mardi 29 juin 2010

AEROSMITH – POP BERCY - 29/06/2010

THE CREEPS : 19h55 – 20h35. Venus de l'Ontario, Skottie Magellan (chant et guitare), Ian Evans (basse et chœurs) Jordan Bell (batterie et chœurs), tentent vainement de convaincre l'auditoire avec une sorte de "britpop" assez banale et indigeste. Décevant pour une première partie d'Aerosmith. Ils auront tenté de défendre leur monoplage "Follow You Home" paru ce 25 juin 2010.

AEROSMITH : 21h15 - 23h(45?) : Lorsque le gigantesque drap noir orné du logo d'Aerosmith tombe, débutent deux heures de concerts, dans un POPB plein comme un oeuf ! Son puissant mais pas assourdissant, Protection auditive dispensable. Scène magnifique (3 écrans + éclairages superbes). Les écrans ont diffusé continuellement, tantôt les images en direct du concert, tantôt des mini-films, tantôt l'un fondu dans l'autre. Une avancée de la scène a permis à un plus large public d'admirer les musiciens de plus près ; seuls Steven Tyler (chant), Joe Perry (guitare) et le Tom Hamilton (basse) s'y sont avancés. Brad Whitford (guitare) et Joey Kramer (batterie) sont en pleine forme pour asséner un mur rythmique puissant.

Mes craintes quant à la forme du groupe se sont vite dissipées. Ils attaquent avec un "Love in an Elevator" très efficace ; ensuite c'est une succession de titres emblématiques ; tous les tubes défilent, sans pause (ou si peu). Je retiens particulièrement les moments d'improvisation sur "Please don't go" et sur "Sweet Emotion" (avec notamment un thérémine) : sidérant !

Steven Tyler a semblé avoir un peu de mal à chauffer sa voix sur le premier titre, mais très vite il démontrer l'étendue de son talent ; il a une voix formidable, vraiment un des tout-meilleurs chanteurs du genre, j'avais un peu eu tendance à l'oublier  Toujours aussi excentrique dans ses vêtements de début de concert, (Perry est paré d'un manteau argenté étincelant,  Tyler également mais coiffé d'un énorme chapeau,) mais peut-être un peu moins acrobate qu'auparavant (il a du garder un souvenir cuisant de sa dernière galipette   ). Quel meneur et quel musicien ! (J'affectionne particulièrement ses passages à l'harmonica). Perry nous a fait la démonstration d'efficacité inouïe. Tous les autres ont parfaitement assuré leur rôle.

Moment d'émotion quand le papa n'a pas pu s'empêcher de laisser paraître sa fifille dans un extrait du film Armagedon, lors de "I Don't Want to ..."

La tournée "Cocked, Locked, Ready to Rock" n'avait pas vocation à promouvoir d'album en particulier, mais juste à rassurer les admirateurs. Elle s'est déroulée de la fin du printemps et au début de l'été 2010. Le dernier et 14ème album studio "Honkin' on Bobo" paru le 30 mars 2004 est même carrément oublié du programme de ce soir.  Nous aurons eu droit ce soir à un subtil mélange d'une période allant de 1973 à 1993.

PROGRAMME
(plus de deux minutes d'un bande sonore introductive Rainy Day Women de Bob Dylan)
Love in an Elevator (Pump, 1989)
Back in the Saddle (Rocks, 1976)
Falling in Love, Is Hard on the Knees (Nine Lives, 1997)
Eat the Rich (Get a Grip, 1993) (intro à la batterie)
Pink (Nine Lives, 1997)
Livin' on the Edge (Get a Grip, 1993)
What It Takes (Pump, 1989)
Jaded (Just Push Play, 2001)
Mama Kin (Aerosmith, 1973)
Cryin' (Get a Grip, 1993)
Solo de batterie
Rag Doll (Permanent Vacation, 1987)
Stop Messin' Around (reprise de Fleetwood Mac, 1968) avec Joe Perry au chant
I Don't Want to Miss a Thing (bande originale du film Armageddon, 1998)
Sweet Emotion (Toys in the Attic, 1975) (version longue)
Baby, Please Don't Go (reprise de Joe Williams' Washboard Blues Singers, 1935)
Draw the Line (Draw the Line, 1977).
RAPPEL :
Dream On (Aerosmith, 1973)
Walk This Way (Toys in the Attic, 1975)
Toys in the Attic
(Toys in the Attic, 1975).

Bref, nous avons assisté à du grand, du très grand Aerosmith ! C'était pour moi la septième occasion d'assister à leur prestation, depuis octobre 1989. J'ai déjà hâte de les revoir, même s'ils prétendent préparer leur retraite…

 

 

samedi 14 novembre 2009

RIVERSIDE – La Locomotive – 14/11/2009.



Le bus de Riverside, avec sa remorque de matériels, arrive à 17 heures au pied de la file d'attente. On se dit que ça commence mal ; le temps de monter la scène et de régler le son …

JADALLYS  : 18H35
Ces quatre musiciens (une basse, une guitare, un jembé, une chanteuse) français s'assoient sur une chaise en bord de scène et débutent par deux titres en acoustique (Tomorrow, Jeu de Piste). La suite sera plus rock.  Une prestation originale et francophone qui sera respectée du public, sans l'avoir transcendé non plus. Bonne musique mais à laquelle il manque peut-être un zeste de folie. La chanteuse chante juste et bien même si elle manque de coffre à mon avis. Mais ce groupe sympa mérite de continuer son chemin !
FIN vers  19H15 (40 MN)

