Le blog de Patrice du Houblon, mélomane passionné et adepte de la musicothérapie.
vendredi 24 avril 2015
ARENA – Divan du Monde – 24/04/2015
lundi 13 avril 2015
ANATHEMA - TRIANON - 13 AVRIL 2015
Le 30 avril 2005 alors que le
groupe était en première partie pour Porcupine Tree, en assurant la promotion
de leur opus "A Natural Disaster", je n'avais été que partiellement
convaincu par leur talent. Mais suffisamment intrigué pour entamer la
découverte de leur discographie récente. Cependant, je ne suis jamais remonté à
leurs débuts, une époque où ils jouaient du doom/death, de peur d'altérer mon
admiration naissante pour leur talent exprimé dans le metal progressif.
Cette tournée 2015 intitulée
"Resonance" ayant vocation
à célébrer la totalité de leur carrière depuis 1993, elle constitue donc pour
moi l'occasion pour moi d'aller plus loin dans l'exploration.
Le Trianon étant une des
meilleures salles de Paris en termes d'espace et d'acoustique, il suffisait à
l'ingénieur du son de nous optimiser la sonorisation  pour garantir le bonheur du public. Le fait
est que, dès le début, je suis rassuré ; inutile de chausser des protections auditives,
je vais me régaler ! De surcroît, je suis parvenu à me glisser au troisième
rang entre Danny et Vincent ; je suis ravi, même si je regrette d'être si loin
de Lee. C'est parti pour mon neuvième concert de ce groupe fabuleux !
Le groupe ayant très
astucieusement choisi de nous proposer un déroulé chronologique de sa carrière,
il débute logiquement par "Distant Satellite", qui n'est pas mon
titre préféré loin s'en faut mais sur scène ca passe plutôt bien.
Au moment d’enchaîner sur la
suite, une panne de matériel impose une variation ; Danny vire tout le groupe
de la scène et s'empare de la guitare de son frère pour nous délivrer seul un
"are you there" magnifique.
Le technicien ayant promptement rétabli le matériel, le concert reprend son
cours prévu.
Ce concert étant tout simplement
une suite des meilleurs titres de leur carrière, je ne vais pas m'attarder à
tous les commenter car tout a été interprété magnifiquement ! Aucune déception
sur la partie reflétant les années 1998 à nos jours. Chaque titre est sublimé
sur scène, nous vivons tous un moment magique, transcendé par les interventions
somptueuses de Lee qui n'en finit pas de s'épanouir… Je le disais déjà dans mes
récits précédents mais c'est encore flagrant cette fois, Lee chante de mieux en
mieux et, ce qui ne gâche rien, s'embellit sans cesse ; plus rien avoir avec la
femme boudinée, timide et en retrait entrevue lors de un ou deux titres sur
scène en 2005 !
Danny est quant à lui toujours le
meneur du public pendant que Vincent semble toujours davantage réservé,
concentré.
Il me serait bien difficile de
distinguer un moment plus fort qu'un autre durant cette première partie de
soirée que je ferais courir jusque "Angelica". Les atmosphères tantôt
nostalgiques tantôt festives entretiennent l'attention émerveillée du public
conquis. Je souligne des moments particulièrement enthousiasmants que furent
"Closer" et "Fragile Dreams" ; chaud dans la fosse !!! Le
po-go enchanté s'imposa y compris pour le quinqua de service, 'créboudiou ! Les
actes furent séparés de quelques minutes de répit pour le public, mais pas
suffisant pour briser l'ambiance.
La reprise de la période
antérieure à l'opus "Alternative4" (1998) fut donc pour moi une
découverte quasi totale. Je dois dire que j'ai apprécié modérément, selon les
titres. Les titres les plus "doom" m'ont davantage séduit. Certains
passages me rappelant ce que produisait Tiamat (que j'écoutais beaucoup dans
les années 90), je n'étais pas complément dépaysé mais ce n'est définitivement
pas la période que je préfère dans Anathema. Toutefois, une bonne partie du
public sembla manifestement d'un avis différent, quelques agités du bocal
venant bousculer un peu nos rangs jusque-là relativement tranquilles. Tant
mieux pour le groupe qui, pour l'occasion, avait repris sa formation d'époque
avec l'apparition d'abord du bassiste puis du chanteur (plus proche du hurleur)
d'origine. Détail étonnant, ils n'ont même pas été décemment présentés à leur
arrivée sur scène, ce qui a dû surprendre/décevoir bon nombre de spectateur
comme moi qui ne connaissions pas les personnages.
