Pour des raisons d'ordre familiales,
nous ne sommes arrivés sur le site qu'aux alentours de 13h30 alors que les
"Loques-à-terre" tentaient de capter l'attention des premiers
festivaliers arrivés. Nous n'avons donc pas pu assister à la prestation de "Emerald
Plays Thin Lizzy", dont j'aurais pourtant apprécié l'hommage à ces
irlandais de légende. "Noise Emission Control" et "Wild Dawn"
étaient déjà passés également.
Myrath, un trois des groupes pour
lesquels je m'étais engagé à venir, n'a pas su organiser son déplacement ; des
ennuis de visas nous dit-on. Du coup les horaires de passages sur la scène
principale ont été décalés ; c'est ainsi que nous avons pu assister à la
prestation d'El Dorado.
Aucun répit ne sera accordé aux
festivaliers qui ambitionnent de tout écouter. On passera son temps à aller
d'un bout à l'autre de la pelouse !! Une certaine fatigue se fera donc sentir
pour les derniers groupes ; un peu dommage quand même !
La météo fut capricieuse, avec un
ciel tantôt gris, tantôt pluvieux avec quelques rares éclaircies. Rageant car
le lendemain fut bien plus lumineux. Mais bon, on se dit que cela aurait pu
être pire.
LES LOQUES A
TERRE [13h15-13h45]. Arrivé sur la fin du passage des ces lillois, je ne
peux pas me prononcer objectivement, mais a priori cela semblait pas mal.
Désolé pour eux.
Programme :
(à determiner)
ELDORADO [13h45-14h30]. Groupe
espagnol (de Madrid) totalement inconnu qui aura été ma première belle
révélation de la journée ! J'ai beaucoup aimé ce style puisé dans les 70's avec
pour influence Led Zep, Black Sabbath ou encore Lynyrd Skynyrd. Vous auriez
tort d'ignorer plus longtemps ces gaillards ibériques : à mon humble avis ils
ont de l'avenir !
Une cinquantaine
de minutes de vrai bonheur avec quatre musiciens Andres Duende (Guitare), le
chauve Cesar Sanchez (Basse), Javi Planelles (Batterie), et le très poilu Jesus
Trujillo (Chant) tous efficaces et prometteurs. Des titres comme "Mr
Saturn", "Like a Lost Child", "Another Bright Sun" ou
encore "Kassandra" sont tout bonnement jouissifs !
J'aime même
acheté leur CD "Antigravity Sound Machine" que j'ai fait dédicacer
par des membres visiblement ravis d'être là. C'est dans ces moments là que l'on
se rappelle de tout l'intérêt des festivals ; une découverte fabuleuses et
inattendue !
Programme :
Mr Saturn
Midnight
Games
Like a Lost
Child
Falling
Falling
Somebody to
Love
Background
Radiation
Another
Bright Sun
Helter
Skelter
Kassandra
ASYLUM PYRE [14h30-15h00]. Par
le biais de vidéo astucieusement diffusées par le site du Raismesfest dans les
jours précédents, j'avais découvert ce groupe francilien dont la chanteuse
semblait intéressante à tous points de vue (...). Malheureusement pour eux, la
sonorisation médiocre fut loin de leur rendre service. Avec un peu de bonne
volonté, j'ai tout de même su apprécié leur metal parfois heavy, parfois
lyrique, mais pas avec autant d'enthousiasme que je l'aurais cru. Ce n'est que
sur la fin que nous avons pu déceler de belles promesses pour l'avenir. La
chanteuse a su montrer un vrai talent notamment sur "These Trees"
Programme :
Spirited
Away (nouveau morceau)
Dead In
Copenhagen
The Frozen
Will
Just Before
the Silence
These Trees)
ELVENKING [15h00-15h50]. A
l'instar des autres découvertes, ce groupe italien (Damnagoras voix, Aydan guitares,
secondes voix, Rafahel – guitares, Gorlan – basse, Simohn- batteries, et Lethien
- violon) avait attiré mon attention sur le site du Raimesfest. Pour leur
première prestation sur le sol français, sans être franchement renversants, ils
ont cependant su délivrer un concert honnête. Un maquillage un peu ridicule
aurait pu ruiner l'impression sur le public, mais finalement leur folk metal
agrémenté d'un violon approprié, a su séduire un public attentif et enclin à
festoyer. Je n'ai pas acheté leur dernier cd "Era" mais ce n'est pas
l'envie qui me manquait.