RIVERSIDE : 19h45
ENORME ET EXCELLENTISSIME SOIREE ! Et je pèse le poids de mes mots !!! (c'est quand même mon 222ème concert dont 14 cette année et) je peux prétendre que j'ai eu rarement l'occasion d'employer ces qualificatifs pour définir un concert.
D'habitude pour un concert, tantôt un (ou plusieurs) membre(s) du groupe n'est pas à la hauteur (Judas Priest), tantôt c'est la sonorisation qui est brouillonne (Motörhead) ou trop forte (Porcupine Tree, Dredg, Dream Theater), ce qui aboutit au même résultat ; un son inaudible. Mais ce soir, rien de tout cela ! RIVERSIDE a délivré un concert parfait ; des musiciens inspirés et efficaces épaulés par une sonorisation exceptionnellement limpide et raisonnable. Pas de protection auditive pour écouter ce concert d'une rare qualité. Les titres les plus anciens étant déjà un bonheur, les titres les plus récents sont carrément énormes ! Colossal !
Et ce son ; j'y reviens car j'étais au deuxième rang (aucune bousculade !) et j'ai pu admirer l'efficacité de chaque musicien. La basse complètement audible ; j'ai rarement été autant attiré par le talent d'un bassiste. La finesse du guitariste, la frappe du batteur, et ce clavier doté d'un thérémine ; tout était perceptible pour notre plus grand bonheur !
Bref vous l'aurez compris je suis sous le charme ; ce concert de près de deux heures (deux rappels !) constitue sans doute mon meilleur concert de l'année. Pour clore le concert un magnifique instrumental tout en finesse !
Cerises sur le gâteau : le t-shirt à 20 euros étant joli, je l'ai pris ; et un après-concert m'a permis de dire aux musiciens de Riverside tout le bien que je pensais d'eux ce soir !
FIN 21H40.

PROGRAMME
Panic Room
Second Life Syndrome (incrusté de Schizophrenic Prayer)
The Same River
In Two Minds (end with Us de Voices in My Head EP (pas sûr pour celle la)
ANNO DOMINI HIGH DEFINITION (album entier)
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Stuck Between
Reality Dream II-III
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Rapid Eye Movement



mardi 13 octobre 2009

PORCUPINE TREE – Olympia – le mardi 13 octobre 2009.

 

Robert FRIPP : 19h30

Robert FRIPP est sans aucun doute un grand monsieur, qui maîtrise parfaitement son art. Je le respecte et apprécie ses qualités, mais honnêtement je me suis ennuyé pendant son concert. Il ne m'a pas séduit, voilà tout.

 

PORCUPINE TREE : 20h30

Un an après avoir assisté à leur concert londonien, à six jours près (le 19/10/08), je les revois pour la huitième fois. (eh oui, j'aime et pourtant je compte !). J'avais fait le pari que le groupe pouvait séduire ma sœur et le cousin de ma femme ainsi que mon fiston (9 ans) ; PARI REUSSI ! Ils ne connaissaient pas ou peu ; ils sont tous sortis heureux et ça c'est la classe !!

Satisfaction quasi totale, en dépit d'une sonorisation excessivement et inhabituellement forte pour PT. L'interprétation intégrale du CD1 de "The Incident", qui a constitué le premier volet, m'a confirmé dans ma conviction que The Incident est une réussite. L'alternance des atmosphères déjà superbes en studio est magnifiée en concert par les images.

Dix minutes d'entracte et hop c'est reparti !

Pour la seconde partie, j'ai fait la grimace lors l'amputation des "Russia on Ice" et "Anesthetize" en assemblant le début de l'une avec le milieu de l'autre ! Mais heureux de réentendre des titres de In Absentia en particulier "Trains" (je sais on y a droit un peu trop souvent, mais cela ne retire rien au plaisir de l'écouter en concert … et puis SW n'y a pas cassé sa corde de guitare cette fois !). La mélancolie de "Lazarus", l'angoissant "Strip the Soul/.3", la belle ballade avec "Normal", et puis ce surprenant "Bonnie The Cat" qui n'est pas sans me rappeler Roll the Bones de Rush.

La soirée m'a transporté bien loin des tracas quotidiens, tant l'invitation au rêve fut forte.

Public enthousiaste dans cet Olympia complet depuis une quinzaine de jours ! Tiens, en parlant du public ; j'étais assis en second rang de mezzanine centrale face à la scène (quasi-idéal, donc) et devant moi légèrement sur ma gauche siégeaient les parents de Steven Wilson et un type qui pourrait bien être son frère tant il avait le même profil. Allez une petite anecdote ; en sortant de nos rangées respectives, la maman de Steven trébuche à la première marche. Ma soeur l'aide à se maintenir. Elle s'empresse de dire "thank you, I'm the mom !" ; elle est fier de son fils, la maman !

Autre présences, les membres de Marillion et de Ange.

T-shirt à 25 seulement mais pas très beau, donc pas acheté.

 

PROGRAMME

ACTE 1 ("The Incident" en entier, 15 titres):
Occam's Razor
The Blind House
Great Expectations
Kneel and Disconnect
Drawing the Line
The Incident
Your Unpleasant Family
The Yellow Windows of the Evening Train
Time Flies
Degree Zero of Liberty
Octane Twisted
The Séance
Circle of Manias
I Drive the Hearse.

ACTE 2 :
The Start of Something Beautiful (Deadwing, 2005)
Russia on Ice (première partie seulement) (Lightbulb Sun, 2000)
Anesthetize (part 2: 'The Pills I'm Taking' seulement) (Fear of a Blank Planet, 2007)
Lazarus (Deadwing, 2005)
Strip the Soul (fin enchainée avec ".3") (In Absentia, 2002)
.3 (deuxième partie seulement) (In Absentia, 2002)
Normal (Nil Recurring, 2008)
Bonnie the Cat (The Incident, 2009).

RAPPEL
The Sound of Muzak (In Absentia, 2002)
Trains (In Absentia, 2002).

dimanche 4 octobre 2009

PROGRESSIVENATION 2009 – Le Zénith – 04/10/2009.


D'abord je souligne l'excellente organisation de ce mini festival. L'intervalle entre les groupes invités n'était que d'un quart d'heure, j'ai trouvé la sonorisation bonne pour tous. Placé au centre droit à une dizaine de rangs de la scène, j'ai toutefois souffert de l'excès de basse/batterie pour Dream Theater. Parti au fond de la salle pour le rappel, j'ai constaté que le son était bien meilleur étant placé en retrait.

THE UNEXPECT : 18h30, les sept québécois (un violon, un clavier, une basse, un batterie, deux guitares/grogneurs et une chanteuse) déboulent sur scène. Ceux qui cherchent l'originalité sont ici servis. Comme son nom l'indique ce groupe brouille les standards du genre. Mais quel genre d'ailleurs ? On peut résumer leur style par " musique metal / éxpérimentale / death / progressive". Impressionnants ces colosses chevelus ! Personnellement, je n'apprécie guère les grognements, mais je dois admettre que l'originalité des compositions et le côté déjanté des musiciens attire l'attention. Servis par une bonne sonorisation, chaque pupitre a pu exprimer les facettes variées de ce groupe prometteur qui a su conquérir une bonne partie du public. Ravis de l'accueil parisien ils quittent la scène à 19h00.

