Nous sommes trois à avoir rejoint
le petit millier de metallos pour cette seizième édition de ce festival à
l'atmosphère décidément bien sympathique, sur le site du Château de la
Princesse d'Arenberg à Raismes. Il s'agit de ma quatrième participation (2007,
2008 et 2013). L'espace pourrait contenir le double voire le triple mais
manifestement cette date (week end de rentrée) semble ne pas avoir convenu à
certains …
Nous avons décidé d'emblée de ne
pas nous stresser ; nous ne nous obstinerons pas à assister à toutes les
prestations. C'est sans doute injuste pour ceux qui se sont tant préparés et
investis mais il en allait de notre résistance jusqu'au lendemain. Il en ira de
même pour les prochains festivals. Choix nouveau en ce qui me concerne (je me
suis toujours évertué à honorer tous les artistes de mon attention) mais choix assumé
; place aux jeunes donc !
Vendredi 05
septembre. Nous avions choisi d'arriver après l'horaire d'ouverture (18h00)
mais finalement le festival a débuté avec du retard, si bien que nous arrivâmes
vers 19h15, à la fin de la prestation du premier groupe français KALIFORNIA qui
reprenait le répertoire de Lenny Kravitz.
LINECRUSHER
[XXhXX- XXhXX]. Des Ch'tis de Béthune (Franck Brognard au chant et guitare, Nicolas
Bachelet à la batterie, Erwan Orhon à la basse, Ludovic Owczarek à la guitare) devant
leur public donc. Nous venions d'arriver et le temps de nous mettre dans
l'ambiance, nous n'avons pas ressenti d'émotion particulière à leur écoute. Mais
bien sympa pour commencer. 
Nous sommes
rassurés au moins sur un point : la sonorisation semble être correcte pour le
festival.
Programme : (à déterminer)
HEADCHARGER [XXhXX- XXhXX]. Ces
caennais (Sébastien Pierre au chant, Romain Neveu à la basse, David Rocha à la
guitare, Antony Josse à la guitare et Rudy Lecocq à la batterie) étaient le
premier groupe du festival que j'attendais avec impatience, au regard des liens
consultés sur le site du RF. J'avais placé leur opus dans mes favoris sur
Deezer. Je ne suis pas déçu ! Le premier titre a souffert d'une sonorisation
qui a heureusement très vite été mise à niveau. Tellement convaincu que j'ai
acheté le disque à leur stand (12€), je l'ai fait dédicacer bien entendu.
Programme : (à déterminer)
SIDEBURN [XXhXX- XXhXX]. Groupe
suisse (Roland Pierrehumbert au chant, Lawrence Lina aux guitares, Mikael
Riffart aux guitares, Nick Thornton à la basse, Lionel Blanc à la batterie) mais
en fait composé de membres de plusieurs pays, il joue dans le style hard rock
traditionnel avec une efficacité redoutable pour les nuques. Six opus ont
précédé la parution du dernier "Electrify" et pourtant nous n'avions
jamais entendu parler d'eux auparavant … L'inspiration AC/DC, Rose Tattoo est
évidente mais la prestation de ces gaillards a encore fait monter l'ambiance
d'un cran ! 
Programme : 
Devil May Care 
Voodoo Girl
(? Spirit of the Devil...)
Rock 'n'
Roll Outlaw (reprise de Rose Tattoo)
Six Feet
Under 
Never Get
Down 
Knockin' at
the Wrong Door 
Crocodile 
Frontline 
(?)
(Harmonica
solo) Never Kill the Chicken 
Giov in
L.A. 
Gimme The
Way 
Lazy Daisy 
Black
Powder 
Gangster
Lover 
Live to
Rock 
Get That
Way 
Rappel :
Hell on
Wheels 
Thunderstruck
(reprise d'AC/DC)
Bite The Bullet 
Rappel 2 :
T.N.T (reprise d'AC/DC)
La fin de cette première journée
était prévue à 22h35 mais le retard à l'ouverture aboutit à quitter les lieux
vers 1 heure du matin …
Samedi 06 septembre. Sommes
arrivés vers 14H00 et n'avons donc pas vus la prestation de TYSON BOOGIE, ni
celle de ABBYGAIL. Les prévisions horaires ont été à peu près respectées pour
cette seconde journée.
CAROUSEL VERTIGO [14h05-14h45]. Groupe
français (Vincent Martinez au chant, et à la guitare, Jansen Press à la guitare
et voix, Olivier Brossard à la basse et voix, et Jimmy Montout à la batterie et
voix) que j'ai connu également grâce au site du RF et qui confirme sur scène la
bonne impression. Si leur hardrock est classique, il n'en demeure pas moins
efficace et donne une envie de battre du rythme avec eux. J'aurais bien acheté
leur opus "Mighty" et leur faire dédicacer car ils étaient
disponibles après le concert, mais c'est la crise ; je devais faire des choix.
Programme : (à
déterminer)
SPIRIT [14h45-15h15].