Programme :
Trows Kind
I Am the
Monster
Runereader
The Loser
To Oak
Woods Bestowed
Pagan
Purity
The Divided
Heart
Through
Wolf's Eyes
Neverending
Nights
A Song for
the People
GANG [15h50-16h20]. Groupe français de
reprise qui n'a pas su capter notre attention. Pas convaincant.
Programme :
(à determiner)
BUKOWSKI [16h20-17h10]. Ce
groupe parisien m'a intrigué sur le site du Raimesfest mais sans toutefois me
séduire. Finalement, sur scène je dois admettre que ca dégage une énergie folle
et communicative. Le public s'est subitement éveillé s'entrainant mutuellement
dans une pagaille infernale. Bénéficiant de surcroît d'une excellent
sonorisation, ils auront sans doute conquis de nouveaux admirateur en passant
chez les Ch'tis ! Le dernier opus "Hazardous Creatures" était
disponible mais pas pris. Pour ma part, je reste un peu réservé car ce style
n'est plus vraiment le mien.
Programme :
Mysanthropia
My Name is Kozanowski
Pillbox
Hardtimes
The Midnight Son
Hazardous Creatures
Brothers For Ever
Keep Your Head On
Car Crasher
KOMAH [17h10-17h40].
Du death metal belge qui nous a permis de visiter les stands commerçants
entourant la pelouse.
Programme :
(à
determiner)
EVILE [17h40-18h40]. Pas de bol
pour eux la pluie est venu gâcher la fête au moment de leur arrivée sur scène.
Tant pis au bout d'un moment je me suis rapproché car vraiment ces anglais (Matt
Drake, Ol Drake, Mike Alexander, Ben Carter) produisent un trash efficace
rappelant les premières heures de Metallica ! La sonorisation était à la
hauteur ; un vrai bonheur ! La pluie ne s'est calmée qu'à la fin du concert.
Programme :
Underworld
In dreams of terror
Eternal empire
Killer from the deep
Cult
Thrasher
Head of the demon
Five serpents teeth
Enter the grave
Infected nation
RICKY DOZEN [18h40-19h10].
Encore des français (des normands) convaincants ; belle surprise une de plus
!!! Du bon hard rock classique mais énergique. Le chanteur particulièrement en
forme a su motiver son public. Quelques festivaliers ont pu jouer avec la
poupée gonflable offerte par le chanteur.
Programme :
(à determiner)
AUDREY HORNE [19h10-20h25].
Un groupe norvégien (Torkjell Rød/Toschie, Arve Isdal/Ice Dale, Thomas Tofthagen,
Kjetil Greve, Espen Lien) dont j'ignorais totalement l'existence jusqu'à
l'édition de l'affiche du Raismesfest. J'ai alors tendu l'oreille sur
différents sites internets pour me faire une idée personnelle. Et depuis
quelques semaines mon impatience de les voir sur scène grandissaient, tant leur
musique m'avait séduit. Restait à me convaincre sur scène ; QUELLE CLAQUE, mes
amis, mais QUELLE CLAQUE MONSTRUEUSE. La révélation de l'année. Une redoutable
efficacité tant technique que scénique servi par une sonorisation parfaite. Des
titres entrainants qui confirment l'impression pressentie. Une légère bruine
persistante ne parviendra pas à rafraichir l'enthousiasme d'un public médusé.
Le chanteur n'hésitant pas à venir provoquer les premiers rangs à plusieurs
reprises. Rien que pour Audrey Horne, la journée valait le déplacement ! … Le
dernier CD "Youngblood" m'a été offert par une petite fée metal mais
le groupe n'est pas venu dédicacer l'objet ; dommage.
Mais nous
n'étions pas au bout de notre bonheur, loin de là !
Programme :
Redemption blues
Bridges and anchors
Youngblood
Show and tell
There goes a lady
Cards with the devil
Pretty little sunshine
The king is dead
This ends here
Firehouse
Threshold
Blaze of ashes
Straight into your grave.