BIGELF : 19h15, intro avec la BO de Star Wars. Ces quatre californiens viennent nous rappeler les origines seventies du rock progressif. Coincé entre ses deux orgues Hammond, le chanteur Damon Fox semblait en effet tout droit sorti du passé avec son allure. Ce groupe m'a agréablement surpris, même s'ils ne constituent pas une révélation hallucinante. Soulignons l'apparition de Mike Portnoy qui est venu remplacer le batteur sur un titre, apportant ainsi son soutien à ce groupe qui semble avoir ses faveurs. Cette apparition a renforcé l'intérêt du public qui lui a accordé une belle ovation à son départ de scène à 19h45.

OPETH : 20h05. Avec ces suédois je remets toujours mes paradoxes en évidences. Je n'apprécie que très modérément (euphémisme) les grognements et pourtant avec eux j'arrive à ne retenir que leurs magnifiques mélodies, le talent des musiciens, et les facéties de M Akerfed. En outre, il a eu le culot de débuter la prestation par un morceau très calme, ce qui a pu dérouter ceux qui découvraient ce soir. Pour le coup la sono était tout simplement excellente ; chaque pupitre était audible. Après un programme trop court à mon goût, le groupe part, sous les ovations des connaisseurs, à 21h05.
- Windowpane
- The Lotus Eater
- Reverie/Harlequin Forest
- April Ethereal
- Deliverance
- Hex Omega 


DREAM THEATER : 21h35. L'apothéose de la soirée en ce qui me concerne, même si je considère que les basses étaient surpuissantes. Remarquez cela aurait pu bien tomber, j'admire tout particulièrement JMyung ; toujours aussi discret et pourtant quel talent ! Idem pour la batterie dont chaque claquement de grosse caisse venait traumatiser tous mes outils de perceptions. Rien à reprocher à ce groupe que je vois pour la septième fois et qui, décidément maîtrise toujours aussi parfaitement son art. La sonorisation à mon avis déséquilibrée (perçue de mon rang) a masqué trop souvent la voix de James, et globalement je ne peux que partager le sentiment de trop peu. 1h25, quand on a connu "an evening with …" et quand on attend tant d'autres interprétations, c'est forcément frustrant. Quant à John Petrucci, toujours aussi excellent, sa crinière retrouvée, je l'ai trouvé vieilli, tout ridé …Pas vous ? On en est tous là, un jour où l'autre me direz vous !
Quant aux éternels détracteurs qui prétendent dénoncer l'excès de démonstration de ces musiciens talentueux, et auxquels bien malgré moi je n'ai pu m'empêcher de penser pendant ce concert, je leur dis qu'il n'y pas de mal à se faire du bien. Leur style penche désormais davantage vers le metal que le prog et cette tendance se marie bien avec leurs denses partitions qui n'interdisent toutefois pas les passages en finesses. Moi j'aime en tous cas !