Cela dit cette dernière partie de
soirée n'a pas altéré mon impression enthousiaste de cette superbe soirée, c'est
surtout la fatigue qui commençait à se faire sentir après ce long hommage après
une journée de travail. Sitôt le concert fini, je file au comptoir me rincer le
gosier d'une pinte méritée et je m'éclipse pour mon long retour, la tête encore
dans les étoiles …
PROGRAMME : [19h20-22h30 environ]
acte 1 : 1999-2014; groupe actuel (Vincent Cavanagh : chant, guitare,
Daniel Cavanagh : guitare, chant, clavier, Jamie Cavanagh : basse, Lee Douglas
au chant, ainsi que John Douglas et Daniel Cardoso alternant la batterie, et le
clavier)
Anathema (Distant Satellites, 2014)
Distant
Satellites (Distant Satellites, 2014)
Are You
There? (solo imprévu de Danny) (A Natural
Disaster, 2003)
Untouchable,
Part 1 (Weather Systems, 2012)
Untouchable,
Part 2 (Weather Systems, 2012)
A Simple
Mistake (Distant Satellites, 2014)
A Natural
Disaster (A Natural Disaster, 2003)
Closer (A Natural Disaster, 2003)
Pressure (A Fine Day to Exit, 2001)
One Last
Goodbye (Judgement, 1999).
acte 2 :
1995-1998. - Duncan Patterson à la basse.
Shroud of
False (Alternative 4, 1998)
Fragile
Dreams (Alternative 4, 1998)
Empty (Alternative 4, 1998)
Lost Control
(Alternative 4, 1998)
Angelica (Eternity, 1996)
Eternity
Part I (Eternity, 1996)
Eternity
Part II (Eternity, 1996)
Eternity
Part III (Eternity, 1996)
Sunset of
Age (The Silent Enigma, 1995)
A Dying Wish.
(The Silent Enigma, 1995).
acte 3:
1993-1995. - Darren White au chant and Duncan Patterson à la basse
Kingdom (Pentecost III, 1993)
Mine Is
Yours to Drown In (Ours Is the New Tribe) (Pentecost
III, 1993)
Under a Veil
(of Black Lace) (Pentecost III, 1993)
Lovelorn
Rhapsody (Serenades, 1993)
They
(WillAlways) Die (Serenades, 1993). 
Rappel :
Sleepless (Serenades, 1993)
mercredi 25 mars 2015
STEVEN WILSON & Band à l'Olympia le 25/03/2015 et à Anvers le 26 !
[20h10-22h07]
mercredi 5 novembre 2014
OPETH – Bataclan - 05/11/2014
lundi 3 novembre 2014
ULI JON ROTH – La Flèche d'Or – 03/11/2014
Je considère qu'il convient de distinguer deux périodes dans l'existence de Scorpions ; il y a avant et après le départ d'Uli Jon Roth.
vendredi 5 septembre 2014
RAISMESFEST XVI – Raismes – 05-06/09/2014
lundi 2 décembre 2013
BLACK SABBATH – POP BERCY - 02/12/2013
UNCLE ACID AND THE DEADBEATS : 20h00– 20h39. Ce groupe britannique (Cambridge) jouant dans le doom metal m'était absolument inconnu, mais il faut reconnaitre qu'il était parfaitement adapté à la situation. Sans être particulièrement innovants, ces gaillards ont su chauffer la salle avec des titres qui m'ont entrainé à hocher de la tête avec toujours plus de conviction. Dean Millar (basse), Yotam Rubinger (guitares, choeur) et KR Starrs, alias acide oncle, (guitares, voix), cachés derrière une crinière type "Pollux" maîtrisent leur style dans le pur respect de la tradition ; un peu de folie et de fantaisie n'auraient pas été de trop, mais j'ai pour ma part bien apprécié leur prestation.
PROGRAMME : 
- Mt. Abraxas
 - Mind Crawler
 - I'll Cut You Down
 - Death's Door
 - Valley of the Dolls
 - Over and Over Again
 - Desert Ceremony.
 
BLACK SABBATH 21h00 - 23h00. Black
Sabbath ayant déjà fait faux-bond en juin 2012 en raison des soucis de santé de
Tony, il était hors de question de manquer ce nouveau rendez-vous. Le ticket
était à prendre sans hésitation. Toutefois, ce concert était précédé d'un fâcheux
préjugé sur les capacités vocales d'Ozzy OSBOURNE qui avait montré ses limites
lors de certaines dates de la tournée. Quelques vidéos vues sur youtube
trahissaient cruellement les dissonances vocales. C'est donc très inquiet,
perplexe mais obstiné que je maintenais ma réservation pour cette soirée. J'ai
assisté à quatre concerts de Black Sabbath, avec trois chanteurs différents
(Ian Gillan en 1983, Tony Martin en 1995, et RJ Dio en 2009) ; je tenais
logiquement à voir le groupe avec Ozzy.