JC JESS [20h25-20h55].
Je n'ai pas su apprécier ce groupe à cause d'une intervention par téléphone
dont je me serais bien passé. J'aurais dû le couper. Désolé pour le groupe venu
pourtant de Haute-Savoie, qui m'a semblé cependant intéressant a priori.
Programme :
Walk With Us
Crappy Day
Pissed Off
Broken Bones
Wake Of The Dead
Give Me More
Just On You
PENDRAGON [20h55-22h25].
Autre motivation pour ma venue aujourd'hui, ces quatre anglais (Nick Barrett,
guitare et chant, Clive Nolan, claviers Peter Gee, basse, Scott Higham,
batterie) ont confirmé tout le bien que l'on peut attendre, entendre de leur
progmetal léché ! Un programme audacieusement progressif pour ce public qui a
néanmoins su s'adapter après les notes plus agitées des groupes précédents ! Un
éclairage un peu trop sombre pour réussir des photographies avec un appareil
ordinaire mais tant pis cela collait bien avec l'atmosphère voulue par le
groupe. Une heure et demie de pur bonheur ; je les vois pour la deuxième fois,
mais j'attends déjà leur prochaine venue à Paris ! Cette année ils n'auront
donné que deux concerts en France : nous sommes donc des privilégiés !
Très accessibles
ils sont venus dans le stand de vente pour signer une dédicace ! Il paraitrait
qu'ils étaient malades ce soir ; moi je ne me suis aperçu de rien ! Je ne m'en
suis pas privé, les poses-photographies avec ces crèmes
s d'homme,
réussies
Programme :
The Freak Show
Empathy
The Voyager
This Green And Pleasant Land
Paintbox
Nostradamus
Breaking The Spell
The Spell - Indigo
Masters Of Illusion)
STICKY BOYS [22h25-23h05]. Un
trio français hyper tonique ! Superbe découverte mais la transition fut
violente après Pendragon. D'autant que le chanteur harangue sans cesse le
public pour accentuer son entrain. Mais la fatigue s'est accumulée en ce qui me
concerne, j'apprécie la folie de ce groupe mais je ne parviens pas à m'éclater
totalement. En tous cas c'est assurément un groupe à voir et à revoir ; avec
eux la fête est garantie ! Ils méritaient totalement leur tête d'affiche sur la
scène découverte !
Programme :
(à determiner)
… et hop ! pas le temps de souffler les
suivants sont déjà sur la scène principale pour le dernier concert de la
journée !
Y & T [23h05-00h35]. J'avais
découvert ces californiens dés 1982, avant de les voir sur scène en première
partie d'AC/DC au Bourget. Ce sont donc de vieilles connaissances que j'étais
ravi de revoir pour la quatrième fois (la dernière étant au Raismesfest 2008).
Jamais été déçu par la prestation de Dave Meniketti et ses comparses
successifs. Accompagné désormais de John Nymann (guitare) Brad Lang (à la basse
pour remplacer Kennemore en vaine lutte contre un cancer) et de Mike Vanderhule
(batterie) le groupe délivre un hard puissant mélodique et technique à la fois.
Trente ans après j'ai l'impression ne pas avoir vieilli (l'impression seulement
entretenue durant leur concert bien sûr !). En dépit d'une fatigue justifiée
par un rythme incessant de rock'n'roll toute l'après midi, j'ai su apprécié à
sa juste valeur tout le talent de ce généreux guitariste. Les titres qui ont
alimenté la réputation du groupe depuis tant d'années se succèdent avec
bonheur, le tout se concluant avec l'attendu "Forever". Le dernier
opus "Facemelter" sorti en 2010 devrait vraisemblablement finir chez
moi un jour ou l'autre. Dave avoue lui-même être un peu fatigué par son voyage,
tout droit arrivé de sa Californie !
Une bien belle
conclusion pour cette journée pleine d'émotions et de superbes découvertes ;
que demander de mieux à un festival ?
Programme :
(à
determiner)
"Mean Streak" en
ouverture,
…
"Forever" en
conclusion.
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