- A Nightmare To Remember
- The Mirror
- Lie
- A Rite of Passage
- Jordan Rudess Keyboard Solo
- Wither
- The Dance Of Eternity
- In The Name of God

~~~Rappel~~~

- The Count Of Tuscany 


samedi 21 mars 2009

JUDAS PRIEST + MEGADETH + TESTAMENT- Zénith (Paris 19) - le jeudi 21 mars 2019

Priest Feast, Nostradamus Tour

Un petit point sur mon état d’esprit avant ce concert. Depuis le 7 décembre 1981, il s’agit de la sixième fois que j’ai l’occasion de voir Judas Priest, la dernière datant du le 17 mars 1991. Après le départ inopportun de Rob, que j’ai vécu comme une trahison et un énorme gâchis, de mon point de vue Judas appartenait au passé. Son retour au sein du groupe m’a laissé perplexe. Un ressort s'était brisé ; la folie engendrée par Painkiller était bien loin. De plus, des chroniques de concert et des avis divers exprimés ici et là, entretenaient des doutes sur l’aptitude de Rob a maîtriser son répertoire. De surcroit, "Nostradamus" ne m'a pas convaincu d'un retour éblouissant. Mais, je n'oublie pas que dans les années 80 Judas Priest fut, et aurait du rester, le groupe phare du heavy metal ; par conséquent, je voulais écouter de mes propres écoutilles ce qu’il était devenu.

 

TESTAMENT – 18H45/19H30 (1/4 d’heures plus tôt que prévu)

Déçu. Je n'ai pas trouvé la Porte, et la prestation m'a semblé pénible. J'avais pourtant acheté le 33T The Legacy en 1987, mais je dois admettre que je ne l'écoute guère. En concert, il ne m'a pas convaincu davantage, en dépit du titre d’ouverture tiré de ce même album. La sonorisation a sans doute contribué à me faire entendre une moulinette inaudible.

 

MEGADETH – 19H45/20H45

Par contre Megadeth m'a heureusement surpris. Les deux précédentes prestations (1988 et 1999) auxquelles j'avais assisté m'avaient plu, sans plus, mais là je les ai trouvés convaincants, aidés en cela par une sonorisation claire et pas excessivement forte. Des titres bien balancés, des musiciens appliqués. On ressent souvent la filiation avec Metallica, mais DM a su marquer sa différence avec bonheur.

 

JUDAS PRIEST – 21H15/23H10

Quant à Judas Priest, ce concert n'aura pas apaisé mes craintes. Les capacités vocales de Rob m'ont semblé en deçà d'antan. Cruelles désillusions sur les titres révélateurs que sont "Sinner" et "Green Manalishi" ou encore "You've Got Another Thing Coming". "Painkiller" a également souffert de ce constat. Soit Rob a chanté un ton au dessous, soit il criait, soit il grognait, soit il faisait chanter le public à sa place. Affligeant.

Bon, cela dit, …qui aime bien châtie bien ! et je dois souligner mon bonheur quand même globalement ressenti pendant le concert. Tous les titres ont été interprétés avec l'énergie et l’efficacité que l'on est encore en droit d'attendre de nos ex-NWOBHM-héros !

Le concert, la scène, la sonorisation ; tout fut très, très bon, même si nous nous serions bien passés de l’introduction, qui ressemblait davantage à une parodie de leur propre intro de la tournée 1981/82 ; Rob, vêtu d’une cape en paillettes d’un kitsch hilarant, sort d’un ascenseur plutôt expéditif.

Deux faiblesses dans le programme à mon avis, "Angel" et "Messenger Of Death" et deux points forts "Breaking The Law "et "Living After Midnight" ! A mon avis, l’exécution de "Sinner" (outre les limites vocales de Rob) manquait de nuance, comparé notamment à l’enregistrement Unleashed in the East.

Un bon point pour Glenn Tipton, en pleine forme, sautillant comme un fou et toujours aussi efficace au niveau du manche !

Programme JUDAS PRIEST

01. Dawn Of Creation
02. Prophecy
03. Metal Gods
04. Eat Me Alive
05. Between The Hammer And The Anvil
06. Devil's Child
07. Breaking The Law
08. Hell Patrol
09. Messenger Of Death
10. Dissident Agressor
11. Angel
12. The Hellion / Electric Eye
13. Rock Hard, Ride Free
14. Sinner
15. Painkiller
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16. Hell Bent For Leather
17. The Green Manalishi
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18. You've Got Another Thing Coming
19. Living After Midnight

 

Programme MEGADETH
01. Sleepwalker
02. Wake Up Dead
03. Take No Prisoners
04. A Tout Le Monde
05. Skin O'My Teeth
06. She Wolf
07. In My Darkest Hour
08. Symphony Of Destruction
09. Sweating Bullets
10. Hangar 18
11. Peace Sells
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12. Holy Wars...The Punishment Due

Programme TESTAMENT
01. Over The Wall
02. The New Order
03. Souls Of Black
04. Electric Crown
05. More Than Meets The Eye
06. D.N.R. (Do Not Resuscitate)
07.
Practice What You Preach
08. The Formation Of Damnation


Agacement par ailleurs au sujet des placements numérotés (on se sent compartimentés j'ai horreur de ça) et de ces placeuses/racketteuses, comme si les entrées n'étaient pas déjà assez chères !!!

Placé sur le côté relativement loin (R80), j'ai pu me rapprocher sensiblement pour JP, grâce à Philippe Soum, qui avait de la place à côté de lui à proximité de la table de mixage !


dimanche 19 octobre 2008

PORCUPINE TREE - IndigO² de Londres - le dimanche 19 octobre 2008

 

L’accès au site O² : Situé à North Greenwich. Les travaux engagés en vue d’accueillir les jeux olympiques ont particulièrement compliqué la donne. Pas d’accès par le métro, donc ; une ligne de bus est sensée remplacer cette défaillance. Je dis sensée car elle ne remplit que partiellement cette fonction. En fait il fallait prendre deux lignes de bus. A l’aller, déjà, le voyage était risqué mais alors au retour ce fut le chaos. Les londoniens, évidemment, avaient en majorité pris leur voiture d’où un engorgement à la sortie. Les bus (n°188), une fois sortis de ce sac de nœuds, ont mis tellement de temps pour rejoindre la capitale, qu’une fois arrivé je n’ai pu que constater que tous les métros étaient fermés ! Il m’a fallu alterner entre deux autres bus nocturnes (n° 76 et 214). Deux heures trente de galères après le concert pour rejoindre mon hôtel !



