samedi 12 mai 2012

METALLICA – Stade de France – 12/05/12

Les billets d'entrée laids (des vulgaires feuilles A4 avec un code barre), mais je ne me plains pas de mon placement (zone sud en rangée basse, catégorie 2) ; je suis en face de la scène sur une première rangée de sièges (personne pour se mettre debout devant moi). Certes, c'est loin de la scène, mais bon de toutes façons au Stade de France on est vite loin … Cette soirée revêt en outre une importance particulière pour moi, mon fils cadet âgé de huit ans et demi (neuf en juillet), m'accompagne pour son baptême du Feu ! Mais ce n'est pas le plus jeune, son voisin a cinq mois de moins !!!

 

GOJIRA [19h00-19h30] : Ce groupe français classé dans le death/trash metal, ne parvient pas davantage à me séduire sur scène que par leur production. Ils me font l'effet de brutes épaisses. Je n'arrive pas à déceler de mélodie, ni de technicité particulière ; juste un vociraptör en guise de chanteur et une artillerie assourdissante et sans intérêt. Désolé pour eux, mais de toutes façons, il semble bien qu'ils se passent très bien de mon soutien puisqu'ils jouissent déjà d'une certaine estime dans le public.

Programme :
Oroborus
The Heaviest Matter of the Universe
Backbone
Flying Whales
L'Enfant Sauvage
Vacuity

 

THE KILLS [19h50-30h30] : Groupe américano-britanique qui m'était inconnu jusque là. Ce couple homme/femme jouerait du "garage-rock", d'après les spécialistes … Une erreur de casting à mon avis pour cette grand'messe du metal. Je ne conserverai pas un souvenir impérissable de cette musique qui m'a paru insipide.

Programme :
No Wow
Future Starts Slow
Heart Is a Beating Drum
Kissy Kissy
Pull a U
Black Balloon
Pots and Pans
Fuck the People.


Les sièges encore inoccupés pour les premières parties sont cette fois tous occupés et la partie centrale est bondée ! Reste bien de l'espace sur les côtés mais on peut dire de Metallica a fait le plein aujourd'hui. Je m'en réjouis car je n'aurais pas parié dessus en début d'année !

METALLICA [21h20-22h20] : Après ce petit apéritif, somme toute (soyons positif) de nature à aiguiser notre appétit, Les images et le son du film culte (le Bon, …) déclenche une clameur justifiée ; enfin le début des bonnes vibrations !

Immédiatement, on reconnaît les premières note de "Hit the Lights" tant la sonorisation s'avère excellente ! Rarement entendu une telle qualité de son au Stade de France !

Les trois autres titres des années antérieures à 1986, me rendent heureux je les adore tous. Puis "Hell and Back" un titre extrait des sessions d'enregistrement de leur dernier opus mais qui, n'étant pas inspiré du feu de Dieu n'avait pas été retenu.

Vient le moment attendu ; la reprise du "black-album". Idée originale, il est repris dans l'ordre exactement inversé de l'opus ! Cela ne me dérange pas ; chacun des titres étant parfaitement autonome ! Pas une faille, un vrai bonheur intégral.

Fin de cette belle parenthèse, avec "Battery" il rappelle que nous sommes dans le monde du metal pur et dur, celui qui ne passe pas ou peu sur les ondes ou dans les médias !

"One" permet au groupe de placer une touche spectaculaire à un concert plutôt conventionnel sur la forme (juste trois écrans diffusant les images des musiciens, pas ou très peu d'images) en faisant claquer quelques pétard et s'élever quelques flammes.

Enfin, comme sur la dernière tournée, c'est "Seek & Destroy" qui clôt le concert ; les projecteurs du stade étant rallumés, et les ballons estampillés étant lancés dans la foule ravie.

Les musiciens, généreux et ravis de partager leur émotion avec le public, semblent avoir du mal à quitter la scène du Stade. Remerciements et dons divers n'en finissent plus de retarder la sortie du reste du public encore présent pour ne rien rater de cette communion. Cette fin n'en est pas vraiment une, tant je suis certain que je les reverrai une dix-septième fois ! … and nothing else matter !

Programme :
Hit the Lights
Master of Puppets
No Remorse
For Whom the Bell Tolls
Hell and Back
The Struggle Within
My Friend of Misery
The God That Failed
Of Wolf & Man
Nothing Else Matters
Through the Never
Don't Tread On Me
Wherever I May Roam
The Unforgiven
Holier Than Thou
Sad But True
Enter Sandman
 
Rappel
Battery
One
Seek & Destroy.

Je n'ai pas acheté de tshirt ; en revanche j'ai acheté une pisse d'âne imbuvable (soit disant de la bière) pour pouvoir emporter le verre 50cl spécial "Metallica au Stade de France". Franchement la classe : tout noir avec le serpent.


vendredi 4 mai 2012

STEVEN WILSON – Trianon – 04/05/2012


[20h30-22h30]
Deux jours après une autre soirée réussie en compagnie d'Anathema, c'est au tour de Steven Wilson de tenter de nous inviter à oublier nos tracas quotidiens.
En s'engageant à assister à ce concert, nous savions tous que le programme serait sans doute identique à celui du concert de l'automne dernier, à l'exception de "Luminol", un titre qui n'a pas encore été édité en studio. C'est donc sans réel surprise que nous assistons à un long préambule sonore de Bass Communion.
Toutefois, (première !) bonne surprise, l'ingénieur du son a semble-t-il tenu compte des remarques qui avaient sans doute été formulées à Steven et cette fois point d'excès de puissance. La dernière fois j'étais au balcon, cette fois je suis en fosse à moins de deux mètres de la scène sur le centre gauche. Plutôt bien placé donc.
A l'instar du premier concert, les musiciens se succèdent sur scène à la suite de Marco, et la sonorisation se confirme parfaite. On retrouve également la même équipe Theo Travis à la flûte (et sax divers), Adam Holzman, aux claviers, Marco Minnemann à la batterie et Nick Beggs à la basse ; le guitariste ayant été remplacé par Niko Tsonev.
Steven arrive bon dernier, acclamé comme il se doit bien entendu. Il me semble immédiatement beaucoup plus "impérial" ; il a pris indéniablement de l'assurance en lui, son attitude le démontre. On n'entendra pas ce soir de petite phrase timide comme celle prononcée avant "raider II" du style "je vais la jouer mais je ne suis pas sûr d'y arriver". Non, maintenant il assure et maîtrise encore davantage, si cela était encore possible avec l'animal perfectionniste qu'il a toujours été.
Pour ma part, si Marco reste impressionnant, c'est Nick qui m'a scotché le regard et l'ouïe : ce type est hallucinant, manipulant ses deux basses avec un talent incroyable. Notons qu'il a dénatté ses couettes et remplacé sa jupe par un pantalon.
Tous les titres sont interprétés dans le même ordre et avec le même bonheur. Cependant, après "Abandonner", un "spécial Paris" nous attend : "Like Dust I Have Cleared From My Eye" chanté sur le reste de la tournée est ici remplacé par "Insurgentes" ! J'aurais apprécié les deux mais enfin, très honoré de cette attention, le public ovationne d'autant plus le groupe !
Puis vient enfin le moment tant attendu : l'interprétation de "Luminol" un titre d'une douzaine de minutes alternant différents mouvements et laissant place là aussi à tout le talent de ses mercenaires. Steven a annoncé d'ailleurs, que ce sera avec ces mêmes protagonistes que l'album sera enregistré. On le comprend !
Ensuite on reprend le cours habituel avec un "no part of me" que j'adore avec son final époustouflant. Puis le "Raider II" d'une audace toujours hallucinante ; à tel point qu'il s'est trouvé un spectateur pour beugler une impatience bien mal venue pour un morceau réclamant une écoute presque religieuse.
Enfin, en rappel, le même "Get All You Deserve".
On aura eu donc droit à un concert plus long d'un quart d'heure, du à un Luminol absolument fabuleux (pour ne pas dire lumineux et éviter un jeu de mot facile) ! Appétissant quant au reste de ce qui sera le troisième opus du Môssieur.
Concert fantastique, même si j'aurais apprécié entendre quelques autres des titres dont dispose le répertoire de Steven. Comme par exemple les deux titres bonus présents sur le bluray ; je pense profondément que sur scène, avec un zeste d'improvisation ils auraient atteints le public avec autant de satisfaction. D'autres auraient apprécié des reprises de Porcupine Tree, de No Man, voire de IEM et pourquoi pas Blackfield … Mais bon, le talent de Monsieur Wilson aiguise les appétits de ses admirateurs et du coup ils ne seront jamais totalement rassasiés, c'est ainsi et je crois qu'il a compris.
La messe est dite pour ce soir ; les adeptes s'en vont, repus. Ou presque.

