmosphère telle que je l’ai ressentie était toutefois biaisée par le fait
que je ne maîtrise pas complètement la langue et que de ce fait je n’ai pas pu
participer aux nombreuses parenthèses de SW provoquant l’hilarité générale.
En dépit de
l’excellence de ce concert, un brin d’amertume m’a envahit durant le retour.
D’abord parce que cette belle soirée appartient désormais au passé. Ensuite, il
m’a manqué ce petit + qui me semblait s’imposer. Et puis enfin ces problèmes de
transport qui viennent gâcher la soirée.
Pour ceux que
cela intéresse un petit bilan sur le coût de cette déraisonnable escapade :
Une entrée à 34,67 € un aller/R en TGV à 82,20 € et une nuit d’hôtel à
61,77 € soit un total de 178,64 € (1172FF). Je ne
compte pas la bouffe et la bière (ça gonflerait encore !)
Voilà. Ah !
Et la première partie ? Ben … Vous ne devinerez jamais ! C’était OCEANSIZE,
si, si ! Vachement original, hein ! Là-dessus il me semble que SW pourrait
faire un effort. Il pourrait penser à d’autres copains, comme NO SOUND, ou
EPHRAT ou tant d’autres encore … Bon, vous l’aurez deviné OCEANSIZE
(19h45/20h25) ne m’a pas emballé, pas d’avantage que la dernière fois au
Bataclan. Ca manque d’harmonie, de cohérence mais ce n’est que mon avis bien
sûr. Pourtant ils y mettent de l’énergie, ils y croient mais je ne les trouve
pas convaincants. Il faut dire que la dernière fois qu’une première partie m’a
envoûté c’était PURE REASON REVOLUTION avec BLACKFIELD (avec PT ce n’était plus
la même émotion).
PROGRAMME :
Drown With Me (In Absentia, 2002)
Stars Die (The Sky Moves Sideways, 1995)
What Happens Now? (Nil Recurring, 2008)
Anesthetize (Fear of a Blank Planet, 2007)
Open Car (Deadwing, 2005)
Dark Matter (Signify, 1996)
Wedding Nails (In Absentia, 2002)
Prodigal (In Absentia, 2002)
Strip the Soul (enchainé avec
".3") (In Absentia, 2002)
.3 (deuxième
partie seulement) (In Absentia, 2002)
Half-Light (Deadwing, 2005)
Way Out of Here (Fear of a Blank Planet, 2007)
Sleep Together (Fear of a Blank Planet, 2007).
RAPPEL :
Halo (Deadwing, 2005).
POST SCRIPTUM : J’ai commencé mon petit séjour par une visite de curiosité. Je suis allé à Charring Cross pour boire un verre au Porcupine Pub. En fait, j’ai dû m’adosser à l’arbre du porc-épic puisque ces messieurs dames n’ont pas daigné ouvrir avant midi. Bon, en fait rien d’extraordinaire. Juste un pub comme tant d’autres en Grande-Bretagne. Evidemment, rien n’évoque mon groupe favori. Les serveurs n’ont même pas sourcillé à la vue du mon t-shirt (ni de celui des trois personnes arborant les mêmes évocations), il pouvait montrer un loup avec un paysage d’Alaska (très prisé chez les beauf’) c’était kif-kif ! Bon, j’ai quand même mangé un morceau et bu une bière et je suis parti visiter le Chinatown juste en face. Plus original avec notamment ses plaques de rue en chinois (on ne voit pas ça à Paris!)