Le site O² : Impressionnante par sa taille, cette structure récente fait penser un peu au CNIT de La Défense à l’entrée. Mais avec l’Arena O² (un Bercy) au milieu entouré de petits commerces de restauration et d’espace divers, dont ce fameux IndigO². Cette annexe de l’Arena O² est une sorte d’amphithéâtre qui peut accueillir à mon avis environ 3000 personnes, guère davantage qu’à la Cigale. Cette salle, à l’acoustique excellente, n’offre pas à tous les spectateurs le même confort visuel. En balcon, ceux assis sur les côtés devaient se contenter d’écrans mis à leur disposition, et ceux assis trop haut étaient au dessus des projecteurs… Personnellement, j’étais assis juste au niveau de ces projecteurs, placé légèrement excentré, mais avec un surplomb de Richard Barbieri et Gavin Harrisson qui m’a permis de me régaler de leur dextérité pendant tout le concert. Je n’ai pas toujours pu observer John Wesley, mais bon, d’habitude je suis dans la fosse, souvent de son côté…

Le concert : L’attente étant bercée par les bandes de Bass Communion, à 8h55 on change de ton ; les lumières s’éteignent au soulagement du public impatient. Connaissant les titres interprétés lors des dates précédentes, je n’ai eu ni de bonne ni de mauvaise surprise ; en l’occurrence c’était, à quelques nuances près, le programme du concert de Esch du 17 octobre. Ce sont ainsi succédés avec bonheur : Normal, Drown with Me, Stars Die, What happens now, Anesthetize, Open Car, Dark Matter, Wedding Nails, Prodigal, Strip the Soul / .3, Half Light, Way out of here, Sleep together. Rappel ; Fear of a blank Planet et Halo. Pas de pépins pour ce concert magnifique et somptueux de près de deux heures. A la fois prévisible et pourtant authentique, avec des tempi variant au gré des humeurs de son Altesse SW. Ah si, un petit problème technique avec la pédale de SW mais vite réglé.

Pour le dernier concert de la longue tournée FOAB/NR j’aurais toutefois apprécié un petit extra, un côté festif, avec des titres inédits ou anciens, avec des invités. Mais non, rien de tout ça. Juste un rappel (minimum syndical, quoi). Les londoniens furent contents de se retrouver, tout simplement. Ils se sont séparés en montrant leur satisfaction mutuelle (longue standing ovation) puis se quittèrent ainsi. So british. Rien à voir avec la chaleur de La Cigale ou de l’Olympia ! L’atmosphère telle que je l’ai ressentie était toutefois biaisée par le fait que je ne maîtrise pas complètement la langue et que de ce fait je n’ai pas pu participer aux nombreuses parenthèses de SW provoquant l’hilarité générale.

En dépit de l’excellence de ce concert, un brin d’amertume m’a envahit durant le retour. D’abord parce que cette belle soirée appartient désormais au passé. Ensuite, il m’a manqué ce petit + qui me semblait s’imposer. Et puis enfin ces problèmes de transport qui viennent gâcher la soirée.

Pour ceux que cela intéresse un petit bilan sur le coût de cette déraisonnable escapade : Une entrée à 34,67 € un aller/R en TGV à 82,20 € et une nuit d’hôtel à 61,77 € soit un total de 178,64 € (1172FF). Je ne compte pas la bouffe et la bière (ça gonflerait encore !)

Voilà. Ah ! Et la première partie ? Ben … Vous ne devinerez jamais ! C’était OCEANSIZE, si, si ! Vachement original, hein ! Là-dessus il me semble que SW pourrait faire un effort. Il pourrait penser à d’autres copains, comme NO SOUND, ou EPHRAT ou tant d’autres encore … Bon, vous l’aurez deviné OCEANSIZE (19h45/20h25) ne m’a pas emballé, pas d’avantage que la dernière fois au Bataclan. Ca manque d’harmonie, de cohérence mais ce n’est que mon avis bien sûr. Pourtant ils y mettent de l’énergie, ils y croient mais je ne les trouve pas convaincants. Il faut dire que la dernière fois qu’une première partie m’a envoûté c’était PURE REASON REVOLUTION avec BLACKFIELD (avec PT ce n’était plus la même émotion).

PROGRAMME :
Normal (Nil Recurring, 2008)
Drown With Me (In Absentia, 2002)
Stars Die (The Sky Moves Sideways, 1995)
What Happens Now? (Nil Recurring, 2008)
Anesthetize (Fear of a Blank Planet, 2007)
Open Car (Deadwing, 2005)
Dark Matter (Signify, 1996)
Wedding Nails (In Absentia, 2002)
Prodigal (In Absentia, 2002)
Strip the Soul (enchainé avec ".3") (In Absentia, 2002)
.3 (deuxième partie seulement) (In Absentia, 2002)
Half-Light (Deadwing, 2005)
Way Out of Here (Fear of a Blank Planet, 2007)
Sleep Together (Fear of a Blank Planet, 2007).
RAPPEL :
Fear of a Blank Planet (Fear of a Blank Planet, 2007)
Halo (Deadwing, 2005).

POST SCRIPTUM : J’ai commencé mon petit séjour par une visite de curiosité. Je suis allé à Charring Cross pour boire un verre au Porcupine Pub. En fait, j’ai dû m’adosser à l’arbre du porc-épic puisque ces messieurs dames n’ont pas daigné ouvrir avant midi. Bon, en fait rien d’extraordinaire. Juste un pub comme tant d’autres en Grande-Bretagne. Evidemment, rien n’évoque mon groupe favori. Les serveurs n’ont même pas sourcillé à la vue du mon t-shirt (ni de celui des trois personnes arborant les mêmes évocations), il pouvait montrer un loup avec un paysage d’Alaska (très prisé chez les beauf’) c’était kif-kif ! Bon, j’ai quand même mangé un morceau et bu une bière et je suis parti visiter le Chinatown juste en face. Plus original avec notamment ses plaques de rue en chinois (on ne voit pas ça à Paris!)

 

 

samedi 13 septembre 2008

RAISMESFEST XI - les 13 et 14 SEPTEMBRE 2008



Festival toujours aussi convivial par sa taille, par les prix modérés (entrée et produits vendus) et par l’accueil chaleureux. Artistes souvent accessibles.
Malchanceux avec la météo le samedi (bruine continue jusqu’en fin d’après midi), celle dimanche allait se révéler réparatrice puisque ensoleillée, ciel bleu.
A déplorer, les retards accumulés au cours des deux journées ; ce qui a nuit à la durée des concerts de SAXON et de Uli Jon ROTH. Pas sympa pour ces groupes, en particulier pour Uli qui aurait démontré bien mieux sur la longueur du concert.
J’ai mis un point d’honneur à assister à tous les concerts (chose impossible au Hellfest, avec trois scènes). Pour moi c’est une question de respect pour ces musiciens qui abordent cet événement avec toute leur passion et tous leurs espoirs, surtout pour la scène découverte et même lorsque je n’apprécie guère leur orientation musicale. En conséquence, je n’ai pas pu profiter de la disponibilité des artistes après leur concert, sauf pour Glyder dont j’ai obtenu des dédicaces.
Finalement, c’est le samedi que j’ai apprécié le plus grand nombre de groupes ... Et davantage sur la scène découverte, de surcroit !