Programme :
No Twilight Within the Courts of the Sun
Index
Deform to Form a Star
Sectarian
Postcard
Remainder the Black Dog
Harmony Korine
Abandoner
Insurgentes
Luminol
No Part of Me
Raider II

Rappel :

Get All You Deserve.

mercredi 26 octobre 2011

STEVEN WILSON – Bataclan - 26/10/2011


19h15 : pas de première partie, Steven et son photographe fidèle alter ego, ont conçu une atmosphère très particulière pour cette soirée. La musique de Bass Communion, autre activité musicale de Steven, accompagne la diffusion de quatre ou cinq diapositives sur un rideau durant … 60 minutes ! oui, durant tout ce temps l'auditoire a du supporter une musique souvent abrutissante et pénible, … à mon humble avis, avis qui me semble toutefois largement partagé.

20h15 : Après cette (trop) longue attente, le batteur (Marco Minnemann) et le bassiste (Nick Beggs, ex-Kajagoogoo oui, oui, c'est bien le bassiste de "Too Shy" !) débute lentement ce qui sera le premier titre de la soirée (No Twilight Within the Courts of the Sun). Un rideau transparent continue de séparer le public de la scène ; il sert d'écran pour des images d'illustration. En ce début de concert, impression désagréable d'un mauvais équilibrage des sons qui rend inaudible beaucoup de passages. Mais ce défaut sera ensuite corrigé, laissant ainsi s'exprimer Theo Travis, merveilleux flûtiste et (sax divers), Adam Holzman, aux claviers et Aziz Ibrahim à la guitare (lumineuse, un peu tape-à-l'œil à vrai dire).
Mon sentiment ira crescendo au fil du déroulement du concert ; les inquiétudes quant à l'interprétation scénique des titres les plus ardus se sont dissipées. Steven a en outre pris une option différente de Porcupine Tree et Blackfield en matière d'improvisation ; Raider II en est la meilleure illustration. Avec bonheur, les musiciens prennent un plaisir évident à interpréter des titres dont ils ne sont pourtant pas toujours à l'origine.
Celui que j'ai le plus admiré est sans doute Marco Minnemann qui a su alterner subtilité, finesse et grosses frappes, le tout avec beaucoup d'efficacité, servant ainsi de véritable colonne vertébrale au reste du groupe. Theo Travis, discrètement positionné dans son coin de la scène, a pourtant marqué la plupart des titres de sa présence essentielle et magnifique !
Mes titres préférés sur disque "Deform to Form a Star" " Postcard" "No Part of Me" et " Like Dust I Have Cleared From My Eye" auront été sévèrement concurrencés par les autres qui prennent toute leur ampleur sur scène ; en particulier " Raider II". Steven a annoncé qu'il redoutait ce dernier morceau, et pourtant quel moment d'intenses émotions ! Que de ruptures musicales ! Somptueux exercice de styles !

Superbe soirée, donc. S'il fallait souligner un petit bémol je pourrais déplorer un son peut-être un zeste trop fort, plaçant trop les basses et la grosse caisse au dessus de passages pourtant délicats. Et puis, il aura manqué "Significant Other" pour parfaire la soirée, en rappel par exemple. Car le public a longuement rappelé Steven qui a fini par venir s'excuser de ne pas continuer. Tant pis.
Fin à 22h. Quelques clichés de Lasse Hoile viennent clore l'ambiance.

Programme :
No Twilight Within the Courts of the Sun
Index
Deform to Form a Star
Sectarian
Postcard
Remainder the Black Dog
Harmony Korine
Abandoner
Like Dust I Have Cleared From My Eye
No Part of Me
Veneno Para Las Hadas
Raider II

Rappel :
Get All You Deserve.

mercredi 25 mai 2011

RUSH – Arena O² - 25/05/2011


Compte tenu de mon impression générale, je ne peux pas commencer mon récit sans un rappel du débat portant sur l'intérêt de soutenir son groupe favori alors qu'il en est "réduit" à se produire dans des sites gigantesques. Cruel dilemme en effet ; choisir de partager avec eux un bon moment et montrer ainsi que les admirateurs demeurent fidèles quoiqu'il arrive, ou alors d'ignorer leurs tournées au prétexte que leurs concerts ne permettent plus ces instants d'"intimité" ou de "convivialité" relative avec eux. Pour ma part, les deux arguments ne me permettent pas d'opter pour une attitude définitive. Et pourtant, ce concert tant attendu de Rush me porte à y réfléchir de nouveau … Un sentiment désagréable de castes au regard des rangs privilégiés pour les plus fortunés et du pigeonnier pour ceux qui le sont moins … Sentiment qui ne parviendra pas à gâcher complètement mon plaisir…

Le site O² est gigantesque ; il comprend une petite salle de concert réduite, l'IndigO2, dans laquelle j'ai déjà eu l'occasion d'y voir un certain PORCUPINE TREE, il y a déjà deux ans et demi et plusieurs petits commerces qui encerclent la fameuse Arena. Pour accéder à cette salle, des escalators. Agréable, lorsque le spectateur qui n'a pas d'bol n'a pu obtenir qu'un siège situé au quatrième niveau. Là, d'autres commerces de restauration vous attendent également. Une fois dans l'antre, c'est impressionnant de gigantisme ; je suis pourtant habitué des salles de concerts en général et du POP Bercy en particulier mais là c'est encore plus grand ! Une capacité qui varie entre 19 000 et 23 000 selon la configuration ; pour ce concert ça doit tourner autour des 20 000 je pense, en raison des rangs installés en fosse.
Pas d'invité en apéritif de cette soirée. Moi, ça me va.