Groupe français (et francophone) au heavy metal puissant. Pas désagréable à
écouter mais je n'ai pas été complètement accroché, occupé à d'autres activités
sur le site. Désolé pour eux.
Programme : (à
déterminer)
ZODIAC [15h15-16h00].
Groupe allemand (Nick van Delft au chant et guitare, Stefan Gall à la guitare,
Ruben Claro à la basse et au clavier, et Janosch Rathmer) que j'ai connu
également grâce au site du RF et qui fait bien plus que confirmer sur scène
l'excellente impression que j'avais ressenti de prime abord. 
Leur heavy
bluesy, qui rappelle les sons des ZZ-top ou Deep Purple des 70's, vous prend
aux tripes. Servis par une sonorisation irréprochable, l'atmosphère des opus
est fidèlement rendue sans omettre les petites impro délicieuses inhérentes au
genre. Nick présente de surcroît un personnage troublant, au regard profond et
captivant. 
En l'absence de
leur nouvel opus ("Sonic Child" qui paraîtra le 19 septembre) j'ai
acheté "A Hiding Place" (15€) et je l'ai fait dédicacer par Nick et
Stefen très accessibles après le concert.
Programme : 
Free 
Diamond Shoes 
A Penny and a Dead Horse 
Cortez The Killer (reprise de Neil Young)
Moonshine 
Coming Home 
HOLYCROSS
[16h00-16h30]. Groupe français de heavy metal bien agréable à écouter.
Mais l'enchainement des groupes
leur a nui ; après Zodiac j'avais besoin de me remettre de mes émotions. Désolé
pour eux.
Programme : (à
déterminer)
VULCAIN [16h30-17h20]. Voilà que
je retrouve ces vieilles canailles pour la cinquième fois depuis 1983. Daniel
Puzio à la guitare et au chant, Vincent Puzio à la basse et Marc Varez à la
batterie ont toujours la pêche transmissible. Servi par une sonorisation
irréprochable, leur plaisir d'être toujours présent après tant d'années est
audible et visible ; il contribue à provoquer immanquablement le hochement des
têtes et le battement des pieds. Alors certes, ils sont à juste titre surnommés
"Motörhead français" car la
plupart des mélodies en sont manifestement inspirées, mais c'est proprement
exécuté, carré efficace et … francophone, ce qui n'est pas la moindre des
qualités. 
Une petite
chanson paillarde pour clore traditionnellement leur prestation achève de
laisser une excellente impression de leur concert !
S'il fallait encore
leur ajouté une qualité c'est l'accessibilité ; séance dédicace très sympa.
Programme : 
Rock'n'Roll secours 
Pile ou Face 
Les Damnés 
Le King 
Le Fils de Lucifer 
Overdose 
Avec Vous 
Vulcain 
L'Enfer 
Bosser 
Ebony 
La Digue du Cul
DRAKKAR [17h20-17h50].
Seul groupe belge du festival pourtant frontalier, il nous assène une speed
metal très bien produit. 
Mais à l'instar des autres
groupes de la scène "découvertes" ils auront souffert de la
succession trop rapprochée des groupes sur l'autre scène ; après le choc
Vulcain, nous avions besoin de souffler. Désolé pour eux, aussi.
Programme : (à déterminer)
THE TREATMENT [17h50-18h50].
Groupe anglais de hardrock, que j'ai découvert également sur le site du RF. A
peine âgés de 20 ans, (Matt Jones au chant, Dee Dammers à la guitare, Tagore
Grey à la guitare, Dhani Mansworth à la batterie, Rick 'Swoggle' Newman à la basse)
ils ont manifestement été nourris par leur parents aux biberons AC/DC, The
Angels et autres Rose Tattoo ! 
Dés le premier
titre, nos pieds battent les rythmes, nos nuques se raidissent et on plonge la
tête dans le sac à poussières ! Ces jeunes loups maîtrisent étonnement leur
sujet mais, quelque part, leur attitude de vainqueur finit par m'agacer.
Etait-ce mon coup de barre de la journée (?), au bout d'un moment je me suis un
peu lassé du tempo qui m'a paru un peu routinier. Mais bon, je continue à
écouter sur Deezer, signe que j'ai tout de même été conquis … à suivre. Je leur
souhaite de conserver leur énergie et de diversifier un peu leurs compositions.
Programme : 
I Bleed Rock+Roll 
The Doctor 
Don't Look Down 
Emergency 
Drink, F**k, Fight 
The Outlaw 
Running With The Dogs 
Get the Party On 
Departed 
Shake the Mountain
EXISTANCE [18h50-19H20].
Groupe français très efficace dans le registre heavy metal. 
Je n'ai pu
assister qu'à une partie de leur prestation, (toujours pour les même raisons
évoquées ci-haut) mais j'ai été séduit par leur efficacité. J'aimerais vraiment
les revoir car ils me semblent prometteurs. Désolé pour eux, aussi.