SAMEDI 13 SEPTEMBRE
ACE OUT : Première bonne surprise du WE. Leur sélection au tremplin du RF n’a pas été usurpée. On ne peut que souhaiter une longue carrière !
SAMMSARA : a sans doute des qualités mais je ne les pas perçues. Bof, pas convaincu.
HERRSCHAFT : Metal indus parisien, j’ai pas aimé. La voix sans doute …
E-FORCE : trash français, a sans doute des qualités mais elles m’ont échappées ; j’ai pas aimé non plus.
DREAMLOST : ah ! Alors là c’est aussi une excellente surprise !! Superbe groupe françillien, très inspiré. Les musiciens heureux d’être là manifestement, et particulièrement la ravissante et très souriante fille aux claviers.
GLYDER : Je les attendais et je n’ai pas été déçu ! Magnifique concert au cours duquel j’ai pu vérifier le lien de parenté indéniable avec le grand THIN LIZZY. Que de belles mélodies incisives aux duos de guitares superbes ! Notons qu’ils ont admirablement repris un titre de Rory GALLAGHER "Shadow play" ; Je suis persuadé que la plupart du public ne connaît même pas le Monsieur mais j'étais content que Rory soit ainsi honoré au fin fond d'un petit festival chtimi. Vraiment je ne pouvais pas faire autrement que d’aller leur faire part de ma satisfaction à leur séance dédicace. Le cd acheté, avec l’ep en prime.
EXCALIBUR : Pas mal ! Groupe chti reconstitué après une longue pause. Francophone et donc attirant toute ma sympathie. Sympa.
INACTIVE MESSIAH : J’ai pas aimé ces grecs. La voix sans doute, les bandes sons de voix n’ont pas permis de masquer les lacunes à ce niveau.
VIRUS IV : groupe belge de Namur mené par une chanteuse pleine d’énergie ! Pas mal du tout. Leur album « Dark Sun » est sans doute à découvrir aussi. Notons que la belle Magali a participé au dernier album d’Ayreon. http://www.myspace.com/virusiv
MASS HYSTERIA : Alors là dilemme ; j’apprécie modérément le genre musical (metal electro) et pourtant les paroles du breton m’ont séduites. Voilà un brave gars qui prêche enfin des choses positives et qui te donnent envie d’y croire et d’adhérer. Ca me rappelle Suicidal Tendancies ou Trust à la grande époque. Engagement pour l’écologie, encouragement à la fête sans atteindre l’excès, méfiance des politiques (de gauche comme de droite), … bref que du bon. Après ça, que la musique entraîne le public dans une hystérie bienfaisante c’est plutôt sympathique. http://www.myspace.com/masshysteriaofficial
NIFLHEIM : Originaux et plutôt inspirés. Ce groupe françillien de metal-folk composé de huit musiciens (dont un violon et un violoncelle). J’ai apprécié l’audace musicale et les costumes particulièrement soignés. Les filles ne sont pas laides et ca ne gâche rien.
Y&T : Toujours au top avec de belles mélodies et une démonstration de technicité ! Je suis rassuré car ils n’étaient pas revenus en France depuis leur première partie d’Ozzy en 1983 et c’est bien là que je les avais vu la dernière fois. Dave et son groupe furent excellents.
SAXON : Eux, je ne les avais pas vu depuis 1985 (tournée Crusader !). Biff ne semble pas vieillir et comme d’hab’ un concert de Saxon ne déçoit pas sur la capacité à faire la fête. Mais il faut bien reconnaître que les rares titres récents n’ont pas relevé le débat tant les anciens titres étaient demandés. Déplorons un concert un peu court sans doute dû aux retards accumulés dans la programmation.
DIMANCHE 14 SEPTEMBRE
SWAMP : groupe chti qui reprend des titres de Lynird Skineard. Très bien interprété. Agréable.
INTERRIA : bof. Pas convaincant du tout. La chanteuse avait beau arranguer le public ; ses maigres talents n’ont pas permis d’enthousiasmer ce début d’après midi. Affligeant.
NEDRA : bof. Français sympathiques mais pas renversants.
DIE APOKALYPTISCHEN REITER : Je n’écouterais pas la musique en boucles, mais je dois admettre qu’ils méritent la palme de la teuf ! D’abord l’apparition du clavier, en sado-maso, ne peut que faire sourire, tant que le ridicule ne tue pas ! Puis passé quelque titres inégaux, le chanteur entame ce qui allait être le clou de la journée … Il invite une, puis un autre spectateur sur scène à faire la fête à ses côtés avant de les menotter aux côtés du malsain clavier : hilarant ! Puis des bateaux gonflables sur lesquels des spectateurs sont invités à prendre place pour se faire porter par le public … le tout sous de la neige carbonique aspergée. L’un des plaisanciers se prend alors au jeu et se ramène sur scène, à poil !
WURM : Plein de bonne volonté, sans doute mais bof, pas aimé.
SOUL DOCTOR : plutôt déçu. Bien, mais sans plus. Ces allemands me rappellent vaguement Gotthard, mais en moins bien. Manque un grain de folie, peut-être.
AMARTIA : Ces chti jouent un rock progressif accrocheur. La chanteuse Britta a du coffre, les musiciens talentueux, et leur album « Délicately » est sans doute à découvrir. A suivre. http://www.myspace.com/amartia
MACHIAVEL : Relativement déçu aussi. Ces belges ne m’ont pas vraiment convaincu. Un brin prétentieux pour une musique qui manque de densité pour emporter le public. Il manquait là aussi cette étincelle de folie que les gesticulations du chanteur ne sont pas parvenues à remplacer. Mais au regard de leur carrière je leur accorderai d'autres occasions de me séduire.
WIZARDKIND : Plein de bonne volonté, sans doute mais bof, pas aimé.
KORPIKLAANI : La teuf, une fois de plus avec ces finlandais et leur metal folk. On ne comprend rien à ce qu’ils jactent, mais ce n’est pas grave, ça semble joyeux et c’est le principal.
WINTERLAND : bien. Français anglophone. Heavy puissant, nappé de claviers http://www.myspace.com/winterlandmetal
ULI JON ROTH : J’ai crains le pire pendant les deux premiers titres, pas convaincant du tout. En plus, les titres ne furent jamais enchaînés laissant deviner un manque de cohésion du groupe qui semblait se réunir pour la première fois. Mais bon, le troisième morceau allait mettre tout le monde d’accord en enchaînant des reprises du vieux Scorpions ! Le chanteur et la chanteuse alternant avec bonheur les parties de Klaus. Jouissif !! Quel bonheur, quelle maîtrise du manche et des cordes ! Uli n’a rien perdu de ses qualités de musiciens, peut-être un peu de son inspiration, à l’écoute de son intro ce soir … Déplorons un concert écourté par les retards accumulés dans la journée.