19h45, les lumières s'éteignent (un quart d'heure de retard donc). Le premier épisode d'un court métrage en trois actes montre une histoire burlesque dont les principaux acteurs ne sont autres que nos trois lascars. J'ai pas tout pigé bikoz engish spoken, m'enfin en gros l'histoire présente des gros nazes à l'accent et aux allures slaves (clin d'œil au passé d'Alex !) qui veulent monter un groupe, mais pas très inspirés ils s'essaient à différents styles …
19h50, Avec "Spirit of the Radio", les frissons parcourent irrésistiblement ma colonne vertébrale ! Un son énorme mais sans excès, à ce moment de la soirée. Titre impeccablement exécuté.
Le groupe enchaîne alors avec "Time Stand Still" ; j'adore la version studio … mais à cet instant je réalise vraiment que pendant tout le concert je vais être tenté de le passer à regarder principalement l'écran du fond de scène (que je distingue imparfaitement d'ailleurs, avec des fils et des projo' pour me gêner) ! Frustré par mon positionnement défavorisé, je ne peux pas m'empêcher de me demander si toutes les dépenses engagées pour le déplacement en valaient la peine… Devant mon home cinéma dans quelques mois, après la parution du très probable dvd, ca ne serait pas plus mal finalement !
Mon agacement a entretenu un regard critique lorsque je crois distinguer l'usage de quelques sons programmés. Un grand moment d'égarement dont je sors avec "Workin' Them Angels" tiré de Snake and Arrows" : superbe. Je reprends donc mes esprits avec ce titre et les deux suivants tout aussi convaincants."Leave That Thing Alone" démontre enfin tout leur talent individuel de musicien, tant chaque pupitre de ce titre permet à chacun d'exprimer sa virtuosité et sa maîtrise de tous les sons, ce qui me tient à cœur ! Les pieds et les mains travaillent de concert !
Mais ma place n'est favorable ni sur le plan visuel, ni sur le plan acoustique. En effet, "BU2B" laisse toutefois percevoir une tendance sonore qui va aller en s'accroissant ; le son de la basse tend à s'imposer. Tant et si bien que j'ai parfois l'impression d'entendre Lemmy ; c'est un comble ! Vient alors "Freewill" et c'est de nouveau la grosse claque ; je me dis alors "mon gars, tu n'es pas venu pour rien, si tout le reste est à la hauteur". Et le reste le fut ! " Marathon", sublime et " Subdivisions" viennent clore en beauté un premier acte. A 20h50, les lumières se rallument pour une pause déjà nécessaire.
A peine le temps d'aller pisser (tant les files de buveurs de bières sont longues) et hop on atteint vite la reprise. Un compteur parti de 1974 laisse s'égrainer les années jusqu'à 1980 où les lumières s'éteignent pour diffuser le second épisode du court métrage pour la suite des aventures des amateurs toujours en quête de leur talent. Cinq minutes avant que Rush ne déboule sur la scène pour un second acte prometteur.
21h15 c'est reparti avec "Tom Sawyer" pour une reprise intégraaaaal de "Moving Picture", que de bonheur en perspective. Ce bonheur aurait été sans nuage si la sonorisation n'avait pas accentué le niveau de la basse. Ce qui était juste impressionnant au début devint souvent à la limite du supportable et c'est bien dommage tant cette musique n'a pas besoin d'être poussée à une telle extrémité … 'Faut dire aussi que j'avais omis d'emmener mes protections auditives (ainsi que ma paire de jumelles, d'ailleurs). Enfin bref, passons ; les index souvent fourrés dans mes oreilles j'ai quand même pu apprécier ces somptueux titres de 1980. Un second titre de l'opus à venir, "Caravan" achève de convaincre d'acquérir ce futur opus dés sa sortie ; je le pressens aux sonorités plus lourdes !
Puis vient LE SOLO de Monsieur Peart. Près de dix minutes d'extases ! Il parvient toujours à modifier son solo à chaque tournée ! "Closer  to the Heart" débute dans un grand moment d'émotion, une belle communion avec le public qui chante les paroles d'une seule voix ! Geddy gâche un peu cet instant en milieu de titre ; est-ce intentionnellement une tentative d'impro ou est-ce un plantage, en tout cas l'effet est raté, temporaire bien sûr et à peine perceptible, tant la cause est entendue auprès d'un public conquis de toutes façons. Et puis "2112" et "Far Cry" enfoncent le clou ! Le public en redemande évidemment et les revoilà pour un rappel avec "Villa Strangiato" magistralement interprété avec quelques libertés prises sur le rythme ; je ne leur aurais pas pardonné de la louper, celle là ! C'est sans aucun doute mon titre préféré de tout leur répertoire ! Et enfin, "Working Man" dans une version débridée et surprenante, mais pas mal non plus.
Peu après 22h50 : le troisième et dernier volet du film achève la soirée ; les lumières se rallument définitivement vers 22h55. Geddy promet de revenir … à Londres, bien sûr je n'oublie pas que je ne suis pas à Paris, hélas.


Au final, des musiciens au top de leur forme (fallait voir Geddy sautillant comme un cabri sur ses titres favoris, comme "Vital Signs" par exemple !) et une sonorisation qui aurait dû/pu me paraître meilleure, à moins que l'acoustique de la salle ne soit pas idéale à mon emplacement... 

PROGRAMME :
Premier acte
The Spirit of Radio (Permanent Waves, 1980)
Time Stand Still  (Hold Your Fire, 1987)
Presto  (Presto, 1989)
Stick It Out  (Counterparts, 1993)
Workin' Them Angels  (Snakes & Arrows, 2007)
Leave That Thing Alone  (Counterparts, 1993)
Faithless  (Snakes & Arrows, 2007)
BU2B  (Clockwork Angels, 2012)
Freewill  (Permanent Waves, 1980)
Marathon  (Power Windows, 1985)
Subdivisions. (Signals, 1982).

Second acte
Tom Sawyer  (Moving Picture, 1981)
Red Barchetta  (Moving Picture, 1981)
YYZ  (Moving Picture, 1981)
Limelight  (Moving Picture, 1981)
The Camera Eye  (Moving Picture, 1981)
Witch Hunt  (Moving Picture, 1981)
Vital Signs  (Moving Picture, 1981)
Caravan  (Clockwork Angels, 2012)
Drum Solo
Closer to the Heart  (A Farewell to Kings, 1977)
2112 Part I: Overture  (2112, 1976)
2112 Part II: The Temples Of Syrinx  (2112, 1976)
Far Cry  (Snakes & Arrows, 2007).

Rappel :
La Villa Strangiato  (Hemispheres, 1978)

Working Man (Rush, 1974).

Les produits dérivés ne m'ont pas séduits tant que cela … j'ai opté pour un tshirt tout de même pour marquer cette soirée. 29,68€ (25£). Je n'ai pas pris le programme à 15£, disposant déjà des deux précédents (1988 et 1992) alors que je dois confesser ne pas les regarder tous les jours en me couchant, hein … Et puis, je leur en veux quand même d'ignorer nos si belles contrées !


mercredi 3 novembre 2010

THERION + LEPROUS – Elysée Montmartre - 03/11/2010

18h25-18h55 : LOCH VOSTOK. 30 mn avec eux suffirent amplement à réchauffer la salle. Des musiciens sans doute compétents mais dans un registre pas très original avec un chanteur hurleur agaçant.