Programme : (à déterminer)
VANDENBERG'S MOONKINGS [19H20-20h35].
Groupe des Pays-Bas, mené par Adrian Vandenberg que j'avais déjà repéré dans
les 80's avec son opus éponyme. Ce soir son groupe nous assène un hardrock très
classique, certes efficace mais qui ne m'a cependant pas transcendé. Pas de
prouesses techniques, pas de réelle envolée lyrique. 
Les œillades du
chanteur Jan Hoving à sa dulcinée en backstage, au départ attendrissantes, ont
fini par nous donner l'impression que nous étions de trop. De surcroît, ses
limites vocales se sont fait cruellement entendre à la reprise de " Here I
Go Again" de Whitesnake. Comme me le susurrait mon pote ; "n'est pas
Coverdale qui veut !" (sic).
Disons que j'ai
apprécié cette prestation sympatoche
mais elle ne m'a pas renversé …
Programme : 
Line of Fire 
Steal Away 
Leave This Town 
Feel It 
Close to You 
Solo batterie
(?)
Good Thing 
Lust and Lies 
Here I Go Again (reprise de Whitesnake)
Nothing Touches 
Rappel :
All Right Now (reprise de Free)
MYLIDIAN [20h35-21H05]. Groupe
français de metal gothique, nous dit-on. J'ai bien tenté de tendre l'oreille
pour capter le côté "gothique" que j'aime tant par ailleurs (Therion,
Paradise Lost, Tiamat, Theater of Tragedy, …) mais là je n'ai pas su accrocher
; trop violent et trop de hurlements.
A leur décharge,
je dois souligner, une fois de plus, que la proximité de passage des groupes
entre les deux scènes n'était pas propice à leur accorder toute l'attention
requise …mais je me répète.
Programme : (à déterminer)
D-A-D [21H05-22H20]. Groupe
danois de hardrock qui draine ses admirateurs depuis une trentaine d'années.
Pour ma part, je ne les découvre sur scène que maintenant. Jesper Binzer au
chant et la guitare, Jacob Binzer à la guitare, Stig Pedersen à la basse et aux
voix, Laust Sonne à la batterie et aux voix, assènent un style efficace qui
n'est pas sans rappeler Helloween et autre Gamma Ray. 
Le chanteur a un
charisme indéniable n'hésitant pas à descendre en fosse pour haranguer le
public. J'ai particulièrement apprécié le batteur surplombant son outil pour
une frappe bien balancée et efficace. Le guitariste assure son pupitre avec
brio mais reste assez discret sur son côté de scène. Sans doute pour faire le
pendant de son bouffon de bassiste, insupportable pantin qui rappelle Janick
Jercks de Maiden dans son attitude "m'as-tu-vu ?". 
En résumé un
très bon concert qui a bien remué le public déjà conquis d'avance en grande
partie, semble t il. Mais j'aurais dû me décaler sur la gauche pour éviter le
spectacle affligeant de ce môssieur à la basse à deux cordes (ca lui suffisait
amplement).
Programme : 
Jihad 
Evil Twin 
Overmuch 
Girl Nation 
A New Age Moving In 
Riding With Sue 
Grow or Pay 
Reconstrucdead 
Monster Philosophy 
I Want What She's Got 
Everything Glows 
Rappel :
Sleeping My Day Away
ANATHEMA [22H20-00H20]. Le moment que nous attendions le
plus de ce samedi festivalier ! Je les vois ce soir pour la septième fois
depuis 2005 et mon impatience de les revoir grandit à chaque fois, tant ils
progressent dans leur maîtrise des sons. Rhââââ (soupir d'extase), Lee Douglas apparaît
sur scène avec ses compères (Vincent Cavanagh : chant, guitare, Daniel Cavanagh
: guitare, chant, clavier, Jamie Cavanagh : basse, John Douglas : batterie, et
Daniel Cardoso : clavier), la musique enrobe la soirée dans une ambiance purement
sublime. La sonorisation toujours aussi superbe (quoique parfois un tantinet
trop forte) a permis de confirmer tout le bien que l'on pense de ce groupe
britannique. Leur dernier opus m'a déçu (un peu trop convenu) mais ses titres
ont été ici savamment répartis sur le programme. Si bien que tout fut
absolument parfait.
Je souligne les progrès de Lee,
tant sur le plan vocal que physique, elle s'épanouit dans le groupe de manière
évidente et force est de constater qu'elle occupe désormais une place
prépondérante dans le groupe.
Je souligne aussi la judicieuse
intervention de Vincent pour faire sortir les trop nombreux photographes de la
fosse au bout de quelques minutes, afin de 
préserver notre intimité avec le groupe.
Programme :
The Lost
Song, Part 1 
The Lost
Song, Part 2 
Untouchable,
Part 1 
Untouchable,
Part 2 
Thin Air 
Ariel 
The Lost
Song, Part 3 
Anathema 
Deep 
Closer 
A Natural
Disaster 
Distant Satellites 
Fragile Dreams