GAMMA RAY : Les teutons ont assuré bien mieux qu’au Hellfest. La tête d’affiche leur sied à ravir. Vraiment, c’est carré, propre et enthousiasmant ! Un bien beau point final à ce WE métallique !

samedi 8 septembre 2007

RAISMESFEST X – les 8 & 9 septembre 2007



/!\ Avertissement : Je venais depuis quelques semaines seulement de me connecter à internet lorsque j'ai publié ce récit ; j'avais une faible expérience de la communication. La rédaction est succincte et peu argumentée, à l'instar de mes récits antérieurs que j'ai toujours écrit pour entretenir ma mémoire.

Salut !
Je reviens du Raimes Fest et je vous propose un petit billet d’humeur, un relevé d’impressions, qui n’a pas d’autre prétention que de souligner les prestations qui m'ont semblé les plus remarquables. Exercice évidemment très subjectif.
Des propos prêtés à M. Talleyrand me paraissent bien adaptés à mon ressenti sur cette prestations : "tout ce qui est excessif est insignifiant". Ainsi, je ne suis pas séduit pas ces hurlements, grognements et autres vociférations qui semblent pourtant, il est vrai, inspirer une bonne partie du public. Je reconnais pourtant que souvent les musiciens ont bien des qualités, mais on ne peut pas dire qu’elles soient mises en valeur par ces vocaux que je ne peux pas qualifier de "chants".
Bref, je mettrai donc en valeur la Musique, selon sa définition de reconnue : "une suite de sons produisant une impression harmonieuse" (Cf. Larousse).

Samedi, j’ai ainsi préféré S2D2, DELAIN, KORITNI, et surtout GLENN HUGHES.
PAIN OF SALVATION m’a un peu déçu alors que j’avais adoré leur prestation sur la tournée "Ramedy Lane". Sur la scène découverte, CARBUR, SHEEDUZ et FIINKY PIE n’ont pas démérité.

Dimanche, la programmation était d’un niveau nettement plus élevé (toujours à mon humble avis) car KORITNI (de retour mais uniquement sur des titres en hommage à Guns & Roses), GOTTHARD, AFTER FOREVER (mention spéciale pour Floor Jansen) et surtout THERION ont fait de cette journée "another perfect day", comme aurait dit Lemmy.
SYRENS CALL est pas mal non plus. Sur la scène découverte c’est SHANNON qui m’a plu particulièrement.

L’organisation du festival aurait été parfaite, si les deux seules pannes de cette édition ne s'étaient produites malencontreusement pendant le concert de THERION, qui en plus souffrait du handicap de commencer très en retard. Retard qui leur a imposé un spectacle devant un public réduit (beaucoup ne pouvait rester si tard un dimanche) et les a privé, apparemment d’un rappel. Dommage, car jusque-là l’enchaînement des groupes s’est déroulé idéalement.

Côté météo, pas de pluie et même de belles apparitions du soleil ont contribué à entretenir un sentiment de convivialité sur ce modeste site champêtre.

jeudi 9 février 1984

METALLICA / VENOM – Espace BALARD (Paris 15) – jeudi 09 février 1984.

 


REMARQUE LIMINAIRE

Il s'agit du relevé de mes impressions que j'avais transcrites plus ou moins succinctement, au lendemain de l'évènement, dans un carnet. Il n'a aucune autre prétention que de témoigner.

Afin de maintenir son authenticité, lors de la retranscription numérique (2021) j'ai évité d'étoffer le récit et je n'ai ajouté que le programme du concert ainsi que les rubriques contextuelles ; site, membres et actualité du groupe.

 

METALLICA / VENOM – Espace BALARD (Paris 15) – 09/02/1984.

LE SITECe chapiteau était situé à quelques pas du métro Balard. Il a disparu avec la rénovation du quartier.

Pour l'anecdote, inauguré en mai 1983, l'Espace Balard aurait dû accueillir, dès lundi 30 mai, le concert de Weather Report, mais celui-ci a été reporté au dernier moment au mercredi 1er juin, et les spectateurs avaient dû rebrousser chemin ! Cet éphémère et regretté Espace Balard, qui pouvait accueillir jusqu'à 10.000 personnes, avait été créé par les premiers animateurs du chapiteau de la porte de Pantin et était prétendument destiné à concurrencer, au moins dans un premier temps, un autre futur lieu officiel prévu près de la porte de Bagnolet…

Pour ma part j'y ai assisté à 32 concerts (16 évènements) entre le 9 septembre 1983 et le 18 novembre 1984.

Mon pote Patrick avait eu la chance de gagner deux tickets en téléphonant à RTL. Il m'a invité, je ne l'en remercierai jamais assez.

LE CONCERT :

METALLICA (Seven Dates of Hell Tour)  [XXhXX-Xh , une heure !]. La réputation des californiens les avaient précédé de quelques mois seulement ; ce que j'avais entendu m'avait fortement intrigué. Certes la violence musicale était inhabituelle mais j'y décelais toutefois de belles harmonies. J'aimais déjà ce mélange de fougue et de mélodie survitaminée. On peut imaginer mon impatience de vérifier leur pertinence sur scène. Dans la pénombre, les chœurs surpuissants préviennent qu'un déluge sonore va bientôt déferler sur un auditoire sidéré.

Le groupe se compose de Lars Ulrich (batterie), James Hetfield (guitare rythmique et chant), Kirk Hammett (guitare), et Cliff Burton (basse).

L'album "Kill 'em All" est paru le 25 juillet 1983.

Sonorisation très bonne mais un peu surpuissante à mon sens. Eclairage correct pour une première partie, usage abondant de fumigènes. Scène sans artifice notable.

Leur prestation est conforme à mon attente ; énergie folle, talent et technique sidérants pour ce style de musique qui vise à entretenir une ambiance de folie furieuse.

La réaction du public ne s'est pas fait attendre ; à part quelques intégristes venus exclusivement pour Venom, les mélomanes comprennent qu'un phénomène très prometteur vient de débarquer en France.

Pour ma part, fait très rare, j'ai eu une chance inouïe de me trouver sur la trajectoire d'une baguette de Lars Ulrich et de la saisir fermement. Voilà qui couronne une soirée déjà excellente et qui ne restera pas sans suite !

Pas moins de onze titres, dont dix  titres de "Kill'Em All", et la découverte sur scène d'un titre de "Ride The Lightning" dont la parution est prévue en aout prochain !


PROGRAMME
(source setlist.fm du 22/05/21)
intro : The Ecstasy of Gold (Ennio Morricone)
 Hit the Lights (Kill'Em All, 1983)
The Four Horsemen (Kill'Em All, 1983)
Jump in the Fire (Kill'Em All, 1983)
Phantom Lord (Kill'Em All, 1983)
No Remorse (Kill'Em All, 1983)
Ride the Lightning (Ride the Lightning, 1984)