19h10-19h50 : LEPROUS. 40 mn nettement plus intéressantes et prometteuses. Déjà sensibilisé en préalable par les réseaux sociaux spécialisés, je découvre sur scène cinq Norvégiens dont la musique fait souvent penser à celle de Pain of Salvation. Une apparence plutôt soignée (trois portent un gilet avec nœud autour du cou) mais une énergie et une motivation flagrante. Victime d'une sonorisation mal équilibrée, ou sans doute mal préparé à l'événement, je n'ai pas été aussi enthousiasmé que prévu par le chant, mais l'ensemble est formidable ; assurément la révélation de la soirée et donc de cette fin d'année ! à suivre de près.

PROGRAMME
(à vérifier et compléter)
(non reconnue)
Phantom Pain
Dare You
White
(non reconnue)
Passing.

20h20-22h25 : THERION. à peu près 2h superbes. En dépit d'un premier quart d'heure un peu coincé, le spectacle a ravi ses admirateurs.

On peut en effet parler de "spectacle" autant que de concert puisque Chris Johnsson n'ayant jamais caché son attrait pour l'Art lyrique et son aspect théâtral. Cela ne s'est pas démenti ce soir bien que la mise en scène fut bien moins chargée que lors de la précédente tournée durant laquelle l'aspect gothique était bien plus prononcé ! Les quatre chanteurs étaient donc priés de se donner la réplique, un peu comme pour une comédie musicale.

En ce qui me concerne, j'ai passé une excellente soirée avec un programme bien équilibré présentant seulement trois titres du dernier opus.

Ce qui continue de me gêner avec Therion, c'est l'obstination avec laquelle il intègre des sons préenregistrés alors que je trouve cela parfaitement inutile. Heureusement, les chanteurs interprètent leur partie sur des tonalités souvent différentes de celles du studio, dissipant ainsi toute suspicion de "play-back".

Katarina Lilja est une (belle et) bonne chanteuse même si elle n'a pas le talent de soprano de (la non moins jolie) Lori Lewis avec laquelle on a pu assister de magnifiques duos. Lori Lewis intervient désormais très bien au clavier (raison de plus pour déplorer les segments préenregistrés !!).

Par ailleurs, notons que le ténor Thomas Vikström, qui n'hésite pas à interpréter des passages à la flûte traversière (transcriptions de pupitre guitare ou vocal), parvient peu ou prou à remplacer le toutefois regretté Mats Leven, sans atteindre toutefois son charisme.

Quant à Snowy Shaw, j'ai un problème avec lui ; je n'arrive pas à l'apprécier totalement. Ces interventions vocales ne me semblent pas toujours justes ; son côté fêlé plutôt inquiétant se prête pourtant bien au répertoire du groupe.

Christian Vidal à la guitare s'est montré assez efficace quoique relativement discret ; Chris assure aussi bcp de solos.

Waldemar Sorychta (une vague ressemblance physique avec John Wesley) à la basse, plutôt discret mais efficace, aussi.

Autre détail surprenant, Chris s'est coupé les cheveux très courts, arborant une apparence très classique (petit gilet, nœud au cou, chapeau haut de forme) !

Au final, Chris a pris le micro pour expliquer (avec sincérité il me semble) que s'il a constaté un bon public en Allemagne et en Amérique du Sud, il apprécie tout particulièrement l'ambiance que lui accorde le public parisien. En effet, au fil du concert l'ambiance était très enthousiaste !

Ravi donc de mon cinquième concert de THERION qui restera toutefois dans mon estime en seconde position dernière celui de décembre 2007 ; normal, c'était un concert anniversaire, avec un clavier sur scène et d'une durée de trois heures ... mais c'est une autre histoire !

PROGRAMME
Sitra Ahra (avec "Introduction" en échantillon)
Wine of Aluqah
Typhon
The Perennial Sophia
Hellequin
Nifelheim
The Siren of the Woods
Voyage of Gurdjieff (The Fourth Way)
Ljusalfheim
Dies Irae (reprise de Wolfgang Amadeus Mozart)
Ginnungagap
Kali Yuga, Part 3
Call of Dagon
Clavicula Nox
Enter Vril-Ya
The Blood of Kingu
Lemuria
Abraxas
Unguentum Sabbati
 
Rappel :
The Rise of Sodom and Gomorrah
To Mega Therion.

jeudi 14 octobre 2010

PORCUPINE TREE – Royal Albert Hall - le jeudi 14 octobre 2010

 

L'après midi est passée à discuter avec d'autres fêlés de plusieurs nationalités aux abords du RAH, au pub Queen'Arms non loin de là, ainsi que dans le salon d'exposition consacré aux photographies de Lasse Hoile. Echanges instructifs et rassurants (dans le genre passionné, il y a pire que moi !)

Il s'agit de mon neuvième concert de PT, un an après les avoir vus à l'Olympia, mais je suis toujours aussi anxieux et impatient de les revoir. D'autant que pour la première fois depuis que j'assiste à des concerts, je me suis doté d'une paire de jumelles, histoire de vérifier que notre cher va-nu-pieds Steven dispose bien de cinq orteils à chaque pieds (je vous rassure tout va bien). Mon box est disposé en face de la scène, légèrement du côté de Colin.

Pour tenter (en vain) de prouver que je ne suis pas subjectif, je vais commencer par annoncer ce qui m'a (légèrement) déçu ; le programme. C'est le contrecoup de la surinformation, connaissant celui de NY, j'espérais une liste différente. Ben nan. Juste le sempiternel Trains en plus ! Pas de Gravity Eyelids ou de perle du genre. Pas d'invité exceptionnel non plus.

Bon voilà, je me suis libéré du devoir d'objectivité. Maintenant, je dois avouer que j'ai fait un voyage au pays des rêves éveillés.

La sonorisation (autre source de craintes depuis l'an dernier) était excellente. L'éclairage plutôt sobre, comme d'hab' et le fond d'écran moins imposant qu'à NY, mais suffisant.

Que vous dire de l'interprétation ? pffff… Muni de mes jumelles et les oreilles pourtant bien attentives, je n'ai pas su déceler de faille. Un régal auditif et visuel. Le jeu de Gavin m'intéressait surtout sur les vieux titres ainsi que dans l'acte acoustique ; quelle efficacité ! Cela ne l'a pas empêché de nous gratifier de ses talents de magicien à la fin de Trains en présentant un chiffon pour le faire disparaître dans son poing. Pour Colin j'étais impatient de le regarder caresser sa contre basse sur les titres acoustiques et je n'ai pas été déçu … Bref que du bonheur, quoi !

Ils ont débuté à 19h45 et fini à 23h00, si on déduit la pause de 5 mn après l'acte I et de 10 mn après l'acte II, cela nous donne un concert de 3 heures. Comment voulez vous que je me plaigne ?

Les produits promotionnels ; j'ai acheté le t-shirt incontournable puisque unique pour le RAH, ainsi que celui de "Recordings" en hommage aux efforts consentis pour obtenir le cd ! Il n'y avait pas de sweat et pas de gilet ; tant pis.

Impressionnant de voir comment la montagne de t-shirts s'est vendue dans la soirée, chacun souhaitant conserver un souvenir d'un tel évènement !!!