En dépit des
craintes partagées, Bercy était toutefois quasi plein pour assister à ce qui
allait se révéler une grand'messe du Sabbath qui restera à n'en pas douter dans
les mémoires !
En effet, la
légende vivante, Black Sabbath a été à la hauteur de son prestigieux passé.
Deux heures de concert sublimes, mis en valeur par une sonorisation parfaite
(je me suis même abstenu de protections auditives une bonne partie de la soirée
!). Une scène sobre quoique surmontée de trois grands écrans bordés d'un cadre
gothique du meilleur goût !
Qu'on se le dise
Ozzy a respecté son public parisien ! Montrant déjà sa bonne humeur en
interpellant le public avant même le début du concert !! J'ai pourtant commencé
le concert très vigilant et critique a priori, mais très rapidement j'ai dû me
rendre à l'évidence, cette soirée allait bel et bien s'avérer excellente ! 
Oh certes, Ozzy
a bien eu quelques petites faiblesses (sur Snowblind
et Age of Reason), mais rien de
rédhibitoire croyez moi ! Ozzy semblait heureux sur scène, en cette veille de
son anniversaire, n'hésitant pas à haranguer le public ravi (j'ai toutefois connu des Bercy plus chaud)
ou à lancer des "koukou" étonnants ; sacré Ozzy !
Quant aux deux
fidèles comparses Geezer BUTLER et Tony IOMMY ils se sont montrés d'une
efficacité réjouissante ! Tony, c'est vraiment la classe ; un jeu relativement
sobre mais d'une grande virtuosité pleine d'émotion. Quant on sait que de surcroit
il se bat toujours contre son crabe, ben moi je dis "respect, Monsieur
!" Geezer assure un mur de basse puissant avec une grande virtuosité
également. 
Je souligne le
talent de la nouvelle recrue Tommy CLUFETOS, époustouflant de puissance et
d'efficacité.
Le programme
était quasi parfait, même si un titre de l'opus "Sabbath Bloody Sabbath" aurait été le bienvenu. Je n'avais pas
consulté volontairement le programme des précédents concerts, voulant ainsi
découvrir leur choix, et je n'ai pas été déçu. J'ai été heureusement surpris
d'entendre "Into the Void",
"Snowblind", "Fairies Wear Boots" et "Dirty Women". Et comment exprimer
mon émotion lors de "Children of the
Grave" ? Quel bonheur mes amis, wouahou ! "War Pigs", "Black
Sabbath", et "Iron Man" bien que prévisibles
furent particulièrement réjouissants également, bien sûr ! Enfin, les titres
les plus récents extrait de "13"
ont confirmé que le Sab  encore de quoi
nous ensorceler quelques années !
Bref, les absents
ont eu tort. Bill Ward aussi.
BLACK SABBATH
nous a évoqué six albums des
dix-neuf de leur discographie studio, avec seize
titres, dont trois de "13",
cinq issus de "Paranoid",
trois de "Black Sabbath",
deux de "Master of Reality",
deux de "Volume 4"
et un de "Technical Ecstasy".
PROGRAMME : 
- War Pigs (Paranoid, 1970)
 - Into the Void (Master of Reality, 1971)
 - Under the Sun/Every Day Comes and Goes (Volume 4,
     1972)
 - Snowblind (Volume 4, 1972)
 - Age of Reason (13, 2013)
 - Black Sabbath (Black Sabbath, 1970)
 - Behind the Wall of Sleep (Black Sabbath, 1970)
 - N.I.B. (Précedé de "Bassically",
     solo de Geeze Butler (Black Sabbath, 1970)
 - End of the Beginning (13, 2013)
 - Fairies Wear Boots (Paranoid, 1970)
 - Rat Salad (Paranoid, 1970) suivi du solo de
     batterie par Tommy CLUFETOS
 - Iron Man (Paranoid, 1970)
 - God Is Dead ? (13, 2013)
 - Dirty Women (Technical Ecstasy, 1976)
 - Children of the Grave (Master of Reality, 1971)
 
RAPPEL:
- Paranoid (Sabbath Bloody Sabbath Intro) (Paranoid, 1970)
 
Bande son finale : Zeitgeist.