Motorbreath (Kill'Em All, 1983).
(Anesthesia) Pulling Teeth (Kill'Em All, 1983)
Whiplash (Kill'Em All, 1983).
RAPPEL :
Seek & Destroy (Kill'Em All, 1983)
Metal Militia (Kill'Em All, 1983).

  

VENOM [xxh00-xxhxx]. Bon, je ne tenterai pas de me cacher derrière mon petit doigt ; ce que j'avais écouté de ces terrifiants britanniques ne m'avait pas vraiment convaincu. Trop sombre, trop violent, pas assez mélodique. Les cloches infernales résonnent dans les enceintes, annonçant la messe noire à ses adeptes.

Le groupe se compose de Conrad Lant Cronos (chant, basse), Jeffrey Dunn Mantas (guitare), et Anthony Bray, alias Abaddon (batterie).

L'album " Black Metal " est paru le 1er  novembre 1982.

Sonorisation relativement correcte, pour peu que des oreilles saines puissent suivre ce fureur sonore.

Eclairage et effets de scène impressionnants. Leur prestation a le mérite d'être conforme à leur univers et semble répondre à l'attente de son public, dont je me sens à l'écart.

Pour ma part, globalement, ce concert m'a semblé émettre beaucoup de bruit et de grimaces pour pas grand-chose de séduisant. Il est clair qu'à mon sens Metallica leur a volé la première partie de soirée !

Sur seize titres, cinq titres de "Black Metal". Deux titres sont parvenus à capter mon intérêt "Buried Alive" et "Teacher's Pet".

PROGRAMME
(source setlist.fm du 22/05/21)
Intro
Witching Hour (Welcome to Hell, 1981)
Black Metal (Black Metal, 1982)
Die Hard (single Die Hard, 1983)
Leave Me in Hell (Black Metal, 1982)
Countess Bathory (Black Metal, 1982)
The Seven Gates of Hell (Ep Warhead, 1984)
Bass Solo
Teacher's Pet / Poison / Teacher's Pet (Black Metal, 1982)
Buried Alive (Black Metal, 1982)
Don't Burn the Witch (Black Metal, 1982)
In Nomine Satanas (monoplage Bloodlust B-side, 1982)
Welcome to Hell (Welcome to Hell, 1981)
Stand Up (And Be Counted) (At War With Satan, 1984)
Guitar Solo
Bloodlust (monoplage Bloodlust, 1982)
RAPPEL 1 :
Rip Ride (At War With Satan, 1984)
Schizoid (Welcome to Hell, 1981)
In League With Satan (Welcome to Hell, 1981).

samedi 4 février 1984

BLUE ÖYSTER CULT + ALDO NOVA – Espace BALARD (Paris 15) – samedi 4 février 1984

 


REMARQUE LIMINAIRE

Il s'agit du relevé de mes impressions que j'avais transcrites plus ou moins succinctement, au lendemain de l'évènement, dans un carnet. Il n'a aucune autre prétention que de témoigner.

Afin de maintenir son authenticité, lors de la retranscription numérique (2021) j'ai évité d'étoffer le récit et je n'ai ajouté que le programme du concert ainsi que les rubriques contextuelles "origine, membres et actualité du groupe".


LE SITE :

Ce chapiteau était situé à quelques pas du métro Balard. Il a disparu avec la rénovation du quartier.

Pour l'anecdote, inauguré en mai 1983, l'Espace Balard aurait dû accueillir, dès lundi 30 mai, le concert de Weather Report, mais celui-ci a été reporté au dernier moment au mercredi 1er juin, et les spectateurs avaient dû rebrousser chemin ! Cet éphémère et regretté Espace Balard, qui pouvait accueillir jusqu'à 10.000 personnes, avait été créé par les premiers animateurs du chapiteau de la porte de Pantin et était prétendument destiné à concurrencer, au moins dans un premier temps, un autre futur lieu officiel prévu près de la porte de Bagnolet…

Pour ma part j'y ai assisté à 32 concerts (16 évènements) entre le 9 septembre 1983 et le 18 novembre 1984.

LE CONCERT :

ALDONOVA [50 mn].

J'ignore qui entourait Aldo Caporuscio alias Aldo Nova sur cette scène.

L'album "Subject" est paru le 19 octobre 1983.

Sonorisation plutôt bonne. Eclairage correct.

Prestation impressionnante de ce très bon guitariste, bien entouré de surcroit.

Public un peu froid, dommage. Mais ce calme m'a permis de prendre de bonne photo, en restant bien placé, au deuxième rang.

Sur douze titres, neuf sont tirés de "Subject".

PROGRAMME
(source setlist.fm du 22/05/21)
Intro : Subject's Theme (Subject, 1983)
Armageddon (Subject, 1983)
Monkey on Your Back (Subject, 1983)
Always Be Mine (Subject, 1983)
Hey Operator (Subject, 1983)
Cry Baby Cry (Subject, 1983)
Paradise (Subject, 1983)
Hold Back the Night (Subject, 1983)
Under the Gun (Aldo Nova, 1982)
War Suite (Subject, 1983)
Fantasy (Aldo Nova, 1982)
RAPPEL :
Heart to Heart (Aldo Nova, 1982)


BLUE ÖYSTER CULT. Le public, calme jusque-là, s'agite avant l'arrivée du groupe culte. Je ne pourrai pas rester plus de deux titres ; avant d'avoir pris quelques photos mémorables.

Le groupe se compose de Eric Bloom (guitares, chant), Donald Roeser (guitares, chant), Allen Lanier (guitares, claviers), Joe Bouchard (basse, chant), et  Rick Downey (batterie, chant).

L'album "The Revölution By Night" est paru le 8 novembre 1983.

Sonorisation correcte.

Prestation énorme, comme j'en avais encore vu rarement ! Tous des musiciens d'exception, le batteur et le bassiste nous ont accordé à tour de rôles leur solo étourdissant !

La salle est pleine. Le public qui m'avait semblé relativement tiède et observateur au début, n'a pas tardé à se montrer beaucoup plus enthousiaste au fil du concert. Parmi les spectateurs en gradins, je remarque une famille complète, le papa, la maman et les enfants (ce qui à l'époque n'était pas encore ordinaire).

J'ai ressenti un plaisir monumental et tout particulièrement lors de "Godzilla", "Don't Fear the Reaper", "Joan Crawford", et "Burning For You".

Sur quatorze titres, seuls trois sont extraits de "The Revölution by Night".

PROGRAMME
(source setlist.fm du 22/05/21)
ME 262 (Secret Treaties, 1974)
E.T.I. (Extra Terrestrial Intelligence) (Agents of Fortune, 1976)
Hot Rails to Hell (Tyranny and Mutation, 1973)
Born to Rock (reprise de Buck Dharma ; Flat Out, 1982)
Cities on Flame With Rock and Roll (Blue Öyster Cult, 1972)
Burnin' for You (Fire of Unknown Origin, 1981)
Take Me Away (The Revölution by Night, 1983)
Joan Crawford (Fire of Unknown Origin, 1981)
Shooting Shark (The Revölution by Night, 1983)
(Don't Fear) The Reaper (Agents of Fortune, 1976)
Godzilla (Spectres, 1977)
Born to Be Wild (reprise de Mars Bonfire/Steppenwolf, 1968).
RAPPEL :
Let Go (The Revölution by Night, 1983)
Roadhouse Blues (reprise de The Doors).

 Pour conserver un souvenir de cet évènement mémorable, j'ai acheté le T-shirt (80F).