PROGRAMME :
Premier acte (Semi-Acoustic)
Stranger By The Minute
Small Fish
Pure Narcotic
Black Dahlia
Futile
 
Second acte
Even Less (version longue ; John part au bout d'un moment)
Open Car
Lazarus
Dislocated Day
The Sky Moves Sideways (Phase One)
I Drive the Hearse
Bonnie the Cat
 
Troisième acte
Occam's Razor
The Blind House
Great Expectations
Kneel and Disconnect
Drawing the Line
Tinto Brass
Time Flies
The Pills I'm Taking (seconde partie d'Anesthetize)
Up the Downstair
Sleep Together
 
Rappel :
Arriving Somewhere But Not Here
Train

Je suis en mesure d'affirmer de manière absolue qu'il existe d'ores et déjà un enregistrement filmé du concert ; dans le box voisin, un type muni d'un caméscope avec deux microphones n'a pas été empêché de filmer tranquillement, au moins l'acte III (avant je ne l'avais pas remarqué). J'ai bien essayé d'engager la conversation avec un maladroit "don't keep that for yourself !" mais le type s'est esclaffé en se retournant. Mon anglais étant limité, je n'ai osé me lancer dans une discussion de marchands de tapis.


mardi 29 juin 2010

AEROSMITH – POP BERCY - 29/06/2010

THE CREEPS : 19h55 – 20h35. Venus de l'Ontario, Skottie Magellan (chant et guitare), Ian Evans (basse et chœurs) Jordan Bell (batterie et chœurs), tentent vainement de convaincre l'auditoire avec une sorte de "britpop" assez banale et indigeste. Décevant pour une première partie d'Aerosmith. Ils auront tenté de défendre leur monoplage "Follow You Home" paru ce 25 juin 2010.

AEROSMITH : 21h15 - 23h(45?) : Lorsque le gigantesque drap noir orné du logo d'Aerosmith tombe, débutent deux heures de concerts, dans un POPB plein comme un oeuf ! Son puissant mais pas assourdissant, Protection auditive dispensable. Scène magnifique (3 écrans + éclairages superbes). Les écrans ont diffusé continuellement, tantôt les images en direct du concert, tantôt des mini-films, tantôt l'un fondu dans l'autre. Une avancée de la scène a permis à un plus large public d'admirer les musiciens de plus près ; seuls Steven Tyler (chant), Joe Perry (guitare) et le Tom Hamilton (basse) s'y sont avancés. Brad Whitford (guitare) et Joey Kramer (batterie) sont en pleine forme pour asséner un mur rythmique puissant.

Mes craintes quant à la forme du groupe se sont vite dissipées. Ils attaquent avec un "Love in an Elevator" très efficace ; ensuite c'est une succession de titres emblématiques ; tous les tubes défilent, sans pause (ou si peu). Je retiens particulièrement les moments d'improvisation sur "Please don't go" et sur "Sweet Emotion" (avec notamment un thérémine) : sidérant !

Steven Tyler a semblé avoir un peu de mal à chauffer sa voix sur le premier titre, mais très vite il démontrer l'étendue de son talent ; il a une voix formidable, vraiment un des tout-meilleurs chanteurs du genre, j'avais un peu eu tendance à l'oublier  Toujours aussi excentrique dans ses vêtements de début de concert, (Perry est paré d'un manteau argenté étincelant,  Tyler également mais coiffé d'un énorme chapeau,) mais peut-être un peu moins acrobate qu'auparavant (il a du garder un souvenir cuisant de sa dernière galipette   ). Quel meneur et quel musicien ! (J'affectionne particulièrement ses passages à l'harmonica). Perry nous a fait la démonstration d'efficacité inouïe. Tous les autres ont parfaitement assuré leur rôle.

Moment d'émotion quand le papa n'a pas pu s'empêcher de laisser paraître sa fifille dans un extrait du film Armagedon, lors de "I Don't Want to ..."

La tournée "Cocked, Locked, Ready to Rock" n'avait pas vocation à promouvoir d'album en particulier, mais juste à rassurer les admirateurs. Elle s'est déroulée de la fin du printemps et au début de l'été 2010. Le dernier et 14ème album studio "Honkin' on Bobo" paru le 30 mars 2004 est même carrément oublié du programme de ce soir.  Nous aurons eu droit ce soir à un subtil mélange d'une période allant de 1973 à 1993.

PROGRAMME
(plus de deux minutes d'un bande sonore introductive Rainy Day Women de Bob Dylan)
Love in an Elevator (Pump, 1989)
Back in the Saddle (Rocks, 1976)
Falling in Love, Is Hard on the Knees (Nine Lives, 1997)
Eat the Rich (Get a Grip, 1993) (intro à la batterie)
Pink (Nine Lives, 1997)
Livin' on the Edge (Get a Grip, 1993)
What It Takes (Pump, 1989)
Jaded (Just Push Play, 2001)
Mama Kin (Aerosmith, 1973)
Cryin' (Get a Grip, 1993)
Solo de batterie
Rag Doll (Permanent Vacation, 1987)
Stop Messin' Around (reprise de Fleetwood Mac, 1968) avec Joe Perry au chant
I Don't Want to Miss a Thing (bande originale du film Armageddon, 1998)
Sweet Emotion (Toys in the Attic, 1975) (version longue)
Baby, Please Don't Go (reprise de Joe Williams' Washboard Blues Singers, 1935)
Draw the Line (Draw the Line, 1977).
RAPPEL :
Dream On (Aerosmith, 1973)
Walk This Way (Toys in the Attic, 1975)
Toys in the Attic
(Toys in the Attic, 1975).

Bref, nous avons assisté à du grand, du très grand Aerosmith ! C'était pour moi la septième occasion d'assister à leur prestation, depuis octobre 1989. J'ai déjà hâte de les revoir, même s'ils prétendent préparer leur retraite…

 

 

samedi 14 novembre 2009

RIVERSIDE – La Locomotive – 14/11/2009.



Le bus de Riverside, avec sa remorque de matériels, arrive à 17 heures au pied de la file d'attente. On se dit que ça commence mal ; le temps de monter la scène et de régler le son …

JADALLYS  : 18H35
Ces quatre musiciens (une basse, une guitare, un jembé, une chanteuse) français s'assoient sur une chaise en bord de scène et débutent par deux titres en acoustique (Tomorrow, Jeu de Piste). La suite sera plus rock.  Une prestation originale et francophone qui sera respectée du public, sans l'avoir transcendé non plus. Bonne musique mais à laquelle il manque peut-être un zeste de folie. La chanteuse chante juste et bien même si elle manque de coffre à mon avis. Mais ce groupe sympa mérite de continuer son chemin !
FIN vers  19H15 (40 MN)

RIVERSIDE : 19h45
ENORME ET EXCELLENTISSIME SOIREE ! Et je pèse le poids de mes mots !!! (c'est quand même mon 222ème concert dont 14 cette année et) je peux prétendre que j'ai eu rarement l'occasion d'employer ces qualificatifs pour définir un concert.
D'habitude pour un concert, tantôt un (ou plusieurs) membre(s) du groupe n'est pas à la hauteur (Judas Priest), tantôt c'est la sonorisation qui est brouillonne (Motörhead) ou trop forte (Porcupine Tree, Dredg, Dream Theater), ce qui aboutit au même résultat ; un son inaudible. Mais ce soir, rien de tout cela ! RIVERSIDE a délivré un concert parfait ; des musiciens inspirés et efficaces épaulés par une sonorisation exceptionnellement limpide et raisonnable. Pas de protection auditive pour écouter ce concert d'une rare qualité. Les titres les plus anciens étant déjà un bonheur, les titres les plus récents sont carrément énormes ! Colossal !
Et ce son ; j'y reviens car j'étais au deuxième rang (aucune bousculade !) et j'ai pu admirer l'efficacité de chaque musicien. La basse complètement audible ; j'ai rarement été autant attiré par le talent d'un bassiste. La finesse du guitariste, la frappe du batteur, et ce clavier doté d'un thérémine ; tout était perceptible pour notre plus grand bonheur !
Bref vous l'aurez compris je suis sous le charme ; ce concert de près de deux heures (deux rappels !) constitue sans doute mon meilleur concert de l'année. Pour clore le concert un magnifique instrumental tout en finesse !
Cerises sur le gâteau : le t-shirt à 20 euros étant joli, je l'ai pris ; et un après-concert m'a permis de dire aux musiciens de Riverside tout le bien que je pensais d'eux ce soir !
FIN 21H40.

PROGRAMME
Panic Room
Second Life Syndrome (incrusté de Schizophrenic Prayer)
The Same River
In Two Minds (end with Us de Voices in My Head EP (pas sûr pour celle la)
ANNO DOMINI HIGH DEFINITION (album entier)
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Stuck Between
Reality Dream II-III
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Rapid Eye Movement



mardi 13 octobre 2009

PORCUPINE TREE – Olympia – le mardi 13 octobre 2009.

 

Robert FRIPP : 19h30

Robert FRIPP est sans aucun doute un grand monsieur, qui maîtrise parfaitement son art. Je le respecte et apprécie ses qualités, mais honnêtement je me suis ennuyé pendant son concert. Il ne m'a pas séduit, voilà tout.

 

PORCUPINE TREE : 20h30

Un an après avoir assisté à leur concert londonien, à six jours près (le 19/10/08), je les revois pour la huitième fois. (eh oui, j'aime et pourtant je compte !). J'avais fait le pari que le groupe pouvait séduire ma sœur et le cousin de ma femme ainsi que mon fiston (9 ans) ; PARI REUSSI ! Ils ne connaissaient pas ou peu ; ils sont tous sortis heureux et ça c'est la classe !!

Satisfaction quasi totale, en dépit d'une sonorisation excessivement et inhabituellement forte pour PT. L'interprétation intégrale du CD1 de "The Incident", qui a constitué le premier volet, m'a confirmé dans ma conviction que The Incident est une réussite. L'alternance des atmosphères déjà superbes en studio est magnifiée en concert par les images.

Dix minutes d'entracte et hop c'est reparti !

Pour la seconde partie, j'ai fait la grimace lors l'amputation des "Russia on Ice" et "Anesthetize" en assemblant le début de l'une avec le milieu de l'autre ! Mais heureux de réentendre des titres de In Absentia en particulier "Trains" (je sais on y a droit un peu trop souvent, mais cela ne retire rien au plaisir de l'écouter en concert … et puis SW n'y a pas cassé sa corde de guitare cette fois !). La mélancolie de "Lazarus", l'angoissant "Strip the Soul/.3", la belle ballade avec "Normal", et puis ce surprenant "Bonnie The Cat" qui n'est pas sans me rappeler Roll the Bones de Rush.

La soirée m'a transporté bien loin des tracas quotidiens, tant l'invitation au rêve fut forte.

Public enthousiaste dans cet Olympia complet depuis une quinzaine de jours ! Tiens, en parlant du public ; j'étais assis en second rang de mezzanine centrale face à la scène (quasi-idéal, donc) et devant moi légèrement sur ma gauche siégeaient les parents de Steven Wilson et un type qui pourrait bien être son frère tant il avait le même profil. Allez une petite anecdote ; en sortant de nos rangées respectives, la maman de Steven trébuche à la première marche. Ma soeur l'aide à se maintenir. Elle s'empresse de dire "thank you, I'm the mom !" ; elle est fier de son fils, la maman !

Autre présences, les membres de Marillion et de Ange.

T-shirt à 25 seulement mais pas très beau, donc pas acheté.

 

PROGRAMME

ACTE 1 ("The Incident" en entier, 15 titres):
Occam's Razor
The Blind House
Great Expectations
Kneel and Disconnect
Drawing the Line
The Incident
Your Unpleasant Family
The Yellow Windows of the Evening Train
Time Flies
Degree Zero of Liberty
Octane Twisted
The Séance
Circle of Manias
I Drive the Hearse.

ACTE 2 :
The Start of Something Beautiful (Deadwing, 2005)
Russia on Ice (première partie seulement) (Lightbulb Sun, 2000)
Anesthetize (part 2: 'The Pills I'm Taking' seulement) (Fear of a Blank Planet, 2007)
Lazarus (Deadwing, 2005)
Strip the Soul (fin enchainée avec ".3") (In Absentia, 2002)
.3 (deuxième partie seulement) (In Absentia, 2002)
Normal (Nil Recurring, 2008)
Bonnie the Cat (The Incident, 2009).

RAPPEL
The Sound of Muzak (In Absentia, 2002)
Trains (In Absentia, 2002).

dimanche 4 octobre 2009

PROGRESSIVENATION 2009 – Le Zénith – 04/10/2009.


D'abord je souligne l'excellente organisation de ce mini festival. L'intervalle entre les groupes invités n'était que d'un quart d'heure, j'ai trouvé la sonorisation bonne pour tous. Placé au centre droit à une dizaine de rangs de la scène, j'ai toutefois souffert de l'excès de basse/batterie pour Dream Theater. Parti au fond de la salle pour le rappel, j'ai constaté que le son était bien meilleur étant placé en retrait.

THE UNEXPECT : 18h30, les sept québécois (un violon, un clavier, une basse, un batterie, deux guitares/grogneurs et une chanteuse) déboulent sur scène. Ceux qui cherchent l'originalité sont ici servis. Comme son nom l'indique ce groupe brouille les standards du genre. Mais quel genre d'ailleurs ? On peut résumer leur style par " musique metal / éxpérimentale / death / progressive". Impressionnants ces colosses chevelus ! Personnellement, je n'apprécie guère les grognements, mais je dois admettre que l'originalité des compositions et le côté déjanté des musiciens attire l'attention. Servis par une bonne sonorisation, chaque pupitre a pu exprimer les facettes variées de ce groupe prometteur qui a su conquérir une bonne partie du public. Ravis de l'accueil parisien ils quittent la scène à 19h00.

BIGELF : 19h15, intro avec la BO de Star Wars. Ces quatre californiens viennent nous rappeler les origines seventies du rock progressif. Coincé entre ses deux orgues Hammond, le chanteur Damon Fox semblait en effet tout droit sorti du passé avec son allure. Ce groupe m'a agréablement surpris, même s'ils ne constituent pas une révélation hallucinante. Soulignons l'apparition de Mike Portnoy qui est venu remplacer le batteur sur un titre, apportant ainsi son soutien à ce groupe qui semble avoir ses faveurs. Cette apparition a renforcé l'intérêt du public qui lui a accordé une belle ovation à son départ de scène à 19h45.

OPETH : 20h05. Avec ces suédois je remets toujours mes paradoxes en évidences. Je n'apprécie que très modérément (euphémisme) les grognements et pourtant avec eux j'arrive à ne retenir que leurs magnifiques mélodies, le talent des musiciens, et les facéties de M Akerfed. En outre, il a eu le culot de débuter la prestation par un morceau très calme, ce qui a pu dérouter ceux qui découvraient ce soir. Pour le coup la sono était tout simplement excellente ; chaque pupitre était audible. Après un programme trop court à mon goût, le groupe part, sous les ovations des connaisseurs, à 21h05.
- Windowpane
- The Lotus Eater
- Reverie/Harlequin Forest
- April Ethereal
- Deliverance
- Hex Omega 


DREAM THEATER : 21h35. L'apothéose de la soirée en ce qui me concerne, même si je considère que les basses étaient surpuissantes. Remarquez cela aurait pu bien tomber, j'admire tout particulièrement JMyung ; toujours aussi discret et pourtant quel talent ! Idem pour la batterie dont chaque claquement de grosse caisse venait traumatiser tous mes outils de perceptions. Rien à reprocher à ce groupe que je vois pour la septième fois et qui, décidément maîtrise toujours aussi parfaitement son art. La sonorisation à mon avis déséquilibrée (perçue de mon rang) a masqué trop souvent la voix de James, et globalement je ne peux que partager le sentiment de trop peu. 1h25, quand on a connu "an evening with …" et quand on attend tant d'autres interprétations, c'est forcément frustrant. Quant à John Petrucci, toujours aussi excellent, sa crinière retrouvée, je l'ai trouvé vieilli, tout ridé …Pas vous ? On en est tous là, un jour où l'autre me direz vous !
Quant aux éternels détracteurs qui prétendent dénoncer l'excès de démonstration de ces musiciens talentueux, et auxquels bien malgré moi je n'ai pu m'empêcher de penser pendant ce concert, je leur dis qu'il n'y pas de mal à se faire du bien. Leur style penche désormais davantage vers le metal que le prog et cette tendance se marie bien avec leurs denses partitions qui n'interdisent toutefois pas les passages en finesses. Moi j'aime en tous cas !


- A Nightmare To Remember
- The Mirror
- Lie
- A Rite of Passage
- Jordan Rudess Keyboard Solo
- Wither
- The Dance Of Eternity
- In The Name of God

~~~Rappel~~~

- The Count Of Tuscany 


samedi 21 mars 2009

JUDAS PRIEST + MEGADETH + TESTAMENT- Zénith (Paris 19) - le jeudi 21 mars 2019

Priest Feast, Nostradamus Tour

Un petit point sur mon état d’esprit avant ce concert. Depuis le 7 décembre 1981, il s’agit de la sixième fois que j’ai l’occasion de voir Judas Priest, la dernière datant du le 17 mars 1991. Après le départ inopportun de Rob, que j’ai vécu comme une trahison et un énorme gâchis, de mon point de vue Judas appartenait au passé. Son retour au sein du groupe m’a laissé perplexe. Un ressort s'était brisé ; la folie engendrée par Painkiller était bien loin. De plus, des chroniques de concert et des avis divers exprimés ici et là, entretenaient des doutes sur l’aptitude de Rob a maîtriser son répertoire. De surcroit, "Nostradamus" ne m'a pas convaincu d'un retour éblouissant. Mais, je n'oublie pas que dans les années 80 Judas Priest fut, et aurait du rester, le groupe phare du heavy metal ; par conséquent, je voulais écouter de mes propres écoutilles ce qu’il était devenu.

 

TESTAMENT – 18H45/19H30 (1/4 d’heures plus tôt que prévu)

Déçu. Je n'ai pas trouvé la Porte, et la prestation m'a semblé pénible. J'avais pourtant acheté le 33T The Legacy en 1987, mais je dois admettre que je ne l'écoute guère. En concert, il ne m'a pas convaincu davantage, en dépit du titre d’ouverture tiré de ce même album. La sonorisation a sans doute contribué à me faire entendre une moulinette inaudible.

 

MEGADETH – 19H45/20H45

Par contre Megadeth m'a heureusement surpris. Les deux précédentes prestations (1988 et 1999) auxquelles j'avais assisté m'avaient plu, sans plus, mais là je les ai trouvés convaincants, aidés en cela par une sonorisation claire et pas excessivement forte. Des titres bien balancés, des musiciens appliqués. On ressent souvent la filiation avec Metallica, mais DM a su marquer sa différence avec bonheur.

 

JUDAS PRIEST – 21H15/23H10

Quant à Judas Priest, ce concert n'aura pas apaisé mes craintes. Les capacités vocales de Rob m'ont semblé en deçà d'antan. Cruelles désillusions sur les titres révélateurs que sont "Sinner" et "Green Manalishi" ou encore "You've Got Another Thing Coming". "Painkiller" a également souffert de ce constat. Soit Rob a chanté un ton au dessous, soit il criait, soit il grognait, soit il faisait chanter le public à sa place. Affligeant.

Bon, cela dit, …qui aime bien châtie bien ! et je dois souligner mon bonheur quand même globalement ressenti pendant le concert. Tous les titres ont été interprétés avec l'énergie et l’efficacité que l'on est encore en droit d'attendre de nos ex-NWOBHM-héros !

Le concert, la scène, la sonorisation ; tout fut très, très bon, même si nous nous serions bien passés de l’introduction, qui ressemblait davantage à une parodie de leur propre intro de la tournée 1981/82 ; Rob, vêtu d’une cape en paillettes d’un kitsch hilarant, sort d’un ascenseur plutôt expéditif.

Deux faiblesses dans le programme à mon avis, "Angel" et "Messenger Of Death" et deux points forts "Breaking The Law "et "Living After Midnight" ! A mon avis, l’exécution de "Sinner" (outre les limites vocales de Rob) manquait de nuance, comparé notamment à l’enregistrement Unleashed in the East.

Un bon point pour Glenn Tipton, en pleine forme, sautillant comme un fou et toujours aussi efficace au niveau du manche !

Programme JUDAS PRIEST

01. Dawn Of Creation
02. Prophecy
03. Metal Gods
04. Eat Me Alive
05. Between The Hammer And The Anvil
06. Devil's Child
07. Breaking The Law
08. Hell Patrol
09. Messenger Of Death
10. Dissident Agressor
11. Angel
12. The Hellion / Electric Eye
13. Rock Hard, Ride Free
14. Sinner
15. Painkiller
---
16. Hell Bent For Leather
17. The Green Manalishi
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18. You've Got Another Thing Coming
19. Living After Midnight

 

Programme MEGADETH
01. Sleepwalker
02. Wake Up Dead
03. Take No Prisoners
04. A Tout Le Monde
05. Skin O'My Teeth
06. She Wolf
07. In My Darkest Hour
08. Symphony Of Destruction
09. Sweating Bullets
10. Hangar 18
11. Peace Sells
---
12. Holy Wars...The Punishment Due

Programme TESTAMENT
01. Over The Wall
02. The New Order
03. Souls Of Black
04. Electric Crown
05. More Than Meets The Eye
06. D.N.R. (Do Not Resuscitate)
07.
Practice What You Preach
08. The Formation Of Damnation


Agacement par ailleurs au sujet des placements numérotés (on se sent compartimentés j'ai horreur de ça) et de ces placeuses/racketteuses, comme si les entrées n'étaient pas déjà assez chères !!!

Placé sur le côté relativement loin (R80), j'ai pu me rapprocher sensiblement pour JP, grâce à Philippe Soum, qui avait de la place à côté de lui à proximité de la table de mixage !


dimanche 19 octobre 2008

PORCUPINE TREE - IndigO² de Londres - le dimanche 19 octobre 2008

 

L’accès au site O² : Situé à North Greenwich. Les travaux engagés en vue d’accueillir les jeux olympiques ont particulièrement compliqué la donne. Pas d’accès par le métro, donc ; une ligne de bus est sensée remplacer cette défaillance. Je dis sensée car elle ne remplit que partiellement cette fonction. En fait il fallait prendre deux lignes de bus. A l’aller, déjà, le voyage était risqué mais alors au retour ce fut le chaos. Les londoniens, évidemment, avaient en majorité pris leur voiture d’où un engorgement à la sortie. Les bus (n°188), une fois sortis de ce sac de nœuds, ont mis tellement de temps pour rejoindre la capitale, qu’une fois arrivé je n’ai pu que constater que tous les métros étaient fermés ! Il m’a fallu alterner entre deux autres bus nocturnes (n° 76 et 214). Deux heures trente de galères après le concert pour rejoindre mon hôtel !



Le site O² : Impressionnante par sa taille, cette structure récente fait penser un peu au CNIT de La Défense à l’entrée. Mais avec l’Arena O² (un Bercy) au milieu entouré de petits commerces de restauration et d’espace divers, dont ce fameux IndigO². Cette annexe de l’Arena O² est une sorte d’amphithéâtre qui peut accueillir à mon avis environ 3000 personnes, guère davantage qu’à la Cigale. Cette salle, à l’acoustique excellente, n’offre pas à tous les spectateurs le même confort visuel. En balcon, ceux assis sur les côtés devaient se contenter d’écrans mis à leur disposition, et ceux assis trop haut étaient au dessus des projecteurs… Personnellement, j’étais assis juste au niveau de ces projecteurs, placé légèrement excentré, mais avec un surplomb de Richard Barbieri et Gavin Harrisson qui m’a permis de me régaler de leur dextérité pendant tout le concert. Je n’ai pas toujours pu observer John Wesley, mais bon, d’habitude je suis dans la fosse, souvent de son côté…

Le concert : L’attente étant bercée par les bandes de Bass Communion, à 8h55 on change de ton ; les lumières s’éteignent au soulagement du public impatient. Connaissant les titres interprétés lors des dates précédentes, je n’ai eu ni de bonne ni de mauvaise surprise ; en l’occurrence c’était, à quelques nuances près, le programme du concert de Esch du 17 octobre. Ce sont ainsi succédés avec bonheur : Normal, Drown with Me, Stars Die, What happens now, Anesthetize, Open Car, Dark Matter, Wedding Nails, Prodigal, Strip the Soul / .3, Half Light, Way out of here, Sleep together. Rappel ; Fear of a blank Planet et Halo. Pas de pépins pour ce concert magnifique et somptueux de près de deux heures. A la fois prévisible et pourtant authentique, avec des tempi variant au gré des humeurs de son Altesse SW. Ah si, un petit problème technique avec la pédale de SW mais vite réglé.

Pour le dernier concert de la longue tournée FOAB/NR j’aurais toutefois apprécié un petit extra, un côté festif, avec des titres inédits ou anciens, avec des invités. Mais non, rien de tout ça. Juste un rappel (minimum syndical, quoi). Les londoniens furent contents de se retrouver, tout simplement. Ils se sont séparés en montrant leur satisfaction mutuelle (longue standing ovation) puis se quittèrent ainsi. So british. Rien à voir avec la chaleur de La Cigale ou de l’Olympia ! L’atmosphère telle que je l’ai ressentie était toutefois biaisée par le fait que je ne maîtrise pas complètement la langue et que de ce fait je n’ai pas pu participer aux nombreuses parenthèses de SW provoquant l’hilarité générale.

En dépit de l’excellence de ce concert, un brin d’amertume m’a envahit durant le retour. D’abord parce que cette belle soirée appartient désormais au passé. Ensuite, il m’a manqué ce petit + qui me semblait s’imposer. Et puis enfin ces problèmes de transport qui viennent gâcher la soirée.

Pour ceux que cela intéresse un petit bilan sur le coût de cette déraisonnable escapade : Une entrée à 34,67 € un aller/R en TGV à 82,20 € et une nuit d’hôtel à 61,77 € soit un total de 178,64 € (1172FF). Je ne compte pas la bouffe et la bière (ça gonflerait encore !)

Voilà. Ah ! Et la première partie ? Ben … Vous ne devinerez jamais ! C’était OCEANSIZE, si, si ! Vachement original, hein ! Là-dessus il me semble que SW pourrait faire un effort. Il pourrait penser à d’autres copains, comme NO SOUND, ou EPHRAT ou tant d’autres encore … Bon, vous l’aurez deviné OCEANSIZE (19h45/20h25) ne m’a pas emballé, pas d’avantage que la dernière fois au Bataclan. Ca manque d’harmonie, de cohérence mais ce n’est que mon avis bien sûr. Pourtant ils y mettent de l’énergie, ils y croient mais je ne les trouve pas convaincants. Il faut dire que la dernière fois qu’une première partie m’a envoûté c’était PURE REASON REVOLUTION avec BLACKFIELD (avec PT ce n’était plus la même émotion).

PROGRAMME :
Normal (Nil Recurring, 2008)
Drown With Me (In Absentia, 2002)
Stars Die (The Sky Moves Sideways, 1995)
What Happens Now? (Nil Recurring, 2008)
Anesthetize (Fear of a Blank Planet, 2007)
Open Car (Deadwing, 2005)
Dark Matter (Signify, 1996)
Wedding Nails (In Absentia, 2002)
Prodigal (In Absentia, 2002)
Strip the Soul (enchainé avec ".3") (In Absentia, 2002)
.3 (deuxième partie seulement) (In Absentia, 2002)
Half-Light (Deadwing, 2005)
Way Out of Here (Fear of a Blank Planet, 2007)
Sleep Together (Fear of a Blank Planet, 2007).
RAPPEL :
Fear of a Blank Planet (Fear of a Blank Planet, 2007)
Halo (Deadwing, 2005).

POST SCRIPTUM : J’ai commencé mon petit séjour par une visite de curiosité. Je suis allé à Charring Cross pour boire un verre au Porcupine Pub. En fait, j’ai dû m’adosser à l’arbre du porc-épic puisque ces messieurs dames n’ont pas daigné ouvrir avant midi. Bon, en fait rien d’extraordinaire. Juste un pub comme tant d’autres en Grande-Bretagne. Evidemment, rien n’évoque mon groupe favori. Les serveurs n’ont même pas sourcillé à la vue du mon t-shirt (ni de celui des trois personnes arborant les mêmes évocations), il pouvait montrer un loup avec un paysage d’Alaska (très prisé chez les beauf’) c’était kif-kif ! Bon, j’ai quand même mangé un morceau et bu une bière et je suis parti visiter le Chinatown juste en face. Plus original avec notamment ses plaques de rue en chinois (on ne voit pas ça à Paris!)